du côté de sa mère, sans remonter plus baut.

Tous ceux qui lui étaient parens du côté de son père, composent sa ligne paternelle tous ceux qui lui étaient parens du côté de sa mère, composent sa ligne maternelle.

On n'a point à considérer la ligne par laquelle les parens du défunt tenaient à son père ou à sa mère, c'est-à-dire, s'ils étaient parens paternels ou maternels du père, parens maternels ou paternels de la mère. Il suffit de considérer la ligne par laquelle ils tenaient au défunt lui-même, c'est-à-dire, s'ils lui étaient parens du côté de son père, ou parens du côté de sa

mère.

Tous les parens, soit maternels, soit paternels, du père du défunt, sont tous également parens paternels du défunt, parce qu'ils lui sont tous parens du chef et du côté de son père.

Tous les parens, soit paternels, soit

Les parens paternels de François dont la succession est ouverte, de cujus successione agitur, sont tous les parens de George, son père.

George avait des parens paternels, savoir ceux du côté d'Antoine, son père, et des parens maternels, savoir ceux du côté de Claire Lenoir, sa mère; mais tous les parens de George, soit paternels, soit maternels, sont tous indistinctement parens paternels de François de cujus, parce qu'ils lui sont tous également parens du côté de son père.

Ainsi, Joseph Lenoir et Gilberte Pain, aïeuls maternels de George, sont parens paternels de François, parce qu'ils ne lui sont parens que du côté de son père, et que c'est là qu'il faut s'arrêter.

Par la même raison, Marie Lenoir, tante maternelle de George, et Paul, cousin maternel, sont parens paternels de François.

Les parens maternels de François sont tous les parens de Louise Leblanc, sa mère. Qu'ils fussent parens à sa mère, du côté maternel ou du côté paternel, peu importe ils sont tous parens maternels de François, parce qu'ils lui sont tous parens de sa mère.

Ainsi Philippe, père de Louise, Jean Leblanc et Catherine Vergon, ses aïeuls paternels, sont parens maternels de Francois, parce qu'ils ne lui sont parens que du côté de sa mère.

Jacques, oncle paternel de Louise, est également parent maternel de François.

2. Il est encore à remarquer que, pour savoir si la personne qui veut succéder au défunt était sa parente du côté paternel ou du côté maternel, il ne faut pas considérer si c'était du chef de son père ou du chef de sa mère qu'elle était parente au défunt; mais qu'il faut considérer uniquement si elle était parente ou du côté du père ou du côté de la mère du défunt; c'est-à-dire que ce n'est point par le père ou la mère de l'héritier que la ligne de parenté s'établit, mais par le père ou la mère du défunt.

Ainsi, le cousin germain du défunt n'est son parent que du côté maternel, s'il est

issu du frère et que le défunt soit issu de la sœur.

C'est cependant du chef de son père qu'il est parent du défunt, et conséquemconsidérer son père pour déterminer la ment il serait parent paternel, s'il fallait ligne de sa parenté avec le défunt. Mais il n'est parent du défunt que du côté de la mère du défunt, et c'est là seulement ce qu'il faut considérer, parce qu'en effet c'est la parenté avec le défunt qui doit être établie, et que, dans l'espèce, elle ne peut être établie que du côté de la mère du défunt.

Isidore est parent, et dans la ligne paternelle et dans la ligne maternelle, de chacun de ses ascendans, soit de ceux dont descend Julien, son père, et qui sont ses ascendans paternels, soit de ceux dont descend Marie, sa mère, et qui sont ses ascendans maternels.

Cependant ce n'est que du chef de son père qu'il est parent de chacun des ascendans dont son père descend; ce n'est que du chef de sa mère qu'il est parent de chacun des ascendans dont sa mère est issue; mais on a déjà dit que ce n'est ni son père ni sa mère qu'il faut considérer pour savoir dans quelle ligne il est parent à un ascendant décédé; mais qu'il faut uniquement considérer le père et la mère de l'ascendant auquel il veut succéder or, il est évident que sa parenté avec chacun de ses ascendans, soit paternels, soit maternels, tient également au père et à la mère de cet ascendant. On ne peut descendre de quelqu'un, soit médiatement, soit immédiatement, sans être tout à la fois parent et de son père et de sa mère.

Ainsi, Isidore est parent paternel et maternel, 1o d'Antoinette, son aïeule paternelle, parce qu'il lui est parent du côté de Jérôme et d'Elisabeth; 2o de Catherine, sa bisaïeule maternelle, parce qu'il lui est parent du côté de Christophe et d'Augustine; 3o de Romain, son trisaïeul paternel, et de Jacques, son aïeul maternel au quatrième degré, parce qu'il est parent du côté du père et du côté de la mère de chacun d'eux.

Tous les autres ascendans, dénommés dans le tableau, ne sont dans le tableau, ne sont parens d'Isidore que du côté de Julien, son père : ils ne le sont pas du côté de Marie, sa mère.

Ainsi, dans les cas les plus ordinaires, tous les ascendans de la mère du défunt ne sont parens du défunt que dans la ligne maternelle; vice versa, tous les ascendans du père du défunt ne sont parens du défunt que dans la ligne paternelle.

4. Mais il y a des cas où les ascendans, soit paternels, soit maternels du défunt, sont tout à la fois ses parens et dans la ligne paternelle et dans la ligne maternelle.

Cette double parenté a lieu lorsque des parens, qui sont issus de diverses branches, mais d'une souche commune, se sont unis par un mariage légitime alors les ascendans, de l'un et de l'autre côté, se trouvent parens, dans les deux lignes, des descendans issus de ce mariage. En voici un exemple :