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Je me fais un devoir de placer ci-près une copie de la première et un exemplaire imprimé du second sous les yeux de Votre Excellence.

Le memorandum anglais indique la ligne que le Cabinet Britannique, d'après les informations en sa possession, considère comme constituant la frontière exacte de l'Afghanistan.

Cette ligne dévie très-considérablement de celle que nous avons proposée à l'acceptation de l'Angleterre. Toutefois, Lord Granville n'insiste pas à ce que nous en fassions la base exclusive de la discussion ultérieure. Revenant à l'idée de la zone d'investigation, dont la reprise n'est pas excluc par la notice jointe à la dépêche de Votre Excellence du 16 janvier, le Gouvernement Anglais propose de considérer notre ligue comme la limite sud de cette zone, tandis que le tracé actuellement indiqué par l'Angleterre en formerait la frontière du côté du nord.

On rentrerait ainsi dans les termes de l'arrangement du mois de mai dernier en déférant à la Commission de délimitation l'examen détaillé de la question en litige.

Les Commissaires conserveraient de part et d'autre une liberté entière d'appréciation.

Lord Granville ajoute dans sa note que, si cette base était acceptée, il ne manquerait pas d'instruire le Commissaire Britannique dans l'esprit le plus conciliant, afin d'arriver à une solution également acceptable pour les deux Puissances.

Cette réponse n'est certainement pas aussi satisfaisante que nous eussions pu la désirer. Elle reflète les préventions qui pèsent sur la question de l'Asie Centrale. Telle qu'elle est, elle dénote néanmoins le désir du Gouvernement de la Reine de rentrer dans les voies d'une discussion calme et pacifique, rendue si difficile aujourd'hui par l'explosion des passions nationales.

Dans la séance du Parlement d'avant-hier, M. Gladstone, répondant à une interpellation de M. Richard, a déclaré qu'un arrangement était intervenu entre les deux Gouvernements en vertu duquel aucun mouvement en avant ne serait fait sur le terrain constesté par les troupes russes et afghanes.

Veuillez etc.

STAAL.

ANNEXE A

Le comte Granville au Conseiller Privé de Staal.

(Confidentielle)

Foreign Office, 13 mars 1885. Le Gouvernement de Sa Majesté a étudié avec soin la dépêche de M. de Giers au sujet de la question des frontières afghanes, que vous m'avez fait l'honneur de me communiquer le 3 courant.

Le délai apporté à la réponse de cette communication, a été occasionné par la nécessité de soumettre les propositions de M. de Giers au Commissaire anglais qui attendait, sur les lieux, l'arrivée de son collègue russe. Etant maintenant en possession de ses observations, j'ai l'honneur de transmettre à Votre Excellence un memorandum traitant des points soulevés dans l'annexe de la dépêche de M. de Giers, et fixant la ligne qui, dans l'opinion du Gouvernement de Sa Majesté conformément aux informations qu'il possède, constitue

ARCHI, DIPL. 1888.

2 SÉRIE, T. XXV (87)

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la limite des territoires sous la souveraineté de l'Emir et de ses prédécesseurs sur le trône de l'Afghanistan.

Le Gouvernement de Sa Majesté a été, et continue à être très désireux de régler cette question avec le Gouvernement russe, d'une façon amicale, mais il lui serait impossible de convenir que des territoires réclamés en Afghanistan, au sujet desquels on a informé l'Emir qu'une enquête sur les lieux serait dirigée par des Commissaires nommés par les Gouvernements de la Grande-Bretagne et de la Russie, soient sans aucune enquête, déclarés dépendant de la domina. tion de la Russie. Cette assurance fut donnée à l'Emir sur la foi de l'engagement conclu des deux gouvernements de faire faire celle enquête. Le Gouvernement de Sa Majesté est prêt pour sa part à se conformer à cet arrangement, et il espère que le Gouvernement russe ne tardera pas à envoyer son commissaire rejoindre le Commissaire britannique,

Afin de satisfaire autant que possible aux désirs du Gouvernement russe, il consentirait volontiers à ce que la ligne fixée dans le memorandum ci-inclus comme formant d'après son opinion la frontière du territoire afghan et la ligne proposée dans la dépêche de M. de Giers du 16 janvier, soient prises comme limites Nord et Sud d'une zone à laquelle seraient restreintes les recherches des Commissaires.

