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Les blés durs, demi-durs et tendres se traitent également bien par cette méthode.

2. Mouture américaine, dite anglaise. Elle consiste à écraser complétement le blé dans un seul passage entre les meules, qui doivent être très-rapprochées, afin de produire le moins possible de gruau. Le son et les différentes qualités de farines sont séparés au moyen de bluteries convenables. Les meules ont 1",30 de diamètre, et elles font 120 tours à la minute.

Les blés qui conviennent le mieux à ce genre de mouture sont les durs et demi-durs.

Pour 100 kilogrammes de blé, on obtient en moyenne :

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3° Mouture à gruaux. Elle produit les belles farines employées à faire les pains de luxe dans les grandes villes; on ne l'applique avec avantage qu'à des froments demi-durs et durs, à grains réguliers et volumineux.

Après avoir soumis le blé à un nettoyage énergique, on le fait passer entre des meules convenablement éloignées pour bien détacher l'écorce du gruau, en produisant le moins possible de folle farine. La mouture est alors amenée dans un blutoir en étamine, qui sépare la farine dite petit-blanc ou à vermicelle; puis le mélange de son et de gruaux est versé dans une bluterie d'étoffe à mailles de plus en plus larges, qui partage les gruaux en trois grosseurs; les moins gros, dits fins-finots, fournissent la première qualité de farine. Quant aux moyens et aux gros, ils sont traités séparément et débarrassés du son et de la folle-farine qui peuvent encore y adhérer; ainsi purifiés, ces deux gruaux, qu'on nomme semoule, sont de nouveau soumis à la mouture, ce qui donne une farine qu'on réunit à la précédente pour former le n° 1, et de nouveaux gruaux. La farine obtenue des 3 et 4o gruaux forme le n° 2; celle qui provient de la 5o mouture est dite blanche. La 6 mouture fournit de la farine qu'on mêle avec la farine d'écorçage. La 7 mouture donne la farine bise.

Résultats moyens obtenus pour 100 kilog. de blé de bonne qualité:

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La dépense théorique, c'est-à-dire le volume de gaz qui s'écoulerait par un orifice s'il n'y avait pas contraction de la veine, est

Q' dépense théorique;

Q'=Sv=S\/2gP 7.

S section de l'orifice d'écoulement.

La dépense effective est toujours moindre que la dépense théorique; ainsi l'on a

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dépense effective en air comprimé à la pression P+0,76 de mercure;

(1)

k coefficient de la dépense; sa valeur dépend de la forme de l'orifice d'écoulement. D'après les expériences de d'Aubuisson, sur des orifices en mince paroi de 0,01 à 0,03 de diamètre, k=0,63 pour les plus petits orifices, k=0,673 pour les plus grands, et k=0,65 en moyenne pour les orifices compris entre ces limites. Pour les mêmes orifices garnis d'ajutages cylindriques de diamètres égaux aux leurs, et d'une longueur de 0,04 pour ceux de 0,01, et de 0,08 pour ceux de 0,03, k a été à peu près constant, et égal en moyenne à 0,926.

D'Aubuisson a voulu se rendre compte de l'influence de la longueur de l'ajutage sur la valeur de k, et en opérant sur des tubes de 0,015 de diamètre, il a obtenu les résultats suivants :

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Pour des ajutages coniques dont le diamètre à la sortie était moitié de celui de l'entrée, et compris dans les limites de 0,01 à 0,03, les longueurs de ces ajutages étant de 0,04 pour ceux de 0,01 de diamètre à la sortie, et de 0,08 pour ceux de 0,03, la valeur de k a été à peu près constante et égale en moyenne à 0,93.

