Mémoires et lettres de Madame de Maintenon: Lettres de Madame de MaintenonJ.E.Dufour et P. Roux, 1778 |
Common terms and phrases
Adieu affez affure aife aime amis amitié Aubigny auffi avez avoit Barege befoin belle c'eft c'eſt cher frere Chevalier de Méré chofe choſes cœur Cognac confeils confidération confole connoiffez connois coufin Coulanges crois d'Aubigny dame defirer déja Dieu dire Duc du Maine efpere efprit eft vrai eſt êtes étoit fache faffe fais falut fans fanté favez favoir femme fens fentiments fera feroit fervir feul foin foit fommes fongez font fouffrir fouhaite fouvent fuis Germain grace j'ai j'aurois j'avois j'en j'étois jamais jours l'efprit là-deffus laffe laiffe LETTRE Louvois m'en Madame de Coulanges Madame de Maintenon Madame de Montefpan Madame la Dauphine Mademoiſelle maiſon mande mieux mille Mioffens Mlle monde Murçai n'ai n'eft paffer paffion parle penfer perfonne perfuadé plaifir plaifirs préfent puiffe raifon ravie reconnoiffance refpect refte remercier rien s'eft Sainte-Gemme Scarron tendreffe Verfailles Villette Voilà vois voudrois yous
Popular passages
Page 90 - ON m'a porté fur votre compte des plaintes qui ne vous font pas honneur : vous maltraitez les Huguenots, vous en cherchez les moyens, vous en faites naître les occafions ; cela n'eil pas d'un homme de qualité. Ayez pitié de gens plus malheureux que coupables : ils font dans des erreurs où nous avons
Page 58 - paroles. avoue que votre converfation a beaucoup aidé à perfeftionner en fa perfonne ce que la nature avoit commencé. S'il penfe avec quelque jufteffe, s'il s'exprime avec quelque grace, & s'il fait faire déja un affez jufte difcernement des hommes , ce font autant de qualités qu'il a tâché de vous dérober. Pour moi, Madame , qui connois fes plus
Page 122 - rendre moins bilieufe & moins fombre, ce fera un grand point de gagné. Ce n'eft point l'ouvrage des réflexions feules; il y faut de l'exercice, de la diffipation , une vie unie & réglée. Vous ne penferez pas bien , tant que vous vous porterez mal ; dès que le corps eft dans l'abattement,
Page 121 - mon cher frere , au voyage d'Amérique, aux malheurs de notre pere, aux malheurs de notre enfance , à ceux de notre jeuneffe, & vous bénirez la Providence, au-lieu de murmurer contre la fortune. Il ya dix ans que nous étions bien éloignés
Page 121 - de cette heureufe médiocrité que vous vantiez fi fort. Soyons contents. Si les biens nous viennent, recevons-les^ de la main de Dieu ; mais n'ayons pas de vues trop vaftes. Nous avons le néceflaire & le commode ; tout le refte n'eft que cupidité.
Page 166 - pour vous deux, qui n'en buvez pas pour trois. 14 - 13 Je mets une livre de chandelle par jour; quoiqu'il n'en faille qu'une demi-livre. Je mets 10 f. en bougie; il y en a fix à la livre, qui coûte i liv. 10 f., & qui dure trois jours. Je mets
Page 66 - Villes, cela eft décidé, il faut que je fois un ignorant; car M. le Ragois ne manque jamais de me faire quitter mes livres quand la nouvelle en arrive; & je ne quitte la lettre que j'ai l'honneur de vous écrire, que pour aller faire un feu de joie. De Madame de Maintenon. Vous
Page 53 - pareffeux. J'ai donné mon amitié à Anfe, parce qu'il a l'honneur d'avoir la vôtre. Hénaut eft complaifant pour toutes les bagatelles que je veux. La couture n'aime pas à me prêter les jupes de Me. de Maintenon quand je veux me déguifer en fille. J'ai reçu la lettre que vous écrivez au cher petit Mignon.
Page 73 - Le Roi fe défie de moi & me craint : il me comble de biens pour me fermer la bouche: il aime la vérité , & ne veut pas l'entendre. Il vit dans une habitude de péché mortel , qui me fait trembler. Je ne puis plus voir toutes ces chofes : fi cela continue, je me retirerai : il eft fûr
Page 42 - pas befoin de réforme ; le Pere Bourdaloue ne me parleroit pas fur ce ton; vous êtes aujourd'hui mondain, vous ne le ferez pas toujours ; viendra un temps où vous préférerez le Ciel à la Terre ; vous êtes fait pour Dieu. Ceux qui attribuent ma retraite à un dépit, fans doute ne me