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ce que les lois et dispositions en vigueur dans le Royaume des Pays-Bas touchant le droit de procéder gratis devant les tribunaux, y soyent applicables aux sujets du Grand-Duché de Luxembourg, moyennant la promesse de parfaite réciprocité pour les sujets des Pays-Bas, devant les tribunaux du Grand-Duché; bien entendu que les sujets de l'un des deux pays, qui solliciteront la faveur du pro Deo dans l'autre, y seront astreints aux mêmes formalités que les indigènes et sous la stipulation expresse, que par cet arrangement il ne sera point porté atteinte ni préjudice en rien au droit que la loi pourrait accorder en certains cas aux sujets de l'un des deux pays, de pouvoir exiger caution de ceux de l'autre.

Le soussigné reconnaît avoir reçu en échange de la présente une déclaration analogue de Monsieur Stifft, Conseiller intime de Sadite Majesté Grand Duc de Luxembourg pour les affaires du Grand-Duché, afin de constater la réciprocité susmentionnée, et moyennant la publication de ces déclarations dans les pays respectifs, l'arrangement conclu aura sa pleine sanction.

Fait à la Haye, le 29 Juin 1841.

Déclaration.

VERSTOLK DE SOELEN.

Le soussigné Conseiller intime de S. M. le Roi Grand-Duc de Luxembourg, pour les affaires du Grand-Duché de Luxembourg, à ce dûment autorisé, déclare que le Gouvernement Grand-Ducal de Luxembourg consent à ce que les lois et dispositions en vigueur dans le Grand-Duché de Luxembourg, touchant le droit de procéder gratis devant les tribunaux, y soyent applicables aux sujets du Royaume des Pays-Bas, moyennant la promesse de parfaite réciprocité pour les sujets du Grand-Duché de Luxembourg devant les tribunaux des Pays-Bas, bien entendu que les sujets de l'un des deux pays, qui solliciteront la faveur du pro Deo dans l'autre, y seront astreints aux mêmes formalités que les indigènes, et sous la stipulation expresse, que par cet arrangement il ne sera point porté atteinte ni préjudice en rien au droit que la loi pourrait accorder en certains cas aux sujets de l'un des deux pays, de pouvoir exiger caution de ceux de

l'autre.

Le soussigné reconnaît avoir reçu en échange de la présente une déclaration analogue de S. Exc. Monsieur le Baron Verstolk de Soelen, Ministre des Affaires Etrangères de S. M. le Roi des Pays-Bas, afin de constater la réciprocité susmentionnée, et moyennant la publication de ces déclarations dans les pays respectifs, l'arrangement conclu aura sa pleine

sanction.

Fait à la Haye, le 29 Juin 1841.

STIFFT.

la convention, mais avec cette modification toutefois, que l'amende y fixée pourra être réduite jusqu'à 20 francs, selon les circonstances de la contravention. En outre le contrevenant sera astreint au port le plus voisin, de rompre charge jusqu'au dégré d'enfoncement légal.

Annexe no. 3 au Protocole n°. XIII de la session de Juillet 1837.

1o. Für die conventionsmässige Aichung der Schiffe von Decimeter zu Decimeter, von ihrer geringsten bis zur höchsten Ladungs-Einsenkung, ist die stereometrische Vermessung des Schiff'sraumes von innen, als allein gültige Methode, von allen Uferstaaten angenommen.

Die bestehenden Instructionen über die Anwendung dieser Aichmethode, so wie über die äussere Bezeichnung des Schiffes, mittelst Anbringung der Aichscalen, bleiben vorbehaltlich einer Revision derselben in Kraft. 2o. Die Feststellung und Erhebung der Aichgebühren bleibt den respectiven Regierungen anheimgestellt.

3. Das vollständige Resultat der Aiche von Decimeter zu Decimeter ist in den Aichschein aufzunehmen, welcher dem Schiffer ausgestellt wird, und den derselbe verpflichtet ist, bei sich auf dem Schiffe zu haben, und den Rheinzollbeamten vorzulegen.

