TW WO HOUSES IN THE NEW-TOWN, TO be sold or let: possession be be had immediately; enquire of Peter de Havilland esq. New-Town-House. PERSO TO THE PUBLIC. ERSONS DESIRING TO HAVE ADVERTISEMEMTS inserted in this Paper, TO BE LEI, IMMEDIATELY, THE HOUSE are respectfully informed that none will be receivlately occupied by Wm. Angel, at the Mounted unless previously paid for. Durant. For particulars, apply to the above, on the North Pier steps. To shoemakers and others. M. DESTERRE, HAS JUST RECEIVED an assortment of goods, which he will sell at low ready-money prices, consisting of English crop squares, seal skins, binding thin jockey legs, brown top calf, red cordovan, cream colour and black kids, white and sorted, at 5s. per dozen. TO BE LET, IMMEDIATELY, A WINE yellow roans, morroco skins, iron heels and nails as Vault, in Truchot-lane; apply to Edward Collings. MR RS. PAINT HOUSE, SITUATE AT Vauvert, occup by Mr. Bardel, is to be let, for Easter next. ROOMS TO N1 TICHOLAS GRUT, jun. HAS RECEIVED A cargo of well seasoned red and white wood deals, from 7 to 20 feet long, and I to 3 inches thick, die-square timber, from 9 to 16 inches square, and 20 to 40 feet FOR EASTER square, round and 4 flat selling at his deal-yard, Country-Mansell. Text, in the house now occupied by John Champion, near the Market pumps. bundies, and Finland tar, the whole oron in bars and Mahonnan de prévenir les messieurs et dames, qu'elle est de retour avec un assortiment pour tout ce qui concerne la propreté de la bouche. Sa Ap-denieure est toujours chez Mr. Caire, au bas de la rue near des Forges. IMMEDIATELY, SEVERAL apprentices to the straw-bonnet business. ply to A. and S. Le Page, at Mr. Mulcott's house, the Church. MAGASINS, SUR LES QUAIS, A Jouer de a-présents ou pour le 25 Mars prochain; esser à Mr. Jean Collings, sen. JEAN MOREAU, A TROIS GRANDES CHAMBRES, et deux petites à louer, pour le 25 de Mars, dans sa maison du Mont-Gibel, et deux chambres et MESSRS. LIHOU, CORBIN AND CO. HAVE deux galletas dans sa maison à la rue de la Fontaine. Handsome hanging, packing and other qualities of bailler à reute. Elle vend ses marchandises au prix Port, Sherry, and Bronti Wines, by the case and Suède, de toutes dimensions, de la graine de trêfle, et dozen. du bois d'acajou; le tout à prix raisonnable. Роста VIS-A-VIS LA DAN, VEUVE DE FEU P. GOGUET, ROBERT COWAN ET Co. Wenten décharge. M. fait savoir, qu'elle a des meubles neufs, à vendres Chaussée du Nord, ont présentementen une cargaison d'Orge et d'Avoine et graine de trêfle qu'ils vendent à prix raisonnable. ET S. LE PAGE, ONT BESOIN DE PLU. : savoir une table carrée; deux à cartes; plusieurs tables A. SIEURS apprentives immédiatement; s'adresser hogany, et à très-bas prix. S'adresser à la susdité, à sa à eux, à leur boutique, chez Mr. Mulcott, proche l'Eglise. 7M. MAILLARD, FAIT SAVOIR, QUE W sa maison, située à la Contrée Crois, contenant Capitaine Dufeu, proche l'hôpital de la ville, Froment, une boutique, cuisine, laverie, pompe et cave, est à donner à rente. COLES, A DU ARBON A VENDRE, • de la première quali, à 15s. le quartier; comme T. UELQUES QUARTIERS D'AVOINE, ET une petite quantité de graine de jaon, à vendre, à prix raisonnable; s'adresser à Marie Bardel, és Cordiers. Samedis, au magasin appartenant és héritiers de à 19s. le quartier, Farine à 42s. 6d. le sac, Orge, 14s, A VENDRE OU BAILLER A RENTE, UNE EAN DE CARTERET, A LES ARTICLES ROIS BOISSEAUX, 14 DENEREL, DEJ suivans, à vendre: TR froment de bonne rente foncière, à recevoir du