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cette époque sur notre avenir politique. classe moyenne et de la nation.

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- Causes réelles du rejet des lois Conclusion de M. Thiers

de disjonction et de non révélation. en faveur du cabinet du 15 avril. Son vote favorable en assure l'existence. Nouvelles élections. Discussion de l'adresse. Les doctrinaires soulèvent habilement de nouveau la question d'Espagne. M. le comte Molé paraît être d'intelligence avec eux. Discussion sur la question du mot jamais. Adoption d'un amendement qui condamne la politique proposée et défendue par M. Thiers. Il reprend son rôle d'opposant.

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ONZIÈME PARTIE.

De la Coalition.

Causes réelles et causes factices de cette réunion hétérogène contre le cabinet du 15 avril. Nomination de la commission de l'adresse. Majorité des membres contre le ministère. - Discussion. M. Liadières qualifie l'adresse de respectueusement violente et académiquement révolutionnaire. Polémique ardente de M. Guizot. Citation de Tacite interprétée par M. le comte Molé. M. Thiers explique sa position. Convenance et clarté dans l'exposé général des faits, des hommes et des choses. Situation à l'étranger et à l'intérieur. Différend entre M. Thiers et M. le comte Molé sur les affaires de la Romagne. Mérites réels des membres du cabinet du 15 avril. Vote des 221 voix. Comité Jacqueminot. Dissolution. Élections Intrigues ministéSa franchise dans l'exposé de ses docTentatives pour constituer un ministère de coalition, puis de centre gauche. Programme écrit soumis au roi. Lettre de M. Thiers qui refuse de faire partie du cabinet. — Nouvelles propositions. Présidence de M. Barrot. Visite du maréchal Soult chez M. Thiers. Nouvelles intrigues. — Nouveaux retards. Révolte du 12 mai et formation du ministère Soult-Passy Retraite de M. Thiers. Son traité avec le libraire M. Paulin pour son Histoire du Consulat el de l'Empire.

contraires au cabinet. Sa démission.
rielles. M. Thiers.
trines.

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DOUZIÈME PARTIE.

Ministère du 1er mars 1840.

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Examen des faits relatifs à l'Orient. janvier 1840. Divers systèmes en présence. M. Thiers. Présentation à la Chambre de la demande d'une rente annuelle de 500,000 fr. pour M. le duc de Nemours. Elle est repoussée. Démission du ministère du 12 mai. Intrigues ministérielles. Combinaisons tentées. - M. Thiers

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el ses amis se décident. Formation du ministère du 1er mars 1840. M. de Rémusat, ministre de l'intérieur. Situation. Question d'Orient. Étude historique de cette grande question. Pièces et documents à l'appui. Correspondance entre M. Thiers et M. Guizot. Conclusion contre M. Thiers avant le mois d'octobre, pour lui après cette époque. Phrase proposée pour le discours du trône. Démission de M. Thiers et de ses collègues. Attaques violentes dont M. Thiers est l'objet. Réplique énergique. Sa retraite depuis le mois d'octobre 1840. Sa participation aux affaires. Son influence. désintéressement. De ses trois discours sur les fortifications de Paris, sur la loi de régence, sur l'instruction secondaire.

-

TREIZIÈME PARTIE.

Retraite de M. Thiers.

Conclusion.

Son

DOCUMENTS.

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Discours de réception prononcé par M. Thiers à l'Académie française. Réponse de M. Viennet. - Article du Globe (19 janvier 1826) sur l'Histoire de la Révolution de M. Thiers par M. SainteBeuve. Id. (28 mars 1826) sur l'Histoire de la Révolution française de M. Mignet par M. Sainte-Beuve. Id. (28 avril 1827) sur l'Histoire de la Révolution française de M. Thiers, tomes VII et VIII, par M. de Sainte-Beuve. Id. (12 mai 1827) sur l'Histoire de la Révolution française de M. Thiers, tomes VII et VIII, par M. Sainte-Beuve. Spécimen du prospectus du National. 1er janvier 1850. Article incriminé du National. 18 février 1830. OPINIONS DE LA PRESSE sur l'Histoire du Consulat et de l'Empire. Journal des Débats (12 mars 1845), article de M. Saint-Marc-Girardin. Id. (5 août 1845). La Presse (29 mars 1845), M. Villemain. Constitutionnel (13 mars 1845.) Id. (16 mars 1845), M. Ch. Merruau. Id. (23 juillet 1845), par M. A. Y. - Id. (19 octobre 1845, par M. O. L. Siècle (16 mars 1845), par M. Chambolle. mars 1845), par M. Maillefer. Id. (9 juin 1845),

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Id. (25

Id.

