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TRAITÉ

DE

LA PROPRIÉTÉ.

Ar 2141

IMPRIMERIE DE ODE ET WODON.

DE

LA PROPRIÉTÉ,

PAR

M. CH. COMTE,

MEMBRE DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS, SECRÉTAIRE PERPÉTUEL DE L'ACADÉMIE DES
SCIENCES MORALES ET POLITIQUES DE L'INSTITUT,

PROFESSEUR HONORAIRE DE DROIT A L'ACADÉMIE DE LAUSANNE.

BRUXELLES.

LIBRAIRIE DE JURISPRUDENCE DE H. TARLIER,

EDITEUR DES EDITIONS BELGES DE MERLIN, DALLOZ, DURANTON, TOULLIER. SIREY, GRENIER, ROGRON, PAILLIET, POTHIER,
LEGRAVEREND, DUPIN, LERMINIER, PROUDHON, PIGEAU, PARDESSUS, PERSIL, MACAREL, du caurroy, cHABOT,
HENRION DE PANSey, carré, boulaY-PATY, MOLLOT, LEDRU, AUGAN, LEVASSEUR, VAZEILLE, GARNIER, DE CORMENIN;
DU BULLETIN OFFICIEL DES ARRÊTS DE CASSATION, DE LA COLLECTION COMPLÈTE DES LOIS BELGES, ETC.

1835

PRÉFACE.

Si l'ouvrage que je publie aujourd'hui avait été mis au jour il y a quatre ou cinq ans, époque à laquelle je comptais le faire paraître, je n'aurais pas eu besoin, avant que d'entrer en matière, de m'adresser directement aux lecteurs pour leur faire observer qu'il était la continuation d'un autre traité que j'ai publié en 1826 et 1827; en le lisant, ils s'en seraient aperçus, sans avoir eu besoin d'en être avertis; ils auraient vu que j'avais appliqué la même méthode à l'observation de phénomènes de même genre, et que j'avais suivi l'ordre naturel des idées, autant du moins qu'il avait dépendu de moi.

Mais, lorsque la publication de deux ouvrages qui se lient l'un à l'autre est séparée par un intervalle de près de sept années; lorsque, dans cet intervalle, une révolution politique a plongé dans l'oubli la plupart des questions qui agitaient les esprits, et qu'elle a fait surgir une foule de questions nouvelles, il n'est pas possible de se faire illusion au point de croire que les personnes qui ont lu le premier en aient conservé le souvenir, et qu'elles puissent, à une si grande distance, apercevoir les rapports qui l'unissent au second; un grand nombre de ceux qui liront celui-ci n'auront conservé de celui-là que des idées confuses, ou même ne l'auront jamais lu.

Je suis donc obligé d'avertir les personnes qui liront ce traité, qu'il leur sera difficile de le bien juger, si elles n'ont aucune connaissance ou aucun souvenir de celui que j'ai publié il y a près de sept années. Si des objections se présentaient à leur esprit, soit sur la méthode que · j'ai suivie, soit sur la manière dont j'envisage les lois, je ne saurais y répondre autrement qu'en les priant d'en chercher la solution dans l'ouvrage dont celui-ci n'est que la suite.

Lorsqu'en 1826 je fis paraître le premier volume de mon Traité de Législation, j'avais le dessein d'exposer dans un seul corps d'ou

COMTE.

a

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