Page images
PDF
EPUB

PIECES REMISES AU PARLEMENT PAR ORDRE DE |

S. 4. R. LE PRINCE REGENT.

(Ouverture de la part de Bonaparte.) No. 1.-Lettre de M. de Caulaincourt au Vicomte Castlereagh, datée de Paris, le 4 Avril 1815.

Milord,-L'espoir qui avoit porté Sa Majesté l'empereur, mon aguste souverain, au plus magnanime des sacrifices, n'a point été rempli : la France n'a point reçu te prix du dévouement de son monarque; ses experauces ont été douloureusement trompées. Après quel ques mois d'une pénible contrainte, ses sentimens concentrés à regiet, vienuent de se manifester avec éclat : par un mouvement universel et spontané, elle a invoqué pour libérateur celui de qui seul elle peut attendre la garantie de ses libertés et de son indépendance: l'empeteur a paru, le troue royal est tombé, et la famille des Bourbons a quitté notre territoire, sans qu'une goutte de sang ait été versée pour sa défense. C'est sur le bras de ses peuples que Sa Majesté a traversé la France depuis le point de la côte où elle en a d'abord touché le sol jusqu'au milieu de sa capitale, jusqu'au sein de ce château rempli encore, comme tous les cœurs François, de nos plus chers souvenirs. Aucun obstacle n'a suspendu la marche triom. phante de Sa Majesté: au moment où elle a remis le pied sur le territoire François, elle avoit déjà resaisi les rênes de son Empire. A peine son premier règne semblet-il avoir été un moment interrompu. Toutes les passions généreuses, toutes les pensées libérales, se sont ralliées autour d'elle; jamais nation ne présenta le spectacle d'une plus solennelle unanimité.

Le bruit de ce grand événement aura, Milord, retenti jusqu'à vous. Je suis chargé de vous l'annoncer au nom de l'empereur, et de vous prier de porter cette déclaration à la connoissance de Sa Majesté le roi de la Grande-Bretagne, votre auguste maître.

Ce second avénement de l'empereur à la couronne de France est pour lui le plus beau de ses triomphes: Sa Majesté s'honore surtout de le devoir uniquement à T'amour du peuple François, et elle ne forme plus qu'un désir, c'est de payer tant d'affection, non plus par des trophées d'une trop infructueuse grandeur, mais par tous les avantages d'un honorable repos, par tous les bienfaits d'une heureuse tranquillité. C'est à la durée de la paix que tient l'accomplissement des plus nobles vœux de l'empereur. Disposée à respecter les droits des autres nations, Sa Majesté a la douce confiance que ceux de la nation Françoise sont au-dessus de toute atteinte. La conservation de ce précieux dépôt est le premier comme le plus cher de ses devoirs: le calme du monde est pour long-temps assuré, si tous les autres souverains s'attachent, comme Sa Majesté, à faire consister l'honneur dans le maintien de la paix sous la sauve-garde de l'honneur.

Tels sont, Milord, les sentimens dont Sa Majesté est sincèrement animée, et dont elle m'ordonne d'être l'interprète auprès de votre cabinet.

J'ai l'honneur d'être, Milord, avec la plus haute considération, de Votre Excellence, le très humble et très-obéisans serviteur.

(Signé) CAULAINCOURT, Duc de Vicence. Son Excellence Milord Castlereagh, &c. &c. No. II.-Lettre de M. Caulaincourt au Vicomte Castlereagh, datée de Paris, le 4 Avril, 1815.

Milord, L'Empereur a voulu exprimer directement à Son Altesse Royale le Prince Régent, les sentimeus dont il est animé, et lui faire connoître, tout le prix qu'il met au maintien de la paix heureusement existante entre les deux pays. Je suis chargé en couséquence, Milord, de vous adresser la lettre ci-jointe, et de prier Votre Excellence de la présenter à Son Altesse Royale le prince Régent.

Le désir le plus vif de l'empereur étant que le repos de l'Europe ne reçoive aucune atteinte, Sa Majesté s'est empressée de manifester les mêmes dispositions aux monarques encore assemblés à Vienne et à tous les autres souverains.

