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ares.... centiares..... ou.... arpens..... de.... pieds par perche, comme, au surplus, la pièce s'étend et comporte, vendue en masse, sans qu'on puisse rien réclamer, pour places, vides, chemins, mares, ravins, ou manque de mesure, lors même que Ja différence serait de plus d'un vingtième, pour être exploitée, dans les conditions et exceptions exprimées au présent traité, et en outre, suivant les ordonnances et lois forestières.

Nota. L'arpent forestier est de 100 perches de 22 pieds, 48,400 pieds carrés (51 ares 7 centiares). Près Paris, il y a le grand arpent et le petit arpent: le premier est à la perche de 20 pieds, 40,000 pieds carrés (42 ares 21 centiares), et le second à la perche de 18 pieds, 34,400 pieds (34 ares 19 centiares).

On voit qu'il y a près d'un cinquième de moins environ de la perche des 22 pieds à celle de 20 et deux cinquièmes sur celle de 18 pieds.

ARTICLE I.

ÉPOQUE DE LA COUPE.

L'acquéreur sera tenu de commencer la coupe de son bois incessamment, de manière qu'il puisse être exploité au premier janvier prochain, ou au moins abattu.

Tous les anciens arbres de quatre âges (*) et audessus seront arrachés jusque dans leurs dernières

(*) De 80 ans, si l'aménagement est à 20 ans ; de 100 ans, s'il est à 25 ans.

racines, les places ravalées et nivelées, sur lesquelles il sera placé de six à douze plants, suivant l'importance des troncs extirpés: dont deux tiers en bois dur, et un tiers en bois blanc et à des distances convenables; en plants de chêne, de châtaignier, hêtre, bouleau, tremble, inarseau.

Nota. Désigner préférablement le plant qui convient au climat ou qui vient le mieux dans les environs.

ARTICLE III.

VIDANGE.

Ladite coupe sera vidée de tous ses produits dans les fortes gelées, particulièrement de janvier à mars, enfin avant la pousse du taillis, et, au plus tard, le 30 avril prochain.

ARTICLE IV.

MODE DE COUPE.

L'opération de la coupe sera faite spécialement dans l'intérêt de la reproduction des taillis, légèrement inclinée vers le nord; et en fluteau, c'est-à-dire, de manière à ce que l'eau ne puisse séjourner sur la souche; et en outre, savoir :

Sur le terrain sec et de gravier, le plus près de terre que faire se pourra, sans écuisser ni attaquer le cœur de la souche ni les racines. En plaine ou terrain riche de fonds, qui vide bien ses eaux, rez terre, en conservant soigneusement toutes les souches pleines, c'est-à-dire, bien saines et entières de 4 pieds de tour (1 mètre 299 millimètres) et au-dessous.

Dans les lieux bas et aquatiques, couper à 2 ou 3 pouces (54 à 81 mil.) au-dessus de terre et, de clause expresse, enfin enfin respecter rigoureusement toutes les souches, à l'exception de celles tombant en pourriture.

ARTICLE V.

RÉSERVES.

1° En baliveaux de l'âge du taillis (que nous supposons avoir 20 ans révolus).....

2o En modernes de 2 âges, 40 ans..... 3. En cadets de 3 âges, 60 ans.....

4° En anciens, 4 âges, 80 ans.....

5o Vieux arbres, 100 ans et au-dessus...............

6. Tous les arbres verts, tels que pins, sapins, épicéas, etc., et jusqu'à 5 pieds de tour (1 m. 624 mil.), ou non encore propres au sciage et non marqués. 70 Volières pour environ 10 francs par hectare. (Voir, vol. Ier, p. 205, Aménagement.)

Toutes lesdites réserves marquées au midi, savoir : 1o Les baliveaux, d'une marque sur la racine; 2o Les modernes, de deux marques également très-près de terre, enfin en lieu non dommageable. (Voir, vol. Ier, p. 244, Martelage.)

3o Les anciens à 30 pouces de hauteur, et avec un marteau portant l'empreinte G ou B (ce qu'on voudra enfin), ou la première lettre du nom du vendeur (*)

(*) Pour la conservation des arbres, il convient mieux de marquer les réserves d'un bois avec un cordon rouge à l'huile. (Voir notre article Martelage, vol. Ier, pages 244 à 246.)

4o De veiller et s'opposer à ce qu'il ne soit commis aucun dégât aux arbres de réserves sus-désignés, et dans le cas où quelques-uns desdits arbres seraient cassés ou écuissés et endommagés par le fait des ouvriers, voituriers et de tous autres, en un mot par l'exploitation du bois vendu ci-dessus, l'acquéreur sera tenu d'en indemniser le vendeur conformément aux lois forestières.

Nota. Nous recommandons, comme un avantage précieux, la stipulation précise : qu'on laissera, par hect. (ou 2 arpents forestiers), pour environ 10 francs de bois sans valeurs pour le marchand, d'après l'article 7 des réserves, c'est-à-dire en jeunes brins provenant de semis naturels ou sur souches; en hêtres, particulièrement à écorces lisses fraîches et vivaces, enfin bien venants, d'environ sept pouces (189 mil.) de rotondité et au-dessus, mesurés à 5 pieds (1 mètre 624 mil.) de hauteur, appelés volières et marqués simplement avec de l'ocre rouge délayée dans de l'huile.

ARTICLE VI.

CUISSON DES CHARBONS.

Dans le cas où le vendeur n'interdirait pas expressément à l'acquéreur le droit de cuire son charbonnage dans le bois exploité (hors le bois serait mieux; voir notre chapitre sur la Carbonisation, p. 126 et 153), alors il serait indispensable de stipuler: « de faire cuire le charbon dans les anciennes places, et,

<< en cas d'insuffisance, cuire plusieurs fois sur la « mème ou sur de nouvelles, mais qui seraient fixées «< par le vendeur, préférablement dans les vides et en<«< droits où il y aurait moins de dommages et toujours << pas plus d'une place, par 3 ou 4 arpens, ou tant... « pour toute la vente. »

ARTICLE VII.

NETTOYAGES.

L'acquéreur, à peine de tous dépens, dommages et intérêts, ravalera et coupera à vif tous les bois trainants et rabougris, les chicots et souches pourries, ainsi qu'il est dit à l'article 4 ; arrachera tous les arbustes parasites, notamment épines, genêts, ronces et la bruyère à la pioche, du 1er au 31 mai, et notamment pendant que la séve est dans sa plus grande action.

ARTICLE VIII.

COUPE A L'Écorce.

10 Tous les dessous, ou plutôt tous les bois non propres à l'écorce, seront coupés, au plus tard, au 1er janvier prochain et comme il est dit aux art. 2 et 4.

2o L'écorçage commencera au premier développement du bourgeon et par les jeunes modernes et cadets, ensuite par les taillis; les racines ou vieux arbres devant être arrachés s'écorceront les derniers s'ils n'ont pul'être au premier mouvement de la séve,

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