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tion d'un chlorure d'argent qui est blanc, mais comme ce chlorure sous l'influence de la lumière ne tarde pas à repasser au noir, il faut le dissoudre et l'enlever complétement. On trempe donc les parties du tissu où sont les taches blanches pendant quelques minutes dans une solution d'ammoniaque ou d'hyposulfite de soude, `puis on lave et on elimine à l'eau pure.

Lorsque les marques pénètrent profondément, quelques minutes ne suffisent plus pour transformer complétement l'argent en chlorure, parce qu'alors il se forme à la surface une croûte de ce sel insoluble, qui soustrait les parties intérieures à l'action du chlorure de chaux. Parfois la transformation n'est point encore complètement terminée au bout de une à deux heures, de façon qu'on pourrait bien en ces points détruire le tissu, avant d'atteindre le but. Dans ce cas on traite, après l'emploi du chlorure de

déposé, la liqueur surnageante est décantée, le précipité jeté sur un filtre de laine pour en extraire la plus grande portion du liquide dont le reste est chassé en introduisant dans un hydroextracteur double avec une étoffe de laine. Le produit est un savon de chaux mélangé avec quelques impuretés insolubles que les eaux savonneuses ont pu contenir. L'acide gras est séparé du produit par les acides minéraux, et en particulier par l'acide chlorhydrique qui donne du chlorhydrate de chaux, qui sert à opérer sur une nouvelle quantité d'eaux savonneuses.

Quant aux eaux-mères, elles renferment la base du savon alcalin dont on a fait usage pour dégraisser les laines, combinée à l'acide chlorhydrique, et on peut en extraire le sel si on le juge avantageux.

chaux, par l'ammoniaque, et on répète Analyse de la porcelaine de Berlin. les procédés jusqu'à ce qu'on ait enlevé jusqu'à la dernière trace des marques.

Traitement des eaux provenant du lavage des laines.

Par M. A.-M. DOUGALL.

A la solution savonneuse provenant du lavage des laines on ajoute du chlorhydrate de chaux tant qu'il se forme un précipité. Lorsque ce précipité s'est

Par M. W. WILSON.

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ARTS MÉCANIQUES ET CONSTRUCTIONS.

Machine à tourner les bobines.

Par M. J. FINDLAY.

Dans les filatures de coton, si remar. quables par leur étendue et la beauté de leur travail des villes de Glasgow et de Paisley en Écosse, on a commencé, il y a déjà un certain nombre d'années, à débiler ce genre de fil pour les usages dans le pays, non plus sur des pelotes, mais sur de petites bobines en bois blanc ou autre matière. Au commencement et même encore aujourd'hui dans quelques localités rurales, on fabriquait ces bobines sur un tour ordinaire avec la gouge et le ciseau et la consommation en était très-faible. Plus tard M. Clark, habile fabricant à Mile-end près Glasgow, introduisit un mécanisme de tour, en partie automatique, qui augmenta la puissance productive pour satisfaire aux demandes toujours croissantes. Cette machine, qui a reçu de nombreuses applications et diverses modifications, a rendu un notable service en abaissant les frais de production d'un article assez dispendieux dans les manufactures. Les parties les plus essentielles de l'appareil le plus généralement employé consistaient en un couple de poupées mobiles, semblables à celles d'un petit tour et se mouvant sur une petite barre placée transversalement sur un établi d'atelier. Entre ces poupées était un arbre qui portait la bobine en blanc. A mesure que celle-ci tournait, les poupées mobiles, dont l'une portait l'outil à dégrossir et l'autre l'outil finisseur, recevaient un mouvementalternatif d'arrière en avant et réciproquement au moyen d'un levier mû à la main par l'ouvrier. L'outil dégrossisseur réduisait le blanc à l'état de cylindre uni, puis il se retirait pour faire place à celui opposé qui terminait la bobine. Un tourneur habile à la main, pendant une journée de travail, produisait huit grosses de bobines terminées; avec l'assistance de la machine de M. Clark ce nombre fut porté à vingt-cinq grosses et enfin avec la machine que nous allons décrire, il s'élève à soixante grosses dans une journée de travail de dix heures.

