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MERCH

ERCREDI PROCHAIN, 25 JANVIER courant, à 10 heures du matin, les saisies de l'héritage de Philippe Coutanche et d'Elizabeth Dumaresq, sa femme, de Philippe le Cornu et de Marie Dumaresq sa femme, de James Allen et d'Anne Dumaresq sa femme, et de Jeanne Falle dame d'elle, par le décés de James Robinson, son feu mari, et en cette qualité possédant l'héritage qui fut à Elizabeth Robert, mère des dites femmes, bailleront à rente, au plus offrant, devant Mr. Le Bailli ou Mr. son lieut. P. Le Pelley et Hélier Carré, éc. jurés, une maison située à la rue des Cornêts présentement en ruine, et une moitié de maison, située à la rue de la Fontaine, qui furent à la dite Eliz. Robert, étant pour le bien et avantage de la dite saisie, aux fins dacte de la Cour Royale, du 3e. Décembre, 1814. Le bail ci-dessus fut remis au 8e Février prochain.

MADA

ADAME PAPU, DENTISTE, DE Paris, a l'honneur de prévenir les messieurs et dames, qu'elle est de retour avec un assortiment pour tout ce qui concerne la properté de la bouche. Sa demeure est toujours chez Mr. Caire, au bas de la rue des Forges.

BARDEL, FAIT SAVOIR, QUE LUNDI

P. BARE FAT Snt 1/10 heures du matin, il

fera vendre, au plus offran ensemble ou séparement, les 13 courtils qu'il a dans le Braye du Valle, et pour faciliter ceux qui ne pourroient pas payer l'entier de ce qu'il voudroient achetter, il prendra la moitié comptant et s'arrangera pour l'autre,laved les acquéreurs; s'il ne se trouve pas d'acheteurs, il les fere louer pour un terme d'années; on commencera vis-à-vis la maison du Sr. Sebire et près le fort des Salines; le susdit mettra aussi en vente un beau cheval de 3 a 4 ans, et quelques tonneaux de

bon foin.

ARRY DOBREE, A LES MARCHANDISES HARR suivantes à vendre ; 400 caises sucre de la Havanne, blond et blanc; 50 sacs catfé; 2 tonneaux bois de Campêche.

Cottage for sale, in France.

A DESIRABLE RESIDENCE, FIT FOR A small family, in the environs of the villages of Beaulieu and Paramé, about two miles from the town of St. Malo. This habitation, passessing the advantages of a fine airy situation at a short distance from the sea-side, contains a kitchen garden and other grounds adjoining, the whole of which are be sold on moderate terms. For further parculars, apply to the Mirror Office, or to Mr. L. Moulin, St. Maloes,

Notice is hereby given that an arrangement has been made by the lieutenant governor (with the advice of the Treasurers of the Hospital) with the Messrs. Isemongers, by which the poor may be supplied from the present day, with good Newcastle coals, at the price of 1s. 6d. per bushell, or 15s. a quarter, on producing a recommendatory line, from any of the constituted authorities, or from any respectable gentlemen of the island, who will take the trouble of giving such a

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S. M. TAYLOR has just received a small quantity of Church's Cough Drops, for the cure of coughs, colds, asthmas and consumption.

SINCE THIS EXCELLENT MEDICINE WAS first discovered by Mr. Church, upwards of three hundred thousand persons have experienced its happy and salutary effects, many of whom had been by asthmatic and consumptive complaints reduced to the brink of the grave; their constitutions were quite emaciated, and had cast off all hopes of recovery, having used every remedy recommended as specifics for those complaints, and had made every application to the faculty that could be obtained.

In common coughs, which are in general the effect of cold, it gives immediate relief, removing those troublesome irritations, or as they are called, ticklings in the throat, which act as a constant stimulus to coughing, andin quieting those convulsive excitements, and causing the afflicted to breath and speak freely. It produces rest and sleep in an eminent degree and strengthens the constitution, which enables it to repel an enemy whose attachs are frequently followed by the most fatal conse quences.

disorders of the breast and lungs, (even the most advan Persons afflicted with pulmonary complaints, or ced state, and at the most advanced period of life) will find instant relief.

J. has for sale, (Vin de Beaune) vintage of 1811, and which has been recently imported in this island. Apply to him. No.

DU PORT, YCTING FOR A STRANGER, a Yew cases superior Burgundy,

182, Pollet-street.