Sr. Hélier De Putron, à vendre. S'adresser à l'office du MIROIR. VENDRE, DE LA FARINE, PREMIERE qualité, à 60s. le sac; s'adresser à P. Desperques, Grand' Rue. A MAISON APPARTENANT AUX héritiers de feu Mr. Dobrée, à la rue Berthelot, est à louer, pour le 25 Mars prochain; s'adresser à J. Arnold. J'suivans, Gunpowder thé. Hyson, première qualité. Hyson-skin, ditto. Congo, ditto. le tout par la caisse. Sucre candy, par ditto. Caffé, par la poche. Sucre en pain, de différentes qualités. Le susdit à trois appartemens à louer, dans sa maison, G. biens de Henry Le Lacheur, fait savoir, à LE LACHEUR, CURATEUR AUX ceux à qui il est dû quelque chose par le dit N. B. LOUER, OUA DONNER A RENTE, A dès à présent, un jardu ci-devant appartenant à Madame Bowden, situés à la Porte-Vasse, proche la NIC TICOLAS GRUT, jun. FAIT SAVOIR, QU'IL lui est arrivé une cargaison de bord de Suède, bien assaisonné, depuis 1 pied jusqu'à 3 pieds d'épaisseur, et de 7 à 20 pieds de long, des poutres carrées, du fer en barres, rond, carré, et plat, et du gondron, qu'il vend présentement à sa yarde,Contrée-Mansell. D'AUVERGNE & Co.. VIENNENT DE LA MAISON, JARDINS ET TERRES DES dessus, au premier étage, dernièrement occupés par Mr. Desterre, dans la maison de D. le Masurier, sen. proche le marché. de long jusqu'à 8, et de 11 pouces de largeur; comme 1 TO THE PUBLIC. The charitable and humane are requeste dto take into their consideration the following extract of a letter recently received from London by a person of respectability. L "I yesterday (10th. Feb.) walked into the City, and saw Mrs. B. Certainly from what youHOMAS MACHON A REVIT LE PRIX told me, I expected to see her wretchedly poor and miserable; but her situation beggars all description. Perhaps you are not aware that the miserable remains of chairs and mattresses are not her own. For perhaps, she looked the absolute reality of starvation. I could not tell her I had ever known her, therefore introduced myself as a stranger. She was very thankful for the relief I brought her. While I staid, my heart felt breaking. "I am promised that her husband shall be employed as soon as he is capable of going out: but, at present, no one could sit in a room with him, he is so dreadfully ulcerated; and she is nearly as bad. "In the mean time, something must be done for them. I therefore think that, if a subscription be set on foot, there is no doubt of its success in de son sel à 2s. 6d. par boisseau On peut aussi s'en procurer au bas de la rue des Forges, et aux Salines, au même prix. MANSELL & PRICE, ONT DE LA FARINE de France, de la première qualité, à vendre, à prix raisonnable. DEUX MAGASINS ET UN GALETAS, A louer, dès-à-présent, à la Bataille; s'adresser à P. De Havilland, éc.. D EUX MAGASINS A LOUER, DES-A-PRE- JEAN DE GARIS, DU GRAIS, PAROISSE so charitable a place as Guernsey is known to be, and among people who have known her from her infancy. "If a few pounds could be raised, I should be able to get them a bed and a few indispensable necessaries. I am now providing a change for herself and children; and I hope, ere long, to be able to tell you they are once more placed in a (comparatively speaking) comfortable situation. The smallest benefaction will be thankfully received by the Rev. Thomas Carey, who will give any further information that may be required." AND R. W. ISEMONGER, HAVE GOOD A. Newcastle coals for sale, at jo, per quarter. ΠΟ TO LET, A GENTEEL DWELLING HOUSE, at the top of Bosq-Lane, at present occupied by Capt. W. Shepheard,R.N.; possession may be had on the 5th of April; apply to Mr. Peter De Lisle, New-Town. ROUGIER AND LE LIEVRE, HAVE FOR sale, Geneva by the pipe and hogshead, packing paper and a few bags coffee. 