Bâtimens en briques avec bois; bâtimens en bois et en plâtres, couverts de tuiles; aussi maisons, granges, et autres édifices couverts en chaume, en campagne. Comme aussi pour des marchandises hasardeuses dans des bâtimens en briques -3s. par cent, par an. ASSURANCES DOUBLEMENT HASARDEUSES. Bâtimens couverts en chaume, situés dans des villes, et ayant des cheminées. Verrerie et fayence; marchandises hasardeuses dans des bâtimens en bois, et en plâtre et toutes manufactures menées par le feu; où l'on fait usage de matières combustibles.-5s. part cent, par an. En campagne l'assurance pour grain, foin, &c. en tas, en granges,, ou autres édifices, est de 2s, par cent. Les navires et cargaisons en port, peuvent être assurées à 3s. par cent, pour des sommes qui n'excèdent pas £3000.-Les pertes occasionnées par le feu du ciel sont dédommagées. Le Phoenix Fire-Office fut établie par une société nombreuse de propriétaires en Janvier, 1782, sur des principes de bien public. La promptitude avec laquelle les pertes les plus considérables ont été payées par la compagnie (en cette ile même) est bien connue. Un grand capital placé sur le gouvernement est toujours disponible au besoin. En outre de cette indemnité que ceux qui assurent sont obligés de fournir, le Phoenix a toujours pourvu aux avantages et à la commodité du public dans sa manière d'expédier les affaires de l'administration. Le grand encouragement que cet établissement a reçu est une preuve que le public a confiance dans la stabilité de ses fonds et approuve le plan sur lequel il est fondé. Les personnes qui se font assurer par cette compagnie ne dépendent point d'un fond limité pour le paiement de leurs pertes comme c'est le cas dans quelques offices. Le Phoenix a payé plus de TROIS MILLIONS de LIVRES STERLING à des personnes qui ont souffert par les incendies et à par ce moyen, contribué à soutenir tant le commerce l'agriculture et les manufactures, qu'à soulager et empêcher plusieurs familles respectables de devenir la proie de la misère. Les personnes dont la prime annuelle expire à Noël, 1914, sont en conséquence averties que des reçus sont maintenant à la disposition de l'Agent pour la Compagnie, Jean Le Roux, 67, Grand'rue pour être délivrés. N. B. Si le paiement n'est point effectué 15 jours après son échéance, les assurés perdront leur droits aux dédommagemens en cas d'incendie. ᎠᎬ EUX MAGASINS A LOUER, DES-Aprésent, proche la chapelle Béthel: s'adresser à Nicolas Maingy. G. HICKS, FAIT SAVOIR, QU'IL A J. • récemment reçu les livres ci-dessous, de France, qu'il vend à un prix très-modique, à sa boutique, rue des Forges. Grandes bibles en 2 tomes, avec explications par Desmarets. Ditto. en 2 tomes, par Martin. Ditto. en 1 ditto. avec réflexions, par Ostervald. Autres bibles plus petites, de plusieurs formats. Livres de Sermons, par les meilleurs auteurs. Méditations et consolations pour les Affligés. Sujets importants de l'Ecriture Sainte. Ditto. de la Morale Chrétienne. La Paix de l'Ame. La mort du Justes. # PROPOSALS For the PHOENIX FIRE-OFFICE, Lombard-street and Charing Cross, for Insuring Houses, Farmers Stock, Goods and Merchandize, and Shipping, from loss or damage by fire. INSURANCE FROM LOSS OR DAMAGE BY fire hath been found a measure of great importance to the security of property, and to the happiness of families. This precaution is seldom neglected by merchants and tradesmen, and is equally necessary to gentlemen, farm ers, and manufacturers of every kind. The Phoenix Office was established by a numerous proprietary in 1782, upon principles of public utility. The promptitude and cheerfulness with which the most important losses have been made good by theCompany(even in this island)are known; a large capital in government securities is at all times held in readiness for that purpose; and in addition to that indemnity which insurers are bound to supply, this Company has constantly attended to the convenience and accommodation of the public in the mode of transacting the business of the office. N. B. No person insured by this Office is liable for the losses of others, as in contribution societies. Table of annual Premiums to be paid for Assurance. ARTICLE I. Common Insurances. Buildings.-Brick or stone buildings standing alone, or separated by partition-walls, and covered with slate, tiles, copper, lead, or iron, with brick chimnies, wherein no hazardous trades are carried on, or hazardous goods deposited. Goods.