Paris en décembre, 1851: étude historique sur le coup d'État |
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armes arrestations arrêtés arriva Aups avaient balles bandes barricades Basses-Alpes bataillon Bédarieux blessé boulevard Bonne-Nouvelle boulevard Montmartre boulevard Poissonnière bourg brigade canton caserne cents hommes chef chef-lieu citoyens Clamecy colonel colonne Comité commandant Conseil de guerre Constitution Coup d'État coups de feu coups de fusil Crest décembre décret démocratique département déposition Draguignan Drôme Duteil faubourg force foule fusillade garde nationale gendarmerie gendarmes général Magnan général Oudinot groupes heures insurgés Insurrection journaux l'armée l'Assemblée nationale l'autorité l'insurrection l'ordre Lorgues Louis-Napoléon Mairie maison majorité Maquan marche Marmande matin Maupas ment militaire Millelot ministre Mirande Morgue Morny mort mouvement n'avait officier Oudinot ouvriers palais de l'Élysée Pascal Duprat passer paysans peuple Peyronni Poissonnière population pouvoir exécutif Préfecture préfet de police prisonniers proclamation proposition des questeurs questeurs raconté récit représentants répu républicains résistance reste s'était Saint-Arnaud seul soir soldats Souesmes sous-préfet tion tocsin troupe tué boulevard Vidauban Vive la République vote Xe arrondissement
Popular passages
Page 128 - Un corps législatif discutant et votant les lois, nommé par le suffrage universel, sans scrutin de liste qui fausse l'élection ; » 5° Une seconde Assemblée formée de toutes les illustrations du pays, pouvoir pondérateur, gardien du pacte fondamental et des libertés publiques.
Page 65 - L'Assemblée nationale détermine le lieu de ses séances. Elle fixe l'importance des forces militaires établies pour sa sûreté et elle en dispose.
Page 290 - La France a répondu à l'appel loyal que je lui avais « fait. Elle a compris que je n'étais sorti de la légalité « que pour rentrer dans le droit. Plus de sept millions « de suffrages viennent de m'absoudre...
Page 128 - ... provoquerai la réunion d'une nouvelle Assemblée et je lui remettrai le mandat que j'ai reçu de vous. Mais si vous croyez que la cause dont mon nom est le symbole, c'est-à-dire la France régénérée par la révolution de 89 et organisée par l'Empereur, est toujours la vôtre, proclamez-le en consacrant les pouvoirs que je vous demande. Alors la France et l'Europe seront préservées de l'anarchie, les obstacles s'aplaniront, les rivalités auront disparu, car tous respecteront, dans l'arrêt...
Page 172 - Toute mesure par laquelle le Président de la République dissout l'Assemblée nationale, la proroge ou met obstacle à l'exercice de son mandat, est un crime de haute trahison. Par ce seul fait, le Président est déchu de ses fonctions ; les citoyens sont tenus de lui refuser obéissance ; le Pouvoir exécutif passe de plein droit à l'Assemblée nationale.
Page 126 - L'Assemblée, qui devait être le plus ferme appui de l'ordre, est devenue un foyer de complots. Le patriotisme de trois cents de ses membres n'a pu arrêter ses fatales tendances. Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes pour la guerre civile ; elle attente au pouvoir que je tiens directement du peuple ; elle encourage toutes les mauvaises passions ; elle compromet le repos de la France : je l'ai dissoute, et je rends le peuple entier juge entre elle et moi.
Page 9 - En présence de Dieu et devant le Peuple français, représenté par l'Assemblée nationale, je jure de rester fidèle à la République démocratique, une et indivisible, et de remplir tous les devoirs que m'impose la Constitution.
Page 129 - Ou donnez-mo les moyens d'assurer votre prospérité ou choisissez un autre à ma place. En 1830 comme en 1848, on vous a traités en vaincus. Après avoir flétri votre désintéressement héroïque, on a dédaigné de consulter vos sympathies et vos vœux, et cependant vous êtes l'élite de la nation.
Page 36 - L'incertitude de l'avenir fait naître, je le sais, bien des appréhensions, en réveillant bien des espérances : sachons tous faire à la patrie le sacrifice de ces espérances et ne nous occupons que de ses intérêts. Si, dans cette session, vous votez la révision de la Constitution, une Constituante viendra refaire nos lois fondamentales et régler le sort du pouvoir exécutif. Si vous ne la votez pas, le peuple, en 1852, manifestera solennellement sa volonté nouvelle.
Page 126 - La situation actuelle ne peut durer plus longtemps. Chaque jour qui s'écoule aggrave les dangers du pays. L'Assemblée, qui devait être le plus ferme appui de l'ordre, est devenue un foyer de complots. Le patriotisme de trois cents de ses membres n'a pu arrêter ses fatales tendances. Au...