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ADX MANUFACTURIERS, AUX FABRICANTS, AUX CHEFS D'ATELIER, AUX INGÉNIEURS, AUX MÉCANICIENS,
AUX ARTISTES, AUX OUVRIERS,

Et à toutes les personnes qui s'occupent d'Arts industriels,

Rédigé

PAR UNE SOCIÉTÉ DE SAVANTS, DE PRATICIENS, D'INDUSTRIELS

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OU ARCHIVES DES PROGRES

DE

L'INDUSTRIE FRANÇAISE

ET ÉTRANGÈRE.

ARTS MÉTALLURGIQUES, CHIMIQUES, DIVERS
ET ÉCONOMIQUES.

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Expériences sur les propriétés, la fabrication et le travail du fer en barre.

Par M. MALBERG.

On a construit dans les années 1842 à 1844, à Mühlheim sur la Roer, un pont en chaines à trois travées, celle nfoyenne de 300 pieds du Rhin (1), et les deux extrêmes de 90 pieds chacune dans œuvre. La corde de l'arc que forme la chaine moyenne a été trouvée par mesure directe après la construction être d'une longueur de 311,5 pieds, avec une flèche de 22,3 pieds. Les chaînes de retenue, dans la partie du moins où elles parcourent les travées latérales, ont été utilisées aussi comme chaînes de suspension. La largeur de la voie du pont est de 24 pieds.

La construction du pont de Mühlheim avait été confiée à M. Malberg, ingenieur habile, déjà connu par un travail sur la cassure cristalline du fer et sur ses causes (2) Il a décrit, dans les memoires de la Société d'encouragement de Berlin, les expériences qu'il a faites pour assurer la bonne

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exécution des chaînes; et comme d'un côté ces expériences intéressent en général le public, et que d'un autre elles jettent une vive lumière sur l'effet des manipulations auxquelles on a eu recours, en même temps qu'elles sont très-instructives pour ceux qui se proposeraient d'établir des constructions analogues, nous en donnerons ici un extrait d'après le journal polytechnique de MM. Dingler.

Dans la construction du pont en question, on avait posé comme condition de rigueur qu'en général on ne ferait usage que du fer du Rhin ou de Siegen, qui jouissent d'une réputation méritée, ou de fer fabriqué avec des rognures ou des débris, qu'on connait sous le nom de fer de riblons. Comme moyen d'épreuve pour ce fer, on avait exige que les barres supportassent la chute répétée six fois, et d'une hauteur de 6 pieds, d'un mouton du poids de 18 livres (3), ou six coups vifs d'un marteau du même poids, sans éprouver le moindre changement ou le plus léger allongement. De plus, on avait decidé que toutes les barres' de chaînons ne seraient affinées qu'au feu de charbon de bois. et qu'on n'emploierait aucun fer puddle. Enfin les parties renflées des chainons, tant aux extrémités (les yeux) que dans le corps ou milieu

(3) La livre de Prusse okil.,4677.

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