Collection des meilleurs dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l'histoire de France, par C. Leber, Volume 6

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1838

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Popular passages

Page 154 - Feron sur les amiraux et sur quelques autres grands-officiers. suppression de la charge de grand * maître, chef et surintendant- général de la navigation et commerce de France...
Page 316 - ... du roy, estoit reconnue pour lors sous le nom de plaits de la porte, parce qu'elle se rendoit à la porte du palais, où il estoit libre à un chacun de venir plaider sa cause, de déduire ses interests et d'adresser ses plaintes. Mais depuis que nos rois eurent...
Page 145 - D'abord il n'y eut qu'un maréchal de France, quand le commandement dans les armées fut attaché à cette dignité, comme on l'a vu par ce que j'ai dit au sujet des premiers maréchaux sous le règne de Philippe- Auguste ; mais sous celui de saint Louis, on en vit deux : car quand ce prince alla à son expédition d'Afrique, l'an i 270, il avait dans son armée, avec cette qualité, Raoul de Sores, seigneur d'Estrees, et Lancelot de Saint-Mard.
Page 352 - ... pas suffisant, ou leur témoignage assez clair, les affaires paraissaient souvent douteuses : c'était dans ces occasions que l'on recourait au serment et aux épreuves. Il y en avait de bien des espèces, mais elles se rapportaient toutes à trois principa'les, savoir : le Serment, le Duel et l'Ordalie, ou l'épreuve par les élémens. Le serment, qu'on nommait aussi purgation canonique j se faisait de plusieurs manières.
Page 248 - C'est qu'après avoir rempli le devoir de leurs fonctions, après avoir exposé la vérité comme ils la voyaient, leur résistance devait finir, quand la volonté du prince, plus instruit qu'eux,, persistait dans sa détermination. Eclairer le prince et lui obéir, tels étaient les véritables devoirs du parlement.
Page 423 - Nous, en conséquence des édits des rois nos préif. décesseurs , registrés en notre Cour de parlement, « contre les duels, voulant suivre surtout l'exemple « de Louis XIV, de glorieuse mémoire, qui jura so...
Page 215 - Le troisième âge de la pairie fut celui où elle fut conférée par nos rois à des princes étrangers : le duc de Nevers eut le premier cet honneur par l'érection du comté de Nevers en duché-pairie, qui fut faite en i5o5.
Page 360 - Cependant les prêtres récitaient les prières qui étaient d'usage. On lui mettait ensuite la main dans un sac que l'on fermait exactement, et sur lequel le juge et la partie adverse apposaient leurs sceaux pour les lever trois jours après; alors s'il ne paraissait point de marque de brûlure...
Page 314 - Mais nos rois en ont usé plus généreusement, et se sont gouvernez avec leurs sujets dune manière plus obligeante et plus facile ; ils ont voulu recevoir eux-mêmes leurs plaintes, et pour leur donner un accès plus libre vers leurs personnes, ils se sont en quelque façon dépouillez de l'éclat de leur pourpre, sont sortis de leurs sacrez palais, et se sont venus seoir à leurs portes, pour faire justice indifféremment à tous ceux qui la leur venoient demander. Ce qu'ils faisoient à l'imitation...
Page 99 - Mais comme je demeure d'accord qu'on peut douter de ces titres de comtes palatins à l'égard des comtes de Poitiers et de Flandres, il faut aussi tenir pour indubitable que les comtes de Champagne en ont jouy depuis leur établissement, jusques à ce que ce comté a esté reuny à la couronne de France, soit qu'ils aient obtenu cette dignité de temps en temps de nos rois, ou qu'ils se la soient fait confirmer aux investitures ; ou enfin, ce que je tiens plus vraysemblable, qu'ils se la soient conservée,...

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