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INSCRIPTION. L'inscription hypothécaire, portant que le capi-

tal de la créance est exigible, remplit-elle le vœu de l'arti-

cle 2148 du du Cod. civ., qui prescrit l'indication de l'épo-

que de l'exigibilité ? Une inscription qui énonce que

le titre en vertu duquel elle est prise a été passé tel jour,

devant notaires, exprime-t-elle suffisamment la date et la

nature de ce titre, surtout s'il s'agit d'un contrat passé dans

le temps où tous les actes notariés emportaient de plein

droit une hypothèque générale ? - Doit-on déclarer vala-

ble l'inscription qui contient une élection de domicile
par

le créancier, dans sa demeure, sans que cette demeure soit

indiquée, si, d'ailleurs, en rapprochant cette élection im-

parfaite des autres énonciations de l'inscription, il n'a pu

exister aucune incertitude pour les tiers ? p. 242.

L'inscription hypothécaire prise sur un terrain, sans dési-

gnation d'un four à poterie qui s'y trouve, grève-t-elle ce

four au préjudice d'une inscription postérieure, spéciale-

ment sur cette partie de l'immeuble ? p. 271.

INSTITUTION Contractuelle. Voy. Servitude.
INTERDICTION. Un mari peut-il provoquer l'interdiction du
père de sa femme ?-La requête à fin d'interdiction doit-
elle, à peine de nullité, être signée d'un avoué? — Ce
moyen de nullité peut-il être proposé pour la première
fois devant la Cour d'appel, si la requête n'a pas
été signi-
fiée au défendeur avant le jugement de première instance ?
p. 307. Voy. Administrateur provisoire, et Testament.
INTÉRÊT. Lorsque, par suite de jugemens consulaires, des
paiemens ont été faits comme contraints et forcés, et qu'a-
près l'annulation de ces condamnations, celui qui a payé a
le droit d'exercer la répétition des sommes par lui versées,
l'intérêt du reliquat est-il dû à 5 pour cent, comme en ma-
tière ordinaire ? p. 45. L'amende d'un vingtième, dé-
terminée par l'arrêté du 27 frimaire an 11, contre, les débi-
teurs de l'État qui sont en retard de payer, est-elle exclu-
sive des intérêts qui, généralement, sont encourus par le
défaut de paiement ? p. 326. -- Un débiteur est-il présumé
avoir renoncé à opposer la prescription des intérêts, lors-
qu'il a sollicité et obtenu une réduction de la créance,
moins forte que celle qui résulterait de la prescription des
intérêts, lorsqu'il a d'abord soutenu qu'il les avait payés, et
qu'il n'a pas opposé la prescription lors des premières pour-
suites? Sous l'ancienne législation, les intérêts résultans
d'une condamnation judiciaire se prescrivaient-ils seule-
ment par trente ans?-Sous le Cod. civ., ces intérêts sont-
ils soumis à la prescription de cinq ans ? p. 535. — Voy.
Créances sur l'Etat.
Feuille 58°.

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Tome 1er de 1826.

INTERPRÉTATION. L'interprétation des dispositions des ancien-
nes coutumes peut-elle donner lieu à cassation ? p. 574. –
Voy. Acte administratif.

INTERVENTION. Lorsque, sur une demande en règlement de
juges, la section des requêtes a ordonné un permis d'assi-
gner, toutes choses demeurant en état, si des tiers inter-
viennent devant l'un des tribunaux saisis, et y forment une
demande identique à celle de l'une des parties principales,
cette intervention reste-t-elle sous l'influence de la de-
meure en l'état? p. 113. — Des créanciers hypothécaires
peuvent-ils intervenir dans une instance où leur débiteur
figure, soit comme demandeur, soit comme défendeur,
pour y exercer ses droits? p. 499. Voy. Jugement d'ho-
mologation.

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INVENTAIRE. La veuve qui n'a pas fait inventaire dans
les trois mois du décès du mari peut-elle encore renoncer
à la communauté, si d'ailleurs elle ne s'est pas immiscée, et
que le retard provienne d'un fait qui ne puisse lui être im-
puté ? p. 172.
2

J.

JUGES. Les juges sont-ils obligés d'ordonner le serment qui a
été déféré par l'une des parties à l'autre, s'ils ont fait com-
paraître les parties en personne, et qu'ils soient en état de
décider sur les élémens que leur fournit cette comparution?
p. 229. - Sous l'empire du Cod. de proc. civ., un juge
peut-il être nommé arbitre, même dans les causes quí se-
raient de la compétence du tribunal dont il est membre?
p. 328.