4o. Jedes Rheinzollamt hat nach jedesmal zu machender Aufnahme der Aiche, die Resultate auf dem Manifeste genau und vollständig zu vermerken. Zeigt die Aichscala ein grösseres Gewicht als das Manifest des Schiffers, so wird der Rheinzoll nach der Aiche erhoben. Bei Güterladungen aus verschiedenen Tarifklassen wird zu diesem Ende der Mehrbefund, wie früher, verhältnissmässig auf die verschiedenen Tarif-Classen der manifestirten Güter vertheilt. Bringt der Schiffer späterhin, sey es durch Revision der Aiche, welche, wenn sie zu Gunsten des Schiffers ausfällt, kostenfrei geschieht, sey es durch Verification bei der Ausladung, den rechtsgenügenden Beweis bei, dass er durch die Erhebung des Rheinzolls nach der Aiche praegravirt worden, so findet Rückerstattung des zu viel erhobenen Statt. Eine Ausnahme von vorstehender Bestimmung tritt jedoch alsdann ein, wenn in der im Artikel 28 der Rheinschiffahrtsordnung vorgesehenen Weise das Manifest des Schiffers und die Einsenkung des Schiffes bei der Abfahrt beglaubigt sind, und diese Einsenkung noch unverändert dieselbe ist. In diesem Falle wird der Rheinzoll nach dem attestirten Manifeste erhoben. Bei wirklichen oder beabsichtigten Defraudationen der Schiffahrts-Abgaben, finden die Bestimmungen des 7ten Titels der Rhein-Schiffahrts-Ordnung ihre Anwendung.

50. Jeder Rhein-Ufer-Staat wird, so weit dies noch nicht geschehen, allein oder im Verein mit andern Rhein-Ufer-Staaten die nöthigen AichAnstalten einrichten, bei welchen die Schiffe seiner Unterthanen zu aichen sind.

6o. Die Schiffer der Nebenströme, welche den Rhein befahren wollen, und dazu berechtigt sind, müssen gleichfalls bei einer solchen Anstalt des Landes, dem sie angehören, ihre Fahrzeuge aichen lassen, wenn ihnen nicht von Seiten ihrer Regierung die Aich-Anstalt eines andern Uferstaats mit dessen Einverständniss dazu bezeichnet wird. Andere den Rhein. befahrende und dazu berechtigte Schiffer müssen ihre Schiffe bei irgend einer Aich-Anstalt eines Rhein-Ufer-Staats aichen lassen.

70. Schiffe, die nicht vorschriftsmässig geaicht sind, sollen vom 1sten Januar 1839 an in keinem Rheinhafen zur Ladung zugelassen werden. Wenn die Schiffe zwar geaicht sind, der Schiffer aber den Aich-Schein nicht vorlegt, geschieht die Rheinzollamtliche Abfertigung zwar nach dem Manifeste, jedoch ist der Schiffer alsdann gehalten, für den etwaigen Mehrbetrag des Rheinzolls, nach Ausweis des nachzubringenden Aich-Scheins, bis dieses geschehen, eine von dem Rheinzoll-Amte zu bestimmende Caution zu leisten.

No. 190. Convention spéciale entre les Pays-Bas et la Belgique, 1841. concernant le remboursement réciproque des frais de secours 6 Nov. et d'entretien, avancés pour des sujets nécessiteux; signée

à la Haye le 6 Novembre 1841.

(Journal Officiel 1842, no. 8.)

S. M. le Roi des Pays-Bas, Grand-Duc de Luxembourg, et S. M. le Roi des Belges, désirant régler par une convention spéciale le remboursement réciproque des frais de secours et d'entretien, avancés de part et d'autre pour des sujets nécessiteux des deux Royaumes, ont autorisé à cet effet, savoir:

S. M. le Roi des Pays-Bas, Grand-Duc de Luxembourg, le Baron Jean Guillaume Huyssen de Kattendijke, Commandeur etc. Son Ministre des Affaires Etrangères;

et S. M. le Roi des Belges : le sieur Joseph de Riquet, Comte de Caraman, Prince de Chimay, Officier etc. Son Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire près la Cour des Pays-Bas, lesquels sont convenus des articles suivants :

