“L'”évêque Gozlin, ou le siège de Paris par les Normands: chronique du IXe siècle, Volume 1

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Duféy et Vezard, 1832 - 404 pages
 

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Popular passages

Page 80 - II est difficile que les hommes accordent aux femmes de telles choses. Cependant, si tu fais en sorte que nous demeurions sans tache dans ce monde, je te donnerai une part de la dot qui m'a été promise par mon époux, mon Seigneur Jésus-Christ, à qui je me suis consacrée comme épouse et servante.
Page 388 - Paris , une des plns anciennes confréries de cette ville. On y remarquait la peinture d'un de ses vitraux, où sainte Marie l'Égyptienne était représentée sur un bateau, troussée jusqu'aux genoux, devant le batelier; au-dessous de cette peinture, on lisait ces mots : Comment la sainte offrit son corps au batelier pour son passage. Dans la Vie de cette sainte on lui fait ainsi confesser cette action : « N'ayant pas de quoi payer mon passage , il me « vint en l'idée d'exposer ma personne à...
Page 399 - France , tu souffris tous ces excès ! France, dis, je t'en conjure, que sont donc devenues ces forces avec lesquelles tu as jadis triomphé de dangers plus grands, et ajouté des royaumes à ton empire. Le vice et un triple péché te tiennent engourdie. Tu te laisses emporter à l'orgueil, à un honteux amour pour les plaisirs de Vénus, et à un goût effréné pour les habits précieux. N'as-tu donc pas la force de repousser au moins de ton lit voluptueux tes propres parentes et les religieuses...
Page 124 - ... fut transportée chez eux. Du reste, ils pensent que , par respect pour la majesté des dieux , on ne doit ni les enfermer entre des murs, ni les représenter sous aucune espèce de forme humaine; ils consacrent des bois et des forêts entières, et donnent des noms de divinités à ces profondeurs mystérieuses, où ils adorent ce que leurs yeux ne voient pas.
Page 78 - S'étant alors retournée vers lui, elle répondit : — Dusse-je pleurer tous les jours de ma vie, mes larmes ne seraient jamais assez abondantes pour effacer la douleur immense de mon cœur. J'avais résolu de consacrer à Jésus-Christ mon...
Page 124 - ... les torches qui alimentaient ces monuments. Tacite a dit en parlant des Germains : « ils pensent que » par respect pour la majesté des Dieux , on ne doit ni les » renfermer dans des murs, ni les représenter sous aucune » espèce de forme humaine ; ils leur consacrent des bois » et des forêts entières ; et ils appellent du nom de leurs » dieux ces profondeurs mystérieuses qu'ils ne connais» sent que par le respect religieux qu'elles leur inspi
Page 413 - Sainz en paradis. Par ce conte vos voil mostrer Que nus ne se doit desperer Por pechié que face , ainz doit querre A son cors penitance et guerre , Tant que li cors ait gerredon...
Page 79 - Je ne puis voir les diadèmes rayonnants de pierreries, lorsque je porte le regard de ma pensée sur sa couronne d'épines. Je méprise les vastes espaces de la terre, car je souhaite ardemment les douceurs du paradis. Les palais élevés me font pitié lorsque je regarde le Seigneur élevé au-dessus des astres ! » e A ces paroles, prononcées avec des torrents de larmes, le jeune homme, touché...
Page 407 - l'Edda ) qui sont reçus dans le palais d'Odin , ont » tous les jours le plaisir de s'armer , de se ranger en » bataille , et de se tailler en pièces les uns les autres ; » mais , dès que l'heure du repas approche , ils re» tournent à cheval, tous sains et saufs, dans la salle » d'Odin , et se mettent à boire et à manger.
Page 399 - France, il te faut des agrafes d'or pour relever tes magnifiques vêtements, et de la pourpre de Tyr pour donner à ta peau un vif incarnat ; tu ne veux pour tes épaules que des manteaux enrichis d'or ; une ceinture ne plaît à tes reins que si elle est garnie de pierres précieuses, et tes pieds ne s'accommodent que de courroies dorées ; des vêtements modestes ne suffisent pas à te couvrir.

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