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in gleicher Weise bearbeitet. Mein ehemaliger College, den ich ebenfalls gesprochen, hatte offenbar in Constantinopel als Directive auf den Weg erhalten, dass es angezeigt sei, mit der Türkei allein als der besitzenden Macht zu unterhandeln.

68.

Consul von Rémy-Berzenkovich an Freiherrn von Haymerle.

Janina, 24. December 1880.

Ein Herr Apostol Margarit, Agitator unter den in der Türkei lebenden Walachen, überschickte unter Couvert mir und meinem hiesigen französischen Collegen das in der Beilage ersichtliche Telegramm.

Die in Epirus und Thessalien befindlichen Walachen leben in circa 60 Dörfern und zählen --wenn ich den verschiedenen Statistiken glauben kann gegen 60.000 Seelen; es ist dies der intelligenteste und nach den Albanesen der wohlhabendste Theil der Stadt- und Landbevölkerung. Sie sind alle gräcisirt, hienach gestimmt und werden als Griechen hingestellt.

Die Anzahl, auf welche sich das Telegramm stützt, ist verschwindend klein und deren Widerstand gegen eine mögliche Cession an Griechenland ohne momentane Consequenzen. Dieses Element wird aber bearbeitet; nach und nach entstehen walachische Schulen, die Pforte selbst scheint wenn auch verspätet dieser Agitation die Hand bieten zu wollen.

Genehmigen u. s. w.

(Beilage.)

Télégramme adressé à l',,Agence Havas" à Paris et à Vienne.

Valaques d'Epiro-Thessalie s'opposent à la cession de leur contrée à la Grèce, sont décidés avec Albanais repousser agression éventuelle des Grecs.

Telegramm.

69.

Graf Wimpffen an Freiherrn von Haymerle.

Rom, 25. December 1880.

Herr Cairoli hat den Marquis Noailles in Kenntniss gesetzt, dass die italienischen Vertreter in Constantinopel und Athen die Weisung erhalten haben, den Vorschlag einer Arbitrage zu unter

stützen.

Der Marquis sagte mir, dass die französische Regierung gegen alle Zwangsmassregeln sei, aber glaube, dass man gut thun würde, dies nicht im Voraus zu sehr zu betonen.

70.

Auszug.

Fürst Wrede an Freiherrn von Haymerle.

Athen, 25. December 1880.

Erst vorgestern hier angekommen, muss ich mich für heute auf einen ganz kurzen Bericht beschränken und kann Eurer Excellenz nur diejenigen hauptsächlichen Eindrücke melden, welche

ich aus den Unterredungen mit meinem französischen Collegen und dem Minister des Aeussern davongetragen habe.

Graf Mouy bemüht sich eifrigst, die griechische Regierung für die Annahme des französischen Arbitrage-Vorschlages zu stimmen, findet aber von Seite derselben hiezu wenig Geneigtheit. Herr Coumoundouros, welchem ich gestern meine Antrittsvisite machte, bemerkte mir, dass Griechenland durch die Zustimmung zum Arbitrage-Projecte die Grenzlinie aufgeben würde, welche die Berliner Conferenz zu seinen Gunsten gezogen habe, und meinte, man könne dieses weder der Regierung noch dem Lande zumuthen. Im Uebrigen bewegte sich das Gespräch bei diesem meinem ersten Besuche in ziemlich allgemeinen Phrasen und Freundschaftsversicherungen.

71.

Monsieur d'Oubril au Baron de Haymerle.

(Mitgetheilt durch den kaiserlich-russischen Botschafter.)

Vienne, le 26 décembre 1881.

Le Cabinet Impérial a fait connaître à Paris son adhésion principielle à la proposition du Gouvernernement français relative à l'arbitrage de la question gréco-turque, à la condition que toutes les Puissances y consentent et que la Grèce et la Turquie promettent de se soumettre à la décision arbitrale. Le Cabinet Impérial juge cette dernière condition comme étant indispensable pour sauvegarder la dignité des Cabinets et prévenir une fausse situation, comme celle qui est résultée de la Conférence de Berlin.

Telegramm.

72.

Graf Széchényi an Freiherrn von Haymerle.

Berlin, 27. December 1880.

Dem von dem französischen Cabinete hier ausgesprochenen Wunsche, dass seine Initiative in Constantinopel und Athen in der Schiedsgerichtsfrage durch conseils de sagesse et de modération unterstützt werde, ist hier willfahrt worden.

73.

Freiherr von Haymerle an die k. und k. Missionen in London, Berlin, Rom, Petersburg, Paris und Athen.