La fig. 1, pl. 133, est une élévation vue par devant de la machine établie sur un banc de tour.

La fig. 2 est un plan correspondant. La fig. 3 est une élévation du mécanisme découpeur seulement.

La fig. 4, quelques détails sur une autre modification de l'appareil de découpage.

A, A est un banc formant le sommier de la machine et portant les deux poupées B et C disposées comme dans un tour ordinaire. La poupée fixe B porte l'arbre tournant D qui est mis en état de circulation par une poulie et une courroie comme d'habitude. Sur le nez de cet arbre est fixé un bout d'arbre r plus petit ou une pointe de forme particulière qui reçoit le morceau de bois brut ou en blanc dont on doit former la bobine ainsi qu'on l'a représenté au pointillé dans la fig. 2.

La poupée mobile C porte à son tour une pointe centrale mobile E maintenue dans son support par un chapeau et qu'on peut faire avancer ou reculer dans le sens longitudinal à l'aide d'un levier F. Ce levier a son centre de rotation en G sur un corbeau boulonné sur la poupée et est articulé au point H avec l'extrémité extérieure de la pointe E à l'aide d'un petit lien I. Sur la même extrémité de cette pointe est aussi boulonnée une pièce triangulaire J reliée en K, par un boulon qu'on peut ajuster à volonté dans une morfaise oblongue, avec la barre mobile L qui agit sur l'appareil d'embrayage que porte la poupée ou montant M.

Les porte-outils N et O sont mobiles sur des points de centre P,P établis dans les joues Q,Q fixées sur le banc entre les deux poupées et ils sont mis en mouvement par l'arbre transversal à excentrique R.

Le support N porte le ciseau plat et large S et les deux gouges latérales T,T, pièces assemblées et boulonnées ensemble pour constituer un outil composé; le ciseau plat ayant pour objet de tourner le blanc ou bobine brute et de l'amener au diamètre convenable, tandis que les gouges le coupent au deux bouts suivant le modèle voulu. L'abatage nécessaire pour amener et mettre en action cet outil composé sur le blanc s'obtient à l'aide de la cheville U ajustée sur l'arbre R de façon qu'à chaque révolution de cet arbre la tête arrondie de la cheville pressant contre le fond du porte-outil le soulève et fait

parcourir à l'outil l'arc ponctué de la fig. 3.

Le porte-outil de devant O est monté pour donner la forme définitive à la bobine. L'outil composé pour cet objet est formé de cinq ciseaux distincts: celui au centre V est droit et destiné à tourner la portion centrale et cylindrique de la bobine, les deux ciseaux inclines W, W produisent la portion conique intérieure des embases de la bobine, et les deux ciseaux extérieurs coupent carrément ces embases.

L'abatage alternatif de cet outil composé, s'obtient par le moyen de l'arbre transversal R et de l'excentrique X calé près de son extrémité antérieure et agissant à chaque coup sur le fond du porte-outil en Y.

Les deux porte-outils Net O sont mis en jeu par un même arbre Z que fait mouvoir la poulie a. Cet arbre porte un bras de manivelle b, percé d'une mortaise avec boulon d'ajustage pour recevoir l'œil de la bielle c articulée à son extrémité opposée avec un second brasde manivelle d placé sur l'extrémité postérieure de l'arbre à excentrique. De cette manière, la révolution de l'arbre Z communique un mouvement continu de révolution à l'arbre R par l'entremise de son bras de manivelle d.

