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Les frais de secours permanents, qui s'élèvent à 10.935,000 marks, s'établissent ainsi par catégories :

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On voit que, si la proportion du nombre des assistés hospitalisés n'est que de 17%, le montant des secours qui leur ont été consacrés s'élève, au contraire, à 45% du montant total des secours; la dépense moyenne par assisté placé dans un établissement atteint, en effet, 204 marks alors que, dans l'assistance à domicile, le secours moyen par assisté est de 76 marks dans le cas des secours en argent et de 21 marks seulement dans le cas des secours en nature.

Les recettes totales des caisses d'assistance ont atteint, pour l'année 1909, le chiffre de 17.006.000 marks se répartissant ainsi :

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Près des deux tiers des dépenses d'assistance sont donc prélevés sur les ressources des communes.

Les deux tableaux ci-après permettent de suivre le mouvement du nombre annuel des personnes assistées par les communes de la Bavière depuis 1871 ainsi que le mouvement du montant des secours distribués.

Le nombre annuel total des assistés s'est accru assez régulièrement, passant de 130.000 en 1871-1875 à 212.000 en 1906-1909. Mais il ne faut pas oublier que la population du Royaume a aug menté elle-même considérablement.

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1871-1875. 1876-1880

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4.917 41.017

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5.167 40.216|

1881-1885

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49.962 90.979 39.017 129.996 26,4 18,5 54,9 49.606 89.822 44.849 134.671| 26,1 17,4 55,2 5.355 51.217 16.439 37.433 53.872 105.089 56.933 162.022 30,3 19,6 51,3 1886-1890 5.512 57.294 19.479 36.343 55.822 113.116 61.290 174.406 31,6 20,5 49,4 1891-1895 5.701 59.820 19.731 33.090 52.821 112.641 70.639 183.280 32,1

.

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19,7 46,9 6.006 63.328 18.856 30.060 48.916 112.244 78.936 191.180 31,8 18,7 43,6 6.377 66.573 20.970 25.378 46.348 112.922 89.178 202.100 31,7 17,741,1 6.687 69.644 23.476 22.174 45.650 115.294 96.710 212.004 31,7 17,2 39,6

SECOURS PERMANENTS

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1871-1875.

1876-1880.

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6.366 1,23 47 1.010 1.998 5.173 6.325 1,18 39 1886-1890. 2.507 43,4 969 2.302 5.778 1.265 7.043 1,28 40 1891-1895.. 3.120 925 2.317 6.362 1.501 7.863 1,38 43| 49,0 1896-1900. 3.532 843 2.569 6.944 1.640 8.584 1,44 45 50,8 1901-1905. 4.075 894 3.251 8.220 2.051 10.271 1,61 51 49,6 1906-1909. 4.587 1.027 4.430 10.044 2.499 12.543 1,87 59 45,7

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D

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Secours en nature

Frais d'entretien

dans les établissements

La proportion des individus secourus par rapport au nombre total des habitants, après s'être élevée de 26,4% en 1871-1875 jusqu'à 32,1 % en 1891-1895, a diminué très légèrement depuis cette époque pour tomber à 31,7 %o en 1901-1905 et en 1906-1909.

La diminution est un peu plus importante si l'on ne considère que les indigents recevant des secours permanents; la proportion passe dans ce cas de 20 ‰o en 1886-1890 à 17 /‰o en 1906-1909.

00

Quant au montant des secours, il a plus que doublé, passant de 5 millions de marks en 1871-1875 à 10 millions en 1901-1905 et à 12 millions et demi en 1906-1909; par tête d'habitant, la dépense moyenne qui n'était que de 1 mk 08 en 1871-1875, s'est élevée progressivement jusqu'à 1 mk 87 en 1906-1909.

La dépense moyenne consacrée à chaque assisté a augmenté: elle n'était que de 39 marks en 1881-1885, tandis qu'elle s'élève à 59 marks en 1906-1909.

Les secours en nature ont une importance relative de plus en plus faible, 10% en 1906-1909 au lieu de 20% en 1881-1885. Les secours en argent, et surtout les frais d'hospitalisation ont, au contraire, augmenté considérablement.

En dehors des secours distribués par les communes, il faut tenir compte également des dépenses d'assistance qui sont à la charge des districts et des provinces.