JUGE suppléant. Voy. Tribunal de commerce.
JUGEMENT. Un jugement ou arrêt intervenu sur délibéré, au
rapport de l'un des juges, est-il nul si un ou plusieurs de
ceux qui y ont concouru n'ont pas assisté aux plaidoiries?

Les énonciations émises en marge de la minute des ju-
gemens ou arrêts ne font-elles foi qu'autant qu'elles sont
revêtues de la signature du président et du greffier?
p. 425. Voy. Acquiescement, et Contrainte par corps.
JUGEMENT annulé. Voy. Possession.

JUGEMENT arbitral. Peut-on former opposition à l'ordonnance
d'exequatur d'un jugement arbitral, en la motivant sur
l'incapacité légale de l'un des arbitres? - Ce jugement est-
il nul, si les arbitres n'ont pas statué sur tous les points de
la contestation qui leur était soumise ? p. 328.

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JUGEMENS par défaut. Une saisie-arrêt suffit-elle comme
mode d'exécution donné à un jugement par défaut contre
partie, pour empêcher la péremption? - Peut-on exécu-
ter contre un tiers un jugement par défaut, pendant les dé-
lais de l'opposition ? p. 83. Les poursuites faites dans le
délai de six mois, contre l'un des codébiteure nelidaiwan

ont été condamnés ensemble par défaut, font-elles perdre au débiteur qui n'est recherché qu'après ce délai le bénéfice de l'art. 136 du Cod. de proc., qui répute non avenue les jugemens par défaut de constitution d'avoué, s'ils ne sont exécutés dans les six mois de leur obtention? p. 459. - L'opposition à un jugement par défaut est-elle recevable, encore qu'elle soit formée après une opposition à des poursuites de vente dont le jugement fait mainlevée ? P. 499.

JUGEMENT Correctionnel. Voy. Chambre des vacations, et Usure.

JUGEMENT étranger. Voy. Tribunaux français.

JUGEMENT d'homologation. Un jugement d'homologation rendu en matière de partage, sur requête présentée en la chambre du conseil, par une partie majeure, est-il susceptible d'appel de la part du tuteur d'un copartageant mineur, dans le délai de la loi ? Le tuteur peut-il en ce cas demander sur appel la réformation du partage pour cause d'omissions, erreurs et faux emplois, découverts depuis la signature de l'acte et le jugement d'homologation? Les copartageans majeurs appelés par le tuteur en déclaration d'arrêt commun, et qui ont dans la succession des droits égaux à ceux du mineur, peuvent-ils, sans avoir eux-mêmes interjeté appel dans le délai ordinaire, intervenir dans l'instance d'appel et demander à profiter du bénéfice de la réformation? p. 219.

JUGEMENT interlocutoire. Y a-t-il contravention à l'article 473 du Cod. de proc. civ., lorsque, sur l'appel d'un jugement qui a rejeté une fin de non-recevoir, et décidé que les parties plaideraient au fond, la Cour d'appel ordonne, avant faire droit, qu'elles s'expliqueront sur des faits articules devant elle, tous leurs droits demeurant réservés ?

Peut-on dire que, dans ce cas, le principe qui veut que toute cause subisse deux degrés de juridiction a été violé, sur le fondement qu'il ne reçoit d'exception que lorsqu'il y a appel d'un jugement interlocutoire rendu dans une instance disposée à recevoir une décision définitive, c'est-àdire définitivement instruite ? p. 443. Voy. Péremption, et Tribunal correctionnel.

JURÉ. L'individu pourvu d'un conseil judiciaire peut-il être juré ? p. 571.

JURY. En matière de banqueroute frauduleuse, suffit-il que le président de la Cour d'assises interroge le jury sur l'existence des faits qui sont reprochés au banqueroutier, et sur leur relation avec celui de la banqueroute, sans qu'il soit tenu d'y ajouter la formule: L'accusé est-il coupable? --La déclaration affirmative du jury suffit-elle, dans ce cas, pour constater la culpabilité de l'accusé ? p. 496. — La dé

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termination du caractère des faits reconnus constans par le
jury, lorsqu'elle doit être faite d'après une loi qui en a ré-
glé les élémens constitutifs, forme-t-elle une question de
droit dont la solution rentre dans les attributions exclusives
de la Cour d'assises? Ainsi, dans une accusation de
faux, est-ce à la Cour d'assises, et non aux jurés, à déclarer
si les faits de l'accusation constituent un faux en écriture
de commerce ou de banque, ou simplement en écriture pri-
vée ? p. 567. — Voy. Cour d'assises.