Le Gouvernement de Sa Majesté sera prêt à donner des instructions à son Commisaire pour que, prenant cette zone comme base, il discute la question dans l'esprit le plus conciliant, et qu'il fasse son possible pour arriver à un accommodement qui soit satisfaisant pour les deux Gouvernements, et que le Gouvernement de Sa Majesté, après délibération avec l'Emir, puisse avec justice accepler.

J'ai l'honneur etc.

GRANVILLE.

ANNEXE B

Memorandum en réponse au Memorandum annexé à la dépêche de M. de Giers, en date du 16 janvier 1885.

Le Gouvernement de Sa Majesté a soigneusement examiné le Memorandum annexé à la dépêche de M. de Giers en date du 16 janvier, proposant une ligne de démarcation de la frontière afghane, au cas où les deux gouvernements ne puissent s'entendre sur les limites d'une zone d'opérations.

Avant d'exprimer ses vues sur cette proposition, le Gouvernement de Sa Majesté pense qu'il serait désirable de se reporter rapidement à la correspondance échangée entre les deux gouvernements au sujet de la frontière, afin qu'il ne puisse y avoir aucun malentendu quant à la ligne de conduite qu'ils ont jusqu'à présent suivie à cet égard.

Les observations adressées au Cabinet Impérial par le Gouvernement de Sa Majesté au printemps de l'année dernière, occasionnées par l'extension de la Souveraineté de la Russie sur Merv, ont eu pour résultat le renouvellement, par le Gouvernement Impérial, d'une proposition faite en 1882 au Comte Granville par le Prince Lobanoff pour « l'établissement d'une frontière de l'Afghanistan à partir du point où elle n'est pas définie jusqu'à Sarakhs. »

Faisant allusion à cette proposition, laquelle, pour employer les propres mots de M. de Giers, « avait pour objet la continuation, depuis Khoja-Saleh dans la direction ouest, de la ligne reconnue en 1872-73 commie frontière de l'Afghanistan, » le Cabinet Impérial déclara que si le Gouvernement Britannique désirait renouveler les négociations, celui de la Russie consentirait volontiers.

Le Gouvernement de Sa Majesté accepta cette proposition, suggérant en même temps l'idée que les points principaux d'une ligne de frontière fussent déterminés sur le terrain même, et qu'une commission mixte qui comprendrait un représentant afghan fût nommée à cette fin, en temps utile pour que les opérations puissent commencer à l'automne suivant.

Le Gouvernement Impérial exprima qu'il était tout prêt à nommer un

commissaire qui visiterait avec son collègue britannique, les contrées en question, et de concert avec lui chercherait les éléments d'une ligne de frontière qui donnerait satisfaction aux intérêts respectifs des deux Puissances. » Il s'opposait à la présence d'un représentant Afghan à moins que ce ne fût comme expert pour donner des renseignements nécessaires à la Commission.

Le Gouvernement de Sa Majesté proposa au Gouvernement russe que les commissaires se réunissent au mois d'octobre suivant, à Sarakhs; en même temps le Vice-roi de l'Inde informa l'Emir des arrangements ci-dessus mentionnés, priant Sa Hantesse de députer un fonctionnaire afghan, possédant toute sa confiance, à la frontière pour assister le Commissaire britannique.

Après une correspondance ultérieure à laquelle il est inutile de se reporter, le Gouvernement de Sa Majesté nomma le Major-Général Sir Peter Lumsden représentant de Sa Majesté dans la Commission, et cet officier, après avoir reçu des instructions dont la teneur fut communiquée au Cabinet Impérial, quitta Londres pour Sarakhs au commencement de septembre.

