Page images
PDF
EPUB

BREVETS ET PATENTES.

Liste des Patentes revêtues du grand sceau d'Écosse, du 28 avril 1851 au 14 mai 1851.

28 avril. T. Haimes, J. Hancock, A. et J. Thornton. Perfectionnement dans les tissus à mailles.

29 avril. G Kossowitch. Machine à vapeur rotative (importation).

30 avril. H. Barclay. Mode pour extraire, séparer, raffiner et blanchir les matières grasses, les huiles, les cires végetales, les résines, ete. (importation ).

30 avril. E. Morewood et G. Rogers. Fabrication des métaux et mode pour les couvrir avec d'autres métaux.

30 avril. J. Borland. Métiers de tissage.

1 mai. T. B. Browne. Tissage, préparation et impression des tissus.

2 mai. S., Jacobs. Impression des tissus, du papier et autres substances.

5 mai. C. Jles. Moulage de cadres, écritoires, etc.

9 mai. F. M. A. Dumont. Appareil électrique pour les communications.

9 mai. J. A. Lerow. Machine à coudre. 12 mai. H. Wimshurt. Machine à vapeur et propulsion.

14 mai. H. W. Adams. Mode de génération de l'électricité galvanique, décomposition de l'eau, éclairage, etc.

Liste des patentes revêtues du grand sceau d'ANGLETERRE, du 3 mai 1851 au 29 mai 1851.

3 mai. E. W. Newton. Fabrication des tissus et des feutres (importation).

3 mai. J. J. Gregnough. Moyen d'obtenir de la force (importation).

3 mai. G. Kossovilch. Machine à vapeur rotative.

3 mai. E. Rose. Chaudières de machines à vapeur.

3 mai. C. Cowper. Mode de couverture des bâtiments (importation).

3 mai. P. A. L. Fontainemoreau. Fabrication d'un combustible (importation).

3 mai. W. Smith. Perfectionnements dans les locomotives et autres machines et les voitures de chemins de fer.

3 mai. P. A. L. Fontainemoreau. Télégraphe électrique (importation).

3 mai. W. Cooke. Fabrication de la soude et de son carbonate (importation).

3 mai, J. Pyke. Bottes et souliers.

6 mai. A. Delemer. Application des couleurs sur les tissus et appareils pour cet objet.

6 mai. W. H. Brown. Fabrication des manches d'outils.

7 mai. T. R. Mellish. Ventilation et réflecteurs.

8 mai. W, E. Newton. Appareils à générer et condenser la vapèur, etc. (importation).

10 mai. H. Hallen. Becs de gaz.

10 mai. E. de Dunin. Manière de prendre la mesure des vêtements.

10 mai. T. Haimes, J. W. Hancock, A. et J. Thornton Perfectionnements dans les tissus à mailles.

10 mai. W. Longmaid. Traitement des minerais et fabrication des alcalis.

10 mai. C. Morey. Machine à tailler, couper, dresser la pierre, etc. (importation). 13 mai. E. Vilkins. Étiquettes et adresses. 13 mai. E. J. Carpenter. Construction et pro pulsion des vaisseaux.

14 mai. L. et M. Smith. Perfectionnements dans les tissus et les machines à plier, etc.

15 mai. R. et J. Oxland. Fabrication et raffinage du sucre.

15 mai. W. Hemsley. Fabrication des tissus à mailles.

19 mai. H. Barclay. Mode pour extraire, séparer, raffiner et blanchir les matières grasses, les huiles, les cires vegetales, les résines, etc. (importation).

19 mai. P. M. Parsons. Grues de chemins de fer.

22 mai. G. Tale. Mode de construction des habitations.

23 mai. B. Bailey. Fabrication des tissus à mailles.

27 mai. A. V. Newlon. Carbonisation de la houille et éclairage (importation).

27 mai. A. Slate. Machines et chaudières à vapeur.

27 mai. J. F. Empson. Fabrication des bou

tons.

27 mai. J. Harrisson. Perfectionnement dans le tissage et la filature.