Art. 1. Seront avancés par le Gouvernement des Pays-Bas au nom des communes, domiciles de secours, sauf la faculté d'en exiger le remboursement de leur part, les frais de transport, de secours, d'entretien, d'enterrement et autres pareils, occasionnés tant avant la conclusion du traité entre les Pays-Bas et la Belgique, du dixneuf Avril mil huit cent trente neuf, que depuis cette époque, ou qui le seraient dans la suite par des sujets Néerlandais devenus indigents en Belgique ou qui le deviendraient avant d'y avoir acquis des droits de secours, d'après les lois du Royaume de Belgique; réciproquement seront avancés de la même manière par le Gouvernement de Belgique les frais de la nature sus-indiquée occasionnés avant ou après la date du susdit traité, ou qui le seront dans la suite par des sujets Belges, devenus indigents dans le Royaume des Pays-Bas, ou qui le deviendraient avant d'y avoir acquis des droits de secours, d'après les

lois Néerlandaises.

Art. 2. Les restitutions susmentionnées seront effectuées de Gouvernement à Gouvernement.

L'avance des frais, faits antérieurement à la présente convention, aura lieu en un ou plusieurs payements dans le courant de l'année, à compter du délai fixé par la ratification.

Les autres avances seront effectuées, autant que possible, dans les trois mois, à compter de l'époque où la validité des prétentions aura été re

connue.

la convention, mais avec cette modification toutefois, que l'amende y fixée pourra être réduite jusqu'à 20 francs, selon les circonstances de la contravention. En outre le contrevenant sera astreint au port le plus voisin, de rompre charge jusqu'au dégré d'enfoncement légal.

Annexe no. 3 au Protocole n°. XIII de la session de Juillet 1837.

1o. Für die conventionsmässige Aichung der Schiffe von Decimeter zu Decimeter, von ihrer geringsten bis zur höchsten Ladungs-Einsenkung, ist die stereometrische Vermessung des Schiffsraumes von innen, als allein gültige Methode, von allen Uferstaaten angenommen.

Die bestehenden Instructionen über die Anwendung dieser Aichmethode, so wie über die äussere Bezeichnung des Schiffes, mittelst Anbringung der Aichscalen, bleiben vorbehaltlich einer Revision derselben in Kraft. 2o. Die Feststellung und Erhebung der Aichgebühren bleibt den respectiven Regierungen anheimgestellt.

3. Das vollständige Resultat der Aiche von Decimeter zu Decimeter ist in den Aichschein aufzunehmen, welcher dem Schiffer ausgestellt wird, und den derselbe verpflichtet ist, bei sich auf dem Schiffe zu haben, und den Rheinzollbeamten vorzulegen.

40. Jedes Rheinzollamt hat nach jedesmal zu machender Aufnahme der Aiche, die Resultate auf dem Manifeste genau und vollständig zu vermerken. Zeigt die Aichscala ein grösseres Gewicht als das Manifest des Schiffers, so wird der Rheinzoll nach der Aiche erhoben. Bei Güterladungen aus verschiedenen Tarifklassen wird zu diesem Ende der Mehrbefund, wie früher, verhältnissmässig auf die verschiedenen Tarif-Classen der manifestirten Güter vertheilt. Bringt der Schiffer späterhin, sey es durch Revision der Aiche, welche, wenn sie zu Gunsten des Schiffers ausfällt, kostenfrei geschieht, sey es durch Verification bei der Ausladung, den rechtsgenügenden Beweis bei, dass er durch die Erhebung des Rheinzolls nach der Aiche praegravirt worden, so findet Rückerstattung des zu viel erhobenen Statt. Eine Ausnahme von vorstehender Bestimmung tritt jedoch alsdann ein, wenn in der im Artikel 28 der Rheinschiffahrtsordnung vorgesehenen Weise das Manifest des Schiffers und die Einsenkung des Schiffes bei der Abfahrt beglaubigt sind, und diese Einsenkung noch unverändert dieselbe ist. In diesem Falle wird der Rheinzoll nach dem attestirten Manifeste erhoben. Bei wirklichen oder beabsichtigten Defraudationen der Schiffahrts-Abgaben, finden die Bestimmungen des 7ten Titels der Rhein-Schiffahrts-Ordnung ihre Anwendung. 5o. Jeder Rhein-Ufer-Staat wird, so weit dies noch nicht geschehen, allein oder im Verein mit andern Rhein-Ufer-Staaten die nöthigen AichAnstalten einrichten, bei welchen die Schiffe seiner Unterthanen zu aichen sind.