L'arbre moteur Z est pourvu d'un appareil d'embrayage destiné à suspendre l'action des ciseaux au moment où l'on insère la bobine en blanc et celui où l'on enlève la bobine terminée. Une pièce à griffes e établie sur le moyeu de la poulie folle de chasse a et un manchon correspondant mobile longitudinalement sur une nervure réservée sur l'arbre servent à embrayer et désembrayer au besoin. L'extrémité pliée de la barre L se loge dans une coulisse circulaire sur le manchon à griffes, et le plan incliné qu'elle forme ainsi à son extrémité antérieure vient porter sur l'extrémité libre de la pièce à charnière g établie au sommet du montant h. Un ressort en hélice j butte contre l'embase du manchon à griffes et tend à le mainteair constamment en prise avec la griffe e pour mettre en rapport l'arbre avec la poulie motrice. Lorsque le levier Fest repoussé pour dégager la bobine terminée des pointes qui la portent, la barre L en glissant dans la direction de la flèche, vient d'un côté porter sur le gallet-guide comme point d'appui, tandis que sofi extrémité en plan incliné I presse par l'entremise de la pièce g sur le collet du manchon ou griffe mobile, de manière à le faire reculer, à le dés

embrayer de l'arbre Z et le soustraire à l'action de la poulie. Cette manœuvre arrête tout à coup le mouvement des outils et donne le temps à l'ouvrier de placer un nouveau blanc entre les pointes.

Quand on veut tourner des bobines avec cette machine, on fait entrer les blancs bruts et convenablement percés sur l'extrémité courte et cylindrique m de la pointe mobile E, qui est alors amenée par le levier F dans la position représentée dans les figures. Ce mouvement fait entrer de force l'autre extrémité du blanc sur l'autre pointe r, ainsi qu'on le voit dans la fig. 2 où il est maintenu par deux côtés saillants qui l'entraînent en même temps dans le mouvement rapide de rotation de l'arbre principal D. Ce mouvement ainsi qu'on l'a expliqué précédemment, met l'arbre Z en action par l'entremise de la barre L, et les outils se rapprochent doucement l'un après l'autre du blanc tournant et l'amènent à la figure requise de la bobine.

Le mouvement d'abatage des deux porte-outils n'est pas simultané, l'opération du dégrossissage est la première qu'on exécute, et les outils de découpage n'agissent sur le blanc qu'après que celui-ci a été amené à l'état de cylindre uni. Pour atteindre ce but, la cheville qui met en jeu l'outil à dégrossir commence à fonctionner un peu avant l'excentrique de l'outil finisseur. A chacune des oscillations de la bielle C dans la direction de la flèche, la cheville U s'élève au plus haut point qu'elle puisse atteindre pour un tour de l'arbre en relevant le porte-outil N d'une quantité correspondante; son mouvement se continuant ensuite au delà de ce point, sa tête descend sur le côté opposė de l'axe de l'arbre, en faisant reculer l'outil après qu'il a coupé convenablement le blanc dans une étendue suffisante pour le dégager de celui-là. A ce moment l'outil antérieur O entre en jeu en creusant la gorge où doit s'envider le fil, et complétant la forme de la bobine. Alors l'action des deux porteoutils est suspendue, et la bobine est dégagée par la barre d'équerre n qui reçoit son mouvement de la pointe E. Cette dernière porte au point o une barre verticale p dont le sommet est percé d'un œil qu'on ajuste au moyen d'une boîte qet d'une vis sur l'extrémité de l'équerren. L'extrémité opposée de celle-ci présente aussi un œil pour qu'elle puisse glisser sur la portion cylindrique de la pointe r, de manière que chaque fois que le levier F est re

poussé, l'extrémité de la barre glissant sur la pointe r, dégage et fassse sortir la bobine; le mème mouvement du levier suspendant aussi l'abatage des porteoutils jusqu'à ce qu'on ait introduit un nouveau blanc.

L'objet de ce moment automatique d'arrêt des outils est de fournir à l'ouvrier le temps nécessaire pour placer un nouveau blanc sans courir le risque d'être blessé par le rapprochement des ciseaux pendant qu'il opère. Quand la machine fonctionne avec un mouvement semblable, l'action des outils se fait à des intervalles constants et réguliers, et T'ouvrier règle ses mouvements de manière à placer exactement ses blancs au moment de la retraite des porte-outils.

On peut appliquer diverses modifications ou systèmes d'excentriques pour faire relever les porte-outils, et les inventeurs ont dans quelques circonstances eu recours à une came au lieu d'un levier de manivelle sur l'arbre moteur Z, le but étant simplement de donner aux outils un mouvement vif d'abatage et un mouvement plus lent pendant qu'ils découpent la bobine.

