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Graphique des budgets du Collège et de l'Ecole industrielle depuis 1807 jusqu'en 1901.

Effectif du Collège (de 1812 à 1900) et de l'Ecole industrielle (de 1871 à 1900).

TABLE RÉCAPITULATIVE

Le Collège, des Origines à 1793

Le Collège, de 1789 à nos jours, et l'Ecole indus

trielle.

Pages.

447

450

451

235

319

LES VOSGES

ET

LES VOSGIENS

AU

39° Congrès des Sociétés Savantes

A NANCY

PAR NICOLAS HAILLANT

En réunissant dans cet aperçu sommaire les nombreuses communications faites sur notre pays, par les congressistes de Nancy, nous avons essayé d'indiquer que notre département des Vosges fournit aux travailleurs une mine riche et abondante en recherches de toute sorte; nous avons tenu à faire également ressortir, tout particulièrement, l'activité de nos compatriotes dans les différentes branches d'érudition, et à mettre en évidence la place honorable qu'ils occupent parmi leurs émules de la France entière.

Il semblait donc intéressant de signaler ces faits à nos collègues et aux très nombreux lecteurs de nos Annales. La Société d'Emulation du département des Vosges a été largement représentée à ce Congrès par ses membres

titulaires, M. Chevreux, Président et M. Haillant, Secrétaire perpétuel et par ses membres correspondants; 1o M. Bleicher, membre non résidant du Comité des travaux historiques et scientifiques, directeur de l'Ecole supérieure de pharmacie de l'Université de Nancy, mort au champ d'honneur en homme probe et intègre qu'il était (1); 2o M. Pierre Boyé, docteur es-lettres et docteur en droit à Nancy; 3o M. le lieutenant Charles Denis du 2o bataillon de Chasseurs à Lunéville, et 4o M. Charles Guyot, directeur de l'Ecole nationale des eaux et forêts à Nancy.

Nous sommes heureux et honoré d'avoir été aurorisé par M. Gasquet, Recteur de l'Université de Nancy, membre titulaire de l'Académte de Stanislas, de Nancy, à reproduire deux passages importants de son remarquable Discours :

⚫ Ce n'est pas sans une intention bien évidente que la décision qui a transporté de deux ans en deux ans dans une grande ville de province les assises de la science a coïncidé avec la promulgation de la loi créant les Universités régionales ».

« Le gouvernement a pensé que ces Universités, vivifiées par un régime de liberté et adaptées au milieu régional où elles se sont implantées, ne manqueraient pas de devenir de puissants foyers de vie provinciale, et que, communiquant cette vie autour d'elles, elles imprimeraient une impulsion féconde aux sociétés d'études locales, aussi bien par le renfort de leurs membres que par la diffusion de leurs méthodes et l'émulation de leurs

(:) Une notice nécrologique sur le très regretté M. Bleicher a été lue par M. le Président de la Société des sciences de Nancy à sa séance du 15 juin 1901, après cette lecture, la séance a été levée en signe de devil.

travaux. Et de fait ne voyons-nous pas à Nancy, comme ailleurs, les membres de l'Université affluer dans les sociétés de leur province et celles-ci à leur tour prêter leur concours fraternel et généreux à toutes les tentatives d'extension, à toutes les créations que les Universités nouvelles ont suscitées autour d'elles »? (1)

Notre éminent collègue de l'Académie de Stanislas veut bien ajouter :

« Mes paroles répondent au rôle que je me suis assigné dès le premier jour, à savoir de travailler de mon mieux au rapprochement de l'Université et des Sociétés et des œuvres locales.

« Je suis heureux, d'ailleurs, de constater que cette union, gage de prospérité pour les deux parties est bien réelle et très féconde en Lorraine. Elle s'est pleinement manifestée au récent Congrès. Et ce Congrès a pu constater tout particulièrement l'activité des Sociétés vosgiennes et la solidité de leurs travaux. » (2)

(1) M. Gasquet. Discours de bienvenue prononcé le mardi soir,

9 avril 1901, à l'Hôtel de Ville.

(2) Lettre de M. Gasquet du 29 juin 1901

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