Giers

Trois jours après le départ de Sir P. Lumsden, on fut informé par M. de que le Cabinet Impérial persistait dans son désir de ne pas laisser passer l'occasion présente de faire disparaître, à tout jamais, tout sujet de malentendu ou de rivalité entre les deux Puissances en Asie Centrale, et de compléter l'œuvre de conciliation heureusement inaugurée en 1872-73; qu'en conséquence des mesures avaient été prises pour que le Commissaire russe Général Zélénoï rejoignit Sir P. Lumsden vers le fer (13) octobre à Sarakhs, où il aurait à s'entendre avec son collègue au sujet de la direction des travaux de délimitalion, qu'on le prierait de chercher, de concert avec Sir P. Lumden, les éléments d'un arrangement qui serait de nature à faire disparaitre, autant que possible, les motifs de malentendus et de complications. >>

Ainsi le Gouvernement de Sa Majesté avait toute raison de croire qu'il serait procédé sans délai aux travaux de la Commission, et que les différences d'opinions seraient réglées sur les lieux par les Commissaires, ou qu'on en réfèrerait, si nécessaire, à leurs Gouvernements respectifs.

A son grand désappointement cependant, le Gouvernement de Sa Majesté apprit, quelques semaines après le départ de Sir P. Lumsden de l'Angleterre, que le départ du Général Zélénoï était retardé, et qu'il ne serait pas prêt à se trouver avec Sir P. Lumsden avant le 15 janvier; et en même temps le Gouvernement russe signifia son opinion que les opérations de la Commission fussent restreintes à tracer une zone, dans laquelle la ligne de démarcation serait déterminée par les deux Gouvernements. La proposition qu'une zone fût déterminée par les deux Gouvernements avant la rencontre des Commissaires fut d'abord mentionnée à une entrevue qui eut lieu le 13 octobre entre Sir E. Thornton, le général Zélénoï et M. Zinovieff, et officiellement proposée dans le mémorandum de M. de Giers du 21 octobre.

Afin de satisfaire autant que possible aux désirs du Cabinet russe, le Gouvernement de Sa Majesté, quoique d'avis qu'il vaudrait mieux que les Commissaires eux-mêmes décidassent sur les lieux quelle devrait être la région de leurs recherches, adhéra au principe de cette proposition nouvelle. Le Gouvernement de Sa Majesté accepta la limite nord de la zone suggérée par le Gouvernement russe, mais exprima l'avis qu'il serait peu désirable d'entreprendre une définilion préliminaire de la limite sud de la zone. »>

Le Cabinet Impérial exprime maintenant ses craintes, qu'à défaut d'accommodement préalable au sujet de l'étendue de la zone d'opérations, l'envoi des Commissaires sur les lieux n'ait pour résultat des malenteudus et même un échec. Au sujet de cette intimation, il réserve son droit d'insister pour que les possessions de l'Emir Shère Ali, en 1872-73, soient adoptées comme base de la démarcation prochaine; que la nouvelle frontière soit tracée conformément aux conditions géographiques et ethnographiques du territoire à délimiter, et que toute la tribu des Turcomans Sarik, dont une portion a déjà fait sa soumission aux autorités russes, soit comprise dans la sphère d'action russe.

En principe le Gouvernement de Sa Majesté ne s'oppose pas à la détermina

tion d'une zone, quoiqu'il ne puisse accepter une limite d'exploration s'étendant au sud jusqu'à la ligne détaillée dans le mémorandum du Général Zélénoï du

26 novembre.