-Household goods in private dwellings; merchandize and stock, not hazardous, in brick or stone buildings, as above described, and in which no hazardous trades are carried on, or hazardous goods deposited. Property of this description, 25. per Cent. per Annum. ARTICLE II. Hazardous Insurances. Buildings.-Timber or plaster buildings, brick and timber, or brick and stone buildings not having party-walls of brick or stone, wherein no hazardous trades are carried on, or hazardous goods deposited; brick or stone buildings in which hazardous trades are carried on; also, all thatched dwelling houses or other thatched buildings in the country. car Goods.-The stock and goods of tallow-chandlers (not melters), coulourmen, leather dressers, soap-makers, brewers, vinegar and sweet-makers, hemp and flax dressers, hot-pressers and calenderers, coopers, penters, cabinet and coach-makers, bread bakers, maltsters, innholders, stable-keepers, pawnbrokers, apothecaries, ship-chandlers, musical-instrument-sellers (not makers); also, hemp, flax, pitch, tar, turpentine, rosin, tallow, oil, and spirituous liquours, in brick building; and the stock in timber yards. Property of this description, Ss. per Cent. per Annum. ARTICLE III. Double Hazardous Insurances, ¿ Buildings. Timber or plaster and tiled malt-houses and brew-houses; all thatched dwelling-houses in town, and timber or plaster, or brick and timber, or brick and plaster buildings in which hazardous goods are deposited, or hazardous trades carried on. Goods. All goods or stock in thatched dwellings; saltpetre, working perfumers, printers, tallow-melters wax-chandlers, Spermaceti-candle-makers, and rope makers, in brick and tiled building; China, glass, and pottery, in any dwelling or warehouse... Property of this description 5s. per Cent, per Annum. Hay and Corn in barns or stacks, and other farming stock, may be insured at Two Shillings per cent. per annum. Ships, barges, and all manner of water crafts; also, cargo on board may be insured at 3s. per cent. per ann. for sums not exceeding 3000l. Sugar refiners, sugar grinders, sea biscuit bakers, distillers, lamp-black and cart-grease makers, musicalinstrument-makers, cotton or flax spinners, calicoprinters, manufactories worked by stream engines, cornmills, chemists laboratories, japanners, varnish-makers, turpentine works, theatres, and other extraordinary risks, may be insured by special agreement. Losses by fire occasioned by lightning are made good. The great encouragement this office has received since its establishment, is confide in the stability of its funds, and approve the a proof that the public plan on which it is founded; the Phoenix Fire-Office, has paid upwards of Three Millions Sterling, to sufferers by fire, and has by this means, not only contributed to support the different branches of commerce, but also prevented many respectable families from becoming a pray to misery. Persons whose annual premiums fall due at Christmas, 1814, are hereby informed, that receipts are now 67, High street. ready for delivery, at the Agent's Office, John le Roux, N. B. If the payment be not made within 15 days after it becomes due, the assured will not be entitled to recover in case of accident. USIC.-H. WALTHER, GRATEFULLY acknowledging the distinguished encoura gement he has been favoured with, begs leave to that the quarter of his academy commenced on Monday announce to the ladies and gentlemen of this island, the 9th inst. where besides the piano forte, thorough bass, transposition, &c. he intends, at the request of severel gentlemen, to teach be German language. For terms apply to Mr. Hick's library. ENGLISH COMMERCIAL ACADEMY, Conducted by J. G. Doubleday, re-opened, after the recent recess, on Monday the 9th inst. c G. DOUBLEDAY, EVER GRATEFUL FOR residence in the island,' assures the parents and guardians, that nothing shall be wanting to forward his pupils in the different branches of education. Every possible care is taken of their morals, and he flatters himself, that he guardians of the children who belong to the academy. can with great pleasure, refer them to the parents and For terms &c. apply to Mr. D. at the academy. la dite Perchard, pour parvenir au paiement de 11 16s. | sterling, pour