2 Idem Senné. 39 Idem graine de genièvre. 2 Pièces vin blanc. idem. Heavendre, une genisse pleine, âgée de deux ans de William Robilliard, fils de Vital, fait savoir, que le Jeudi d'après la troisiètne publication, qui sera le 23e. du courant entre les 10 à 12 heures du matin, sur le lieu, il baillera à rente, au plus offrant, devant Mr. le Bailli cu Mr. son lieuterant, Pierre De Jersey et Hélier Carré, écuyers, jurés, une maison, édifices et jardin, aussi deux courtils y joignant, situés au Pont Vaillant, en la paroisse du Valle, Vingtaine de l'Epine, appartenant au dit Robilliard, pour payer et acquitter les dettes dues par le dit Robilliard après, qu'examen aura été préalad'iceux, et ce de l'avis et conseil deRoyale, en blement fait des dites dettes par les uits Messrs. ou l'uu Robilliard, aux fins d'acte de la Cour Royale, en date du 15e. Février, 1815. EAN OZANNE, CURATEUR AUX BIENS Le dit curateur fait aussi savoir, à ceux à qu'il est dû leurs comptes dans 15 jours de ce jour et date, faute quelque chose par le difWm. Robilliard, de lui livrer de quoi le ditcurateur n'en prendra aucune connoissance ainsi qu'à ceux qui doive au dit Robil tard, tant en son nom qu'à cause de sa femme, de venir le payer dans le dit terme, autrement il les poursuivera en loi, sans autre avertissement. PLU Guernesey, 6e. Mars, 1815. DLUSIEURS CABARETIERS ET AUTRES, possesseurs de liqueurs spiritueuses, qui avoient fait leur déclaration au receveur de la quantité de liqueurs qu'ils avoient en main, lorsque le droit d'un schelling par gallon prit lieu, ayant négligé de venir régler leurs comptes dans les premiers huft jours de Mars, le dit receveur prévient tous ceux qui sont dans ce cas, qu'il sera chez lui tous les jours de la semaine prochaine, entre Mars, il se trouvera obligé de les poursuivre en loi. Le tout provenant du chargement du brig Alexan-les dix heures du matin et deux heures de l'après midi, dre, pris par un corsaire Américain, sur son passage de Livourne à Hambourg, et repris par le lettre de marque Elisha Tupper. Les susdites marchandises étant avariées, seront vendues sans réserve. La vente aura lieu dans les magasins de Mr. Jean Janvin, et commencera à dix heures du matin, et ceux qui voudroient examiner ces marchandises avant la vente, s'adresserout à capitaine Pierre du Val. N. TORODE ET Co. AURONT DE LA brique prête à livrer Lundi, et de la chaux Mardi et les jours suivant; comme aussi de la chaux éteinte, constantment. JEAN EAN GUILBERT, JUY CURATEUR AUX biens du Sr. Richard Robert, de la paroisse de St. André, fait savoir à ceux qui prétendent leur être dù quelque chose, par le di Robert, qu'ils ayent à livrer leurs comptes daus 8 jours de cette datte, après lequel tems on n'en prenda aucune connoissance; conime aussi ceux qui lui de vent sont requis de payer au dit curateur, dans le t tems, sur peine d'être poursuivis. En même tems dit curateur prévient toutes personnes (cabaretiers et autres,) de n'avoir à faire avec le dit Robert aucu accord, marché, ni crédit, ni de l'em-. ployer d'augune manière que ce soit saus le consentement de son dit curateur, sur peine pour ceux qui lui auroient prêté de perdre leur crédit, et pour ceux qui l'auroient payé être obligés de payer deux fois, Mars 11, 1815. MR JEAN [R. JEAN ARNOLD, PROCUREUR DE David, Getting Newmau Smith, et Jean Poindestre, Sindies