La fig. 4 représente en élévation un couple d'outils découpeurs A,B, disposes pour s'abattre et faire retraite le long d'une tige'droite par l'action d'un couple de manivelles C,D, ajustées dans des mortaises pratiquées sur le plat de deux roues plates dentées E,F engrenant l'une dans l'autre. Dans cette disposition l'arbre de la roue Fest supposé être l'arbre moteur, et la roue superieure E est commandée par cette roue F. Les manettes des deux bielles G,H sont disposées pour que la révolution simultanée des deux roues dans la direction des flèches produise un mouvement analogue d'abatage des porteoutils dans des directions opposées. L'adoption des roues droites dentées dans ce mécanisme fournit un moyen facile de donner une légère avance à l'un des outils sur l'autre, en faisant varier la position des manettes des manivelles l'une par rapport à l'autre.

Une autre disposition avec excentrique droit et gauche enfilés sur une tige sous les porte-outils paraît parfaitement adaptée pour imprimer aux ou tils découpeurs ce mouvement de rapprochement et d'éloignement; c'est du reste une action mécanique qu'on peut produire de bien des manières diverses, et de même l'appareil d'embrayage, ainsi que le mouvement pour enlever la bobine, peuvent être exécutés par la machine elle-même et sans levier à main, si on le juge nécessaire.

Dans l'ancien procédé à la main, les frais de main-d'œuvre pour une grosse de bobines s'élevaient à environ 0 fr. 50 cent. La machine de M. Clarke a réduit ces frais à 12,5 c., et enfin la machine qu'on vient de décrire les a fait descendre à 7,5 c. pour la même quantité.

Indépendamment de son utilité pour tourner les bobines, cette invention mécanique est applicable à la production de tous les petits objets de tour dont il faut produire un grand nombre de trême modèle, tels qu'esquives pour broches de filatures, petites poulies, et les innombrables objets de petite décoration.

Rapport fait à la Société industrielle de Mulhouse sur un mouvement d'embrayage et de débrayage à cliquet pour la jonction des moteurs inventes par M. Pouyer-Querlier fils de Rouen (1).

Par M. JACQUES KOEKLIN.

L'importance du but que s'est proposé M. Pouyer -Quertier en appliquant aux arbres de transmission de la jonction de deux moteurs un appareil d'embrayage et de débrayage se mouvant mécaniquement, est facile à comprendre pour toutes les personnes qui ont été dans le cas de faire établir et d'employer deux moteurs distincts conduisant simultanément un mème établissement, parce que chacun a dû éprouver des difficultés sérieuses résultant des différences de vitesses inévitables entre deux moteurs donnés, soit une roue hydraulique fonctionnant de concert avec une machine à vapeur, ou bien deux roues hydrauliques devant marcher en même temps, ou enfin deux machines à vapeur non accouplées sur le même arbre de volant.

Dans tous les cas on est exposé à éprouver des accidents très-graves en reliant d'une manière rigide, par des transmisions, les deux moteurs entre eux, vu qu'il existe constamment une différence de vitesse, et qu'alors il arrive forcément que l'un entraîne l'autre, en l'exposant à des ruptures et à des avaries.

Pour y remédier, on a bien à sa disposition les divers systèmes de débrayage par manchons d'accouplement à dents, généralement disposes pour

(1) Extrait du Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, no 108, p. 299.

se dégrener dès que le moteur qui ne doit pas être entraîné se ralentit, et cela par suite des plans inclinés que | présentent les dents du manchon dans l'un des sens du mouvement. Une détente à fourche, engagée dans la gorge du manchon mobile, pousse constamment, par l'effet d'un contre-poids, ce manchon contre la partie fixe, de manière à l'engager de nouveau avec l'autre dès que l'équilibre de vitesse se rétabiit. Il résulte de là des chocs et des entraves continuels qui font que bien souvent on préfère dégrener complétement le moteur, qui n'a plus la force nécessaire pour fonctionner constamment à la vitesse voulue, et l'on sacrifie par là tout le travail utile qu'il pourrait rendre dans d'autres moments de la journée.

