Lettre au sujet de l'ouvrage du P. Quesnel, cité pag. 21 du Détails de la fête donnée au Roi par la ville de Paris. 207 et 223 Explication des Epîtres de saint Pierre, par N. P. D. C. J. 209. Nouveaux détails sur les cérémonies qui ont eu lieu à Rome à l'occasion du rétablissement des Jésuites. Rentrée de M. Dastros dans l'administration du diocèse de Tradition de l'Eglise sur l'institution des évêques. Composition de la congrégation des affaires de l'Eglise. 234 Ordonnance du Roi pour la création d'une maison où seront réunis les jeunes condamnés du département de la Seine. 239. Clovis, premier roi chrétien, fondateur de la monarchie fran- Les Avocats des Pauvres, ou Sermons de Bossuet, Bourda- loue, Massillon, etc., sur les richesses, etc. Sur l'administration du diocèse d'Orléans. Distribution des drapeaux à la garde nationale de Paris. 254 Mort de M. Moinens, trésorier de la chapelle de Halle. Mort de M. Malouet, ministre de la marine. Nouvelle lettre de M. Dominique Sala, relative à celle con- Aux rédacteurs sur la décadence des études ecclésiastiques. ibid. Sur l'état de la religion catholique dans les Etats-Unis. 369 Sur les maisons religieuses, et en particulier sur l'abbaye de Ordonnance du Roi qui charge M. l'archevêque de Reims de la présentation aux archevêchés, évêchés et autres titres Souscription pour le rétablissement de l'abbaye de la Trappe. Circulaire du roi d'Espagne sur la résidence des ecclésiastiques ibid. Fin de la Table du second volume. On souscrit pour cet ouvrage, chez Adrien LE CLERE, quai des Il en paroît deux nos, par semaine, composé chacun de seize pages; L'AMI DE ET DU ROI. De l'État religieux. SECOND ARTICLE. L'éducation, suivant le sage Rollin, se propose trois objets, la science, les mœurs et la religion. Si cette opinion n'est point un paradoxe; si, comme nous le croyons fermement, ces trois grands objets doivent marcher de front, les ecclésiastiques et même les corporations sont les meilleurs instituteurs de la jeunesse. La religion est, sans doute, la plus ferme sauvegarde des mœurs, et les talens de l'esprit ne seront jamais dans un être pervers que des instrumens de corruption et de crime. Quels hommes sont donc plus propres à faire aimer et respecter la religion que ceux qui se sont voués à en pratiquer toutes les maximes et tous les exercices, et dont la vie entière est, en, quelque sorte, un acte continuel de piété? Il n'est point de leçons plus profitables pour la jeunesse que celles de l'exemple; aussi tous les traités d'éducation recommandent-ils sur toute chose de ne donner aux enfans que des maîtres dont la moralité soit éprouvée. Mais, nous dira-t-on, la vertu et la piété n'habitentelles que les congrégations? Ne peut-on pas trouver de maîtres sages et austères dans des écoles dirigées Tome II. L'Ami de la R. et du R. No. 26. A par des séculiers? Oui, mais il suffit d'une exception pour produire des funestes effets. Qu'un ecclésiastique attaché à un corps s'écarte de l'ordre, la règle est là pour l'y ramener : sa faute sera aussitôt punie; et le mal pourra être réparé avant même qu'il se soit fait sentir. La discipline de ces établissemens peut se relâcher sans doute, mais elle existe, et il ne s'agit que de la remettre en vigueur; au lieu qu'elle n'existe pas, et ne peut exister, lorsque les chefs n'ont point d'autorité, et que les inférieurs ne sont point tenus à l'obéissance. : Avant la révolution, les religieux étoient encore chargés du plus grand nombre des colléges en France. Les Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur présidoient à la plupart des écoles royales militaires nouvellement fondées. Ceux de Cluny, de SaintVannes, les Cordeliers, les Barnabites se vouoient aux soins de l'instruction publique dans différentes villes du royaume. Les Dominicains, dans leur seule province de Toulouse, occupoient trente-deux chaires ou maisons d'éducation. Les études prospéroient entre leurs mains; et elles étoient bien moins florissantes dans les colléges dirigés, à la même époque, par des ecclésiastiques séculiers. C'est qu'il est fort différent de se vouer, dès sa jeunesse, et sans retour, à une profession dont on fait l'unique objet de tous ses soins, ou d'exercer sans vocation ce que l'on regarde comme un métier, comme un moyen de fortune. Les membres de corps, séparés du monde, n'avoient d'autre ambition que de mériter le suffrage de leurs supérieurs et l'estime de leur ordre. Leurs besoins étoient bornés comme leur ambition. Nul intérêt étranger, nul souci ne venoient les distraire. Aussi leur instruction étoit |