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lité, il résultoit de cet évènement aucun danger, ils sont prêts à donner au Roi de France et à la na

"Sa Majesté Très-Chrétienne étoit arrivée à Lille Les maréchaux Berthier et Macdonald l'ont accompa

tion Françoise, où à tout autre gouvernement quignée. Monsieur et le maréchal Marmont se portoient

seroit attaqué, aussitôt qu'ils en seront requis, toute l'assistance nécessaire pour rétablir la tranquillité publique, et faire cause commune contre tous ceux qui entreprendroient de la compromettre. La présente Déclaration, insérée au registre du Congrès assemblé à Vienne, le 13 de Mars, 1815, sera rendue publique,

'Fait et attesté par les Plénipotentiaires des
Hautes Puissances qui ont signé le traité de Paris.
Vienne, le 13 de Mars, 1815.'
Signé par Ordre Alphabétique.

Le Prince Metternich, et le Baron
Weissemberg, pour l'Autriche.-
Labrador, pour l'Espagne.-Prince
Talleyrand, Duc de Dalberg, Latour
Dupin, et Alexis de Noailles, pour
la France.-Wellington, Clancarty,
Cathcart, Stewart, pour la Grande-
Bretagne.-Palmela, pour le Portu-
gal.-Prince Hardenberg et Baron
d'Humboldt, pour la Prusse.-Comte
Rasumowski, Comte Stackelberg, et
Comte Nesselrode, pour la Russie,
Lowenhelm, pour la Suède.

T

Samedi au soir, le colonel Jenkinson est arrivé de Paris, d'où il est parti le 22: il étoit chargé de dépêches dont la substance a été publiée dans le bulletin suivant : "Bureau des Affaires Etrangères, Samedi, au soir.

"Le col. Jenkinson est arrivé ce soir avec des dépêches de lord Somerset, datées de Paris le 22 du présent mois. Lord Fitzroy Somerset et sa suite, les légations Espagnole, Suédoise, et Russe, étoient, à cette date, retenues à Paris, n'ayant pu se procurer des ordres pour des chevaux de poste.

66 Bonaparte est entré à Paris à 8 heures et demie du soir Lundi, sans aucune suite que trois carosse à 6 chevaux. Le lendemain, à 10 heures du matin, il s'est montré à une des fenêtres des Tuileries du côté du jardin. A midi, il a passé en revue les troupes dans la place du Carousel.

"Le maréchal Ney s'est déclaré pour Bonaparte à Lons-le-Saunier. Sa proclamation datée de cette ville, le 14 de Mars, porte que les Bourbons ne sont pas faits pour régner, et il engage ses troupes à se joindre au grand Napoléon.

"Caulaincourt a été expédié en Allemagne pour inviter l'Archiduchesse Marie-Louise à se rendre à Paris. Caulaincourt est parti de Paris Mardi au soir (21).

sur Lille avec des forces considérables.”

Un homme sur la véracité duquel on peut compter, et qui est parti de Paris le 22 au soir, a rapporté les faits suivans

qu'elles avoient observée, et ajouta, que dans peu elles

Le

Bonaparte après la révue qu'il fit le Mardi (21), s'adressa aux troupes, loua leur fidélité, et la discipline seroient appelées à un service plus actif; que la première chose à faire étoit de reconquérir leurs limites. bruit courant à Paris étoit, qu'il avoit dit à un des maréchaux, qu'il n'y avoit point de sûreté pour lui tant qu'il y auroit un souverain des Pays-Bas à Bruxelles, Il y avoit un nombre considérable de troupes dans les environs de Paris, et on estime l'armée de Bonaparte à quatre cents mille hommes.

On croyoit à Paris, qu'il partiroit pour Lille dans 10 jours, et que les troupes qui étoient avec les Bourbons les abandonneroient. On disoit que les garnisons des villes de guerre ne feroient aucune défense, et qu'il se porteroit sur-le-champ dans les Pays-Bas.