(7

juillet 1845), id. Id. (25 août 1845), id. Id. (21 novembre 1845), id. OPINION DE LA PRESSE ANGLAISE : Revue Britannique (mars 1845). — Idem. Costa Cabral et M. Thiers. Idem (octobre 1845). Sur l'Histoire du Consulat et de l'Empire. Extrait du discours de M. Thiers sur les fortifications de Paris. Extrait du discours sur la loi de régence. Extrait du discours sur l'instruction secondaire.

DOGC

SEPTIEME PARTIE.

MINISTÈRE DU 12 MARS 1835

(SUITE).

L'arrestation de l'assassin, qui déclarait se nommer Girard, fut suivie de la découverte d'un commissionnaire, stationnant au coin de la rue d'Angoulême, et qui annonça, le 29 juillet, que, la veille, un homme d'une quarantaine d'années l'avait amené, boulevard du Temple, no 50, au troisième étage, et que là il l'avait chargé d'une malle. Ils étaient descendus ensemble, s'étaient dirigés vers la station de la rue Vendôme, où ils avaient porté la malle, qu'un cocher avait placée sur le tablier de son cabriolet.

Il ne fut pas difficile de retrouver le cocher: c'était le sieur Viénot, qui déclara qu'il était allé au port aux Tuiles, rue de Poissy, no 3, près de la maison d'un marchand de vins. Viénot, confronté avec Fieschi, reconnut l'assassin. Un commissionnaire avait aidé à décharger la malle, c'est le nommé Mary, et le marchand de vins Momon, qui avait assisté au déchargement de cette malle, ajoutait que l'homme à qui

appartenait la malle s'était dirigé vers la rue SaintVictor.

C'était en effet à quelques pas de là, rue de Poissy, n° 13, que Fieschi avait porté cette malle, en recommandant au dépositaire, le sieur Nolland, marbrier, de ne la remettre qu'au nommé Morey quand il viendrait la réclamer: ce qui fut fait le même jour, vers neuf heures et demie.

Nolland fut confronté avec Fieschi, i le reconnut bien pour l'individu qui avait apporté la malle à son domicile; c'était, disait-il, le même homme qu'il avait vu deux ans auparavant rue Croullebarbe.

Nolland fut arrêté : conduit rue Croullebarbe, il indiqua la maison habitée par Fieschi, chez qui il avait posé des robinets. Une blanchisseuse, Camille Branville, et une journalière, la femme Romangé, intervinrent, et déclarèrent que l'individu qui avait habité cette maison se nommait Fieschi. On désigna le nom et le signalement d'une femme Petit, qui vivait avec cet homme, ainsi que sa fille, que l'on croyait être à la Salpêtrière ou dans un établissement de bienfaisance.

Il fallait donc se mettre sur les traces de cette malle. Le sieur Nolland reconnut, sur le pont de la Tournelle, le commissionnaire qui avait été chargé d'emporter la malle. Après quelques recherches, celui-ci se rappela que cette malle avait été transportée rue de Long-Pont, no 11, au quatrième étage, chez Nina Lassave. C'était bien la fille de la femme Petit, celle qui avait succédé à sa mère comme concubine de Fieschi.

La malle fut saisie; Nina Lassave fut arrêtée. On ne tarda pas à obtenir d'elle les révélations et les aveux les plus complets. Il y fut constaté que :

:

Morey avait demeuré deux mois environ avec Fieschi; il faisait partie de la Société des Droits de l'Homme, dans la section Romme, dont un nommé Pépin était le chef. Si l'on en croit les aveux de Fieschi, Morey avait souvent manifesté les vœux les plus atroces tantôt il aurait voulu tenir le roi au bout de son fusil, à cinquante pas, sûr qu'il était de ne pas le manquer; tantôt il regrettait que sa position de fortune ne lui permît pas de louer la maison la plus voisine du corps, législatif; il l'aurait minée, disait-il, jusque sous la salle des séances, pour, nouveau Guy Fawkes, la faire sauter au moment où le roi serait venu ouvrir la session.

Fieschi a inventé la machine, Morey a eu l'idée de l'employer contre la vie du roi : il fallait des fonds; Morey a mis Fieschi en rapport avec un de ses amis, le nommé Pépin, qui a subvenu aux frais nécessaires. Morey accompagne Fieschi dans toutes ses démarches; il loue l'appartement du boulevard, dès le mois de mars; il se fait passer pour l'oncle de Fieschi et de Nina Lassave.

Si Fieschi achète les canons de fusil, Morey donne les arrhes;

Si Fieschi achète la malle, Morey en solde le prix; Morey apporte, le 26 juillet, chez Fieschi, la poudre, les lingots et les balles; le 27, il charge les ca

nons;

Il attend Fieschi, rue des Fossés-du-Temple, au

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