2 Depuis long-temps on reclamait la refonte des nombreux réglemens concernant les forêts. La Convention nationale elle-même, au milieu de l'effervescence das pessions, avait ordonné, le 3 frinaire an 2, qu'une com nous mission serait chargée de présenter un projet de Gode Forestiev: mais il était réservé au gouvernement modéré sous lequel vivons, après tant d'orages, d'accomplir cette grande entreprise. Les difficultés qui's blaient empêcher d'établir une legislation conservatrice, sans porter atteinte au droit sacré de proprieie, ont été heureusement surmontées; et, soumis à la double épreuve législative, le Code Foresties a enfir rempli une immense lacune dans nos insti tutions. J'ai eu la pensée de devenir éditeur de 3 co Code. Deux fois l'administration des forêts ayant été réunie à celle de l'Enregistrement et des Domaines, j'avais fait une étude particulière des lois et de la juris prudence relatives, non seulement aux forêts, et à la pêche; de maniere que beaucoup de documens sur ces divers objets étaient à ma disposition moment où le Code a été présenté Chambres au Ce sont ces docimens que je désire publier aujourd'hui, après les avoir mis en concordance avec la nouvelle législation. Vous, Monsieu le Vicomte, qui avez tracé avec autant de précision que de clarté, autant d'élégance que de profondeur, le tableau de notre si uation forestière, daignez me permettre de placer mon travait 49 sous votre égide : en recourant à un pareil suffrage, e'est suffisamment prouver que j'ai eu l'intention de faire un ouvrage utile. Je suis, avec les sentimens de la plus vive reco:maissance et du plus profond respect, Monsieur le Vicomte, མའ་་ et Votre très-humble tres-obeissant serviteur, Gagneraux |