Telegramm.

Wien, 27. December 1880.

Nach einem Telegramm des Baron Calice hat französischer Botschafter Auftrag, Pforte wo möglich zu bewegen, Arbitrage der Mächte selbst zu beantragen; er konnte jedoch Grossvezir, bei dem er zuerst Schritte machen wollte, noch nicht sehen. Seine Majestät der Sultan hält seit mehreren Tagen Ministerconseils, um dem Arbitrage Vorschlage durch neuen Antrag der Pforte zuvorzukommen, und zwar sollen folgende Alternativen discutirt werden:

1. In Fortsetzung ihrer Circulardepesche vom 14. d. mit der Bezeichnung der äussersten Concessionen hervorzutreten.

2. Eine neue Conferenz mit Zuziehung beider Interessenten, jedoch mit der Bedingung zu beantragen, dass die Beschlüsse mit Stimmeneinhelligkeit gefasst werden müssen.

74.

Graf Beust an Freiherrn von Haymerle.

Auszug.

Paris, 27. December 1880.

Mit der hier anliegenden Zuschrift vom gestrigen Tage theilt mir Herr Barthélemy St. Hilaire das Circulare vertraulich mit, welches er mit Rücksicht auf die bedrohliche Lage, in welcher sich die türkisch-griechische Grenzfrage befindet, unterm 24. des Monats erlassen hat.

(Beilage.)

Monsieur Barthélemy St. Hilaire aux Représentants de la République française.

Paris, le 24 décembre 1880.

Les conséquences d'un conflit entre la Grèce et la Turquie, au début du printemps prochain, sont tellement graves et tellement imminentes, que nous regardons comme un devoir d'insister avec la plus grande énergie sur ce sujet redoutable, et de le signaler non seulement à l'attention des deux parties contendantes, mais encore à l'attention de tous les Cabinets et à celle de l'Europe entière. Nous savons qu'il est toujours hasardeux, en portant ses regards sur l'avenir, de présumer ce qu'il sera; mais quand cet avenir est aussi voisin de nous, on peut sans outrecuidance essayer de le prévoir et on le prévoit presqu'à coup sûr, pourvu qu'on tire ses conjectures de faits actuelles et incontestables. Ainsi, depuis la cession de Dulcigno, la Grèce annonce hautement son projet d'attaquer la Turquie, dès que les opérations militaires seront praticables, c'est à dire dans trois mois tout au plus; elle se prépare publiquement, au prix de sacrifices énormes, à revendiquer par les armes les territoires d'Epire et de Thessalie qu'elle considère comme lui revenant de droit et lui appartenant en propre, d'après les décisions de la Conférence de Berlin.

En donnant à ses armements ce pretexte spécieux, la Grèce fonde ses revendications sur une erreur manifeste qu'on a déjà bien des fois réfutée et qu'il est nécessaire de réfuter toutes les fois qu'elle se reproduit. Au Congrès de Berlin, en 1878, l'Europe a déclaré, par l'article XXIV du Traité, qu'elle se porterait médiatrice si elle y était invitée, entre la Porte Ottomane et la Grèce, "pour faciliter les négociations" relatives à la délimitation des frontières nouvelles. La Turquie et la Grèce, n'ayant pu se mettre d'accord, ni à Prévéza, ni à Constantinople, en 1879, la médiation a été invoquée et elle a été réalisée par la Conférence de Berlin (juin 1880). Afin de se conformer aux intentions et aux prescriptions formelles du Congrès, et pour rendre les négociations plus faciles entre les deux parties, les Plénipotentiaires exécuteurs de la médiation ont proposé une délimitation qui pouvait servir de base à la reprise des pourparlers et les faire aboutir plus aisément.

La Grèce a, pour sa part, accepté l'avis des médiateurs, et elle réclame impérieusement les frontières indiquées dans l'acte final de la Conférence. Mais la Conférence ne donnait qu'un simple avis qui, pour devenir une réalité, devait être accepté au même titre par l'autre partie, laquelle était également libre ou de l'accueillir ou de le repousser. La Porte Ottomane n'a pas acquiescé à l'arrangement proposé; et, par suite, la médiation européenne a pris fin sans devoir produire aucun résultat. L'Europe est dégagée, puisqu'elle a fait tout ce qu'elle avait promis; et personne ne doit imposer au conseil qu'elle a consenti à offrir un caractère et une portée qu'il n'a pas. Quiqonque essaierait de sortir de

ces limites ne peut le faire qu'à ses risques et périls puisque les Cabinets européens n'ont jamais entendu conférer et reconnaître à personne un droit qu'ils seraient tenus de faire respecter.