autant payé pour la dite Perchard au Sieur Perchard, Maitre du Navire Peggy, pour fret de divers effets apportés de Jersey en cette Ile, appartenant à la dite Perchard, sauf à déduire ce qui étoit chargé par le dit Perchard pour le passage des Demoiselles Boucaut, ainsi. qu'il prétend, sont les dits partis envoyé examiner et compter devant Pierre Le Pelley, éc. juré, sur trois livres tournois, et proteste l'actrice de tous dommages, chommages, événemens, intérêts et dépens. (Signé) GEORGE LEFEBVRE. Greffier du Roi. MIROIR POLITIQUE. Londres, le 17 Jan. Mr. Brown, messager d'état arriva hier matin au département des affaires étrangères, avec des dépêches du lord Castlereagh et du duc de Wellington. On répandit aussitôt que le contenu des dépêches étoit de la plus haute importance; et plusieurs allèrent même jusqu'à assurer qu'elles étoient relatives à la subite rupture des conférences de Vienne, en conséquence d'une déclaration explicite de la part de la Russie et de la Prusse, qu'elles maintiendroient leurs différentes acquisitions en Pologne et en Saxe par la force des armes. D'après la substance de nos lettres particulières de France, nous sommes portés à croire que la descrip: tion ci dessus de l'état des affaires du congrés est éxagérée. Les discussions sout, sans contredit, devenues dernièrement très-chaudes, et l'on dit qu'une forte remontrance fut présentée par Lord Castlereagh le 28 dernier, et discutée le 29. Les Journaux François qui nous sont arrivés jusqu'au 18 du présent, sembleroient indiquer que Sa Seigneurie avoit insisté d'une manière péremptoire, sur une décision dans la quinzaine, de toutes les grandes questions,et que la discussion de cette demande avoit produit beaucoup plus de dissentions qu'il n'en éxistoit auparavant. D'un autre côté, nos correspondans nous représentent les questions relatives à la Pologne et à la Saxe, comme ayant été compléte ment décidées à la conférence mentionnée plus haut; et que la Russie et la Prusse ayant refusé de rabattre la moindre chose de leurs prétentions, les ministres d'Augleterre, de France, et d'Autriche avoient cédé, en se contentant de faire enrégistrer leurs protestations contre les mesures adoptées pour les souverains du Nord. Extrait du Times. Un propriétaire des mines des fer de l'ile d'Elbe a montré un esprit d'indépendance et de résistance auquel Bonaparte ne peut pas s'accoutumer. Ce particulier avoit en main une somme considérable, provenant des droits qu'il avoit perçus pour le gouvernement François. Bonaparte ayant voulu s'en emparer, il lui répondit que cet argent ne lui appartenoit point, non plus qu'a Bonaparte; qu'il ne le verseroit qu'entre les mains du roi de France. Le souverain de l'Ile d'Elbe insista, tempêta; le maître de forge répondit avec fermeté que 300 mille baïonnettes ne lui feroient point violer le dépôt dont il étoit chargé. Cette dispute fut connue de toute l'Ile, et la conduite du sujet fut applaudie. A son retour chez lui, ses ouvriers et leurs familles allèrent en procession au-devant de lui pour lui témoigner leur respect et leur attachement. Bonaparte se sentit offensé de cette démarche, et ayant rencontré le courageux propriétaire, il lui dit d'un ton ironique: Eh bien, Monsieur, on vous a reçu chez vous comme un souverain ?-Comme un père, Sire, répondit le maître de forge." jusqu'au 6, nous sont aussi parvenus. Les pays dernièrement compris dans le département de la Roure, situés entre la Meuse et le Rhin, et contenant un peu plus d'un demi-million d'habitans, sont dit on, définitivement assignés à la Prusse, et plusieurs officiers civils Prussiens ont déjà été nommés pour en éxercer l'administration. On se rappelera que le Duché de Cleve, qui forme environ la quatrième partie de ce département, appartenoit à la Prusse avant la révolution, ainsi qu'une partie de l'arrondissement de Creveld, Les principales places des deux autres arrondissemens sont Aix-laChapelle, autre fois ville Imperiale, libre, et Cologne qui prétendit à la même dignité quoique sujette à l'électeur qui lui doit son titre. Tout ce département contenant environ 340 lieues carrées, s'étend le long du Rhin, du Sud au Nord, mettant la Prusse en point de contact immédiat avec la Belgique, et presque dans le voisinage des frontières de la France. Afin de rendre cette position utile, sous un point de vue militaire, nous