Nouveaux opuscules de m. l'abbé Fleury

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Le Clere, 1818 - Church - 447 pages

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Page 76 - on lui a supposé, contre la vérité, que j'ai contrevenu à l'engagement pris par la lettre que j'écrivis à son prédécesseur ; car je n'ai obligé personne à soutenir contre sa propre opinion les propositions du clergé de France.
Page 405 - Or quelle conclusion pratique tirerat-on de ces propositions : « Que toute grâce est efficace et a toujours infailliblement son effet, et que toutes les actions des Infidèles et des autres pécheurs sont des péchés? » En conclura-t-on qu'il faut attendre que la Grâce nous fasse agir, sans faire de notre part aucun effort, même pour la demander, et qu'il faut désespérer de la conversion des pécheurs? Aucun Janséniste n'osera l'avouer. Qu'est-ce donc que ces questions, sinon des spéculations...
Page 104 - Je vous dis, en vérité, que tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel ; et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Page 1 - Il est un petit nombre d'auteurs dont la réputation se soutient et va même en croissant. Tel est M. l'abbé Fleury, et tels seront toujours les auteurs qui, écrivant d'ailleurs avec pureté, font dominer le bon sens dans leurs ouvrages, parce qu'on se lasse de tout excepté du bon sens, et que...
Page 91 - ... droit de décider les questions de foi,- et tous les fidèles doivent se soumettre aveuglément à ses décisions, parce qu'elles sont infaillibles; il peut lui seul faire telles lois ecclésiastiques qu'il lui plaît, et dispenser, même sans cause, de toutes celles qui sont faites; il peut disposer absolument de tous les biens ecclésiastiques; il ne rend compte qu'à Dieu de sa conduite; il juge tous les autres, et n'est jugé de personne. De cette maxime jointe à la première...
Page 172 - ... gallicane. Mais dans l'exécution, l'appel comme d'abus a passé en style : on appelle d'un jugement interlocutoire, d'une simple ordonnance, souvent en des affaires de néant. C'est le moyen ordinaire dont se servent les mauvais prêtres pour se maintenir dans leurs bénéfices malgré les évêques, ou du moins les fatiguer par des procès sans fin.
Page 216 - Roi ; il disait que la division que l'on avait avec Rome sur la régale était la vraie occasion de renouveler la doctrine de France sur l'usage de la puissance des papes ; que, dans un temps de paix et de concorde, le désir de conserver la bonne intelligence et la crainte de paraître être le premier à rompre l'union, empêcheraient une telle décision ; il attira le Roi à son avis par cette raison, contre M.
Page 266 - 774>P"8. 152, i53.) autres autres contestations des pontificats précédons, l'usage de la Faculté de Paris étoit que chacun soutînt en liberté l'une ou l'autre des opinions opposées. Ainsi M. l'abbé de "Saint-Aignan n'a fait que suivre cette ancienne liberté, dont Rome ne se plaignoit point autrefois. En parlant ainsi, je dois excepter l'indépendance du temporel de nos rois, qu'on ne laissoit mettre en aucun doute. 4°...
Page 90 - La puissance temporelle est subordonnée à la spirituelle ; en sorte que les rois et les autres souverains sont soumis, au moins indirectement, au jugement de l'Eglise , en ce qui regarde leur souveraineté , et peuvent en être privés s'ils s'en rendent indignes. 2°. Toute l'autorité ecclésiastique réside principalement dans le Pape , qui en est la source : en sorte que lui seul tient immédiatement son pouvoir de Dieu ; lesévêques le tiennent de lui et ne sont que comme ses vicaires.
Page 32 - Louis; nous n'en voulons jamais connaître d'autres. Nous mettons notre liberté à être sujets aux canons, et plût à Dieu que l'exécution en fût aussi effective dans la pratique, que cette profession est magnifique dans nos livres. Quoi qu'il en soit, c'est notre loi; nous faisons consister notre liberté à marcher, autant qu'il se peut, « dans le droit commun » qui est le principe, ou plutôt le fond de tout le bon ordre de...

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