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Vienne. Si ce Prince vivoit encore, il diroit que le congrès ne danse ui ne marche. Cependant, comme "les choses," et surtout les congrès, “ ne peuvent pas toujours durer," celui de Vieune t›re évidement à sa fin. D'abord, il paroît que l'air de Vienne ne convient pas à la santé des souverains qui s'y sont réunis; ils ont tons été plus ou moius indisposés, et se préparent, s'il faut en croire les Gazettes, à retourner dans leurs états. Eu second lieu, quelque difficultés que présente Féquilibre de l'Europe, il faudra nécessairement revenir bientôt à l'ancien, on s'accorder sur les bases de l'ancien. Les difficultés et les lenteurs proviennent de ce que l'on a voulu établir le nouvel équilibre sur Taggrandissement des états, dont la puissance, déjà considérable, étoit le grand danger pour une balance exacte. On semble avoir oublié que l'ancien équilibre avoit été établi pour assurer l'Europe continentale contre les entreprises de la Monarchie Autrichienne, et qu'il avoit produit cet effet. Il étoit question aujourd'hui d'assurer l'indépendance du continent contre les entreprises de la France et de la Russie la France n'est plus à craindre, mais la Russie, accrue de toute la Pologne, deviendroit l'ennemi le plus redoutable de l'indépendance de l'Europe: et, certes, ce n'est pas en aggrandissant la Russie qu'on diminueroit les dangers.

FRANCE.

Paris, le 31 de Décembre.

Le roi a entendu en conseil un rapport sur l'affaire du général Excelmans, et a ordonné qu'il fut jugé dans la 16me division militaire; en conséquence, les documens ont été envoyés à Son Exc. le duc de Trevisso, afin qu'en sa qualité de gouverneur, il pût envoyer cet officier devant un des conseils de guerre permanens de sa divison.

Le journal de Paris contient un article dans lequel l'éditeur exprime une forte indignation de ce que le roi Joachim Napo éon,singeaut les fleurs de lys données par Louis 18 à la garde nationale Parisienne, ait à son tour distribué d'une main prodigue une nouvelle décoration parmi les bourgeois de Naples, sur laquelle sont inscrits les mots onore è fedelta, honneur et fidélité. Qui peut (dit le journaliste) retenir son indignation en voyant un tel abus de mots? Honneur! et que commande l'honneur? Ne nous ordonne-t-il pas de respecter l'infortune, et de hair le crime heureux et triomphant? Ne nous ordonne-t-il pas de préférer les étendarts de Charles 1er à ceux de Cromwell-un Cromwell imposé par une force étrangère? Fidélité ! niais à qui un sujet doit-il fidélité? N'est-ce pas au souverain dont l'autorité tutélaire veilloit sur nos berceaux? Ne doivent-ils pas ces Napolitains, lorsqu'ils se promenent le long du rivage qui limite leur beau pays, appercevoir au loin l'ile dans laquelle est banni avec sa famille le monarque populaire à qui dans un temps plus heureux, ils jurèrent d'être fidèles; et ce même mot de fidélité ne devroit-il pas rallumer dans leur âme ces souvenirs sacrés? Qu, ne nous abusons-nous pas, dans tout ceci, et existe-t-il encore un coin en Europe, où l'honneur consiste à violer ses sermens, et où la trahison est appelée fidélité ? Tra duit du Times.

ALLEMAGNE.

Chambre des Députés.-Séance du 24 Décembre,

PRISONNIERS d'Etat.

Mr. Sartelon, membre du Comité des pétitions, présenta un rapport. Dix-neuf prisonniers d'état, dit-il, au nombre des quels se trouvoient le major-général

Desoldo Grisolles, et d'autres anciens officiers, représentèrent à la chambre qu'ils avoient été detenus dans différentes prisons d'état pendant un laps de temps · considérable. Plusieurs d'eux avoient été incarcérés pendant 10, 11, 12, et 18 années consécutives, un entr'autres l'avoit été pendant 15 ans.