6o. Die Schiffer der Nebenströme, welche den Rhein befahren wollen, und dazu berechtigt sind, müssen gleichfalls bei einer solchen Anstalt des Landes, dem sie angehören, ihre Fahrzeuge aichen lassen, wenn ihnen nicht von Seiten ihrer Regierung die Aich-Anstalt eines andern Uferstaats mit dessen Einverständniss dazu bezeichnet wird. Andere den Rhein befahrende und dazu berechtigte Schiffer müssen ihre Schiffe bei irgend einer Aich-Anstalt eines Rhein-Ufer-Staats aichen lassen.

70. Schiffe, die nicht vorschriftsmässig geaicht sind, sollen vom 1sten Januar 1839 an in keinem Rheinhafen zur Ladung zugelassen werden. — Wenn die Schiffe zwar geaicht sind, der Schiffer aber den Aich-Schein nicht vorlegt, geschieht die Rheinzollamtliche Abfertigung zwar nach dem Manifeste, jedoch ist der Schiffer alsdann gehalten, für den etwaigen Mehrbetrag des Rheinzolls, nach Ausweis des nachzubringenden Aich-Scheins, bis dieses geschehen, eine von dem Rheinzoll-Amte zu bestimmende Caution zu leisten.

6 Nov.

No. 190. Convention spéciale entre les Pays-Bas et la Belgique, 1841. concernant le remboursement réciproque des frais de secours et d'entretien, avancés pour des sujets nécessiteux; signée à la Haye le 6 Novembre 1841.

(Journal Officiel 1842, no. 8.)

S. M. le Roi des Pays-Bas, Grand-Duc de Luxembourg, et S. M. le Roi des Belges, désirant régler par une convention spéciale le remboursement réciproque des frais de secours et d'entretien, avancés de part et d'autre pour des sujets nécessiteux des deux Royaumes, ont autorisé à cet effet, savoir:

S. M. le Roi des Pays-Bas, Grand-Duc de Luxembourg, le Baron Jean Guillaume Huyssen de Kattendijke, Commandeur etc. Son Ministre des Affaires Etrangères;

et S. M. le Roi des Belges: le sieur Joseph de Riquet, Comte de Caraman, Prince de Chimay, Officier etc. Son Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire près la Cour des Pays-Bas, lesquels sont convenus des articles suivants :

Art. 1. Seront avancés par le Gouvernement des Pays-Bas au nom des communes, domiciles de secours, sauf la faculté d'en exiger le remboursement de leur part, les frais de transport, de secours, d'entretien, d'enterrement et autres pareils, occasionnés tant avant la conclusion du traité entre les Pays-Bas et la Belgique, du dixneuf Avril mil huit cent trente neuf, que depuis cette époque, ou qui le seraient dans la suite par des sujets Néerlandais devenus indigents en Belgique ou qui le deviendraient avant d'y avoir acquis des droits de secours, d'après les lois du Royaume de Belgique; réciproquement seront avancés de la même manière par le Gouvernement de Belgique les frais de la nature sus-indiquée occasionnés avant ou après la date du susdit traité, ou qui le seront dans la suite par des sujets Belges, devenus indigents dans le Royaume des Pays-Bas, ou qui le deviendraient avant d'y avoir acquis des droits de secours, d'après les lois Néerlandaises.

Art. 2. Les restitutions susmentionnées seront effectuées de Gouvernement à Gouvernement.

L'avance des frais, faits antérieurement à la présente convention, aura lieu en un ou plusieurs payements dans le courant de l'année, à compter du délai fixé par la ratification.

Les autres avances seront effectuées, autant que possible, dans les trois mois, à compter de l'époque où la validité des prétentions aura été re

connue.

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