*

A SINGLE YOUNG MAN WANTS A SITUA TION in a shop, or wharehouse, understands accompts well, and is willing to make himself useful to his employer: apply to Mr. Doubleday, at the English Academy.

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ON

N WEDNESDAY, 1st FEBRUARY, 1815, Johu Vidamour, will sell by public auction, at the Tourgand stores, 30 bags of rice; the sale to begin at 10 o'c ock.

Tan Yard, in the island of Guernsey, to be disposed of by public auction, on Wednesday the 15th February next, at 11 o'clock, on the spot, if not previously disposed of by private contract; comprising:

HOUSE, FIT FOR THE RECEP

ATION of any respectable family, together with

garden and meadow adjoining; also, a Tan-Yard and premises complete, both for the tanning and currying business, consisting in 3 limes, 2 water pools, 2 grainers and beam house, 30 handlers and 4 tubs, 11 large layers, 4 best latches and 2 splenders, stone mill and patent mill for hark, currier's scouring house, drying tables, loft, &c. &c. &c.

The yearly ground rent attached to the said premises is only about 8 pounds sterling. ›

For particulars application may be made to James Arnold, Notary Public, No. 222, High-Street, Guernsey.

AND ELEGANT A LARGE, CHEAP, assortment of best French artificial flowers to be at Mrs. R. Mauger's, Market-Place.

seen,

MA

TH

ANSELL AND PRICE HAVE FOR SALE, empty Port pipes; ditto butts and puncheons. HE HOUSE AND GROUNDS, BELONGING to the late Mr. Joseph Mauger, situated at MountDurand, will be sold, by Auction, on Wednesday the eighth of February next, if not previously disposed of by private contract; for further particulars, apply to Mr. Joseph Mauger.

Arrivée des Vaisseaux.

Le 20 Jan. Two Brothers, Decent, de Brixham. Le 21, Joseph and Jane, Le Page, de St. Malo. Le 22, Hichinbrook, Quirk, de Jersey; Active, Welstock, de do.; Francis Freeling, White, de Weymouth; Diligent, Grut, de Southampton. Le 24, Poultney, Bedbrook, d'Aureguy; Sandwich, Frazer, de la Havanne; Edward, Bond, de St. Malo. Le 25, Horatio, Priaulx, de do. Le 26, Countess of Liverppol, Naylor, de Weymouth,

JERSEY, le 21 Jan."

Lundi dernier, on a trouvé dans la baye de Plemont, paroisse de St. Ouen, `une bouteille à vin, couverte

d'animaux, connus sous la dénomination de Barnacles.

suit :

Cette bouteille avoit été jetée à la mer dans la latitude de 48 degrés et la longitude de 40° 30m. O, par le capt, et officier du vaisseau de Sa Majesté La Mutine. Elle est actuellement en la possession de M. Jean Vibert, qui la trouva en pêchant du varecq. Elle contient ce qui This bottle contained Claret, which was drank by the officers of His Majesty's Sloop MUTINE, in hopes of falling in with the United State's ship HORNET, 2nd September, 1813. N. DE COURCY, Capt. WM. FARRANT, Lieut. CHS M'ARTHUR, do.

H. LONG, a red coated Soldier of the 104th Regt. Lat. 48° N. Long. 40o 30m. W.

Cette bouteille a été jetée en mer à 500 lieues de Jersey; elle a dû aller au pas d'une lieue par jour, ayant été 561 jours dans sa traversée.

Samedi dernier, vers six heures du soir, le transport LE LEICESTER, chargé de munitions de bouche pour le gouvernement, et autres effets, toucha sur les rochers nommés les Jumelles en sortant du port de St. Hélier. sou fut très-endommagée. On est parvenu enfin à le En un moment ce navire fut rempli d'eau, et la cargairelever; mais il est fort maltraité. Plusieurs effets appartenant à des officiers du 15e Régiment ont été perdus.

MIROIR POLITIQUE.

Londres, le 24 jan.