La plupart des pétitionnaires furent d'abord emprisonnés dans le château de Vincennes; mais les huit châteaux forts désignés par le dernier gouvernement, ne suffisant plus pour contenir le nombre immense des prisonniers de leur classe, plusieurs d'eux avoient été dispersés dans divers prisons ordinaires. Les pétitionnaires furent envoyés à St. Pelagie et à Bicêtre où on leur douna un quartier séparé bien pis à tous. égards, que les prisons d'état qu'on leur avoit fait quitter. Ils avoient tous été interrogés comme prisounniers d'état par le comte Jolivet conformement au décret du $ Mars, 1810.

Le 23 un article de ce décret portoit, qu'il seroit accordé à tels de ces prisonniers qui le demanderoient, une somme de deux francs par jour, comme allouance en outre de l'entretien ordinaire qui paroft avoir été fixé par la police, à la somme de deux francs.

Les 19 pétitionnaires avoient souvent écrit an dục de Rovigo, ministre de la Police, pour demander cette somme, mais qu'ils ne l'avoient jamais reçue. Leurs réclamations furent vaines, et ils se virent privés de tout. Plusieurs de leurs infortunés camarades étoient morts de misère. Ils avoient eux-mêmes perdu leur santé, et dépensé tout ce qu'il leur restoit, après en avoir sacrifié une partie pour obtenir quelque communication hors des portes. Ils disent que le ministre touchoit les quatre francs alloués et se les approprioit; c'est pourquoi ils le regardent comme responsable, et demandent qu'il leur paye ce qui leur est dû. Ils pensent qu'à tous égards, le ministre devroit être responsable de la violation du décret dont l'éxécution lui fut confiée. Ile demandent ou qu'il soit condamné à leur payer ce qu'il l'état leur accorde cette indemnité qu'ils ont envain ieur doit, à cause qu'il en a reçu le montant, où que depuis la restauration. demandée aux anciens directeurs généraux de la police

Le major général Grisolles a encore adressé une seconde pétition, contenant des détails et une nouvelle demande qui ne concernent que lui. Il avoit été jugé comme Vendéen en 1812, devant une commission spéciale, et acquitté d'une voix unanime; mais ce jugement qui auroit été mis à éxécution dans les 24 heures, s'il avoit été trouvé coupable,ne put Ini obtenir sa liberté. Il fut conduit au temple, d'où il fut retiré après trois ans de souffrances, et d'outrages, pour être plongé dans un donjon sombre et mal sain, de Bicètre. On lut mit à son arrivée la chemise de force, instrument de torture fait pour contenir les fous: dans cet état il fut traîné dans un dongon, Là il fut attaché le même jour par le col et les épaules d'une telle manière qu'il ne pouvoit lever la tête à la hauteur d'un demi-pouce. Sa constitution naturellement forte trompa l'espoir de ses persécuteurs: ils eurent recours (dit le pétitionnaire) durant le second hiver de sa détention à Bicêtre, à un rafinement de cruauté si atroce, que l'histoire des prisous n'en offre point de semblable. Ils firent plåtrer à neuf l'intérieur de son dongon qui n'avoit que huit pieds carrés, dans le dessein de hater sa destruction, Ils le renfermèrent en cet endroit le jour même où les ouvriers venoient d'achever leur travail. Ils répondoient séchement à ses plaintes, “ cela n'est rien-vous devez rester ici." Sa vue particulièrement étoit très-affoiblie, elle est encore telle aujourdhui, et son état étoit tel que le médecin que ses cris avoient attiré à son secours n'osa rien entreprendre pour lui dans un lieu aussimal sain. Il rapporte que des crimes de la nature la plus atroce, tels que des meurtres, des emprisonnemens furent éxécutés dans cette prison.

Le procureur du rois'y rendit un jour, par ordre du

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grand juge pour recevoir ses déclarations et en dresser nn rapport. Des éxamens eurent lieu, mais ils furent annihilés par l'influence de l'ancienne police qui avoit intérêt à empêcher que de telles horreurs ne parvinssent à la connoissance de la justice. En conséquence il prie la chambre de les traduire en jugement, et d'ordonner que la procédure autrefois commencée à ce sujet, soit continuée.