Au sujet de la prétention du Gouvernement russe, que les possessions de Shère Ali-Khan en 1872-73, formassent la base de l'arrangement actuel, le Gouvernement de Sa Majesté doit remarquer qu'à son avis ce principe fut abandonné, en ce qui concerne la partie nord-ouest de la frontière dans une dépêche adressée par le Prince Gortschakoff au Comte de Brunnow, le 7 (19) dicembre 1872, dans laquelle il dit :

«Nous n'insisterons pas sur le principe d'où nous sommes partis savoir, qu'on ne reconnaitrait comme faisant partie de l'Afghanistan aucun district qui n'aurait pas été sous la domination de Dost Mahomed Khan, et qui n'est pas actuellement soumis à Shère Ali. Par égard pour le désir du Gouvernement de Sa Majesté Britannique, le Cabinet Impérial serait disposé, en ce qui concerne cette partie de la frontière, à accepter la ligue indiquée par la dépêche de Lord Granville du 17 octobre 1872. »

Cette ligne qui de la sorte devint la seule base pour des discussions futures, est ainsi décrite dans cette dépêche.

«3. Les districts intérieurs d'Akcha, Siri-Pool, Maimena, Shibbergan et Andkhoi, dont le dernier serait l'extrême frontière des pos essions Afghanes au nord-ouest, le désert au delà appartenant aux tribus indépendants des Tur

comans. >>

4. La frontière afghane ouest entre les dépendances d'Hérat et celles de la Province Perse de Khorassan est bien connue, il n'est donc pas besoin de la définir.

Volontiers donc, comme il l'a déjà fait savoir au Cabinet Impérial, le Gouvernement de Sa Majesté laisse aux Commissaires toute liberté d'action pour compléter les arrangements de 1872-73, en déterminant la frontière Afghane entre le Héri-Rnd et l'Oxus, mais il ne peut admettre que cette limite soit tracée conformément aux conditions géographiques à l'exclusion de la question de droit territorial ou d'autres considérations.

Au sujet des remarques du colonel Mac-Gregor, auxquelies on se réfère comme étant importantes dans le memorandum auquel il est fait réponse, le Gouvernement de Sa Majesté fait observer qu'on ne peut considérer ces remarques comme ayant aucune autorité ou valeur officielle. Elles sont simplement les observations accidentelles d'un officier voyageant en qualité d'homme privé, sur ce qu'il a vu en passant sur une étendue de pays limitée, observations racontées sous une fausse conception des vraies circonstances, les tours qu'il mentionne étant en réalité une ligne de défense intérieure, el non pas comme il le présume des points de repère territoriaux.

Quant aux questions soulevées au sujet des Turcomans Sarik, le Gouvernement de Sa Majesté fait observer que d'après les informations qu'il possède, Badgheis, qui comprend Pendjeh, a fait partie de l'Afghanistan, depuis que l'Afghanistan est devenu royaume; que ces districts étaient, comme dépendances d'Hérat, sous le gouvernement de Shère Ali Khan, que les tribus qui se sont fixées à Pendjeh pendant le dernier quart de siècle ont pleinement reconnu qu'elles se trouvent sur territoire Afghan; qu'elles ont sous une forme ou une autre payé tribut aux autorités d'llérat, et qu'un Naib, ou un délégué du gouverneur d'Hérat, a, en règle générale, résidé parmi eux avant et depuis 1873. Lorsque l'Emir done, à cause de l'approche de la Russie, commença, bien avant l'occupation de Merv par les Russes, à établir plus fortement son autorité sur le Pendjeh, il exerçait simplement des droits qu'il considérait comme lui appartenant.

De l'avis du Gouvernement de Sa Majesté, le titre qu'a l'Emir à la souveraineté du territoire en question, ne peut être diminué par la présence dans ses frontières d'une tribu, dont l'autre partie est sur le territoire réclamé maintenant par la Russie. Il arrive fréquemment sur d'autres frontières asiatiques que des tribus soient divisées par des limites territoriales, et le Gouvernement de Sa

Majesté ne voit pas de raison pour qu'une division. ne soit pas pratiquée dans le cas actuel, ou que des difficultés sérieuses soient pour cela suscitées au sujet de cette frontière qu'il s'agit maintenant de déterminer entre la Russie et l'Afghanistan.

