La comédie de mœurs en France au dix-neuvième siècle, Volume 1 |
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Popular passages
Page 134 - Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins...
Page 134 - Celui-ci est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins puissants le plus souvent que ceux de la satire ; et riereprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts.
Page 133 - Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer, par des peintures ridicules, les vices de mon siècle...
Page 16 - Non , sans vous , loin de vous , je n'ai point de pensée. Je suis stupide auprès du monde indifférent , Et je n'ai de l'esprit qu'avec vous seulement. Le mien ne brille point dans une compagnie : Le sentiment l'échauffe , et non pas la saillie. Celui que l'amour donne à deux cœurs bien épris Est le seul qui m'inspire , et dont je sens le prix. LE MARQUIS. Ah ! c'est le véritable , et n'en ayons point d'autre : Comme il sera le mien, qu'il soit toujours le vôtre.
Page 406 - Dans le grand monde il est aisé de deviner Quelle sorte de gens on rencontre à dîner: Des hommes en faveur, de graves personnages, Qu'on a soin d'inviter pour avoir leurs suffrages ; Quelques seigneurs venus des pays étrangers, Et s'efforçant en vain de paraître légers ; Certains mauvais plaisans, courant toujours le monde, Devinant un repas une lieue à la ronde.
Page 426 - J'admire le train de la vie humaine ! Nous plumons une coquette, la coquette mange un homme d'affaires ; l'homme d'affaires en pille d'autres ; cela fait un ricochet de fourberies le plus plaisant du monde.
Page 461 - Seulement la société, toujours très nombreuse, était un peu mêlée, comme cela devait être à la suite d'une révolution qui avait déplacé et confondu toutes les classes. Ces négociants, encouragés par le succès de quelques spéculations hardies, croyaient pouvoir acquérir en peu d'années une fortune égale et même supérieure à celles que les négociants prudents et sensés obtenaient jadis par vingt ou trente années de travail. Ces dépenses et cette cupidité en conduisirent plusieurs...
Page 90 - Les apologies de ceux qui avaient pris part à lu terreur étaient vraiment la plus incroyable école de sophisme à laquelle on pût assister. Les uns disaient qu'ils avaient été contraints à tout ce qu'ils avaient fait, et l'on aurait pu leur citer mille actions spontanément serviles ou sanguinaires. Les autres prétendaient qu'ils s'étaient sacrifiés au bien public , et l'on savait qu'ils n'avaient songé qu'à se préserver du danger; tous rejetaient le mal sur quelques-uns ; et, chose...
Page 6 - Ecole de la Médisance; mais des tableaux où l'on représenterait nos mœurs telles qu'elles sont dans toute leur vérité ne seraient pas admis sur notre scène. On y voit tous les jours des demoiselles amoureuses à la folie, coquettes, infidèles, trahissant plusieurs amans à la fois ;. mais l'exemple d'une femme mariée, galante comme lady Teazle, jalouse de son amant, prête à s'abandonner à lui dans un rendez-vous qu'elle a accepté dans sa maison, cet exemple serait un scandale révoltant...
Page 414 - ... que voulezvous ? au moment où je vais commencer une scène, une danseuse vient me demander un pantalon, des souliers brodés ou une jupe de crêpe, quoique nos règlements proscrivent le crêpe; un...