29 mai. W. C. Wilkins. Tampons de chemins de fer.

29 mai. J. Reynolds. Fabrication des cartes à jouer.

29 mai. J. Pegg. Moyen de fabriquer des cuirs cannelés.

29 mai. H. W. Adams. Mode de génération de l'électricité galvanique, décomposition de l'eau, éclairage."

29 mai. R. W. Sievier. Tissage et impression des matières filamenteuses.

29 mai. J. Asworth. Moyen de prévenir les incrustations dans les générateurs et les chaudières à vapeur.

Brevets délivrés en Belgique en 1850.

10 juillet. E. Gaston. Préparation d'un mélange combustible (importation).

10 juillet. F. H. Brett. Télégraphe électromagnétique imprimant les dépêches.

10 juillet T. Marsden. Appareil à serancer et à peigner le lin (importation).

10 juillet. P. A. Joniau. Poêle de cuisine. 10 juillet. V. Van Gœthem. Appareil à force centrifuge à purger le sucre et appareil à confectionner les pains de sucre.

10 juillet. P. Delstanche. Herse oblique ou extirpateur, binoir, rouleau à trois cylindres, charrue à sous-sol, charrue brabant perfectionnée, traineau brisé, coupe-racines et haché-paille.

10 juillet. H. Franquet. Machine à râper les betteraves (importation).

10 juillet. A Toussaint. Appareil à ouvrir et fermer les persiennes.

10 juillet. L. Gairal. Crampons à glaces (importation).

10 juillet. A. Vasseur. Calorifère.

16 juillet. P. Merkens. Fours à cuir la porcelaine à la bouille.

16 juillet. H. J. Oukelouch et F. Lequine. Vernis pour préserver les métaux de l'oxidation (importation).

16 juillet. C. C. E. Minié et W. E. Viellard. Hausse pour les armes rayées.

16 juillet. Derosne, Cail et compagnie. Appa reil à évaporation multiple.

16 juillet. A. W. Baudon-Porchez. Calorifères à enveloppes multiples (importation). 18 juillet O. Lalande. Substance propre à la fabrication du bleu de Prusse.

18 juillet. A. Lecluse. Procédé de préparation du chanvre, du lin et d'autres matières filamenteuses pour les faires servir aux mêmes usages que le coton et la soie.

18 juillet. F. J. Beltzung. Genres de bouchons

(importation).

18 juillet. F. Semet. Cornues pour la distillation de la houille.

18 juillet. J. M Tinlot. Pistolets tournants.

18 juillet. M. Lacroix. Piano à châssis eu fonte.

18 juillet. J. J. Lixon. Plateforme-bascule. 18 juillet. G. Mariette. Pistolet à aiguille. 18 juillet. L. J. Ghée. Extraction de l'oxide de zinc.

27 juillet. F. Verwill. Système de ressorts. Perfectionne27 juillet. E. Touche-Gilles. ments dans la fabrication du savon blanc.

27 juillet Gaillard et compagnie. Presse à extraire le jus de betteraves, les huiles, etc. (importation).

27 juillet. A. F. Van Hecke. Ventilateur pour les voitures de chemins de fer.

27 juillet. C. Roberts. Emploi des briques creuses (importation).

27 juillet. A. Van Campenhout. Nouvelle pompe.

27 juillet. C. F. Catiaert. Mode de fermeture des bouteilles. (importation).

27 juillet. G. F. Thibaut. Machine à fileter les goulots de bouteille (importation).

27 juillet. E. Karbier-Hanssens. Procédé de préparation du fil de laine par la vapeur (importation).

27 juillet. R. A. Brooman. Appareil pour la fumigation des plantes (importation).

27 juillet. A Fabry. Appareil ventilateur. 27 juillet. J. M. Heath. Fabrication de l'acier (importation).

27 juillet. G. H. Byerley. Metier à fabriquer les tissus à mailles élastiques (importation).

27 juillet. C. Demolon. Fabrication d'un engrais animal (importation).