J'ai l'honneur d'être, &c.

(Signé) CAULAINCOURT, Duc de Vicence. Son Excellence Milord Castlereagh, &c. &c.

No III.-Lettre du Vicomte Castlereagh à M.
Caulaincourt, datée de Downing-street, le 8
Avril 1815.

Monsieur, J'ai été honoré de deux lettres de Votre Excellence, datées de Paris le 4 de ce mois, dont une renfermoit une lettre adressée à S. A. R. le Prince Régent. Je dois informer V. Ex. que le Prince Régent a refusé de recevoir la lettre à lui adressée, et qu'il m'a en même temps donné l'ordre d'envoyer à Vienne les lettres que V. Ex. m'a adressées, pour être portées à la connoissance des souverains alliés et des plénipotentiaires qui y sont assemblés. Je suis, &c. CASTLEREAGH:

Correspondance sur l'alliance contre la France. No. 1.-Le Vicomte Castlereagh au comte de Clancarty, Datée du bureau des affaires étrangères, le 8 Avril,

1815.

Milord,-Je vous envoie ci-joint la copie d'une ouverture reçue aujourd'hui de M. de Caulaincourt, avec la réponse qui y alété faite, Vous les communiquerez aux souverains alliés et aux plenipotentiaires qui sont à Vieune.

J'ai l'honneur d'être, &c. (Signé) CASTLEREAGH. No. 2.-Le comte de Clancarty au Vicomte Castlereagh. Vienne, le 6 Mai 1815.

Milord, Relativement à la dépêche de V. S. No. 3, et à ses diverses incluses, contenant une proposition faite par le gouvernement existant en France, et la réponse que V, S. y a faite, j'ai l'honneur de vous informer, pour l'instruction du gouvernement de S. M., que dans une conférence tenue le 3 de ce mois, S. A. le prince Metternich nous a informé qu'un M. de Strassant, qui avoit muni de passeports en règle, avoit adressé une lettre à été arrêté à Lintz en venant ici, parce qu'il n'étoit pas S. M. impériale, et y avoit joint des lettres closes, que l'empereur lui avoit ordonné de déchacheter en présence des plénipotentiaires des puissances alliées.

C'étoit une lettre de Bonaparte adressée à S. M. exprimant le désir de rester en paix, d'observer les stipulations du traité de Paris, &c., et une lettre de M. Caulaincourt au prince Metternich, contenant de semblables déclarations.

Après la lecture de ces pièces, il a été délibéré s'il y seroit répondu et quelle réponse y seroir faite, et l'opinion générale a paru être qu'aucune réponse ne seroit faite, et qu'il ne seroit tenu aucun compte de la proposition.

Dans cette occasion, comme à la vérité dans toutes les autres où, depuis la reprise de l'autorité par Bonaparte, l'état présent des puissances continentales à l'égard de la France, a été discuté, une seule opinion a paru diriger les conseils des divers souverains. Ils adhérent, et depuis le commencement ils n'ont jamais cessé d'adhérer, à leur détermination du 13. de Mars à l'égard du Dominateur actuel de la France. Ils sont en état d'hostilité avec lui et ses adhérens, non par choix mais par nécessité, parce que l'expérience a montré qu'aucune foi n'a été gardée par lui, et qu'on ne peut aucunement compter sur les professions d'un homme qui jusqu'à présent n'a respecté les pactes les plus solennels qu'aussi long-temps qu'il lui a été convenable de les

observer, dont la parole, seule sûreté qu'il puisse donner pour ses dispositions pacifiques, n'est pas moins en opposition directe avec le cours antérieur de sa vie, qu'elle ne l'est avec la position militaire dans laquelle il se trouve actuellement. Ils sentent qu'ils ne rempliroient pas leur devoir envers eux-mêmes ni envers les peuples confiés à leurs soins par la Providence, s'ils prêtoient maintenant l'oreille aux protestations du désir de la paix qui ont été faites, et s'ils se laissoient persuader qu'ils pourroient actuellement soulager leurs peuples du fardeau de l'entretien d'immenses masses militaires, réduisant leurs forces à un établissement de paix convaincus comme les divers souverains le sont par l'expérience du passé, qu'ils n'auroient pas plutôt désarmé, qu'il seroit tiré avantage de leur défaut de préparations pour renouveler ces scènes d'aggression et de carnage dont ils avoient espéré que la paix si glorieusement conquise à Paris les auroit garantis.

