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sa faveur le principe de légitimité, et appelle les Napolitains à la révolte contre leur souverain, qu'il traite d'usurpateur!

L'empereur d'Autriche avoit eu la générosité d'accorder un asile à Murat, dans ses états, malgré sa perfidie dans plusieurs circonstances. Joachim Murat, aussi lâche que son beau-frère Napoléon, n'a pas su mourir......

19 OCTOBRE. Lord Wellington a passé en revue, tout ce qui reste de troupes à Paris, de troupes alliées, infanterie, cavalerie et artillerie.

17.

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Arrivée à Paris du prince Auguste de Prusse, frère du roi, commandant en chef P'artillerie prussienne.

21.- Arrivée à Lyon de M. le duc d'Angoulême.

22. Arrivée à Lyon du prince héréditaire d'Autriche ; il en est reparti le 24.

23. Entrée solennelle, à Turin, du roi et de la reine de Sardaigne.

27.

Arrivée de M. le duc d'Angoulême

à Marseille.

29. Le duc d'Otrante (Fouché), exministre de la police générale de France, sous tous les gouvernemens qui se sont succédés depuis 1792 jusqu'au mois de septembre dernier, a eu aujourd'hui, à Dresde, sa première

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audience du roi de Saxe, en qualité d'ambassadeur du roi de France Louis XVIII.

2 NOVEMBRE. Note officielle, datée de Paris, adressée à M. le commandant russe de la ville de Saarbruck, par M. le conseiller intime Stagmann, par ordre du prince de Hardenberg. « J'ai l'honneur de vous informer provisoirement par les présentes, que d'après la convention conclue par les puissances, la ville de Saarbruck, et en général toute la partie du département de la Sarre restée à la France en vertu du traité de Paris, du 30 mai 1814, est réunie à la Prusse et sera désormais incorporée au grand-duché du Bas-Rhin, etc. >> 4. Jérôme Buonaparte, qui réside à Ellwangen, a été obligé de remettre à une personne désignée par le roi de Wurtemberg, les sommes considérables qu'il avoit entre les mains. On doit les employer à l'achat de terres dans le royaume de Wurtemberg. Les propriétés que Jérôme avoit achetées à Trieste et dans les environs, seront vendues. Il ne jouira que d'une très-foible portion de sa fortune.

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12. Troubles à Nîmes; un rassemblement s'est opposé au libre exercice du culte protestant. La force armée a couru sur les lieux le général Lagarde a été atteint d'un coup de pistolet qui l'a grièvement blessé.

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Proclamation de M. le marquis d'Arbaud

Souques, préfet du département du Gard.

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Peuple Nimois, tous les Français, quelque culte qu'ils professent, sont les enfans et les sujets du Roi, père de la patrie. Les ordres du Roi sont de protéger tous les cultes, d'assurer la propriété, l'existence, la liberté de conscience de tous les Français; nous les avons reçus ces ordres sacrés pour tout bon Français; nous les avons exécutés; nous les maintiendrons tous jusqu'an dernier soupir, etc. »

14. Le duc d'Angoulême, instruit de l'évènement arrivé à Nîmes, part aussitôt de Toulouse, où il étoit à peine rendu par suite de son passage à Nîmes, arrive dans cette ville le i5, et le 1 6 il passe en revue la troupe de ligne devant les caserne, Refuse de recevoir les officiers de la garde nationale, comme ayant manqué à leur devoir en ne faisant pas dissiper le rassemblement. Il donne l'ordre de renouveTer les officiers, etc.

15.

Le grand-duc de Saxe-Weimar a fait publier une patente de prise de possession des pays réunis à ses états, en vertu des conventions conclues entre lui et le roi de Prusse " en date de Vienne le 1er juin, et de Paris lę 22 septembre 1815.

EXTRAIT DU TRAITÉ

ET DES CONVENTIONS

ENTRE

LA FRANCE ET LES PUISSANCES ALLIÉES,

Conclu à Paris, le 20 novembre 1815, et signe par les ministres plénipotentiaires Richelieu, Metternich, Wessemberg, Rasoumowsky.

Les puissances alliées ayant, par leurs efforts réunis et par le succès de leurs armes, préservé la France et l'Europe des bouleversemens dont elles étoient menacées par le dernier attentat de Napoléon Buonaparte, et par le système révolutionnaire reproduit en France. pour faire réussir cet attentat;

Partageant aujourd'hui avec S. M T. C. le désir de consolider par le maintien inviolable de l'autorité royale et de la remise en vigueur de la charte constitutionnelle, l'ordre des choses heureusement rétabli en France, ainsi que celui de ramener entre la France et ses voisins ces rapports de confiance et de bienveillance réciproque que les funestes effets de la

révolution et du système de conquête avoient troublés pendant si long-temps;

Persuadées que ce dernier but ne sauroit être atteint que par un arrangement propre à leur assurer de justes indemnités pour le passé et des garanties solides pour l'avenir :

Ont pris en considération, de concert avec S. M. le roi de France, les moyens de réaliser cet arrangement; et ayant reconnu que l'indemnité due aux puissances ne pouvoit être ni toute territoriale, ni toute pécuniaire, sans porter atteinte à l'un ou à l'autre des intérêts essentiels de la France; et qu'il seroit plus convenable de combiner les deux modes, de manière à prévenir les deux inconvéniens, LL. MM. II. et RR. ont adopté cette base pour leurs transactions actuelles; et se trouvant également d'accord sur celle de la nécessité de conserver pendant un temps déterminé dans les provinces frontières de la France un certain nombre de troupes alliées, elles sont convenues de réunir les différentes dispositions fondées sur ces bases dans un traité définitif.

Dans ce but, et à cet effet, S. M. le roi de France et de Navarre, d'une part, et S. M. l'empereur d'Autriche, roi de Hongrie et de Bohème, S. M. le roi du royaume-uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande, S. M. le roi de Prusse, S. M. l'empereur de toutes les

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