27 juillet. R. Harley. Calorifère à eau chaude. 27 juillet. E. Devylder. Machine à transformer le charbon menu en briquettes.

27 juillet. A. Dael. Machine dite batteur à hélice pour nettoyer le coton.

27 juillet. M. Ledent. Platine de fusil simplifiée.

OU ARCHIVES DES PROGRÈS

DE

L'INDUSTRIE FRANÇAISE

ET ÉTRANGÈRE.

ARTS MÉTALLurgiques, chIMIQUES, DIVERS ET ÉCONOMIQUES.

Traitement des minerais de cuivre, d'argent, de zinc et de chrome et préparation de divers produits chimiques pour la teinture et l'impression.

Par M. J. SwinDELS.

1. Pour obtenir le cuivre et l'argent ou le cuivre seulement de leurs minerais, ceux-ci sont d'abord calcinės pour en chasser le soufre et pour convertir les métaux en oxides; après quoi ces minerais préparés sont jetés dans des cuves dans lesquelles on introduit, à l'aide de pompes, une solution d'ammoniaque ou de ses sels, d'une force d'environ 0,980, en quantité suffisante pour les dissoudre. Cette solution, qu'on enlève au bout de 12 à 24 heures, est saturée avec ces oxides métalliques qu'on étend avec de l'eau chaude et qu'on précipite, l'argent par l'acide chlorhydrique et le cuivre par l'acide sulfhydrique.

2. On mélange le sulfure de zinc avec environ son poids de sel marin ou d'hydrochlorate de potasse, ou enfin d'un hydrochlorate terreux, et on expose dans un four à réverbère à un feu lent et prolongé jusqu'à ce que tout le soufre présent soit converti en acide sulfurique. Les produits de cette opération sont du sulfate de soude et des hydrochlorates de zinc et de fer qu'on dissout dans l'eau chaude et

Le Technologiste. T. XII. Août 1851.

[ocr errors]

qu'on précipite par la chaux ou autre agent, après que le sulfate de soude a été éliminé à la manière ordinaire. L'oxide de zinc ainsi précipité est ensuite fondu comme d'habitude.

3. Pour traiter le chromate de fer on pulvérise ce minerai et on le mélange à du sel marin, de l'hydrochlorate de potasse ou de l'hydrate de chaux, et on l'expose dans un four à réverbère à une chaleur rouge et même une chaleur blanche, en agitant le mélange de dix en dix minutes; puis, pendant l'opération, on introduit un courant de vapeur d'eau à une température très-élevée, jusqu'à ce qu'on ait obtenu l'effet désiré, ce dont on s'assure en enlevant un échantillon dans le four et le soumettant aux essais ordinaires. Les produits de cette opération sont enfin traités de la même manière que quand on fabrique l'acide chromique et les chromates.

Le mélange de chromate de fer et de sel marin produit un chromate de soude, la majeure partie ou peut-être la totalité du fer se trouvant absorbée par l'acide chlorhydrique dégagé du sel marin et entraîné sous la forme de sesquichloride de fer. Avec le premier mélange, on fabrique du bichromate de soude pur qui, par une addition d'acide chlorhydrique, peut être converti en chlorochromate, et avec le second, ou un mélange de chaux, on produit un chromate de cette dernière

36

base, avec lequel, par une addition de soude ou de potasse, on obtient un šel composé qui; avec ceux mentionnés précédemment, peut être employé avantageusement dans diverses opéra

tions manufacturières.

On voit donc en résumé que je propose l'application du bichromate de soude pur au lieu du bichromate de potasse employé jusqu'à présent pour produire des couleurs d'impression, des enlevages et opérer des blanchiments; de se servir du chlorochromate de soude, de potasse et de chaux pour le même objet, enfin de faire usage dans le même but du chromate de soude et de chaux ou de celui de potasse et de chaux, qui sont plus économiques et plus avantageux que tous les autres sels employés jusqu'à présent pour produire la couleur orangée.

Sur un procédé particulier de laminage des fers.