Les journaux de Paris jusqu'au 20 du courant, et les malles Hollandoises de la même date s'accordent à rapporter que des changemens aussi grands qu'imprévus ont eu lieu dans les cabinets des principales puissances au Congrès. Les ministres de l'Autriche, de la Russie et de la Prusse ont tous été déplacés. Le prince de Metternich est remplacé par le comte Stadion. Le comte de Nesselrode par le prince Czarlorinky, ou selon d'autres, par le comte Capo d'Istria, et le prince Har denberg par le baron Bulow. Des troupes se rassemblent de tous côtés. Le prince Schwartzenberg va | prendre le commandement à Prague; l'armée Bavaroise sur le Rhin, et les frontières de France ont reçu des renforts, comme l'armée Prussienne sur le Bas Rhin; l'armée Angloise et Hanovrienne dans la Belgique, doit, dit-on être aussi augmentée. Malgré ces apparences menaçantes, les journaux François persistent à entretenir de fortes espérances de paix, et à assurer que l'Autriche, la France et l'Angleterre sont étroitement unies et unaniIl est à remarquer qu'ils ne disent pas un mot de JaPologne,mais qu'ils dirigent toutes leurs déclamations, contre l'incorporation de la Saxe à la Prusse. Il est assurément d'une bien plus sérieuse conséquence pour l'Europe de porter la population de la Russie à 50 millions d'hommes, que de porter celle de la Prusse à 10 millions. Si en effet, le roi de Prusse a été si indiscret que de s'engager à soutenir le plan inique d'aunexer la Pologne à la Russie-Si nous ne pouvons favoriser la sage union de la Saxe à la Prusse, qu'en consentant à la folle et dangéreuse consolidation de tout le Nord dans uue seule et redoutable puissance militaire, il sera peutêtre nécessaire de séparer nos intérêts de ceux de la Prusse; plus spécialement, si dans ce cas, l'on peut obtenir la garantie de l'Autriche et de la France pour la sécurité du nouvean royaume de la Belgique, si essentielle à l'intérêt général de l'Europe.

mes.

Traduit du Times,

Londres le 19 Jan.

Toutes les spéculations dans les cercles politiques se tournent sur la probabilité que le congrès de Vienne se terminera par une nouvelle guerre, afin de recouvrer la Saxe de la Prusse, et la Pologne de la Russie, et rétablir ainsi l'indépendance de ces deux royaumes. Cet objet qui cadre si bien avec l'intégrité du chef de la GrandeBretagne, et la sagesse de son gouvernement, sera sincérement approuvé de ce pays, et paroîtra d'autant plus honorable, que le souverain que la voix de l'Europe a qualifié du titre de magnanime, vient en coutradiction avec ce titre, de donner l'exemple d'un système de spoliation et d'usurpation. Ces calculs ne portent pas cependant encore, l'empreinte d'une sanction officielle ; mais à tout événement, il est certain, et reconnu que lord Castlereagh est attendu à Londres à l'époque de l'assemblée du parlement. Si le noble lord a reçu ordre de quitter le congrès, à moins que la Prusse et la Russie ne consentent au système équitable requis par notre cour de concert avec la France et l'Autriche, ou s'il est appelé en Angleterre simplement à cause que ses collégues d'office regardent sa présence comme indispensable dans la Chambre des Communes, pour la conservation de leurs places, c'est une matière de controverse dans les cercles politiques; mais nous tenons d'une bonne source une troisième version, qui pour nous avoir été communiquée d'une manière confidentielle, n'en est pas moins liée avec certains faits et certaines circonstances qui lui donnent un surcroît de probabilité; on assure que le noble lord n'a pas assez de poids dans les conférences de Vienne pour faire éxécuter les objets qui nécessitent la présence d'un premier ministre Anglois. Nous avons appris que le duc de Wellington doit remplacer Sa Seigneurie, dans le dessein de donner aux négociations un caractère décisif, et d'obtenir par là le but que la politique de notre cour à en vue, ou d'en venir à l'alternative de réprimer et châtier par la force des armes les outrages d'Alexandre et de Frédéric Guillaume, comme ceux de Napoléon, qui semble n'avoir été punis qu'afin que deux potentats légitimes du continent, pussent adopter et imiter l'injuste système de cet usurpateur. Le nom et la présence de Wellington auroit sans doute un nouvel effet sur les souverains accoutumés à négocier l'épée à la main; si Alexandre se repose sur son armée, en réponse à une remontrance contre un injuste aggrandissement, le duc peut aussi se rappeler qu'il éxiste encore d'autres armées tout aussi braves et aussi formidables, commandées par des chefs en état de les conduire.

