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fpectaculum fac- mauvais traitemens; ti: in altero au- & de l'autre ayant été tem, focii tali compagnons de ceux ter converfan- qui ont fouffert de tium effecti. femblables indigni

tez.

34. Nam ở 34. Car yous avez vinctis compaffi compati à ceux qui eftis, & rapi- étoient dans les chainam bonorum ncs, & vous avez veftrorum cum vû avec joye tous vos gaudio fufcepif- biens pillez, fçatis, cognofcen- chant que vous aviez tes vos habere d'autres biens plus meliorem & ma- excellens, & qui ne nentem fubftan- periront jamais.

tiam.

35. Nolite ita-10

35. Ne perdez donc que amittere pas la confiance que confidentia vef- vous avez, qui doit

recompenfée

tram, que mag- être
nam habet re- d'un grand prix.
munerationem.

36. Patientia. 36. Car la patienenim vobis ne- ce vous eft neceffaire, ceffaria eft: ut afin que faifant la vovoluntatem Dei lonté de Dieu, vous

facientes, repor puiffiez obtenir les

biens qui vous font tetis promiffio

promis.

37. Parce

que fe

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lon qu'il eft écrit: enim modicum Encore un peu de aliquantulum temps & celuy qui qui venturus eft, doit venir viendra & veniet, & non ne tardera point. tardabit. 38. Or le jufte qui 38. Fuftus aum'appartient, vivra tem meus ex fide de la foi. Que s'il le vivit : quod fi retire & s'il s'affoi- fubtraxerit fe, blit, il ne me fera pas agreable. 39. Mais quant à 39. Nos autem nous, nous ne fom- non fumus fubmes point des per- tractionis filii in fonnes à nous retirer perditionem, fed de Dieu, & à nous fidei in acquifiaffoiblir, ce qui fe- tionem anime. roit nôtre ruine;mais. nous demeurons fermes dans la foi pour le falut de nos ames.

nima mea.

અંક

SAMEDI, VII. JOURNE'E.

La mort defirable au Chrétien, comme enfant d'Adam ; pour ne plus offenfer Dieu.

Et ne nos inducas in tentationem.

Et ne nous abandonnez pas à la tentation.

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Uoi que nous foyons enfans de Dieu, membres de Jetus-Chrift, animez de fon Efprit, & juftifiez par fa grace, nous ne laiffons pas pendant cerre vie d'être les enfans d'Adam. Nous portons toûjours en nous l'image de cét homme terreftre, nous en fentons les in-

clinations au fond de nous-mê-mes, & fi l'homme interieur est en partie renouvellé & fait participant de l'adoption divine, l'homme exterieur eft toûjours corrompu & toûjours dans la vieilleffe de fa premiere origine. C'est un ennemi que nous nouriffons au milieu de nous mêmes, & qui eft toûjours preft à nous donner le coup de la mort. C'est un venin qui affiege le cœur & dont nous pou vons être étouffez à chaque moment de la vie. C'eft un corps. de peché, & un fond de corruption d'où mille pensées, mille defirs indeliberez, mille mouvemens déreglez, mille tentations honteufes fe forment continuellement, s'élevent contre l'efprit & lui livrent des combats dont il ne peut échaper fans miracle, c'est à dire, fans un fe

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cours furnaturel qui ne luy eft point dû.

Quand le faint Efprit ne nous auroit point obligé de croire

que

cette vie eft une tentation & un combat continuel: Tentatio, ou, militia eft vita hominis fuper terram en pourrions nous douter? Et y a t'il quelqu'un qui ne connoiffe pas par la propre experience qu'il n'y a ni paix ni tréve à efperer dans cette vie ni avec le monde, ni avec les demon, ni avec nous-mêmes qui fommes nôtre plus dangereux ennemi. Peut-on penser à un danger fi terrrible fans être frappé d'une frayeur mortelle ? Peut-on fe fouvenir fans trembler de la funefte experience que l'on a faite fi fouvent de la foibleffe humaine, & des playes reques dans cette cruelle guerre de la chair & de l'efprit? Peut

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