saurait donc rendre le gouvernement actuel responsable d'un acte auquel il devait nécessairement rester étranger 1. Ad 8. L'assertion relative à l'instruction religieuse de la jeunesse catholique confiée à des ecclésiastiques grecs, est complétement dénuée de fondement. Quant aux modifications introduites dans le mode de réception des novices, ces restrictions ont été adoptées dans l'intérêt même de la religion catholique, et ont uniquement pour but d'empêcher l'admission dans les couvents d'individus qui, sans aucune vocation réelle pour la vie monastique, ne prennent l'habit religieux que pour vivre dans l'oisiveté et se soustraire aux devoirs de la société. Ces mêmes individus, entrés dans les couvents, deviennent ainsi la cause principale du relâchement de discipline que l'on remarque souvent parmi le clergé régulier. Pour obvier à ces inconvénients, le gouvernement devait donc soumettre l'admission des novices à une surveillance plus sévère et entièrement conforme aux intérêts bien entendus de la religion. Après avoir répondu ainsi, point par point, à toutes les deux notes du cabinet pontifical, l'une du 6 septembre 1832, l'autre du 1er juin 1840, le soussigné se flatte d'avoir << Il existait, dans les provinces polonaises réunies à l'empire en 1793, un grand nombre d'écoles pour la jeunesse, assistées par des religieux dominicains et par des moines basiliens ruthéniens, comme aussi par des maîtres laïques catholiques, et dans lesquelles l'instruction religieuse était toujours confiée à un ecclésiastique catholique. Aujourd'hui, la majeure partie de ces écoles a entièrement cessé d'exister, par suite de la suppression des couvents; celles qui restent encore sont dirigées d'après la méthode des écoles grecques non unies, par des maîtres séculiers du même rit, ou par des protestants, ou enfin par des catholiques de nom seulement. L'instruction religieuse y est partout confiée à un prêtre grec non catholique. Afin de détruire le dernier espoir du clergé, après qu'on a fermé plusieurs séminaires sous prétexte de la révolution de 1830, l'admission de nouveaux éléves est devenue presque impossible par les conditions attachées à cette admission. >> éclairci, à la satisfaction du Saint-Siége, les différentes questions qui y sont traitées. La présente communication est spécialement destinée à prouver au cabinet pontifical que le gouvernement impérial, loin de se refuser à des explications que la cour de Rome croit devoir lui demander, est au contraire toujours disposé à lui fournir tous les renseignements qui peuvent servir à la rassurer sur la situation du clergé catholique dans les états de Sa Majesté Impériale. S'étant ainsi acquitté des ordres de son gouvernement, le soussigné profite de cette occasion d'offrir à l'Eminentissime Cardinal, secrétaire de Sa Sainteté, l'hommage de ses sentiments les plus respectueux. Le Conseiller d'Etat, FUHRMANN. FIN. ERRATA. 4, au lieu de n'a, lisez n'avait. 4, 5, au lieu de progrès de cette doctrine nouvelle, lisez rétablissement de cette ancienne doctrine. 8, au lieu de ces, lisez ses. 18, supprimez d'autre part. 25, au lieu de plus, lisez très. 40, au lieu de faisant descendre, lisez abaissent. 18, supprimez même. 20, transposez dirige entre les mots limites et son. 26, au lieu de la, lisez une. 8, ajoutez t à mon. 22, au lieu de plutôt ces trois lignes, lisez ces pa roles. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE VOLUME. AVANT-PROPOS.. PREMIÈRE PARTIE. CHAPITRE I. Établissement du christianisme en Russie.-Schisme CHAPITRE II. Influence de la philosophie du xvIIIe siècle sur la CHAPITRE III. Attitude de l'Angleterre, de la France et de l'Au- CHAPITRE IV. Lois fondamentales de l'empire russe et principes CHAPITRE III. Biens de l'Eglise. Traitements du clergé.. CHAPITRE VI. Propagation de la foi.. Enseignement laïque et 86 94 99 APPENDICE. PIECES JUSTIFICATIVES. N° 4. Correspondance de lord Malmesbury..... 2. Manifeste de la confédération de Grodno. 3. Traités de 1773 et 1793..... Pages 445 446 422 4. Discours sur l'organisation des cultes, par M. Portalis.. 123 4 bis. Ukase de février 1832, pour l'abolition des couvents. 138 5. Ukase du 25 décembre 4844, qui réunit sous la régence du ministère des domaines nationaux les immeubles du 144 6. Convention entre le gouvernement français et Sa Sainteté Pie VII.......... 150 6 bis. Etablissements religieux de la France dans les États du Saint-Siége.................... 455 7. Ukase du 10 novembre 1804... 474 8. Règlement préliminaire pour l'instruction publique. 9. Ukase du 24 mars 1810..... 474 483 10. Ükase du 25 novembre 1832, sur les mariages. 184 11. Note du chevalier Fuhrmann, du 31 décembre 1844.... 189 FIN DE LA TABLE. Paris. Imprimerie d'A. SIROU et Desquers, rue des Noyers, 37. |