Ils sont donc en guerre, pour obtenir quelque sûreté pour leur propre indépendance, et pour reconquérir la paix et la tranquillité permanente après laquelle l'univers a si long-temps soupiré. Ils ne sont pas même en guerre pour le plus ou moins de sûreté que la France peut leur donner pour la tranquillité future, mais parce que la France, sous son chef actuel, ne peut leur donner aucune sûreté quelconque.

Dans cette guerre ils ne veulent s'ingérer d'aucun droit légitime du peuple François : ils n'ont aucun dessein de s'opposer au droit que chaque nation a de se choisir une forme de gouvernement, ni aucune intention d'empiéter, sous aucun rapport, sur son indépendance comme peuple grand et libre: mais ils croyent avoir le droit, et un droit de la plus haute nature, de s'opposer au rétablissement, comme chef du gouvernement François, d'un individu dont la conduite passée a invariablement démontré que dans ce poste il ne veut pas souffrir que les autres nations soient en paix, dont la turbulente ambition, dont la soif des conquêtes au-dehors, et dont le mépris pour les droits et l'indépendance des autres états, doivent exposer l'Europe entière à des scènes réitérées de pillage et de dévastation.

Quelque générale que soit la disposition des souverains en faveur de la restauration du roi, ils ne cherchent à influencer les procédés des François dans le choix de cette dynastie ou de toute autre dynastie ou forme de gouvernement, qu'autant que cela peut être essentiel pour la sûreté et la trauquillité permanente du reste de I'Europe: la France donnant sous ce rapport telle sûreté raisonnable que les autres états ont droit de réclamer pour leur propre défense, leur objet sera rempli; et ils retourneront avec joie à cet état de paix qui alors, et seulement alors, leur sera offert, et ils pose ront les armes qu'ils n'ont prises que pour acquérir cette tranquillité qu'ils désirent si ardemment pour leurs Empires respectifs.

Tels sont généralement, Milord, les sentimens des souverains et de leurs ministres ici; et il semble que la glorieuse modération qu'ils ont observé pendant qu'ils ont été maîtres de la capitale de la France, au commencement de l'année dernière, devroit prouver aux François, que la présente guerre n'est pas dirigée contre leurs liberté et indépendance, ni excitée par aucun esprit d'ambition ou désir de conquête, mais qu'elle provient de la nécessité, qu'elle est commandée par les principes d'une propre conservation, et fondée sur leur droit légitime et incontestable d'obtenir des sûretés raisonnables pour leur propre tranquillité et leur indépendance, et que si de sa part la France y a droit, les autres nations ont également le droit de l'exiger de la France.

J'ai mis aujourd'hui sous les yeux des plénipotentiaires des trois puissances aHiées en conférence, la note à remettre lors de l'échange des ratifications du traité du 25 Mars. D'après les sentimens dont j'ai dit que les souverains alliées sont imbus à l'égard de l'objet de la

guerre, à peine est-il nécessaire que j'ajoute que l'explication donnée dans cette note sur l'interpretation donnée par S. A. R. le Prince Régent à l'article 8 de ce traité, a été reçue favorablemeut. Il sera donné immédiatement des instructions en conséquence aux ambassadeur des cours impériales d'Autriche et de Russie et au ministre de S. M. Prussienne pour qu'il acceptent cette note à l'échange des ratifications du traité en question.