Telle est l'analyse succincte de ces deux pétitions. Le comité dit Mr. Sartelon, éprouva les sentimens les plus pénibles à leur lecture. La liberté personnelle étoit le droit le plus precieux de l'homme civilisé. La liberté politique avoit pour principal but d'en assurer le maintien. Quand la liberté politique étoit attaquée et détruite, l'objet étoit presque toujours de violer la liberté personnelle. Le plus grand crime que l'on puisse commettre dans un état qui a des lois, spécialement dans une monarchie constitutionnelle, est la violation de la liberté civile..

En même temps, les princes Allemands qui sont membres du comitéGermanique ont senti,ou il leur a été suggéré, qu'il y alloit de leur honneur de déclarer que la Saxe devoit rester état indépendant. On auroit pu croire que les cinq maisons ducales de Saxe étoient strictement obligées de soutenir cette cause; mais qui auroit pu concevoir que le duc de Welmar au mépris de ses ancêtres et du droit inaliénable de primogeniture inhérent dans la ligne d'Ernest, eût rofusé de se joindre à la commune cause des ducs Saxons pour la conservation de leurs droits sacrés? C'est très-probablement parce qu'il est général Prussien, et par le mariage de son fils, presqu'allié à la maison impériale de Russie. Les autres ducs de la maison de Saxe, cependant, eurent le courage de se résoudre à donner une déclaration contre la cession de la Saxe à la Prusse,et une esquisse en a été effectivement donnée et approuvée mais avant qu'elle put être écrite et délivrée au congrès, les Prussiens, et conséquemment les Russes ont dû aussi en avoir connoisLe comité adopta les conclusions suivantes.-Isance. L'Empereur de Russie eut une entre-vue avec le juge qu'il est certain d'après les recherches qu'il a faites, duc de Saxe Cobourg, et lui parla à ce sujet, en termes que les pétitionnaires ne reçurent point l'argent qui très-sévères. Le duc de Cobourg, intimidé par le ton leur avoit été alloué pour leur entretien par le décret du impérieux qu'Alexandre avoit pris envers lui, aban3 Mars 1810; que leurs noms aussi n'avoient point été donna lâchement une cause que l'honneur et le devoir portés sur la liste de ceux pour lesquels on avoit lui prescrivoient également d'embrasser. On dit que destiné de tels fonds, que l'ex-ministre soit par manque les autres ducs éprouvèrent un pareil traitement de la de fonds suffisans, ou pour tout autre motif, avoit Prusse, qui alla même jusqu'à les ménacer, que s'ils constamment refusé d'accorder aux prisonniers les s'engageoient à l'avenir dans de pareils projets,ils seroient quatre francs que le décret ci dessus leur avoit assigné. | privés de ce qu'on leur laissoit maintenant. Que c'étoit là sans doute un traitement aussi injuste que cruel, et dont ils avoient bien droit de se plaindre. Que la loi avoit été violée à leur égard; qu'il n'y avoit là dessus aucun doute.

Néanmoins, comme il étoit possible que la police eût depuis peu des fonds suffisans pour accorder quelques secours aux pétitionnaires, ou qu'on pût se procurer des preuves additionnelles qui eussent jusqu'ici échappé aux présens magistrats de police, la chambre jugeroit probablement couvenable de renvoyer au gouvernement la pétition de ces 19 prisonniers d'état. Que quant à Ja pétition particulière de Mr. Grisolles, relativement aux cruautés qu'il avoit éprouvées, et la continuation des poursuites ordonnées par le grand juge, il seroit également à propos de l'envoyer aussi au gouvernement. Les crimes dont on se plaint, sont prévus par les lois. S'ils sont prouvés, ils doivent être punis. Le comité proposa que les deux pétitions fussent envoyées au gouvernement.