ou assignées de la banqueroute de Messrs. Wm. Brock et Benjamin le Mesurier, de Londres, associés sons la raison de Brock et Le Mesurier, saisi des biens, meubles et héréditalement de l'héritage du dit Mr. William Brock, un des dits associés, fait savoir aux habitans de cette ile, que ceux qui prétendent leur DIERRE DE HAVILLAND, ECUYER PROCUREUR de Thomas Ficott de Havilland, écuyer, de Chartes de Havilland, écuyer, de Damme Carterette de Havilland, de Thomas de Saumarez, écuyer, à cause de Damme Catherine de Havilland sa femme de Damme Anne de Havilland et de Damme Marie de Havilland, saisi béréditalement de l'héritage du Sr. James Thompson, d'Edouard Thompson, et de Thomas Jean Thompson enfans de feu le Sr. Jean Thompson, fait savoir. aux habitans de cette ile, que ceux qui prétendent leur être dû quelque choses sur le dit héritage, aient à s'enritrer au Greffe dans quarante jours de la dernière publication, avec la date et nature de leurs dettes sur les peines échéantes en tel cas. 11e. Mars 1815. être dù quelque chose sur le dit héritage, aient à sere JEAN MAHY, ECUYER, PROCUREUR DE regitrer au Greffe dans an et jour de la dernière publication, avec la date et nature de leurs dettes, sur les peines échéantes en tel cas. 11 Mars, 1815. J. ARNOLD, PROCUREUR DE MESSRS. Pierre Morgan et d'Elisabeth Sarchet sa femme, ayant été obligé de prendre la saisie des biens meubles et héritage de Henri Rouget et de Susanne Quertier sa femme, fait savoir, aux habitans de cette ile, que ceux qui prétendent leur être dû quelque chose sur le dit héritage, aient à s'enregitrer au Greffe dans an et jour leurs dettes, sur les peines échéantes en tel cas. Ce 11e. Mars 1815. M';J; dernière man Smith et J. Poindestre, sindies ou assignés de la banqueroute de Messrs. W. Brock et Beujamin Le Mesurier, de Londres, associés sous la raison de Brock et Le Messurier, saisi des biens meubles et héréditalemeut de l'héritage du dit Mr. Benjamin Le Messurier, un des dits associés, fait savoir aux habitans de cette île, que ceux qui prétendent leur. être dû quelque chose sur le dit héritage, aient à s'enregîtrer au Greffe dans an et jour de la dernière publication, avec la date | et nature de leurs dettes, sur les peines échéantes en tel ARIE HAINES, TANT EN SON NOM, M que comme tutrice d'Elisabeth Allen, Marie Allen, et de Sarah Dowdney Allen, enfans mineurs du Sr. Richard Allen et de la dite Haines, sa femme, aux qualités qu'elle se porte, saisie héréditalement de l'héritage de Jean Paulden, fils de James, fait savoir aux habitans de cette île, que ceux qui prétendent leur être dû quelque chose sur le dit héritage, aient à s'enregitrer au Greffe dans quarante jours de la dernière publication, avec la date et nature de leurs dettes, sur les peines échéantes en tel cas. 1le. Mars 1815. MESSRS. THOMAS PRIAULX, HARRY EL Jolie propriété, près St. Malo à vendre, LLE CONSISTE EN UNE MAISON, COMMODEMENT distribuée pour y recevoir une famille respectable, deux jardins et un verger, en bon état de culture en semences, et plantés d'arbres fruitiers en bons rapports, et autres arbres de décoration; cet héritage, à peu de distance de la ville, réuni, à sa situation avantaheuse pour le bel air qu'on y respire, des endroits pittoresques, des eaux excellentes pour l'usage de la maison, même pour y former des établissemens de brasserie, tannerie, ou amidonnerie. Toutes facilités seront donnés à l'acquereur, dont on recevra en payement des effets sur Londres accepté, Bank Notes, ou marchandises admissibles en