Page images
PDF
EPUB

STATISTIQUE DE LA FRANCE

[blocks in formation]

ERRATA

Pages 30 30 ligne, au lieu de privatif, lisez préventif.
37 Total des communes, 86,826, au lieu de 36,829.
46 note 1, au lieu de dû à, lisez article de.

105 8 ligne, au lieu de préfet, lisez maire.

110 4 ligne, au lieu de fossés, lisez fruits.

121 en note, au lieu de 1855 à 1856, lisez 1851 à 1856.

150 3 alinéa, effacer les mots : le Saint-Siége.

153 avant-dernier alinéa, au lieu d'invention, lisez infraction.

175 et 176 Le tableau des diocèses (p. 176) doit être placé à la page 175, à la fin de l'article Diocèses. En 1860, 3 nouveaux diocèses (Annecy, Chambéry, Nice) sont venus accroître le nombre de ceux qui existaient antérieurement.

225 dernier tableau, différence en plus, 129 au lieu de 329.

255 17o ligne, au lieu de Heidelberg, lisez Hesse-Hombourg.

376 8 ligne, au lieu de 1,145,000, lisez 1,700,000.

394 22 ligne, au lieu de directes, lisez indirectes.

436 43 ligne, au lieu de mis, lisez émis.

501 Le taux des exonérations vient d'être porté à 2,300 fr., et 800 fr. par an pour les

soldats sous les drapeaux, et la prime de rengagement, à 1,800 fr.

@ 8.15. EMS

INTRODUCTION

Pour commencer notre ouvrage d'une manière conforme aux bonnes traditions, nous aurions dû, avant d'entrer en matière, faire une apologie complète de la Statistique. Après avoir déploré les abus qu'on lui impute, nous aurions démontré l'utilité d'une science « dont ses détracteurs mêmes sont obligés de se servir. »

Mais nous nous abstiendrons de faire cette apologie. L'évidence ne se démontre pas: est aveugle qui ne voit pas l'utilité de la Statistique.

Nous ne nous arrêterons pas non plus à parler de l'abus qu'on en fait, et qu'on fait surtout de « prétendus relevés statistiques. » Nous n'avons pas à nous occuper de la prétendue Statistique, mais de la véritable. Et si la bonne statistique elle-même est détournée de son but, si l'on en abuse, elle ne fait que subir la commune loi des choses de ce monde. On abuse de la religion, des lois, des sentiments de famille, des données de la science comme de toute matière, de tout objet quelconque.

Nous voudrions bannir des ouvrages de Statistique ces réflexions oiseuses qui prennent la place de matières plus utiles et plus instructives. Est-ce que les astronomes, les naturalistes, les physiciens, les chimistes parlent jamais de l'utilité de leur science ou des abus qu'on peut en faire. Suivons leur exemple.

Nous voudrions qu'on imitât ces savants sur un autre point encore, savoir, la simplicité des définitions. Adoptons, pour définir la Statistique, une formule aussi large que possible, déclarons-la tombée dans le domaine public, afin que chacun puisse s'en servir sans être accusé de plagiat. Nous ¿viterons alors le reproche immérité de ne connaître ni l'objet, ni les limites de notre science, nous économiserons l'espace accordé à l'énumération de définitions plus ou moins spirituelles, plus ou moins excentriques, et loin d'épuiser nos efforts sur des choses secondaires, nous concentrerons toute notre énergie sur les points réellement difficiles.

A quoi sert, par exemple, la définition de Schlozer que la Statistique est une histoire qui s'arrête, tandis que l'histoire est une Statistique qui

TOME I.

I

« PreviousContinue »