présumons qu'on a intention de la lier, dans la direction de Wesel, avec d'autres territoires que l'on projête de donner au roi de Prusse. Il ne sera jamais à désirer qu'il possède un territoire isolé, puisque l'état des choses rendroit une Puissance militaire telle que la Prusse capable de harrasser au suprême dégré ses voisins, et incapable d'agir avec effet et énergie pour les soutenir. Extrait du Times. du présent. Ils continuent à nous représenter le Nous avons reçu les journaux François jusqu'au 8 congrès, comme rencontrant journellement des nouvelles difficultés dans ses projets pour une paix générale et satisfaisante. Le ton de nos lettres particulières est les militaires de Paris sont pleins de l'idée de marcher d'une nature encore plus guerrière. Elles disent que bientôt pour reconquérir la Belgique. Ce sot et méchant projet ne sauroit avoir l'approbation de tout homme honnête et sage, et il est assurément regardé bien les conséquences des conseils audacieux et sans avec la plus grande aversion par Louis, 18 qui conniot Principe; la moindre objection que l'on puisse présenter ruine des finances de la France, qui avec toute l'éconoà une telle entreprise, c'est qu'elle doit entrainer la mie et tous les efforts du présent gouvernement, éprouve tions de l'usurpateur; les billets de la trésorerie de la plus grande difficulté à réparer les énormes dilapidaFrance sont maintenant à une escompte de 15 pour cent, et peu ou aucun des ces effets, même à un prix aussi bas n'a excité l'avidité des spéculateurs en Angleterre. L'idée d'une nouvelle guerre d'agression de la part de la France, dût elle même lui promettre des succès, seroit un tel choc contre tout sentiment de moralité, que nous croyons véritablement que le vertueux Louis aimeroit mieux résigner le sceptre que de charger sa, conscience d'un crime aussi noir et aussi horrible. Il est bien triste en vérité, de voir que les torreus de sang qui ont coulé par toute l'Europe, n'aient point généralement encore réveillé dans les esprits le sentiment de cette justice dont la violation a été punie d'une manière si frappante! Au lieu de cela, une foule d'écrivassiers travaillent journellement en France, à exciter les passions avides d'une soldatesque trop long-temps habituée au pillage. A. M. Bonald, par exemple, a écrit un pamflet, intitulé Réflexions sur l'intérêt général de l'Europe, dont le principal but est de recommander l'agrandissement territorial de la France, particulièrement dans la Belgi que; et un journal jusqu'ici distingué pour ses principes justes et modérés a eu le malheur de s'écarter de la route ordinaire et de son caractère, jusqu'au point de parler avec éloge de cet écrit ausssi indigne que dan géreux. Il est arrivé hier une malle de la Hollandé jusqu'au❝ s du courant; les journaux de Bruxelles et de Frankfort Selon l'auteur du pamflet, l'obstacle à cet agrandissement du territoire François vient simplement d'une petite jalousie commerciale," "d'une politique de comptoir" qu'il attribue, sans doute, à l'Angleterre. S'imagine-t-il donc cet écrivain que l'Angleterre est la seule puissance qui se soit jamais opposée à l'agrandissement de la France? S'il est assez peu versé dans l'histoire, pour ignorer que l'ambition de Louis XIV, fut arrêtée par la Grande Alliance, on devroit croire du moins, qu'il n'a pas pu encore oublié que l'ambition beaucoup plus gigantesque de Bonaparte a été punie par une confédération bien plus étendue encore. Ce n'est pas l'Angleterre scule, c'est la voix de l'Europe entiere qui s'écrie à la nation Françoise; Discite justitiam moniti. rasse grandement les puissances qui voudroient disposer de ce Royaume. L'Autriche, la France et l'Angleterre continuent de prendre les intérêts du roi de Saxe. Le roi de Wurtemberg, quoique très attaché à l'Autriche s'est prononcé contre le monarque dépouillé. Chaque puissance persiste dans son opinion. Cette disposition d'esprit peut servir à expliquer les délais du congrès. Malgré toutes les prohibitions des autorités Prussiennes et les précautions qu'elles prennent, des adresses arrivent ici de toutes les villes et de tous les districts de la Saxe, en faveur de leur roi. Traduit du Times. Francfort, le 1er de Janvier. La Chronique du Congrès, reçue hier au soir, contient les détails suivans "Le plan déjà publié pour la division de l'Allemagne en cercles et