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SUR LES

EVANGILES

DES DIMANCHES

ET DES FÊTES PRINCIPALES
DE L'ANNÉE.

Par M. THIE AUT, Docteur en Théologie,
ancien Supéry de Séminaire, Examinateu
Synodal, & Lupe de fainte Croix, à Metz.

Nouvelle édition revue par l'Auteur,

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Chez JOSEPH COLLIGNON, Imprimeus
ordinaire du Roi, & de S. E. Monfeigneur
l'Evêque, à la Bible d'or.

M. DCC. LXVIII.

Avec Approbation & Permiffion du Roi

AHAAN

A SON EXCELLENCE

MONSEIGNEUR

DE

MONTMORENCY-LAVAL, ÉVÊQUE DE METZ.

MONSEIGNEUR,

&

Il n'appartient qu'à l'efprit de Dieu, aux écrivains qu'il infpire, de donner des

ouvrages auffi-tôt parfaits que produits ceux des hommes Je reffentent toujours du néant d'où leurs auteurs ont été tirés : l'efprit humain eft trop diftrait dans fes penfees trop borné dans fes lumieres, trop - tôt fatigué dans fes recherches pour les garantir de tout défaut, celui qui a tourné fon ftyle long-tems & en bien des manieres, trouve toujours à limer & à polir lorfqu'il revoit fes écrits; fut-il un Auguftin, il y appercevroit des jujets de rétractation.

C'eft, MONSEIGNEUR, ce que je 'dois avouer, & ce que j'avoue fans peine, de ce cours d'homélies : quelqu'ait été mon attention à le travailler, & à le rendre digne de ce grand nom de MONTMORENCY, qui porte avec lui l'empreinte du respect, en examinant de nouveau fa premiere édition, j'y ai reconnu des fautes, qui, à la vérité, n'intéreffent ni le dogme, ni les mœurs, dont, cependant, d'autres confidérations m'invitent à purger cette feconde édition.

Une premiere épuifée en peu de tems, malgré le grand nombre d'exemplaires, une contreA Avi-faction qui l'a fuivie de près, une version allemande imprimée à Ausbourg, tous ces gages précieux d'une bienveillance certaine exigent de moi une vive reconnoiffance envers

le public, & je ne puis mieux la lui têmoigner, qu'en ne laiffant rien dans cet ouvrage qui puiffe choquer fa délicateffe.

Le Prélat illuftre à qui j'ofe en faire l'hommage, en en eft le juge néceffaire, le cenfeur immédiat ; & on fait combien ce juge eft éclairé, combien ce cenfeur eft exact combien par conféquent je lui déplairois, fi je me pardonnois la moindre négligence dans un ouvrage auffi férieux, auffi intéressant.

,

2.

2. Macc

Il convient de traiter la parole divine comme Salomon traitoit la fageffe, avec honneur, avec majefté, avec une forte de magnificence; magnificè etenim fapientiam tractabat. Il convient donc auffi d'éloigner de cet édifice dont le faint Evangile eft le fondement unique, le bois, le foin, la paille, tous les défauts que le docteur des 1. Corint nations défignoit par cette métaphore.

les

Ce font là, MONSEIGNEUR trois confidérations qui m'ont engagé à rendre cette nouvelle édition plus correcte, & à fouffrir ce que depuis long-tems on appelle le purgatoire des auteurs: j'ai donc revu exactement ce cours d'inftructions, j'y ai corrigé, ajouté, retranché ce que j'ai cru devoir corriger pour la jufteffe tant de l'expreffion que de la ponctuation; ajouter, foit pour

3.

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