Les dépenses à la charge des districts comprennent d'abord les subventions qu'ils doivent accorder aux communes surchargées; elles englobent aussi les frais de construction et d'entretien de certains établissements: hôpitaux, hospices, orphelinats; elles se sont élevées, en 1909, à 1.747.000 marks, dont environ un tiers à titre de subventions aux communes.

Les dépenses totales consacrées à l'assistance par les provinces ont atteint, en 1909, 5.701.000 marks, dont 3.784.000 marks, ou plus des deux tiers, pour l'entretien des asiles d'aliénés. Le complément comprend, outre le remboursement de la moitié des subventions accordées aux communes par les districts, les frais d'entretien d'un certain nombre d'établissements spéciaux Maternités, orphelinats, asiles d'aveugles, de sourds-muets, etc.

Les dépenses à la charge des districts et les dépenses à la charge des provinces ont plus que doublé depuis 1880.

c) Grand-duché d'Oldenbourg. -Le tableau ci-dessous, extrait

du Handwörterbuch der Staatswissenschaften, tome II, comprend
par périodes quinquennales depuis 1856, le nombre annuel moyen
des assistés ainsi que le montant des dépenses consacrées à l'Assis-
tance publique dans le grand-duché d'Oldenbourg.

Le nombre total des personnes assistées a diminué d'une façon
continue depuis 1870, passant de 11.400 en 1866-1870 à 6.700 en
1901-1905.

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Par rapport à la population, la proportion des assistés s'est abais-
sée de 47 pour 1.000 habitants en 1866-1870, à 19 /‰o en 1901-1905,
diminuant de 60%; la diminution a été surtout importante entre
les deux périodes 1881-1885 et 1886-1890, époque pendant laquelle
sont entrées en application les lois d'assurance sociale.

Par contre le montant des dépenses s'est élevé de 500.000 marks
à 800.000, c'est que la dépense moyenne par personne assistée a
considérablement augmenté; de 45 marks en 1866-1870, elle a
passé à 125 marks en 1901-1905.

d) Ville de Berlin. L'organisation des secours publics à Berlin
est établie d'après le système d'Elberfeld. A la fin de 1907, la direc-
tion de l'Assistance publique ou Armendirektion, avait sous son
autorité 414 commissions partielles comprenant 4.794 curateurs.
Ces auxiliaires bénévoles se recrutent parmi les diverses classes
de la population; la majorité se compose d'artisans et d'ouvriers

d'industrie, mais on y trouve aussi des commerçants, des ingénieurs, des professeurs, des médecins, des ecclésiastiques, etc.

L'assistance est donnée surtout sous forme de secours à domicile.
Les personnes secourues à domicile comprennent :

1o Les indigents recevant des allocations permanentes (Almosenempfänger);

2o Les enfants pour le soin desquels les parents reçoivent des secours spéciaux (Pflegekinder).

3o Les personnes

stützte).

secourues

accidentellement (Extraunter

Le nombre annuel moyen des assistés de ces trois catégories, depuis 1884, est fourni par le tableau ci-après, qui fait connaître également le montant total des secours distribués.

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1884-1889 1890-1894 1895-1899 1900-1904 1905-1909.

1.900

1.369 16.860
7.400 1.957 26.217
1.594 21.637
8.291 3.749 33.677
4.595 2,88
1.724 27.515 9.276 4.512 41.303 23,9 6.024 3,49
32.186 10.509 5.925 48.620 25,6 7.853 4,13
2.076 33.955 11.816 6.288 52.059 25,1 9.094 4,38

19,1 21,1

3.184 2,33

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Le nombre des secourus a doublé, passant de 26.000 en 18841889 à 52.000 en 1905-1909; cette augmentation s'est produite d'ailleurs d'une manière progressive et continue et elle a été plus importante que l'augmentation de la population totale de la ville. La proportion des assistés s'est accrue de 19 pour 1.000 habitants en 1884-1889 à 25 ‰ en 1906-1909.

00

Le montant des secours accordés n'était que de 3 millions de marks en 1884-1885, il s'est élevé à 9 millions en 1905-1909: il a donc triplé en vingt ans. La moyenne annuelle des secours s'est élevée, pendant la même période, de 121 à 175 marks.

En dehors des secours à domicile dont il vient d'être parlé, la ville contribue également aux frais d'entretien des malades dans les

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