Les maréchaux Ney, Massena, Suchet, et le comte Bertrand paroissent habituellement en public avec Bonaparte.

Des lettres de Dunkerque et d'Ostende expriment les mêmes craintes (ou les mêmes espérances) sur la défection des troupes Françoises dans le Nord ainsi que sur l'invasion des Pays-Bas. Il faudroit connoître les auteurs de ces lettres pour savoir s'ils veulent inspirer des inquiétudes, ou s'ils expriment réellement les leurs. Il est certain que la révolution ayant des partisans dans tous pays, Bonaparte a des émissaires partout: il faut donc se défier de toutes les nouvelles venant des pays où Bonaparte ou ses agens ont eu accès, quand elles coincident avec les bruits qui circulent à Paris. Ce n'est pas que nous comptions sur la fidélité des troupes Françoise du Nord; nous apprendrions avec douleur, mais sans surprise, qu'elles se sont laissées égarer par les agens de Bonaparte; mais puisque le roi a été reçu à Lille, et puisque Monsieur s'y rend avec un corps de troupes, ne nous bâtons pas d'accuser tous les François d'avoir oublié que jusqu'à ces derniers temps la trahison étoit en horreur en France.

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Le bon professeur ne croyait pas faire une prédiction si vinrent débarquer à Marseille; ils y vécurent des secours funeste à la France.

Bonaparte n'avoit que vingt ans, lorsque le roi convoqua l'assemblée des notables; il se montroit déjà avide de changemens dans l'état. Un jour il osa louer les premiers excès de la révolusion devant six officiers de son grade. Ces officiers alloient le jeter dans les fossés du Champ-de-Mars, quand on accourut assez vite❘ pour l'arracher de leurs mains. Bientôt son opinion parut changer. En 1790, il demanda' pour émigrer quinze louis à M. D.., lieutenant-colonel du régiment de la Fere. Le refus de cet officier fit rester Bonaparte en France. Sa destination, s'il eût reçu la somme qu'il demandoit, eût été aussi différente que le furent les événemens qu'il dirigea. Bonaparte pauvre, et d'une noblesse contestée, seconda alors, par ses maximes, débitées dans les clubs, les progrès d'une révolution qui devoit renverser toutes les barrières opposées au crime et à l'ambition. Les officiers voulurent le chasser du régiment comme un démagogue dangereux; mais il trouva des partisans qui le défendirent.

que la convention donnoit aux réfugiés; le général Collin
prenoit sur ses rations pour subvenir à leurs besoins.
Mme. Lætititia attendoit la nuit pour envoyer sa petite
Carletta, devenue depuis la princesse Caroline, acheter
une chandelle que souvent on ne payoit pas. L'aînée,
qui fut princesse de Lucques, n'étoit pas jolie; mais la
cadette étoit belle.... On accusa Mme. Lætitia d'avoir
fait de honteuses spéculations. Le bruit s'en répandit
de Marseille à Paris, quand Bonaparte eut une cour.
Quoiqu'il en soit, Mme. Lætitia s'étant montrée en 1797
dans une loge du théâtre de Marseille avec deux de ses
filles, un commissaire de police vínt la sommer de sortir,
reçu l'ordre
en lui rappelant qu'elle avoit précédemment
de quitter la ville pour mauvaise conduite. Bonaparte
poursuivoit alors le cours de ses victoires dans le Mila-
nois. Sa mère fit destituer par le directoire l'officier de
police qui lui avoit fait un affront si public.

En 1795, Bonaparte logea à Marseille, comme capitaine, chez un riche négociant qui le crut honnête et studieux, vit sa misere et la soulagea. Consul, il étoit importuné du souvenir des bienfaiteurs de sa jeunesse. Il exila on fit enfermer les personnes qui eurent l'imprudence de parler devant ses espions de son ancien dénuement et de celui de sa famille. Un jacobin de Marseille étant allé le voir aux Tuileries, l'appela, par habitude, mon cher collègue; Bonaparte le fit sortir de Paris dans les vingt-quatre heures.

