Notes et souvenirs (1811-1894) ... |
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années aujourd'hui aurait avez besoin budget c'était cardinal cent mille César choses clergé Cluny collège collègues Conseil d'État Conseil Impérial Constitution de 1852 Corps législatif cours d'adultes décret demande DÉSIRÉ NISARD Dieu dire donner Duruy écoles Écoles normales primaires élèves Émile Ollivier enfants enseignement enseignement supérieur esprit évêques Facultés force général Gouvernement Guizot Hautes Études homme idées inspecteur instituteurs j'ai j'avais j'en j'étais jour l'administration l'École normale l'éducation l'Église l'Empereur l'enseignement primaire l'Enseignement spécial l'esprit l'État l'évêque l'histoire l'homme l'Instruction publique l'Université laboratoires laisser lettre livres lycées m'avait Majesté ment militaire millions Ministre de l'Instruction monde Monsieur le Ministre Mont-de-Marsan morale n'avait Napoléon III officiel paroles passé pays pensée père peuple philosophie Pie IX politique préfet premier prince professeur programmes qu'un question raison réformes Renan reste Rouland Saint-Barthé savants sciences scolaires Sénat sentiments serait service seul Sire société Solférino Sorbonne sorte supérieur tion trouve Voilà vote
Popular passages
Page 60 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 45 - Le Fils de l'Homme ait dit ce qu'on voit rapporté Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.
Page 198 - Si par l'enseignement primaire étendu, honoré, et par l' enseignement secondaire français largement établi, nous relevons le niveau moral du peuple, relevons en même temps celui de la bourgeoisie par un enseignement secondaire classique vigoureusement constitué et par un enseignement supérieur dont nous secouerons la mollesse somnolente. Le peuple monte; que la bourgeoisie ne s'arrête pas, car s'arrêter ce serait descendre.
Page 135 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 152 - ... deux instruments, et pour ainsi dire, deux bras, avec lesquels elle remue le monde, sa langue et l'esprit de prosélytisme qui forme l'essence de son caractère; en sorte qu'elle a constamment le besoin et le pouvoir d'influencer les hommes.
Page 135 - On voit, dit-il, certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus dans la campagne, noirs, livides, nus, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et remuent avec une opiniâtreté invincible. Ils ont comme une voix articulée, et, quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes...
Page 146 - ... autres êtres de la création (335) ; et tous les moyens de critique lui manquent, là où tous les fils de l'analogie sont rompus. 400. — Cette faculté éminente que nous nommons la raison, et dont les développements produisent, au sein des sociétés civilisées les sciences et la philosophie, est bien loin de suffire à tous les besoins de la vie humaine. Elle ne satisferait pas même au besoin le plus fondamental, à celui de la conservation de l'individu et de l'espèce, si Dieu, en...
Page 207 - Je n'imagine pas, disais-je, qu'il se cache dans les vingt-cinq lettres de l'alphabet une vertu magique, par laquelle soient immédiatement transformés ceux qui les possèdent. Mais je suis persuadé qu'il ya, pour le plus grand nombre des hommes, un lien nécessaire entre l'esprit qui s'éclaire et le cœur qui se purifie. Le maître d'école ne met qu'une...
Page 197 - ... occupés par l'agriculture, douze millions livrés à l'industrie et au commerce, il faut un enseignement secondaire français qui ne fasse ni le mécanicien, ni le tisserand, ni l'ébéniste, mais qui développe l'esprit moral avant que la pratique exerce la main. L'industrie moderne, surtout la nôtre, vit autant de science et d'art que de procédés traditionnels : travaillons donc à développer l'esprit, à épurer le goût de nos futurs industriels.
Page 349 - ... à son action et à son influence, qu'elles demeurent absolument soumises à l'arbitraire de l'autorité civile et politique, au bon plaisir de ceux qui gouvernent, et que tout s'y règle d'après les opinions communément reçues de nos jours. Que pourrait-on faire pour apporter un remède convenable à un si grand mal et assurer aux fidèles du Christ le secours d'une instruction et d'une éducation catholique?