APPENDICE. TABLE A U. DE LA CONDUITE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS ENVERS LES SUISSES: DEPUIS SA PROCLAMATION DU 30 SEPTEMBRE 1802, JUSQ'UÀ SON ACTE DE MÉDIATION DU 19 FÉVRIER 1803. 1 De quel front ose-t-il prendre sous son appui des peuples qui n'ont point d'autre ennemi que lui? APPENDICE. Nouvelle Promesse du Gouvernement Consulaire, de NE CONCOURIR À L'ORGANISATION DE LA SUISSE QUE POUR LUI ASSURER UNE INDÉPENDANCE ABSOLUE. L'adjudant Général Rapp chargé de la proclama tion de Bonaparte arriva au pays de Vaud le lendemain du jour où les troupes appelées Helvétiqués, venaient d'être mises en déroute par l'armée Suisse, et où les restes du congrès se disposaient à quitter Lausanne. Tout était déjà préparé pour leur fuite en Savoye, lorsqu'ils reçurent le manifeste du so septembre, à la lecture duquel ils décrétèrent par acclamations, que le Héros n'avait pas dédaigné d'ajouter un nouveau rayon à sa gloire. L'envoyé du Héros ne perdit point son temps à recevoir leurs hommages, et se rendit à Berne, où malgré ses efforts et ses menaces, les anciens magistrats de ce canton s'en référèrent à la diète de Schwitz, qui fut aussi prompte qu'unanime dans la réponse qu'elle lui transmit le 8 octobre. Pour en bien saisir le sens, il est essentiel de se rappeler les trois principales injonctions dont cet officier était porteur. La première ordonnait que dans cinq jours le sénat fugitif se réunit à Berne. |