France, le tout au cours du jour de la transaction s'adresser au bureau du Miroir Politique, pour plus ample information. UN PARTICULIER DESIRE EMPRUNTER A l'uterêt, somme de £100, pour laquelle il donnera une bonne et ample garantie; s'adresser à J. Ozanne, à l'office de Mr. l'avocat de Jersey. Dobrée, Thomas De Sausmarez, Jean Mellish,HOMAS BICHARD ET Co. AURONT Jean Arnold et Jean le Mottée jun. procureurs spéciaux de la Brique, et des Gutters, prêtes à livrer Lundi, et assignataires de Messrs. Macculloch, Al aire, Bonamy, et Co. saisis des biens, meubles et, héréditalement de et de la chaux Mardi et Mercredi et les jours suivans. l'héritage de Mr. William Pyke,, font savoir aux habits de cette fle, que ceux qui prétendent leur habitans ET R, W. SEMONGER, ONT DE être dû quelque chose sur le dit héritage, aient à s'enregitrer au Greffe dans an et jour de la dernière publication, avec la date et nature de leurs dettes, sur les peines échantes en tel cas. A. hon charbon du eufchâteau, présentement à vendre, à 15s. le quartier UNE NE JEUNE CAVALLE DE 10 MOIS, A vendre ou à échanger pour une genisse pleine. Ce 11e. Mars 1815. S'adresser à William De La Rue, au Bourg de la Forêt. Mardi dernier, M. Barclay, nouvellement élu membre du Parlement pour le Bourg de Southwark, devoit dîner avec ses amis, dans une taverne, à Keunington. Les partisans de son compétiteur, M. Jones Burdett, frère de Sir Francis, mécouteus de leur défaite, ont insulté M. Barclay lorsqu'il se rendoit de sa maison à la taverne, dans une calêche découverte. Des hnées cette populace a passé aux voies de fait, et les pierres jetées dans la voiture ont atteint M. Barclay, et l'out blessé au point qu'il a été obligé de descendre de la calêche. La populace assaillit la maison, et brisa les fenêtres. Un des amis de M. Barclay se rendit chez le ministre de l'Intérieur, et un corps de cavalerie envoyé sur le lieu de cette scène de désordre, parvint à contenir le rassemblement et à rétablir l'ordre. Le prétexte de ce mouvement étoit, que M. Barclay avoit voté pour les changemens proposés dans les lois relatives au commerce des grains; et, cependant, M. Barclay avoit voté avec la minorité. LA VISITE INATTENdue. L'on a appris à Paris aussi bien qu'à Londres à Mr.d'Ambrai, Chancelier de France fut grandement Avez vous entendu parler de l'affaire du colonel Stevenot, si vous n'en avez rien appris, et que j'ai assez de place, je vais vous la raconter. Le colonel Stevenot, officier au service François, étoit du temps de l'assemblée constituante, un commissaire des guerres qui fut condamné aux galères pour malversation. Il s'échappa des galeres pour passer à la Vendée. Sous le nom de Richard il se rangea sous l'étendart royal, où il se siguala par une suite d'actions où il déploya la plus héroïque bravoure, Il y a quel ques jours qu'il écrivit au roi et à Mr. de 'Blacas, réprésentant le mauvais esprit qui se répandoit alors au déhors, et la nécessité de l'arrêter par quelques fortes mésures. Il recommandoit en conséquence, la levée d'une légion royale, composée d'infanterie, de cavalerie, et d'artillerie, et consistant au moins de 8,000 hommes. En même temps, il offrit de la lever lui même, et demanda une commission à cet effet. En attendant, ainsi qu'il l'allegue, une réponse à sa lettre, il commença une levée active parmi les classes de lanation auxquelles il résolut de borner la composition de ce nouveau corps. refusa d'admettre tous ceux qui avoient porté les armes sous Bonaparte-tous ceux qui n'étoient pas Chouans, ou