Dans bien des cas, et dans la crainte des chocs et des irrégularités résultant de ces systèmes de débrayage, on établit les transmissions de jonction d'une manière rigide, et par suite assez forte dans la prévision que l'un des moteurs puisse entraîner l'autre ; c'est ce qui a généralement lieu quand on fait marcher simultanément deux roues hydrauliques, et même bien souvent pour une machine à vapeur établie pour venir en aide à une roue d'eau.

Cependant il est prouvé que deux moteurs accouplés d'une manière rigide agissent d'une manière très-nuisible l'un sur l'autre ; qu'une partie de leur effet utile se trouve perdue et annulée par les chocs qui se transmettent de l'un à l'autre.

Sans pouvoir démontrer la cause de ce fait, il découle cependant d'une foule d'essais et d'expériences faites, soit pratiquement par la marche comparative des établissements, soit theoriquement par des expériences comparatives au frein de Prony, qu'en essayant deux moteurs isolément, la force totale obtenue sera supérieure à celle trouvée pour les deux moteurs accouplės.

C'est un fait avéré par tous les constructeurs, et par ces motifs on a cherché à appliquer et on a exécuté bien des dispositions variées de jonctions, soit manchons à friction, soit débrayages à ressorts et à contre-poids; mais toutes avaient à peu près les mêmes inconvénients, qui sont les chocs lors de l'embrayage après que le débrayage a fonctionné.

Par la disposition adoptée par M. Pouyer Quertier, tous ces inconvénients disparaissent presqu'en entier, et chaque moteur, tout en agissant sur la

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transmission de mouvement principale, reste pour ainsi dire indépendant. Quand il a acquis la vitesse voulue, il transmet sa force voulue disponible à l'arbre moteur sur lequel il agit, et dès qu'il se ralentit par une cause quelconque, il se trouve dégrené tout seul jusqu'à ce qu'il l'ait reprise.

Le principe du mécanisme appliqué par M. Pouyer-Quertier consiste à faire soulever par l'arbre de transmission, qui marche à la bonne vitesse, les cliquets qui viennent s'engager dans les dents dont est garnie une roue à rochet fixée sur le même arbre.

Comme ces cliquets sont fixés sur un disque établi sur l'arbre venant du moteur supplémentaire, ou mieux encore sur la première roue d'engrenage commandée par ce moteur, et qui est elle-même folle sur l'arbre, il s'ensuit que ce dernier n'agit sur la transmission du mouvement que par l'intermédiaire des cliquets mobiles qui entraînent la roue à rochet.

Ces cliquets, comme on l'a dit, n'agissent que quand la vitesse des moteurs est parfaitement d'accord, et cela par le moyen d'une bride montée à frottement sur la douille de la roue à rochet, et reliée à ses extrémités avec les équerres des cliquets; il s'ensuit que dès que le moteur supplémentaire se ralentit, les cliquets se trouvent soulevés par l'effort qu'exerce sur eux la bride de frottement, qui se trouve entraînée par la roue à rochet qui a conservé toute sa vitesse. Les cliquets persistent dans cette position et ne peuvent venir en contact avec les dents de la roue à rochet aussi longtemps que ce ralentissement a lieu; mais dès que ce moteur reprend et que le pignon ou le disque portant les cliquets tend à égaler ou dépasser l'arbre portant la roue à rochet, ces cliquets s'abaissent et entraînent à leur tour la transmission de mouvement.

Toute cette disposition de mécanisme est à peu près la même que celle des mouvements de débrayage appliqués aux différents systèmes de métiers self-acting, et M. E. Saladin a soumis en 1842 une disposition particulière qui a été publié dans le 16 volume de vos bulletins, et qui a beaucoup d'analogie avec le débrayage qui nous occupe, sauf que les cliquets du mouvement de M. Saladin étaient soulevés par un volant dont il fallait vaincre la force d'inertie, volant qui dans l'autre sens du mouvement les engageait dans les dents de la roue en rochet.

L'idée de M. Pouyer-Quertier d'ap

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