Tout le monde sait qu'on a fabriqué depuis longtemps des canons de fusil en roulant en spirale des rubans d'une étoffe métallique sur un mandrin, puis introduisant ces spirales dans un fourneau pour les porter à la température de la chaude suante et les forgeant avec soin afin d'en souder tous les tours les uns aux autres et d'en former un canon d'une seule pièce. On sait encore qu'on a proposé de rouler ainsi deux rubans l'un sur l'autre, mais dont les tours marchent en sens contraire afin de croiser les fibres de l'étoffe, de recouvrir les lignes de jonction en hélice de la spirale inférieure et de donner ainsi une force de résistance plus considérable aux canons de fusil. Cette idée, M. C. Harratt a voulu l'appliquer d'une manière générale aux fers marchands qui exigent une grande ténacité, afin, dit-il, d'en disposer le grain suivant des directions plus variées et d'augmenter leur force de résistance. Voici les dispositions mécaniques qu'il a imaginées à cet effet.

Fig. 1, pl. 143, plan de la machine.
Fig. 2, section verticale.
Fig. 3, section transversale.
Fig. 4, élévation.

a,a, bâti de la machine dont la forme et la disposition sont faciles à comprendre à l'inspection des figures. b, pointe principale ou motrice sur laquelle est calée la roue c qui reçoit le mouvem ent

de la machine à vapeur oui d'un autre moteur quelconque. Sur l'autre extrémité de cette pointe b; est fixé un disque d sur le plat duquel est implantée une cheville d'; b' est une autre pointe à vis tournant dans un coussinet et taraudée à l'autre extrémité du bâti de la machine. Les extrémités internes des pointes bet b' sont coniques et remplissent les fonctions des pointes d'un tour pour porter la sèrie de barres e,e, la barre au centre étant plus courte que les autres, afin que les extrémités coniques des pointes b.b' pénètrent et soutiennent la série combinée des barres e,é et qu'elles puissent_tourner librement avec la pointe b, ces barres étant réunies ensemble par un lien ou un fil de fer à chaque extrémité.

If est un levier qui glisse librement sur la barre g et f' un guide sur ce levier pour régler la marche de la barre ou ruban hqu'on doit rouler sur les barres e,e, et qui arrive rouge du laminoir pour être enroulé par tours successifs et se touchant les uns les autres sur les barres e,e, disposées et maintenues dans une position convenable pour en recevoir les tours. En cet état, on peut donc recouvrir ces barres d'une ou de plusieurs couches spirales de fer laminé et convertir une masse de fer en ce qu'on appelle une trousse ou un fagot qu'on fera chauffer, puis qu'on forgera au marteau ou qu'on laminera suivant la forme désirée. On voit que, par ce mode de former la trousse, le grain du fer se trouve disposé suivant des directions très-diverses.

La barre ou ruban de fer laminé k qu'on roule en hélice est conduite sur le guide i qui voyage et glisse sur la traverse du bâti, puis sous le guide f' du levier f, et son extrémité est retenue fortement par la presse à vis j qui embrasse la série des barres e;e.

La cheville d', pendant soti mouvement de révolutiofi, vient appuyer sur la presse j. par conséquent lorsque la pointe b tourne, elle fait circuler la série des barres longitudinales e,e et enrouler les tours de la lame ou ruban h autour de celles-ci. Cette lame qu ruban ħ ainsi enroulée en spirale et s'avançant progressivement, l'ouvrier en règle la marche à l'aide du levier f et du guide i, de plus i est un levier que porte le guide i et que l'ouvrier tient rabattu sur la barre h pendant l'enroulement afin de la maintenir constamment dans la position convenable.

Lorsque l'enroulement a été effectué dans toute la longueur de la trousse et suivant une direction, sa marche doit

être renversée, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on ait obtenu le nombre de couches superposées qu'on désire, l'angle sous lequel on applique ces couches sur les barres e,e pouvant être réglé et varié par la plaque-guide 2 qui est mobile et portée par une tige filetée sur le guide i.