In voulut, en 1793, attirer l'attention des Proven

Bientôt après, Paoli attira Bonaparte à Ajaccio; tous deux y favorisèrent l'esprit d'insurrection; mais le vieux général ne tarda pas à voir qu'il ne s'agissoit plus ́de cette liberté pour laquelle il avoit exposé sa vie en 1789, en défendant sa patrie. L'égalité absolue que les jacobins vouloient établir, lui parut impraticable et funeste. Il avoit pleuré les malheurs de Louis XVI, alors prisonnier de ses propres sujets; il vantoit la constitution Angloise: les démagogues de la Corse l'ac-Caux comme écrivain. C'étoit le temps où une brochure, forte en principes, faisoit nommer aux assemcusèrent de vouloir établir cette constitution dans leur blées nationales ou à une ambassade: il publia le souile, pour la livrer ensuite à l'Angleterre. On rappela, de Beaucaire. Il per louoit Marat et Robespierre, et y dans la convention dite nationale, qu'en 1769 il s'étoit vouoit aux dieux infernaux les fédéralistes, comme assis sur un petit trône que les magistrats d'Ajaccio ennemis de la république et du genre humain. Il vouloit qu'on détruisît le négociantisme, qu'il trouvoit funeste à la liberté; que la France fût simplement un état agricole et guerrier. Les négocians et les banquiers, suivant lui, étoient des gens sans patrie. Depuis, à propos d'un refus d'argent que lui fit la Banque de France, on lui a entendu dire ce qu'il avoit imprimé vingt ans auparavant. Bonaparte quitta Marseille sans payer son imprimeur. Tout sembloit oublié depuis dix ans, lorsqu'on lui présenta dans son palais un mémoire de 200 francs pour frais d'impression, avec un exemplaire du souper du Beaucaire pour constater la dette. Il s'informa avec inquiétude, si c'étoit le seul qui restât,

avoient fait élever à l'Hôtel-de-Ville. Sommé de se

rendre à la barre, Paoli eut la prudence de désobéir. Il fut mis hors la loi avec M. Pozzo di Borgo, procureur du département, que nous avons vu naguere premier aide-de-camp de l'empereur de Russie, et son ambassa

deur à Paris.

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Bonaparte, mêlé aux jacobins qu'il flattoit, resta dans Ajaccio. Il s'étoit fait nommer lieutenant-colonel de la garde nationale. Il partit sur l'escadre qui devoit attaquer Cagliari. Suivi d'un petit corps de troupes, il s'empara du fort St.-Etienne, et peu s'en fallut qu'il ne fût pris par les montagnards de Sardaigne, qui pendoient aux arbres de leurs forêts tous les François qui tom-et offrit de donner 500 fr. de chaque exemplaire d'une boient entre leurs mains.

Cependant, l'ile de Corse se souleva toute entière contre la convention. Bonaparte, de retour dans cette ile, fut banni par un décret demandé par Paoli lui-même. On n'osa point l'exécuter tant qu'il conserva la faveur populaire, mais il venoit de la perdre par un crime horrible. Le second jour de la fête de Pâques, à la tête des garçons bouchers d'Ajaccio, il avoit commandé une décharge de mousqueterie sur des vieillards, des enfans et des femmes qui sortoient d'une église, alléguant pour prétexte que c'étoient des fanatiques, ennémis de la liberté.

Sa mère, ses frères et ses sœurs, proscrits comme lui,

édition pour laquelle il n'avoit pu payer, en 1798, deux cents francs.