C'est done ce congrès libre d'états indépendans, qui sont assemblés dans le dessein de donner à l'Alle magne une constitution,libre et durable! C'est là le langage de ceux qui prétendent avoir pris les armes pour la défense de la vérité et de la justice, qui promirent l'ordre, la tranquillité et la liberté au monde, sécurité et protection aux propriétés individuelles. Talleyrand avoit certainement raison de dire. "L'on a fait la guerre à la personne de Napoléon, mais non à ses principes."

Depuis trois mois les diplomates de l'Autriche, de la Russie et de la Prusse manoeuvrent avec tactique dans le cercle étroit de deux questions qui ne concernent que la Pologne et la Saxe. Combien doit-il s'écouler de temps encore avant qu'on ait arrêté le sort de cette malheureuse Allemagne qui a élevé des mains suppliantes vers ceux qui en entrant sur son territoire le ruinèrent entièrement et le ravagèrent; de ceux qui en traversant le Rhin, en proclamant la paix générale; et dernièrement à l'ouverture du congrès de (Extrait du Times.) Vienne, se sont hautement et solennellement annoncés comme ses libérateurs, comme les restaurateurs de sa liberté, de sa tranquillité et de sa sécurité !

La chambre adopta la proposition.

4

Vienne, le 15 de Dicembre.

CONGRÈS.

Le sort de la Saxe, quoiqu'en disent tous les rapports, n'est pas encore décidé. Les Prussiens qui avoient jusqu'ici passé d'un lieu à un autre, commencent aujourd'hui à prendre une position stable et à déclarer qu'ils ne peuvent rendre la Saxe! En conséquence, ils la possédent, ou plutôt, il a plu a la Russie de la leur livrer. C'est pourquoi la Russie pouvoit cathégoriquement le décider ainsi! L'honneur de la nation, disent-ils, exige que la Saxe reste Prussienne, ce que, ajoutent ils, la voix de la nation a hautement proclamé dans la monarchie Prassienne., Tel étoit autrefois le langage de Napoléon dont quelques cabinets semblent parfaitement imiter aujourd'hui et les manières et le ton. Les Prus siens n'ont pas rougi de déclarer dans leurs proclamations et leurs journaux que la majorité du peuple Saxon désiroit l'incorporation de la Saxe à la Prusse. On a très-bien répondu à ceci dans un pamflet, intitulé: Do the Sazon people wish for a change of government? Le peuple Saxon désire-t-il changer de gouvernement ?

(Traduit du Times.)

Frontières d'Autriche, le 22 de Décembre. Il n'y a pas beaucoup d'harmonie entre les grandes puissances sur les questions de grand intérêt qui occupent le congrès; mais les discussions sont amicales quoique souvent sérieuses. L'Autriche et l'Angleterre marchent conjointement dans une route; la Russie et la Prusse dans une autre. Sur plusieurs principales questions (telle que celle de la Pologne et de la Saxe,) la France s'accorde avec l'autriche et l'Angleterre ; tandis que sur d'autres (telle que celle de Naples,) elle difère. L'Espagne, le Portugal, et la Suède s'entendent avec la France à l'égard de la plupart des questions.

Parmi les souverains d'Allemagne, la Bavière se joint avec l'Autriche et la Fance. Elle s'oppose souvent aux plans des puissances du Nord; d'un autre côté, le roi de Wurtemberg a changé de politique, il s'est attaché à la Russie et à la Prusse; c'est en conséquence de ce changement qu'il a présenté une note tendante à s'opposer au rétablissement du roi de Saxe.

N

(Extrait du Pilot.J

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Par permission de la Cour Royale.
TR.CONTENT, A L'HONNEUR DE PREVE
NIR Messieurs les habitans de Guernesey et les
voyageurs qu'il a ouvert un café a instar de France.

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Il reçoit régulièrement tous les journaux de France et on verra une feuille nouvelle tous les jours autant que les circonstances le permettront.

Les personnes qui t'hoporeront de leur confiance,

trouveront chez lui tout ce qu'il y a de plus agréable et
il apportera tous ses soins à mériter la continuation de

leur faveurs.

