Traité de la verité de la religion chretienne, Volume 2M.M. Bousquet, 1740 - Apologetics |
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Common terms and phrases
affez ainfi ARNOBE auffi avoit ayent befoin c'eft C'eſt caufe chofes choſes Chriftianifme CHRIST cœur confcience confifte confolation De-là defirs déja Dieu Divinité doctrine doit Efprit enfans enfeigne eſt étoit facrifice fage fainte falut fang fans fauroit fecours felon femblable fens fent fentimens feroit fert fervir feulement fimple focieté foibles foit folide fommes font fous fouvent fuivant fujet fur la terre galité Grace hommes humain idées JESUS JESUS-CHRIST jufqu'à jufte juftice Juge juſtice JUSTIN MARTYR l'ame l'efprit l'Eglife l'Evan l'Evangile l'homme là-deffus LACTANCE laiffe Loix lumiere maniere ment mife monde Morale Chrêtienne n'eft n'eſt nature néceffaire paffer paffions PAUL Payens penfer perfonne Philofophes Pieté Chrêtienne plufieurs Préceptes préfent prémier prémiere principes promeffes puiffe qu'un Raifon raport Religion Chrêtienne rien s'eft Sageffe Seigneur Sénéque ſes Teftament tems tion toûjours vérité دو دو رو دو رو رو وو
Popular passages
Page 180 - Voilà dequoi adoucir tout ce que la Piété Chrétienne impofe de plus dur j. outre les douceurs qui l'accompagnent toujours par elle-même. 3. La manière, (a) dont la Morale eft propofée dans l'Evangile , la rend très-propre à produire fon effet. Elle eft propofée avec tant de clarté & de force, qu'il n'ya perfonne qui n'en foit d'abord frappe. Ce ne font point des préceptes abftraits , ni des raifonnemens diffus. Ce font des fentences courtes, vires, & dont la vérité fe fait fentir à...
Page 113 - Mé„ chans , aucun pourtant n'aura fujet de fe plain„ dre. Des gens qui perfévérans dans rimpéni„ tence ont méprife conftamment la Félicité du „ Ciel, ne fauroient trouver étrange d'en être „ exclus pour toujours; & le regret éternel qu'ils „ en auront, eft une forte de ver rongeant, qui „ fuffit pour faire leur fupplice. D'un autre cô...
Page 105 - dernier. Ce que (b) ST. PIERRE dit du premier point, peut s'entendre ou feulement de la Terre que nous habitons, & de l'Air qui nous environne, félon l'ufage commun de l'Ecriture; ou de notre Tourbillon entier, qui comprend les Aftres les plus voiiîns de nous.
Page 16 - Etant donc la race de Dieu , nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l'or, ou à de l'argent, ou à de la pierre taillée par l'art et l'industrie des hommes. Dieu donc , ayant laissé passer ces temps d'ignorance , annonce maintenant à tous les hommes , en tous lieux , qu'ils se convertissent...
Page 203 - Elles fe bornent à ce qui regarde le Prochain ,- encore n'eft-ce que pour empêcher les injuftices criantes, comme le Larcin & le Meurtre: car pour les moiens de nuire fourdement, elles n'y mettent point d'obftacle, & ne vont pas à la racine du mal, qui gît dans la malignité , dans l'orgueil, ou dans l'avarice. Il ne leur appartient pas d'ailleurs , de prefcrire la Bénéficence & la Charité.1 Et le peu de Devoirs qu'elles nous impofent, .nef fert encore qu'à régler l'extérieur. ;&§
Page 154 - Sociables, comme devant être tournée , non tanr à la fpéculation , qu'à la pratique. Ainfi il eft bien éloigné d'approuver une Dévotion, qui donne trop dans la fpiritualité, ou qui roule fur des minuties ; une dévotion oifive, creufe...
Page 178 - tant qu'une immortalité de nom : au -lieu que „ le Chrétien , ne bornant point fes efpérancea „ ici- bas, attend une Immortalité réelle, & un „ Bonheur éternel , qui doit être la Couronne
Page 146 - Chrétienne eft tout-à-rait propre à faire fleurir les Etats, à éteindre les Guerres , & à cimenter le repos public. Car elle approuve & maintient la fubordination néceflaire à tout Gouvernement. Si d'un côté elle fait fouvenir les Princes & les Magiftrats de leur devoir , de l'autre elle infpire aux Peuple* la foûmiffion & la fidélité néceiïaires.
Page 178 - Piété exige quelquefois, comme dans les terns de Perfécution. («) „ Mais i. Cette forte „ d'orage s'excite rarement, & n'eft pas de du„ rée, en comparaifon du calme dont l'Eglife „ jouît pour l'ordinaire. 2. Cet inconvénient „ n'eft point particulier à la Religion. Toutes „ les Sociétez y font également fujettes. Ne faut...
Page 149 - JE'SUSCHRIST, & fes Apôtres, ont ici, comme ailleurs, confirmé leurs leçons par leur exemple. La plupart des Guerres, qui ravagent le monde, ont leur fource dans l'Ambition,dans l'Intérêt, ou dans cette vanité, qui fait que l'on ne veut jamais céder de part ni d'autre.