la nomination des Directeurs, ne sera pas suivi. On y a renoncé, parce que les directeurs auroient eu trop d'influence dans les affaires des états particuliers de la confédération. D'un autre côté, le plan d'un tribunal général de la confédération, proposé par l'Autriche, sera adopté. Ce tribunal sera composé de députés de tous les états de l'Allemagne. L'Autriche et la Prusse en font partie pour quelques unes de leurs possessions. Le tribunal décidera sur les plaintes des états contre leurs souverains. La plus judicieuse et la meilleure partie des François est plus empressée de retourner dans le véritable sentier de la Paix, et d'abjurer les vaines idées d'agrandissement qui ont amené à leur suite tant de vices et de misères; ces gens sensés savent et sentent bien qu'au lieu" d'une petite jalousie commerciale," l'Angleterre a déployé une liberalité sans exemple, dans la restitution gratuite de tant de riches colonies, source nécessaire de richesses commerciales pour la France. Nous sommes bien convaincus que si les François dirigeoient vers Jeurs entreprises commerciales, cette fertilité d'invention, et cette promptitude d'éxécution par lesquelles, ils se sont distingués, ils deviendroient bientôt pour nous des rivaux formidables en fait de commerce: mais nous désirons cette rivalité! nous considérons qu'il vaudroit mieux pour le bonheur de l'humanité qu'une telle lute éxistât toujours, que de voir ce peuple civilisé et ingénieux du centre de l'Europe, couverti comme il l'a été par leurs derniers chefs révolutionnaires, en une horde de bandits, faisant de tous côtés des incursions, et extorquant des tributs partout où l'industrie avoit amassé des richesses. Il est nécessaire pour le repos de la France elle même que le vrai caractère de la politique Angloise, soit mieux counu; mais nous sommes fâchés de dire qu'on ne prend pas assez de peine pour corriger les faux exposés qui circulent à ce sujet. Au contraire, nous remarquons, que même dans le Moniteur du 7 du présent, on prodigue de grands éloges à un écrivain nommé Beaujour dans l'ouvrage du quel, sur les Etats Unis, nous avons eu déjà occasion de remarquer la plus fausse et la plus grossière peinture des principes mainte❘ nus par ce pays, comme faisant partie de la loi juste et ancienne des Nations. En vérité M. Beaujour montre une grande ignorance des questions sur lesquelles il se permet de trancher. Son ouvrage, fut écrit, ainsi qu'il le confesse, pour être publié en 1810. Il tendoit à briguer la faveur de l'usurpateur qui regnoit alors, et n'étoit quant à la partie dont nous parlons maintenant, rien autre chose que la défeuse directe de ces audacieuses productions d'iniquité, les décrets de Berlin & de Milan. Quand nous voyons le journal officiel du gouvernement François prôner hautement cette composition jacobine, nous ne concluons pas pour cela que le gouvernement lui même ait adopté une ingrate et maligne jalousie contre l'Angleterre, mais nous inférons qu'il laisse très-province à la première nouvelle du retour de S. M. inconsidérement ses colonnes officielles ouvertes à ses écrivassiers qui sont ou incapables de distinguer les bons des mauvais principes, ou tachés du levain d'un système ennemi, d'une paix durable, et de la sécurité du trône François. Traduit du Times. "Le Protocole qui sera un jour connu de l'Allemagne, et qui confirmera notre rapport, révélera qu'un certain souverain n'accéde qu'avec beaucoup de difficulté à ce plan : il n'a pas même encore consenti formellement, mais dans l'état où en sont les choses, son consentement n'est pas douteux. Ce souverain,' dit le Protocole, a déjà fait de si grands sacrifices pour la cause de l'Alle magne ; il a même adopté l'idée d'établir des assemblées d'états, et alors il fera un nouveau sacrifice, et reconnoîtra un tiers pour juge entre les états et le souverain.' "C'est trop exiger: il ne peut y acquiescer. Sil survient quelque différend entre le souverain et les états, il pourroit en être référé à la médiation d'un autre état. Un tribunal est donc inutile. Les deux grandes Puissances ont, cependant, agi sur le principe, que ce tribunal est nécessaire à la liberté de l'état ; et il n'est pas douteux que la majorité des voix sera pour l'établissement du tribunal. Ce point, une fois obteuu, deviendra probablement la base principale de la constitution Germanique. ESPAGNE., Madrid