(Extrait du Pilot)

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Nous annonçames, Lundi dernier, dans la publication ordinaire du Pilot, l'arrivée de Mr. Brown messager d'état, porteur de dépêches du lord Castlereagh, qu'on annonça être de la plus grande importance, quoique leur contenu n'eut pas transpiré; nous fumes en état une heure plus tard, d'annoncer, dans une seconde édition, un rapport confidentiel qui nous fut communiqué par des personnes que nous avons toujours trouvées très-correctes; ce rapport mentionnoit qu'en conséquence de la détermination déclarée par la Russie et la Prusse de maintenir, par la force des armes, la possession de la Pologne et de la Saxe, on avoit jugé nécessaire de rompre le congrès, et que par conséquent, lord Castlereagh étoit en route pour revenir en Angleterre. Les

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anciens journaux qui se sont toujours fait un point d'honneur de ne jamais recueillir la moindre information, quelqu'authentique et quelqu'importante qu'elle puisse être, de toute feuille plus moderne que la leur, ont laissé passer cette nouvelle, sans en prendre notice, quoiqu'un de ces rédacteurs semble la répéter et la confirmer en ces termes, dans le paragraphe suivant :Nous sommes aujourd'hui, certains que le congrès de Vienne vient de se dissoudre subitement, ou du moins, que toute discussion subséquente relative à la capture de la Pologne et de la Saxe, est définitivement terminée, et que lord Castlereagh est présentement en route pour repasser en Angleterre. (Morning Chronicle.)

L'intimation que nous donnames hier de l'intention d'envoyer le duc de Wellington pour remplacer au congrès de Vienne, le lord Castlereagh, est, nous en sommes assurés, très-correcte; on doute, cependant, si ce projet pourra se réaliser aujourd'hui qu'il est à la connoissance de tout le monde que le congrès vient de se dissoudre, et que les puissances alliées vont se trouver engagées les unes contre les autres, dans une guerre générale: la Grande Bretagne, la France, l'Autriche, et presque tous les princes de l'Allemagne étant forcés de recourir aux armes pour recouvrer la Saxe et la Pologne, que la Russie et la Prusse se sont appropriées en violant tout principe du droit public, et toutes les assurances données dans la déclaration des Alliés. (Traduit du Pilot.)

ALLEMAGNE.

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Vienne, le 8 Janvier.

La Prusse se trouve dans une situation fort délicate relativement à la Saxe; toute l'Europe, et spécialement l'Allemagne, verroient avec peine violer à l'égard de ce royaume les principes sacrés de l'humanité et du droit des gens qu'on a solennellement reconnus et proclamés l'année dernière à la face de l'univers; mais d'un autre côté, le roi de Prusse s'autorise des promesses formelles qui lui ont éte faites, lorsque le roi de Saxe refusa d'accéder à la coalition qui marchoit contre l'ennemi commun. En attendant, la Saxe est soumise au gouvernement arbitraire de la Prusse qui défend les adresses des Saxons au congrès, arrête la circulation des journaux qui ne lui sont pas favorables, destitue les fonctionnaires qui restent attachés à leur souverain

FRANCE.

Paris, le 18 de Janvier, M. le lieut.-gén. Verrières, ancien commandant de la place de Landau, a reçu de Madrid la lettre suivante. Monsieur le général,

Le roi d'Espagne, Ferdinand VII, ayant été informé, par moi, de la conduite que vous aviez observée pendant la guerre passée, avec les prisonniers de guerre Espagnols qui ont été à vos ordres à la place de Landau, a eu la bonté de m'autoriser à vous rendre graces, en son royal nom, pour l'intérêt que vous aviez pris à adoucir notre sort, et l'humanité que vous aviez exercée envers

nous.

Je puis vous assurer, M. le général, que S. M. a entendu le rapport que j'ai eu l'honneur de lui fairè là-dessus avec la plus vive émotion, et que le nom estimable de M. Verrières ne s'effacera jamais de sa mémoire.

Quant à moi, je remplis cette commission avec d'autant plus de plaisir qu'elle me procure la satisfaction

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ORDONNANCE DU ROI.

Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre;

A tous ceux qui ces présentes verront, salut : Nous sommes informé que dans le courant de l'année qui vient de finir, un grand nombre d'habitans de plusieurs villes et communes de notre royaume, égarés par le désir irréfléchi ou par l'espérance mal fondée de voir abolir entièrement le système d'imposition indirecte précédemment établi sous la dénomination de droits réunis, se sont livrés à des excès très-répréhensibles en pillant ou détruisant des bureaux de perception; lacerant ou brûlant les régistres; exerçant des violences et voies de fait, tant contre la personne des employés que contre les fonctionnaires publics et la force armée chargée de les protéger. Ces mouvemens séditieux et ces désordres ont éclaté principalement à l'occasion des droits établis sur les boissons, les sels et les tabacs, dont la législation vicieuse à certains égards avoit excité toute notre sollicitude, et a été depuis modifiée et améliorée de manière à prévenir les abus et vexations qui pouvoient excuser les plaintes des contribuables.

Nous sommes fermement résolus à assurer pour l'avenir la stricte et rigoureuse exécution des lois et règlemens que nous avons rendus sur ces matières de concert avec les deux chambres; mais si rien ne peut désormais nous porter à adoucir la sévérité des régles nouvellement établies et au maintien desquelles toutes les autorités concourront avec la même énergie, nous aimons à user d'indulgence pour le passé envers ceux de nos sujets qui plus égarés que coupables, et trompés peutêtre par notre désir si connu d'alléger le fardeau qui pesoit sur nos peuples, ont eu le malheur de prendre part aux troubles dont le mode surtout de perception des droits réunis a été la cause ou le prétexte.

A ces causes, sur le rapport de notre amé et féal chevalier, chancelier de France, le sieur Dambray, et de l'avis de notre conseil.

Nous avons déclaré et déclarons, ordonné et ordonnons ce qui suit:

Art. 1. Amnistie pleine et entière est accordée à tous individus actuellement poursuivis, détenus ou condamnés pour avoir pris part aux désordres qui ont eu lieu dans le courant de 1814, et qui ont eu pour objet de provoquer l'abolition des droits réunis, ou de s'opposer à la continuation des exercices.

Sont seulement exceptés des dispositions ci-dessus, les individus prévenus de meurtre ou de blessures graves, qui peuvent entraîner la peine des travaux forcés, et les préposés des droits réunis qui auroient coopéré à troubler la perception.

2. Il est fait remise des amendes encourues pour fait de rébellion, ainsi que pour les simples fraudes ou contraventions sur les boissons, les sels et les tabacs; à charge par les délinquans d'acquitter le simple droit dont les objets saisis étoient passibles, et encore de payer les frais de poursuite auxquels ils auroient été condamnés, sans que, dans aucun cas, il puisse y avoir lieu à la restitution des sommes payées, ni des objets confisqués. 3. A l'égard des saisies sur lesquelles il n'a pas encore été définitivement prononcé, il en sera accordé main-levée à la charge par les propriétaires ou consignataires d'acquitter les droits et les frais suivant la liquidation qui en sera faite, à moins que l'administration des impositions indirectes ne consente à transigner sur le tout, ainsi qu'elle y est autorisée par les lois et réglemens.

4. Nonobstant les précédentes dispositions, la

faculté de se pourvoir civilement en dommages et
intérêts, indemnité, restitution et recouvrement de
droits et créances, est reservée aux particuliers ainsi
qu'au gouvernement, tant contre les individus que
contre les communes, dans les cas prévus par la loi.

5. Notre chancellier de France et notre ministre
des finances chacun en ce qui le concerne, sont chargés
de la présente ordonnance.

Donné à Paris, le 18 de Janvier de l'an de grâce
1815, et de notre règne le vingtième.
(Signé)
Par le Roi,

Le Chancelier de France,
(Signé)

ITALIE.

LOUIS.

DAMBRAY.

Gênes, le 31 Décembre, 1814. Le 27, deux couriers de Vienne, pour Palerme, sont arrivés ici; ils sont venus de Vienne en sept jours, et doivent partir aujourd'hui même pour leur destination sur un bâtiment de transport.

Nous sommes autorisés à publier l'extrait suivant d'une dépêche de lord Castlereagh au chevalier Dalrymple, commandant les troupes Britanniques à Gênes :

Le vifintérêt que le prince Régent a pris et continuera de prendre à la prospérité future des Génois m'a fait un devoir bien doux de veiller à leurs affaires depuis le premier moment où les armes Britanniques furent assez heureuses pour les délivrer d'une oppression ennemie.