Mr.Content a également à la sollication des habitans de l'ile, ouvert une poste générale pour la correspondance de toutes les villes de France. Messieurs les négocians pourront être assurés que leurs lettres et paquets seront expédiés avec toute la régularité possible. Enfin, étant en correspondance avec Messieurs les directeurs, il se charge de la commission.

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La susdite école est tenue par Madame Hanington, secondée par Mr. Orts, qui a dirigé l'école lors de l'indisposition sévère et presque constante de feu Mr. Hanington, pendant les neuf dernières années. L'état actuel et continuellement florissant de l'école présente à Madame Hanington la preuve la plus satisfaisante, que la conduite de Mr. Orts et les soins qu'elle donne à J'arrangement domestique de la maison, ont mérité l'approbation des parens des jeunes messieurs qui lui ont été confiés.

La situation seine et agréable de Twyford est bien connue; la maison est très commode. L'école et le terrein destiné à la récréation sont extrêmemet spacieux; et on n'oublie rien de ce qui peut contribuer à la santé, aux progrès, et au bien-être des pensionnaires.

On peut s'adresser, pour de plus amples informations, à Mr. J. Agnew, Député Greffier du Roi, à Guernesey, à capt. Clement Nicolle, ou à Mr. George Matthew, maitre d'école, à Jersey..

N. B. On n'admet aucun externe.

Madame Hanington prend la liberté d'assurer ses amais qu'elle est pénétrée de la plus vive réconnoissance pour les bontés et l'encouragement distingué qu'elle éprouvé et à l'honneur de les informer ainsi que le pulic, que l'école recommencera après les présentes vacances, Lundi le 23 Janvier, 1815.

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Le 11.-Poultney, Bedbrook, de Plymouth; Atalanta, Feast, de ditto. Le 12.-Francis Freeling, White, de Weymouth; Flower, King, de Torbay.

MIROIR POLITIQUE.

Londres le 10 Jan.

"Le congrès danse, et ne marche pas," disoit le Prince de Ligne, dans les premiers mois du congres de

ITALIE.

Bologne, le 17 de Décembre. Notre ville est dans la plus grande fermentation, On a vu avec une inquiétude difficile à exprimer, les troupes Napolitaines passer sous le commandement de S. Exc. le général Bellegarde. On ignore ce qui a pu motiver ce changement, attendu que ces troupes ne doivent qu'en cas de guerre être commandées par les généraux Autrichiens en l'absence de Murat. On croit que l'Autriche n'a pas vu sans quelque crainte les soldats Italiens passer au service du Roi de Naples et renforcer ses armées. En réunissant les deux corps d'armée, peut-être a-t-on voulu aller au-devant de cette désertion effrayante. Le peuple ne rêve ici que liberté et indépendance. Ayant entendu dire qu'on vouloit disposer de la ville de Bologne et en céder le domaine, il s'est rassemblé devant l'hôtel du gouverneur, de la s'est porté aux prisons, d'où il a fait sortir tous les Italiens détenus pour désertion, et a commis beaucoup de désordre. Cependant il n'y a point eu de sang répandu. La sagesse du gouverneur a rétabli le calme.

ESPAGNE..

Cadix, le 6 de Décembre. Le commerce de cette place est dans un état déplorable. L'escompte courant des lettres de change est de 12 pour cent. Le change avec Madrid se fait à et demi pour cent de gain; le change avec la Corogne à 6 pour cent de perte. Les billets royaux (vales reales) perdent 68 pour cent, encore ce cours n'est-il que nominal, attendu qu'il ne se présente pas d'acheteurs. Les négocians les plus riches parlent 'hautement de transporter eux et leurs fonds dans l'Amérique; et si par malheur les bruits qui circulent sur la Nouvelle Espagne viennent à se confirmer, il est à craindre que nos capitaux, qui vivifient non-seulement les Andalousies. mais l'Espagne entière, aillent aug. menter les richesses des Etats Hispano-Américains

naisgans.

ORIGINAL COMMUNICATIONS.

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Having heard, that you give your advice gratuitously to such young creatures as myself, who stand in need of it, I am induced to request it in my present dilemma.