fils de Chouans-émigrés ou fils d'émigrés-et parloit ouvertement du service dans lequel il étoit engagé. Dans un des cafés du palais royal, plusieurs officiers à demi paye apprenant qu'on alloit former une légion royale, et désirant rentrer à la paye entière sous le roi, s'adressèrent au colonel Stevenot pour avoir des commissions dans sa légion; il répondit qu'ils ne pouvoient être admis ayant servi sous le gouvernement de Bonaparte. Les solliciteurs mécontens, se plaignirent hautement de cette rigueur, et le cri devint bientôt général, que l'armée qui avoit combattu et conquis pour la France, n'étoit pas jugée digne de la confiance des Bourbons. Qu'on rejetoit tout ce qui n'étoit pas émigré ou chouan; car vous présumez bien que l'autorité du roi dont on s'étoit servi pour faire une levée en son nom, n'étoit nullement revoquée en doute par le public. Cela vint aux oreilles de la police qui ordonna à Stevenot de venir rendre compte de sa conduite; il fit faire ses complimens à Mr. André, et dit qu'il devoit paroître devant Sa Majesté aux Thuilleries; il fut sommé de comparoître le lendemain, et quand on vint à découvrir qu'il n'agissoit que de sa propre volonté dans cette affaire, il fut jeté en prison, où il attend une poursuite de la part du gouverneautorisation. Il avoit effectivement déjà levé 1,500, beaux hommes, et quelle que soit l'issue de cela, il a procuré une preuve suffisante que la légion royale seroit loin d'être une mésure non populaire; le parti de la cour est divisé de sentiment sur le mérite et le cas de Stevenot, que plusieurs assurent franchement être beaucoup plus à plaindre qu'à punir, car il n'agissoit que prématuré. ment sur une commission qu'il espéroit de bonne foi obtenir, qu'alors il étoit hors de doute que ses intentions étoient hon; l'exemple, cependant, seroit trop dangereux pour le laisser passer ainsi. Telle est la matière du jour à Paris, ou une histoire dévore l'autre et ne nous laisse pas le temps de réfléchir sur ce que nous entendons, ou d'anticiper sur les conséquences qui sont perdues avant qu'elles soient parvenues à maturité. (Traduit du Times.) Le Times, dont nous venons de traduire le présentment, pour lever des forces au nom du roi, sans aucune extrait, nous laisse bien à juger de l'embarras où dut se trouver le chancelier, mais n'ajoute pas comment il fit pour se tirer d'affaire. Voilà pourtant trente personnes au moins, sans compter les Laquais, qui munies d'un bon appétit sans doute, tombent comme une bombe chez le bon M. d'Ambray à l'instant où il alloit se mettre à table. Leur a-t-il offert la fortune du pot? De Chambre n'étant pas son nom, on eut pu l'accepter sans crainte mais le luxe de la table n'auroit pas répondu, sans doute au luxe et à l'appétit de nos convives impromptu. Qu'aura-t-il done fait ? C'est ce qu'il seroit plaisant de savoir. Pour nous, nous présumons qu'après les avoir reçus le plus poliment du monde, M. le chancelier les aura congédiés aussi le plus poliment du monde. La brillante compagnie se sera retirée alors, sans le moindre lest, pour s'en aller, comme dans la procession de Malborough, dîner les uns avec leurs femmes et les autres tout seuls. PARIS, le 28 Février. Lord Castlereagh et sa suite partirent ce matin pour Londres, vous entendrez arler dans les journaux François d'une alliance entre l'ugleterre, l'Autriche et la France. Quel peut être l'objet d'une telle liaison, quels en sont les termes, a-t-elle effectivement été contractée, c'est ce que je ne saurois mieux vous expli quer. ITALIE. |