Je regrette beaucoup, ainsi que tous les ministres, de ne pouvoir conserver aux Génois une existence à part (nous avons tous des raisons de croire que tel étoit leur væu,) sans risque d'affoiblir le système adopté pour l'Italie, et par conséquent sans exposer sa sûreté ; mais nous sommes persuadés que, par le mode adopté, avons pourvu beaucoup plus fortement à la nous tranquillité future des Génois et à la prospérité de leur

commerce.

Les généreuses dispositions du roi de Sardaigne, dont le désir le plus ardent est de remplir autant que possible les vœux des Génois, seront pour eux le gage le plus assuré qu'ils sont placés sous la protection d'un gouvernement paternel et libéral.

Je ne doute pas que dans ces circonstances, le recevra cette peuple Génois de toutes les classes décision comme un bienfait, et se conformera avec plaisir à des dispositions qui concilient ses propres intérêts avec ceux dn reste de l'Europe.-Gazette de Gênes.

SIR,

To the EDITOR.

Give me leave through the medium of you respectable paper, to lay before the public a shameful imposition practiced on them in the article of Milk, which though trifling in itself, is still an imposition and ought to be exposed. Milk, (already too high, according to the fall of provisions, but particularly butter) was ten liards a pint but a few days ago; the price is now raised to twelve liards, which is the price to a liard we paid when butter was 3s. a pound. All this we owe, Sir, to the pains a certain individual has taken to go from house to house in the country and influence the farmers, and to his shame be it said, he has succeeded. As the person above alluded to is well known to the retailers of Milk, and as they are among the complainants, they will no doubt denounce him. It would not be mal-à-propos I think to rate the price in the same manner as bread. I am, Sir, yours, &c,

AN OBSERVER.

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Original Poetry.

ON THE DEATH OF ADMIRAL BROWN.

The tear that gem lov'd beauty's shrine,
Or 'dew a monarch's grave,
Can boast no prouder source than mine,
I mourn the good and brave.

Where deaths and dangers direst forms,
The stoutest hearts appal;
Midst battles, pestilence, and storms,
At sacred duty's call;

Dauntless the Patriot urg'd his way,
His aim his country's weal;
Yet gentle was the Chieftain's sway,
For kindness temper'd zeal.

Cowards learnt valour from his eye,

The haughty bow'd and smil'd;

To rudeness-stern, with proud men, high; But to the lowly, mild.

Oh! hallow'd friendship! ne'er again

May base ones libel thee;

In death the Hero's fault'ring pen
Signed thy celebrity. *

Whilst courage, honor, virtue give
A little to renown,

In memory's treasured store shall live
The lov'd, the honor'd Brown.

Ye dear ones, whom affection's ties

Knit to his generous soul,

You mourn his fate, still faith should rise,
And murmuring grief controul.

MULGRAVE.

Alluding to the commission of a young officer, which (in order to acquit himself of his promise,) he signed in his expiring moments.

SUN-RISE.

INSCRIBED TO MRS. T.

The dawn unveils its orient cheek,
Rich tints, the softer hues absorb,
Gold, reddens o'er the silver streak,
Then, rises the majestic orb.
Eve's dewy finger, on each leaf, ▾
Rescues the diamond touch of light,

And quick as gladness after grief,

Each dusky glen is glowing bright.

From slumbers, nought but morning scares,
To labor hastes the lowly clown,

His pallet undisturb'd by cares,
That often haunt, the beds of down.
Th'accustom'd dew-drop on the bush
He heeds not, or the trickling rill,
And sweeter than the warbling thrush,
To him his own gay whistling trill.
Those notes, tho' wild, an air convey,

From lips belov'd he's heard depart,
Tho' no rich cadence they display,

They yield the music of the heart.
Blest thou, let grandeur, honors, wealth,
The polish of high life refine,
I'd cede their gew gaws for thy health,

Its scenes, for humble thoughts like thine.

G. L.

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Ce journal est publié tous les Samedis, à 7 heures du matin, à l'Office du MIROIR POLITIQUE, No. 184, au bas du Pollet; et à la Maison occupée par capt. Champion au Marché. On le porte, avant midi, chez les différens Souscripteurs des environs de la ville. Tous avis, annonces, &c. qu'on désire y insérer, sout rereçus à l'Imprimerie seulement, jusqu'au Vendredi matin de chaque semaine. Le prix de l'abonnement est de 6 schellings par an, et pour la feuille détachée 3 penys.

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