Afin de m'assurer que je n'ai rien avancé dans cette dépêche qui ne s'accorde avec les vues des souverains alliés, j'en ai communiqué la teneur aux plénipotentiaires des hautes puissances alliées, et j'ai l'honneur de vous informer que les sentimens qu'elle contient coinci dent avec ceux de leurs cours respectives. J'ai l'hon (Signé) CLANCARTY. (Traduit du Times.)

neur, &c.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Tous

Ce journal est publié tous les Samedis, à 7 heures du
matin, à l'Office du MIROIR POLITIQUE, NO. 1 85, all
bas du Pollet; et à la maison occupée par capt. C'ham-
pion au Marché. On le porte, avaut midi, chez les
différens souscripteurs des environs de la ville.
avis, annonces, &c. qu'on désire y insérer, son
à l'imprimerie seulement, jusqu'au Vendredi ma-
tin de chaque semaine. Le prix de l'abonnement
est de six schellings par an, et pour la feuille détachée,
trois pennys.

reçus

[blocks in formation]

From the ATLAS ASSURANCE COMPANY, of London, for FIRE LIVES and ANNUITIES,

THE

LIFE.

[VOL. III

The cases in which pecuniary arrangements are made to depend on the continuance of particular lives are so numerous, and often involve such serious consequences to individuals and families, that it is difficult, to attach sufficient importance to the advantages which the means of effecting life assurances afford to society. Many trades and professions furnish considerable emo luments during the lives of those employed in them; whilst the creation of a fund from the savings of such profits, for the provision of dependants, must of necessity be the work of time. The calamities which may result from an early death, in such cases, can happily be averted by the precaution of Assurance. The following COMMITTEE OF PROPRIETORS are respon-authorised to sign Policies of assurance for Guernsey and Jersey on behalf of the company-yiz.

HE CAPITAL OF THIS COMPANY IS ONE MILLION TWO HUNDRED THOUSAND POUNDS; of this capital, the sum of one hundred and twenty thou sand pounds, invested in government or real securities, will be applicable to the immediate purposes of the Institution, and the remainder guaranteed under a deed of settlement, by a most numerous and respectable proprietary. Thus the stability of the Company, and the meaus of fulfilling its engagements, are on the one hand placed beyond the reach of any calculable human hazard, and on the other, persons making assurances, and having no other object in view, do not incur sibility, as in the case of contribution societies.

THE ATLAS undertakes to assure the proprietors of buildings, merchandize, furniture, farming-stocks, goods and effects; and also of craft and shipping upon canals and in harbours, against loss arising from fire. The company likewise undertakes to grant assurances upon lives, on useful and equitable principles.

FIRE.

The inestimable value of security against loss by fire has of late years made a sensible and growing impression on the public mind; and the very moderate terms upon which large bodies are enabled to afford

[blocks in formation]

OR SALE, VERY CHEAP, AT RICHARD

that benefit to individuals in the event of accident, Fees, Candie-road, a neat gig, with plated harness,

have rendered the attainment of this important object
so easy, that the precaution is rarely neglected by con-
siderate persons.

Rates of Assurance per annum.
Quality,

Risks.

First

Second

Not hazardous.
Hazardous.

jpr.Ct. On sums not exceeding
s. d.

20
80

[ocr errors]

5000

Unless by
special

[blocks in formation]

WO HOUSES IN THE NEW-TOWN, TO be sold or let: possession be be had immediately enquire of Peter de Havilland esq. New-Town-House.

3000 agreement. P. ELLER, pectually informs his friends and the MARTE, WATCHMAKER AND JEW

Third Double hazardous 5 01
Fourth Farming stock. 20 5000,
Fifth. Risks, to which none of the above rates will
apply these may be assured by special agreement.

For the encouragement of persons making assurance for seven years by one payment, a deduction of one seventh part of the premium will be made; and if at the end of that period a further assurance for seven years be effected on the same property, a deduction of one fifth of the premium will be made, and so on for every succeeding seven years.

RENT OF BUILDINGS for a period not exceeding six months, at the rate of 5 per cent, per annum on the sum assured at this office will be paid, when the assured shall have suffered the loss thereof by fire, and a reasonable charge for the removal of goods will be allowed for Losses occasioned by LIGHTNING will be paid."

[ocr errors]

public, that he carefully repairs repeating, horizontal and plain watches; ewellery in general, whether pearl or otherwise, execute with neatness and dispatch; apply at Messrs. G. and Emdin's, No. 66, High-Street.