le 22 de Décembre. La Gazette d'hier nous rassure sur la situation du Mexique, en nous donnant un long détail des réjouissances qui ont eu lieu dans la capitale de cette vaste dans ses états. La date de cet article officiel est du 12 de Septembre, époque ou ces fêtes ont eu lieu avec une grande solennité. Le gouvernement s'empresse de publier cette nouvelle satisfaisante pour contre-balancer les bruits funestes que les papiers Anglois_font courir dans la Péninsule et dans toute l'Europe. Quoique la date des événemens qui se sont passés à Mexico soit encore antérieure à celle qu'on donne aux détails affligeans qui remplissent les journaux de Londres, nous commençons à douter de la véracité et même de la bonne intention de ceux qui ne cessent de nous annoucer la séparation de nos colonies. Il n'est pas question dans notre Gazette des galions dont on nous avoit presque fait croire l'heureuse arrivée à Cadix. M. le comte de Sastage, Grand d'Espagne de première classe, vient de mourir à la fleur de son âge. On a trouvé dans ses papiers le plan et des fragmens T O BE LET, FIVE VAULTS, SITUATE IN LSt. Georges, appartenant à Lady Smith, dernière Hospital-Lane, with five garrets; possession may be had immediately ; enquire of Bonamy Dobrée. INFORMS HIS A QUATRIEME MAISON DANS LA RUE ment occupée par Mademoiselle Olivier, est à louer. EUX CHAMBRES, A LOUER, POUR J. J.G.HICKS, RESPECTFULLY, Nhat he has just Pâques prochain, dans la maion occupée par 3. received, a very handsome collection of books, adapted to the several capacities of young ladies and gentlemen, for sale, at his Circulating-Library, Smith-street. N. B. Books bound in plain or elegant bindings. Boot, Shoe and Leather Warehouse, 203, Pollet-street. M. DESTERRE, RETURNS HIS SINCERE Sethanks to his friends and the public in general, for the great encouragement he has received during his residence in the Market-place, and begs leave most respectfully to inform them, that he has removed to the house lately occupied by Mr. L. 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Vaudin, Ville publication, qui sera le 25 du courant, entre les 10 à 11 beures du matin, sur le lieu, il baillera à rente, au plus offrant, devant Mr. le Bailli ou Mr. son lieutenant, Jean Le Messurier et Hélier Carré, éc. jurés, une maison, grange, pressoir, étables, et autres édifices, trois jardins, quatre courtils, et deux près; le tout joignant ensemble, appellés les Caches, situés en la paroisse de la Forêt item une pièce de terre, apelée les Lotais, aussi située en la dite paroisse de la Forêt; item une pièce de terre, située proche la banque du Portelet, en la paroisse de Torteval; item un camp de terre déclos, située aux Nouettes, en la dite paroisse de la Forêt, soit le tout ensemble ou par parcelles; comme aussi il vendra au plus offrant les rentes suivantes, à recevoir des person nes suivantes; savoir : Du Sr. François Le Pelley De Marie Renouf, une poule De James Le Lacheur De Jean Guille De Nicolas Bobillard Des héritiers du Sr Jean le Lacheur 2. B. D. M [ERCREDI PROCHAIN, 25 JANVIER courant, à 10 heures du matin, les saisies de l'héritage de Philippe Coutanche et d'Elizabeth Dumaresq, sa femme, de Philippe le Cornu et de Marie Dumaresq sa femme, de James Allen et d'Anne Dumaresq sa femme, et de Jeanne Falle dame d'elle, par le décés de James Robinson, son feu mari, et en cette qualité possédant l'héritage qui fut à Elizabeth Robert, mère des dites femmes, bailleront à rente, au plus offrant, devant Mr. Le Bailli ou Mr. son lieut. P. Le Pelley et Hélier Carré, éc. jurés, une maison située à la rue des Cornêts présentement en ruine, et une moitié de maison, située à la rue de la Fontaine, qui furent à la dite Elizabeth Robert, étant pour le bien et avantage de la dite saisie, aux fins d'acte de la Cour Royale, du Se Décembre, 1814. GALLIENNE, A LES RENTES MATTHIEU GALLdre, à recevoir comme suit, savoir: du Sr. Paul Allez Thoume, de St. Martin, 4 quartier, 2 boisseaux, 3 dénérels, en quatre différentes parcelles, du Sr. Jean Domaille, du Valle, 1 quartier, 2 boisseaux, 4 dénérels et demi, du Sr. Thoumine, du Valle, 3 boisseaux, des héritiers du Sr. Pierre Guille, de la Ville, 2 quartier, de Nicolas Thoume, St. Martin, 3 dénérels, et 2 livres tournois, et à constituer sur un bon fnod 4 quartiers, divisibles, au gré des acquéreurs. # # |