A cause de ces raisons et d'autres encore, le Gouvernement de Sa Majesté eroit bon de dire dès maintenant qu'il ne peut donner son adhésion à aucun arrangement par lequel le Pendjeh ou d'autres districts réclamés par l'Afghanistan, lui seraient refusés sans enquête sur les lieux.

Il reste encore au Gouvernement de Sa Majesté à s'occuper de la nouvelle proposition contenue dans la dernière partie du memorandum de M de Giers, savoir que, dans le cas où les deux Gouvernements ne s'entendraient pas au sujet des limites d'une zone, ils puissent essayer d'arriver à une entente au sujet de la ligne de frontière actuelle, dont la direction est décrite dans les termes suivants :

A partir d'un point sur la droite du Héri-Rud, à environ dix verstes au sud de Zulfikar, la ligne passerait par Kéhrizi Elias et Kéhrizi Soumé jusqu'au ruisseau de Yégri Gueuk, suivrait les hauteurs bordant la rive droite de ce ruisseau jusqu'aux ruines de Tchéménibid, suivrait la chaine de coteaux sur la rive droite du Kuschk jusqu'à Hlavuzi Khan, puis s'étendrait jusqu'à un point au nord de Méruchak, qui serait laissé à l'Afghanistan.

A partir de ce point, la ligne de démarcation suivrait la crête des hauteurs au nord de la vallée du Kaisor et à l'ouest de la vallée de Sangalak, et laisant Andkhoi à l'est s'étendrait jusqu'à Khojà Saleh sur l'Amon Daria. Cette ligne servirait de frontière, à condition que l'Emir repondit qu'il ne bâtirait aucune forlification qui puisse devenir une menace pour les populations de l'autre côté de la frontière.

Le Gouvernement de Sa Majesté regrelle de ne pouvoir accepter ni la ligne proposée, ni les conditions qui y sont annexées. Conformément aux renseignements qu'il possède, la vraie ligne de la frontière Afghaue s'étendrait de Shir Tépé, sur le Hérid Rud jusqu'à Sari Yazi sur le Murghab, et de là longerait les confins cultivés de Maimena et Andkhoï jusqu'à Khoja Saleh. Mais en exprimant cet avis, il faut ajouter qu'il a toujours cru, et croit encore, que la ligne de frontière devrait être tracée sur les lieux avec l'aide des officiers de l'Emir, et que les Commissaires britanniques et russes devraient avoir toute liberté d'action quant aux conclusions auxquelles ils peuvent arriver, et aux observations qu'ils peuvent vouloir faire, après avoir entendu toutes les informations qui peuvent être apportées quant à la question de droit, et après avoir visité le pays lui-même, ainsi compris; il est prêt à accepter que les ligues, que les deux gouvernements ont respectivement proposées, soient prises comme limites d'une zone à laquelle les recherches des Commissaires seront restreintes, c'està-dire que la limite nord de la zone serait une ligne directe s'étendant de Shir Tépé à Sari Yazi et de là longerait les confins nord de la culture de Maimena et Andkhoi jusqu'à Khoja Saleh, tandis que la limite sud serait une ligne s'étendant d'un point sur le Héri-Rud à environ six milles au sud de Zulfikar jusqu'à Kéhrizi Elias et Kéhrizi Soumé, puis jusqu'au ruisseau d'Yégri Gueuk, de là, à Tchémenibid et suivant la chaîne de coteaux sur la rive droite du Kuschk jusqu'à Havuzi Khan, de là, à un point situé au nord de Méruchah, puis par les hauteurs qui bordent les vallées de Kaïsor et Sangalah jusqu'à Khoja Saleh.

Le Gouvernement de Sa Majesté conserve l'ardent espoir que le Gouvernement rasse acceptera dans l'intérêt des deux pays que l'arrangement conclu an mois de mai dernier, soit encore considéré comme ayant force de loi, et qu'aucun délai ultérieur ne viendra retarder les travaux des Commissaires.

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