THE HOUSE, OUT-HOUSES, & GARDEN, belonging to Capt. J. Grout, situated at the entrance of the Cauichers, is for sale. The said house is well situated, and commands a beautiful prospect of the sea and the adjacent islands, and is well adapted for a genteel family.

Furnished lodgings to let, in the above house.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

the spot, between 11 and 12 in the morning, the houses, other buildings, garden and yard, the whole adjoining, situate at Glatney, and belonging to Susan Brouard, widow of James Neal, and the heirs of the said Neal there are among the Buildings a bake-house, a distillery, and good stores; the garden and yard are very extensive; apply to Matthew Gallienne.

MESSRS. LIHOU, CORBIN AND CO. HAVE

the following goods, for sale, viz: Superfine French flour, by the sack,

Marseille soap, white and motled, by the case,

2 casks fine starch,

15 bales Gentian roots,

12 casks white wine vinegar,

80 bottles of orange flower water,

12 Bales new clover seed.

Handsome hanging French paper. Cambric and laces.

Linen cloth,

Newcastle wine bottles, by the groce,

Port, Sherry, and Bronti Wines, by the case and dozen.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]
[blocks in formation]

ENTITLED TO 200 POUNDS.

Self-created Lottery,

Or the 3,000 first-drawn blanks, (above stated) will be re-drawn as a new Lottery, and will be entitled te all the Prizes in the following

T.

[blocks in formation]
[merged small][ocr errors]
[blocks in formation]

'O BE LET, POSSESSION MAY BE HAD

Timmediately or at Midsummer next, a small

cottage, situated in St. John street, New-Town. NB. For particulars enquire of W. Lamble, as above.

TO BE LET ON THE 24th INST., IN THE Market, the house next to Miss Le Lacheur's, at present in the occupation of Mrs. Griffiths; for

particulars, enquire of Mr. Draper, Fountain-street. GEORGE LE BOUTILLIER GIVES NOTICE, that he has opened his shop, at No. 234, bottom of High-street, with, a choice assortment of goods, of the latest fashions.

He is selling what remains of his former stock, at reduced prices.

The second number of

The Sarnian Monthly Magazine,

PRICE 2 SH.

Was published

ON THURSDAY, THE 1st OF JUNE,

AT

[merged small][ocr errors]

HAT PART OF THE REV. THOMAS Grut's house, at present occupied by Peter Le Pelley,esq. is to be let, for Midummer.

GENTEEL APARTMENTS TO LET, IN

High-street; apply to T. De La Rue, Printer.

NIC
JICHOLAS COLLENETTE, HAS NEW.
CASTLE coals for sale, at fourteen shillings perO BE SOLD, OR LET, ON MODERATE
quarter. Also Camiel coals at 31. 10s. per ton.

[blocks in formation]

terms, to cuter in possession on the 1st July next, a small commodious dwelling house, in the Canichers,

at present occupied by Mr.St. Jean Nuftei; this habitation commanding a beautiful prospect of the sea aud neighbouring islands, is well suited for a small family, possessing a small parterre in frout, and a spacious kitchen garden behind, with stable and shed for a chaise. For particulars apply at the Brewhouse of Messrs. Mansell, Collings and Betts, Country-Mausell.

A STABLE FOR 4 HORSES TO BE LET, AT

New-Town; possession to be had immediately; enquire of Peter de Havilland, esq.

BARRACK-OFFICE.

Le Gravée, May 27, 1815. EALED TENDERS WILL BE RECEIVED. at this Office, on or before the 12th day of June, 1815, for the performance of the following works, for one year, from the 25th day of June, 1815.

NAMELY:

Carting of Barrack Stores,
Washing of Bedding,
Repairing of Bedding,

Sweeping of Chimnies.

And emptying of the Soil Pits.

Also for persons inclined to contract for the excin

ESSRS. DE JERSEY & St. CROIX, HAVE sive privilege of carrying away the ashes and old straw,

MESSRS.

-for sale :

[blocks in formation]

for manure, from either of the Barracks in this Island, during the said term, or of feeding the herbage, at any of the following places, viz:

[blocks in formation]
« PreviousContinue »