Aujourd'hui la Porte Ottomane désire reprendre les négociations sur les bases de ses notes toutes récentes du 3 octobre, du 14 et 15 décembre de cette année. Mais la Grèce s'y refuse, et c'est par la force qu'elle est résolue à s'assurer, dès qu'elle le pourra, les territoires contestés.

Voilà l'état des choses tel qu'il est à cette heure, et s'il est un fait notoire, c'est que la Grèce arme actuellement en toute hâte, et que la Turquie se prépare à se défendre sur tous les points où l'on menace de l'attaquer, dans un temps qui ne peut pas, selon toute probabilité, aller plus loin que le mois d'avril prochain.

Ceci posé, voici selon nous ce qui sortira inévitablement du conflit qui s'apprête si la sagesse des Cabinets européens ne réussit pas à l'empêcher par une intervention immédiate.

Dans la situation où est maintenant toute cette partie de l'Europe, depuis la Roumélie orientale jusqu'aux confins de la Bosnie, et depuis la Dobroudja jusqu'à l'Epire et l'Albanie, il est à croire que la lutte ne se bornera pas aux frontières de la Turquie et de la Grèce. La guerre vient à peine de s'éteindre dans ces pays qui n'ont pas eu le temps de s'organiser régulièrement, et elle y a laissé des éléments de désordre qui ne manqueront pas de faire explosion; ce serait une illusion bien dangereuse que de s'imaginer que l'incendie attisé par des passions implacables ou par des ambitions sans mesure, ne se communiquera pas à toute la péninsule des Balkans; et une fois ces régions en feu, l'Europe ne sera-t-elle pas amenée à essayer d'abord de comprimer le désordre; et ensuite, fatalement entraînée à le subir elle-même? La guerre déchaînée avec tous ses ravages et toutes ses fureurs, ne gagnera-t-elle pas de proche en proche, toutes les parties du continent? Nul ne saurait le dire précisément; nous l'accordons bien volontiers; mais nul, non plus, ne pourrait répondre de la tranquillité et de la paix de l'Europe qui serait exposée de si près à la contagion d'un tel mal.

C'est sur l'examen de ce point essentiel que nous invoquons les lumières et la prudence de tous les Cabinets. Ce serait déjà un malheur que la guerre éclatât entre la Turquie et la Grèce. Mais sans qu'on puisse nous taxer d'égoïsme, nous n'hésitons pas à penser que ce serait un bien plus grand malheur encore, si le fléau s'étendait à l'Europe entière. Avec l'intensité qu'il prendrait alors, les contre-coups s'en feraient sentir chez tous les peuples civilisés et jusque dans l'Asie elle-même. Nous voudrions détourner les yeux de ces perspectives qui sont faites pour effrayer; mais on ne conjure pas le danger en refusant de le regarder, et c'est parce que nous le voyons clairement, nous pourrions même dire que c'est parce que nous le voyons dans toute sa grandeur, que nous nous attachons à le montrer aux autres. Ce danger nous est commun à tous; la Turquie et la Grèce seraient nécessairement les premières victimes; mais nous le serions aussi chacun à notre tour, avec des péripéties qui, pour être diverses, n'en seraient pas moins désastreuses.

Parmi ceux qui connaissent la vraie situation des choses, personne ne nous reprochera d'exagérer. Sans doute, le tableau est très sombre; mais nous n'en noircissons pas les couleurs à plaisir; et nos appréhensions sont trop sincères pour que nous cherchions à les dissimuler ou à les amoindrir. Il y va de la paix universelle et le prix vaut bien la peine que les Cabinets mettront à la maintenir en supposant qu'il nous écoutent; si les deux Etats qui vont en venir aux mains entendaient leurs intérêts comme il convient, ils iraient spontanément au devant des intentions bienveillantes de l'Europe en lui demandant de se charger de la conciliation. Avec quelques concessions mutuelles, l'arrangement qu'établirait une autorité aussi haute n'est pas impossible; il serait éminemment bienfaisant pour tous les peuples. La Grèce et la Turquie y trouveraient un moyen honorable de sortir d'une situation embarrassante et ruineuse; et l'une et l'autre peuvent se fier en toute sécurité à la justice des Gouvernements européens qui leur ont témoigné à tant de reprises, et dans toutes les circonstances, tant de sympathie et de sollicitude.