About twelve months ago, I arrived in the metropolis, for the purpose of entering into service, that I might lighten the burden which weighed heavily on my father; he having a large family to support. From the excellent recommendations I procured, it was not long before I met with employment. An old lady who was very devout received me into her house. My labor to be sure was not great, for it consisted chiefly in reading a chapter in the bible at night, in feeding the cats, cleaning the cages of the birds, washing and combing the lap dog, and walking out with it to take an airing when it was indisposed. But fate envious of the happy days I passed, cut the thread of my lady's life, and once more set me adrift on the world. After this event I was engaged by a lady of ton. Isoon found means to ingratiate myself into her favor, and as she had a private library, she gave me permission to make use of it. I cannot describe to you the pleasure this occasioned me. Amongst her collection, I found Ferdinand Count Fathom, the history of Jonathan Wild, and various other novels equally interesting; but I delighted most in the perusal of the old romances, Beaumont and Fletcher's, Shakespeare's, and all the

plays of the day. In short, Sir, I imbibed: such a taste
for the belles lettres,that I never was comfortable, unless
I was acting the part of Juliet with one of our footmen,
who is a capital Romeo. And this, did certainly now
and then induce me to neglect my work. It was
however decreed that my amusement should be put an
end to. One night while our best performer was
speaking "Alonzo the brave and the fair Imogine,"
he looked so horrible, and was so awfully impressive
when he repeated,

The worms they crept in & the worms they crept out,
And sported his eyes and his temples about,

that I gave a terrible scream, which made my mistress,
and all the company come down stairs. Then there
was a rumpus. For she scolded, I cried, the footmen
tittered, and the visitors said it was impudence. In
consequence of this an exposé of our kitchen fun took
place and the next day I was turned off.

I have since then enlisted into a corps of comedians. But would you believe it, Sir, that I who was the right hand woman to a real lady, am now only a weeper to a mock tragedy queen. My wish is to regain my place, as my mistress allowed me all her cast off clothes, and as she never wore a pelisse more than one winter, my perquisites were very good. I could add, that Mr, Silk, the mercer complains she never pays her bills until she can't help it, only it would look invidious, parti cularly as I know it is in conformity to the fashion. Pray Sir, assist me in this affair, and you will for ever Your very humble servant, oblige,

CHRISTALBINA FLAUNT.

We are sorry for the misfortune of Christalbina Flaunt, and trust that it will prove an useful lesson to her. The best advice we can give her, is, to abandon her present unprofitable line and return to her needle.

Universal education, has been advocated with as
us,to see that withheld from our fellow creatures, which
much propriety as justice. And painful would it be to
is so great a source of mental amusement to ourselves,
The uneducated being descends below the level of his
noble nature, and appears but as a stalking animal.
Notwithstanding this, there are certain refinements,
which become rather a clog than an advantage to persons
in a peculiar situation in life. A question might be
here asked why circumscribe the extent of education?
We answer, because in its higher grades it tends to give
a delicate feeling to the mind, which must prove prejudi-
cial, and be the cause of discontent, to those individuals
who are born to fill an humble station. It gives a taste
for literature which never can be realized, and thus by
pursuing an unattainable object the disposition is
soured, and disquietude follows. The great expense
attendant on the search after knowledge, is a barrier
not easily passed. Independant of this, that period of
life, which ought to be dedicated to the formation of
a solid basis, on which the gigantic pyramid of learning
is to be raised, is usually spent by those, whose circum-
stances are barely competent to the wants of nature, in
making themselves masters of some occupation, as a
support for hereafter. Yet there are minds which no
fetters can restrain; there are

Some few whose lamps shone brighter have been led,
From cause to cause, to nature's secret head.'

It is however not only necessary, that the mind should
be cultivated, but that it should receive a proper bias.
Yet, this is the great fault with those, who strenuously
espouse the cause of universal education, that they look
no further than the mere scholastic part. If the well
informed of the community were to set their inferiors a
good example, it would be far better than inculcating
the desire of indiscriminate reading. The untutored
mind seizes with avidity on those subjects, which are

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