Histoire de France, depuis la révolution de 1789: écrite d'après les mémoires et manuscrits contemporains, recueillis dans les depôts civils et militaires, Volume 3 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
10 août accusé adversaires armée armes assemblée attaquer Autrichiens avaient avez bataillons Beurnonville bientôt c'était camp camp de Maulde cavalerie chef citoyens Clairfait comité commandant commissaires commission des douze commune conseil constitution convention nationale corps courage Custine Danton déclare décret défense déja demande dénoncer départements députés devait dit-il Dumourier ennemis ensuite eût exécutif force fût garnison gauche Gironde guerre jacobins Jean-Paul Marat Jemmapes jour jugement l'accusé l'armée l'artillerie l'assemblée l'attaque l'ennemi laisser législateurs liberté Louis Louvet Marat Mayence mée membres ment mesures Meuse militaire mille hommes ministre Miranda Moselle mouvement moyens n'avait n'était nation Nerwinde officiers opposés ordres du général passer patriotes Pétion peuple politique porter position poste pouvait première préparé président publique rallier républicains république reste retraite révolution révolutionnaire Rhin Robespierre s'était salut public séance sections serait seul soldats succès sureté tion Tirlemont Trèves tribune troupes trouva vait Valence Vergniaud VI.e VII Ep village voulait voulut
Popular passages
Page 165 - ... ne vous ont dit que la vérité. » Je n'ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement; mais mon cœur est déchiré de trouver dans l'acte d'accusation l'imputation d'avoir voulu faire répandre le sang du peuple, et surtout que les malheurs du 10 août me soient attribués!
Page 38 - Votre intelligence avec eux est prouvée par un billet écrit de la main de LouisStanislas-Xavier , souscrit par vos deux frères, et ainsi conçu : « Je vous ai écrit , mais c'était par la » poste , et je n'ai rien pu dire. Nous sommes ici deux » qui n'en font qu'un : mêmes sentimens , mêmes » principes , même ardeur pour vous servir.
Page 53 - ... de trouble et d'effervescence on n'est pas le maître de soi ; et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur.
Page 39 - ... l'on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas. Soyez tranquille sur votre sûreté, nous n'existons que pour vous servir nous y travaillons...
Page 52 - ... ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j'éprouve; qu'il ne peut faire le bonheur des peuples qu'en régnant suivant les lois; mais en même temps qu'un roi ne peut les faire respecter et faire le bien qui est dans son cœur qu'autant qu'il a l'autorité nécessaire, et qu'autrement, étant lié dans ses opérations et n'inspirant point de respect, il est plus nuisible qu'utile.
Page 52 - Je recommande à mon fils d'avoir soin de toutes les personnes qui m'étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés; de songer que c'est une dette sacrée que j'ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi.
Page 52 - Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère s'ils avaient le malheur de perdre la leur. — Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu'elle souffre pour moi et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés pendant le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Page 32 - Louis, le peuple français vous accuse d'avoir commis une multitude de crimes pour établir votre tyrannie , en détruisant sa liberté. •« Vous avez , le 20 juin 1789...
Page 165 - J'avoue que les preuves multipliées que j'avais données dans tous les temps de mon amour pour le peuple, et la manière dont je m'étais toujours conduit, me paraissaient devoir prouver que je craignais peu de m'exposer pour épargner son sang, et éloigner à jamais de moi une pareille imputation.
Page 213 - Je recommande à la bienfaisance de la nation toutes les personnes qui m'étaient attachées : il y en a beaucoup qui avaient mis toute leur fortune dans leurs charges, et qui, n'ayant plus d'appointements, doivent être dans le besoin , et même de celles qui ne vivaient que de leurs appointements ; dans les pensionnaires il ya beaucoup de vieillards , de femmes et d'enfants , qui n'avaient que cela pour vivre.