Mais nous déclarons avec une conviction non moins forte; au moment où nous sommes parvenus, circonscrits dans un intervalle de temps aussi étroit, nous n'avons pas un instant à perdre; et l'Europe, dans une résolution qui doit s'exercer à si courte échéance, prendrait soin d'elle même,

en s'occupant des deux peuples qui vont engager le combat. Elle ne doit rien négliger pour prévenir la crise qui s'avance et qui en définitive retombera surtout sur elle en proportion de ses richesses et de sa civilisation. Si jamais l'antique et solennelle formule des Romains dans les périls publics a été applicable aux affaires des modernes, elle l'est éminemment aux événements qui probablement nous menacent. "Que les Consuls veillent au salut commun." C'est la recommandation ardente que nous nous permettons d'adresser aux Cabinets européens. Personne ne désire plus vivement que nous que nos prévisions soient fausses. Mais en toute conscience, après les réflexions les plus mûrement approfondies, nous trouvons que ces prévisions ne sont que trop exactes. Tout les confirme autour de nous et, de jour en jour, les causes d'alarmes ne font que s'accumuler: rien ne vient les calmer, si ce n'est que nous ne pouvons définitivement nous résoudre à supposer que la Grèce, après tout ce que l'Europe a fait pour elle depuis un demi-siècle, devant tout ce que l'Europe est disposée à faire encore, méconnaisse tant de bienfaits et de gaieté de coeur se précipite et précipite avec elle le monde. civilisé dans les désastres que nous prédisons sans espoir de nous tromper.

75.

Auszug.

Freiherr von Calice an Freiherrn von Haymerle.

Constantinopel, 28. December 1880.

Wie ich Euerer Excellenz zu melden bereits die Ehre hatte, konnte Herr Tissot den erhaltenen Auftrag zu einem officiellen Schritt bei der Pforte erst gestern erfüllen, nachdem er sich durch mehrere Tage vergebliche Mühe gegeben hatte, mit Saïd Pascha zusammen zu treffen.

Dennoch ist die Pforte dem französischen Arbitrage-Vorschlage durch einen eigenen Antrag nicht zuvorgekommen, wie sie die Absicht gehabt haben mag. Es ist jedoch ein selbstständiger Antrag der Pforte mit Wahrscheinlichkeit zu erwarten; denn die Arbitrage, wie sie vorgeschlagen wird, hat allen Anzeichen nach keine Chance angenommen zu werden. Wie ich bereits zu erwähnen mir erlaubt habe, bezeichnete man hier, nach Mittheilung verschiedener Persönlichkeiten die Proposition im Vorhinein für „inique", unter Hinweisung darauf, einerseits, dass diejenigen Mächte, welche schon einmal ohne Zuziehung der Pforte eine Entscheidung getroffen haben, und ungeachtet der bereits begangenen Hintansetzung der Souverainitätsrechte der Pforte, nun gar als Schiedsrichter von derselben Pforte anerkannt werden wollen; anderseits, dass die Arbitrage durch die Mächte nur ein anderer Name dafür sei, dass die Pforte von den Berathungen, die ihre Rechte und nahezu ihre Existenz berühren, neuerdings ausgeschlossen und auch noch des Rechtes beraubt werden solle, gegen die so getroffene Entscheidung nachträglich Einwendungen zu erheben.

Die Conclusion, zu der man in dieser Ideenordnung kommt, scheint diese zu sein: Soll es zu einem Arbitragespruch kommen, so dürfen nicht die Signatarmächte des Berliner Vertrages, sondern dritte unbetheiligte Mächte die Schiedsrichter sein; sollen aber die Signatarmächte entscheiden, dann dürfe die Pforte und der Billigkeit halber auch Griechenland von der bezüglichen Conferenz nicht. ausgeschlossen werden; doch sei in diesem Falle die Einstimmigkeit der Beschlüsse unumgänglich, damit die Pforte nicht der freiesten Willkür einer zufälligen Majorität preisgegeben sei. Es ist mir aber auch bekannt geworden, dass die Tendenz besteht, mit einer definitiven Antwort auf den Arbitragevorschlag zurückzuhalten, um vorläufig im vertraulichsten Wege eine Zusicherung der freundlicher gesinnten Mächte zu erlangen, dass der Ausspruch nicht über gewisse von der Pforte zu bezeichnende äusserste Concessionen an Griechenland ausfallen würde.

Herr Tissot war so gütig mich gestern sogleich nach seiner Rückkehr von der Pforte über seine Zusammenkunft mit Saïd Pascha und Assim Pascha zu informiren.

Der Erstere erbat sich nach Anhörung des französischen Vorschlages eine kurze Zeit, um sich zu sammeln, und ging sodann in eine stundenlange Erörterung über den bisherigen Verlauf der

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