Les fig. 5 et 6 présentent une vue par une extrémité et une vue longitudinale d'une trousse ou fagot composé de sept barrés cylindriques de même dimension, recouvertes par trois couches ou spirales d'une barre cylindrique; mais le nombre de ces barres, tant intèrieures qu'extérieures, peut varier, ainsi qu'on le voit dans les fig. 7, 8, 9, 10 et 11.

Fig. 9 et 10, trousse formée par un certain nombre de barres à section hexagone avec ruban ou barre plate enroulée autour.

Fig. 11, trousse propre à la fabrication des rails pour chemins de fer, où l'intérieur est composé de barres plates avec des rubans plats roulés au

tour.

Fig. 12 et 13, vues de côté et de face de la presse j, dont on se sert pour maintenir les extrémités des barres h lorsque l'enroulement de chacune d'elles a commencé.

Ainsi qu'on peut s'en convaincre par cette description, les fers ainsi fabriqués peuvent présenter beaucoup d'avantages dans la fabrication des rails parce que dans cette application, il est important de soustraire ceux ci à l'action de laminage qu'òpèré sur la tête on table sur laquelle a lieu le roulement, le passage des locomotives, et que cet enroulement spiral, en présentant la fibre en travers à cette action, est très-propre à prévenir cet effet. Il en sera de même dans toutes les machines où les mouvements mécaniques pourraient aussi avoir pour conséquence cet effet de laminage sur des pièces de fer suivant leur longueur ou la disposition longitudinale des fibres; mais il en serait tout autrement s'il s'agissait de résister aux effets d'une force de pression ou d'une force vive qui s'exercerait transversalement aux barres, et il est très prèsumable que, dans ce cas, les barres fabriquées par ce procédé présenteraient, à forme et aire de section égales, moins dé résistance que celles fabriquées par les moyens le plus généralement en usage. Quant à la résistance dans le sens de la longueur à une force qui tendrait à allonger ou refouler ces barres, on ne pourrait guère se pro

|

noncer à l'avance, et, tout en doutant que leur force dans le nouveau mode de fabrication soit aussi élevée que dans celles fabriquées par l'ancien, nous pensons toutefois que l'expérience scule devra prononcer. Ajoutons enfin que le mode proposé par M. Harratt exige plus de travail et de dépense pour arriver au même résultat, qu'il ne peut s'appliquer qu'aux fers de choix, et enfin que la plus grande étendue des faces de soudure exige beaucoup plus d'attention et expose davantage aux criques et aux pailles que par les procédés actuellement en usage. F. M.

Procédé pour la fabrication de

l'acier.

Par M. J.-M. HEATH.

J'ai pensé qu'il était possible de fabriquer de l'acier avec le fer sans être obligé d'amener celui-ci à l'état de fonte ou de gueuse, à l'aide d'un procédé qui me parait plus convenable pour cette transformation que tous ceux où l'on convertit d'abord en fer.

L'excellence de l'acier dépend de la pureté relative du fer dont il est fabriqué Le fer qu'on obtient par la fasion des minerais, dans un hautfourneau, contient des impuretés qui proviennent des combinaisons formées entre le métal en fusion et les matières terreuses, alcalines et étrangères contenues dans les minerais ou les substances employées comme flux. Ces impuretés ne peuvent être complétement enlevées au fer dans les opérations par lesquelles on le fait passer pour convertir la fonte en fer malléable. En général, en Angleterre et en France, le fer employé à la fabrication de l'acier a été fait avec de la fonte, et est par conséquent plus ou moins impar. Le résultat le plus avantageux, dans la production du fer pur, a eté obtenu en désoxidant des minerais purs de fer par le procédé ordinaire de la cémentation à l'aide du carbone. Néanmoins, le produit métallique recueilli par ce moyen, sur une échelle manufacturière, n'est pas propre à la fabrication d'un bon acier sans autre préparation; mais quand on le traite de la manière qui va être indiquée, le résultat est un fer précieux pour la fabrication d'un acier de qualité plus fine que celle qu'on a produite jusqu'à présent, même avec les meilleurs fers étrangers.

« PreviousContinue »