Pour les ajutages courts, peu convergents et de 0,015 de diamètre à la sortie, d'Aubuisson a obtenu pour k les valeurs du tableau suivant (146).

sion atmosphérique, selon que P est exprimée en mercure ou en eau, et que la température de l'air qui s'écoule est t°, on a

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Variation de la vitesse avec la pression. Si la pression P devient mP,

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mP +0,76

et la vitesse

P + 0,76

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m(P + 0,76)
mp +0,76

Supposant P=0,76, par exemple, selon que m=1 ou m = ∞, il vient

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Ainsi la vitesse varie très-peu avec la pression. Supposant toujours P=0,76, pour les valeurs successives de m, valeurs qui indiquent les pressions mP en atmosphères :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 15 20

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1,000 1,155 1,227 1,265 1,291 1,310 1,322 1,334 1,342 1,349 1,370 1,381 1,414

Variation de la vitesse avec la température. d' étant la densité du gaz 1 +0,003 665t

à la température t, à la température t'elle devient d'

et par suite la vitesse est

1+0,003 665ť'*

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De cette dernière équation, pour les valeurs successives de t':

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La dépense théorique, c'est-à-dire le volume de gaz qui s'écoulerait par un orifice s'il n'y avait pas contraction de la veine, est

Q' dépense théorique;

Q' =Sv=S 2gP

section de l'orifice d'écoulement.

La dépense effective est toujours moindre que la dépense théorique; ainsi l'on a

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Qdépense effective en air comprimé à la pression P+0,76 de mercure;

k coefficient de la dépense; sa valeur dépend de la forme de l'orifice d'écoulement. D'après les expériences de d'Aubuisson, sur des orifices en mince paroi de 0,01 à 0,03 de diamètre, k=0,63 pour les plus petits orifices, k=0,673 pour les plus grands, et k=0,65 en moyenne pour les orifices compris entre ces limites. Pour les mêmes orifices garnis d'ajutages cylindriques de diamètres égaux aux leurs, et d'une longueur de 0,04 pour ceux de 0,01, et de 0,08 pour ceux de 0,03, k a été à peu près constant, et égal en moyenne à 0,926.

D'Aubuisson a voulu se rendre compte de l'influence de la longueur de l'ajutage sur la valeur de k, et en opérant sur des tubes de 0"TM,015 de diamètre, il a obtenu les résultats suivants :

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Pour des ajutages coniques dont le diamètre à la sortie était moitié de celui de l'entrée, et compris dans les limites de 0,01 à 0,03, les longueurs de ces ajutages étant de 0,04 pour ceux de 0,01 de diamètre à la sortie, et de 0,08 pour ceux de 0,03, la valeur de k a été à peu près constante et égale en moyenne à 0,93.

Pour les ajutages courts, peu convergents et de 0,015 de diamètre à la sortie, d'Aubuisson a obtenu pour k les valeurs du tableau suivant (146).

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Ce tableau fait voir que des ajutages courts et peu convergents sont favorables à la dépense, et que l'angle de convergence ne dépassant pas 10 à 12°, il convient de faire k=0,94.

Pour les buses, on devrait faire k=0,94, valeur qui convient à leur angle de convergence; mais, à cause de leur longueur et afin de n'être pas en défaut pour la dépense, on devra faire k=0,93 dans le calcul de leur section.

Q étant la dépense effective en air comprimé, cette dépense ramenée à la pression atmosphérique est

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q volume d'air écoulé, ramené à la pression atmosphérique b;

P pression indiquée par le manomètre à air libre.

Les pressions P et b sont exprimées en hauteurs de même liquide, eau ou mercure.

Perte de charge dans l'écoulement des gaz par un orifice en mince paroi ou par un orifice garni d'un court ajutage cylindrique.

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И vitesse que devrait posséder le gaz en tous les points de la section S, pour obtenir la dépense effective Q;

p hauteur manométrique correspondant à la vitesse u.

Egalant cette valeur de Q à la précédente (1), on a

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(2)

k2

Ρ

P-p-p=(-1)=Ap,

en représentant par A le coefficient entre parenthèses.

La différence P-p, qu'on désigne sous le nom de perte de charge, est, comme on le voit, fonction du coefficient k de la dépense et de la charge manométrique p correspondant à la vitesse moyenne u du gaz dans l'orifice. La perte de charge étant Ap, elle est proportionnelle à p et par suite au carré de la vitesse.

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