-

-

LÉGATAIRE universel. Lorsqu'un légataire universel insti-
tué par un testament olographe s'est trouvé saisi de plein
droit de l'hérédité, faute d'héritier à réserve, et a été, en
conséquence, envoyé et mis en possession après avoir rem-
pli les formalités de la présentation et du dépôt du testa-
ment, s'il est actionné en délaissement des biens par l'héri-
tier légitime qui dénie l'écriture du testament, est-ce_sur
ce dernier, et non sur le légataire, que tombe la charge de la
vérification? p. 362. Voy. Donation.

-- -

LEGS conditionnel. Voy. Substitution prohibée.

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LETTRE de change. Un simple visa, indiquant l'époque du

paiement, apposé par le tiré, mais sans signature, sur une

lettre de change, vaut-il également comme acceptation,

surtout lorsque l'usage de la place est de considérer ce genre

de visa comme suffisant? Un protêt faute de paiement

d'une lettre de change à plusieurs jours de vue, fait à l'é-

poque indiquée par une acceptation irrégulière, est-il va-

lable, au moins comme protêt faute d'acceptation, et peut-

il, en conséquence, servir à déterminer l'échéance de la

lettre de change? Nonobstant un tel protêt, le porteur

qui se trouve encore dans les délais fixés par l'art. 160 du

Code de commerce conserve-t-il son recours contre les en-

dosseurs en faisant faire et notifier des protêts faute d'ac-

ceptation et de paiement?

118.

- La provision faite

chez le tiré est-elle acquise au preneur de la lettre de change
du moment de sa délivrance, de telle sorte que la faillite
du tireur, survenue avant l'acceptation et l'échéance de la
traite, ne puisse enlever au preneur son droit sur cette pro-
vision? Les tribunaux, jugeant en matière commerciale,
peuvent-ils, d'après les circonstances, et notamment à l'é-
gard d'une lettre de change, écarter l'application de l'ar-
ticle 1328, qui porte que les actes sous signature privéc
n'ont de date certaine contre les tiers? p. 289.
pas

prescription établie par les art. 168 et 169 du Code de com-

merce est-elle applicable au porteur d'une lettre de change

souscrite au profit de l'Etat, par un adjudicataire de coupes

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de bois? Les droits et l'action résultans de l'adjudication, que l'Etat est dans l'usage de se réserver contre les adjudicataires, en acceptant d'eux des lettres de change, se transmettent-ils par le simple effet de l'endossement aux personnes à qui les lettres sont négociées? p. 456.- Voy. Obligation hypothécaire.

LIBERTE provisoire. Le jugement d'un tribunal de commerce qui statue sur une demande de mise en liberté provisoire est-il susceptible d'appel, et l'appel peut-il être interjeté par le failli? Le défaut de livres élève-t-il

contre un failli une présomption de fraude qui le rende indigne de sa mise en liberté provisoire? 258. P. Faillite.

LISTE des jurés. Voy. Accusés.

LISTE des témoins. Voy. Accusés, et Témoins.

Voy.

LOCATAIRE. Le bailleur, même d'un objet mobilier, tels que des clichés ou caractères d'imprimerie, a-t-il le droit d'exiger une caution du locataire tombé en faillite? p. 400. LOTERIE. Des billets de la loterie royale sont-ils des actes authentiques et publics? p. 567. M.

MAIRE. Les exploits qui sont signifiés à la requête des maires dans l'intérêt de leurs communes doivent-ils contenir l'énonciation de leur nom et de leur domicile à peine de nullité? p. 507.

dans

MARCHANDISES. La disposition de l'art. 433 du Code de commerce, qui veut que la demande en délivrance des marchandises transportées par mer soit formée dans le délai d'un an, à dater de l'arrivée du navire sur lequel elles étaient chargées, à peine de prescription de l'action, est-elle obligatoire pour celui qui a expédié ces marchandises, le cas où il aurait, à cet égard, des réclamations à exercer contre le capitaine du navire? La prescription prononcée par l'art. 108 du même Code, en faveur des voituriers par terre, est-elle commune aux capitaines des vaisseaux marchands, à raison des marchandises dont le transport leur est confié? De quelle époque le temps exigé pour opérer la prescription doit-il être compté dans ce cas ? p. 353.

MARCHÉ à terme. L'achat d'effets publics fait par un agent de change, à la charge de prendre livraison fin du mois doit-il être regardé comme un marché à terme, quand il est toutefois énoncé dans les bordereaux que les effets seront également livrables à volonté? - Un marché à terme qui n'est point suivi de la livraison des effets achetés, ni de leur paiement aux époques indiquées, ni enfin d'aucun dépôt, soit des valeurs, soit de leurs titres, est-il nul? Celui qui, ayant provoqué un marché à terme, regardé comme

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