Il y avoit à Orange une commission populaire qui condamnoit à mort cinquante personnes par jour. Bonaparte assistoit à toutes les exécutions au pied de l'écha faud, élevant son bonnet rouge sur la pointe de son épée, avec les cris de liberté, de république, à chaque coup que le bourreau venoit de frapper. Il composa et fit imprimer un dialogue pour célébrer ces assassinats. Il se fait demander par son iuterlocuteur pourquoi la guillotine, au lieu d'être au bas de la montagne, n'est pas placée sur le sommet, où elle seroit mieux vue de cinq ou six mille spectateurs. Bonaparte répond que

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supplanter.

N'étant encore que général de brigade, il blåmoit à Nice la guerre défensive, et vouloit envahir le Piémont, où il eût trouvé l'argent que la république ne pouvoit lui envoyer.

Lors de la chute de Robespierre, qu'il appeloit le plus grand des hommes, Bonaparte, enflammé de fureur, voulut faire marcher l'armée sur Paris, insurger le midi, déclarer le monstre martyr de la liberté, et mettre hors de la loi ceux qui l'avoient envoyé à l'échafaud: il n'entraîna personne. Il traita les proconsuls conventionnels de lâches et d'imbécilles, et leur dit que la république étoit perdue. Si alors Bonaparte eût eu autant de pouvoir que de fanastisme, il se seroit perdu sans retour; il ne voyoit pas combien toute la France étoit animée contre le tyran et ses complices.

La convention avoit ordonné à ses comités de faire imprimer les papiers trouvés chez Robespierre. Ceux qui avoient sécondé ses fureurs fureut compromis, bannis ou livrés aux tribunaux. Robespierre avoit gardé des projets et des plans de Bonaparte qui l'excitoit à faire dès coups d'état, à livrer aux bourreaux la moitié des députés, à faire brûler les faubourgs de Marseille, et à exterminer tous les habitans des villes rebelles. On devoit imprimer ces plans et ces projets atroces dans le fameux rapport de M. Courtois*, mais Fréron obtint qu'on les supprimât. Le représentant Beffroi, frère de celui qui s'intituloit le Cousin Jacques fit arrêter Bonaparte à Nice. On examina ses papiers, mais il avoit brûlé les réponses de Robespierre.

Sorti de prison, Bonaparte se rendit à Paris, où le représentant Aubry le fit destituer comme terroriste,

Bonaparte, qui apportoit des assignats de l'armée, se logea d'abord dans le bel hôtel garni de M. Grégoire. rue Montmartre. Mais la baisse du papier monnoie devenant de mois en mois plus rapide, il s'éleva d'étage en étage jusqu'au cinquième. Il connut les besoins de la vie; son habit décéloit le mauvais état de ses finances. Pendant cet hiver rigoureux où Pichegru conquit la Hollande, et s'empara de la flotte du Texel avec sa cavalerie, je vis tous les jours Bonaparte au cabinet littéraire de Girardin dans une rotonde du Palais-Royal. La femme du libraire, qui le traitoit familièrement, lui offroit quelquefois un bouillon, en lui disant : En vou• lez-vous, Corsier? Son frère Louis, qui fut depuis roi de Hollande, étoit si pauvre, qu'il fréquenta pendant plus d'un an ce cabinet de lecture, sans pouvoir payer l'abonnement qui n'étoit que de 6 fr. par mois. Quelques années après, Bonaparte récompensa le sieur Girardin en souverain. Il lui donna soixante mille francs pour imprimer la Table du Moniteur. Cette

* Il en fut distribué cinquante mille exemplaires

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Ce journal est publié tous les Samedis, à 7 heures du matin, à l'Office du MIROIR POLITIQUE,, No. 185, au bas du Pollet; et à la maison occupée par capt. Champion au Marché. On le porte, avant midi, chez les différens souscripteurs des environs de la ville. Tous avis, annonces, &c. qu'on désire y insérer, sont reçus à l'imprimerie seulement, jusqu'au Vendredi matin de chaque semaine. Le prix de l'abonnement est de six schellings par an, et pour la feuille détachée, trois pennys.

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