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cas où la chaudière est pressée du dehors en dedans, que l'épaisseur donnée aux tôles fût une fois et demie celle qui résulte de cette formule.

De la première formule!(a) on conclut les épaisseurs e des chaudières cylindriques en tôle ou en cuivre laminé, consignées dans le tableau suivant.

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chaudières.

8

atmosph. atmosph., atmosph. atmosph. atmosph. atmosph. atmosph.

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Ρ

étant la pression effective en kilogrammes par centimètre carré, c'est-à-dire le nu méro du timbre d'après le décret du 25 janvier 1865,

substituant dans la première formule (a), il vient

e = 1,8D

p 1,03329

+ 3, d'où p = (e− 3)

1,033 29
1,8D

(a')

De la première formule (a') on conclut les épaisseurs e des chaudières cylindriques en tôle ou en cuivre laminé, consignées dans le tableau suivant.

DIAMÈTRES des chaudières.

NUMÉROS DES TIMBRES

ou pressions effectives p de la vapeur en kilogrammes par centimètre carré.

0,25 0,50 0,75 1,00

1,50 2,00

2,50 3.00 3.50 4.00

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mèt.

mill.

mill.

mill.

0,40

6,14

6,48

6,83 7,18

mill. mill.
7,53

0,45

6,53 6,92

7,34 7,70

8,10

0.50

6,92 7,36 7,79

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0,55 7,34 7,79 8,27

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0,60 7,70 8,23

8,75

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0,65 8,10

8,66 9,23

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0,70 8,49 9,10 9,74

10,32

mili. mill. mill. mill. mill. 7,88 8.23 8,57 8,92 9,27 8,49 8,88 9,27 9,66 10,06 9,10 9,53 9,97 10,40 10,84 9,74 10,19 10,66 14,14 44,62 10,32 10,84 11,36 44,88 12,41 10,93 44,49 42,06 12,62 13,19 10.93 44.54 12,1512,76 13,37 13,97 0,75 8,88 9,53 10.49 10,84 11,49 12,15 12 80 43,45 44,44 44,76 0,80 9,27 9,97 10,66 44,36 42,06 12.76 13.45 14,15 44,85 15.54| 0,85 9,66 10,40 11,14 11,8812,62 13 36 14,10 14,85 15,59 16,33 0,90 10,0510,84 11,62 12,41 13,19 13,97 14,76 15,54 16,33 47,14 0,95 10,45 14,27 12,40 12,93 13,76 14,58 15.41 16,24 17,07 17,89 1,00 10,84 11,74 12,58 13,45 14,32 15,19 16.07 16,94 17,81 18,68 4,05 11,23 12,1543,06 13,97 14,89 15,80 46,72 47,63 18,55 19,46 4,10 44,62 12,58 13,54 14,50 15,46 46 44 47,37 18,33 19,29 20,25 4,15 12.01 13,02 14,02 15,02 16,02 17,02 18.02 19,03 20,03 24,03 12,41 13,45 14,50 15,54 16,59 47,63 18,68 49.72 20,77 21,81 42,80 13,89 14,98 16,07 17,15 18.24 19,33 20,42 21,51| 22,60 13,19 14,3215,46 16,59 17,72 48.85 19.98 24,12 22.25 23,38 4,35 13,58 14,76 45,93 17,11 18,29 19,46 20,64 21,81 22,99 24,17 1,40 13,97 15,19 16,44 17,63 18.85 20 07 21,29 22,51 23,73 24,95 1,45 14,37 15,63 16,89 18,16 19,42 20,68 24,94 23,21 24,47 25,73 1,50 14,76 16,07 17,37 18,6819,98 24,29 22,60 23,90 25,21 26,52

1,20

1,25 4,30

Comme on a sensiblement N=p+1, dans la pratique on peut con

2 bouilleurs.

1 bouilleur.

sidérer l'épaisseur d'une chaudière comme étant la même pour les pressions absolues N de 2, 3, 4, ........... atmosphères, que pour les pressions effectives p de 1, 2, 3, ..... kilogrammes par centimètre carré.

D'après l'ancienne ordonnance, l'épaisseur de la tôle ou du cuivre laminé ne devait d'ailleurs jamais dépasser 15 millimètres; si, en raison du diamètre projeté de la chaudière et de la tension de la vapeur, une épaisseur plus forte était nécessaire, le fabricant devait substituer à une chaudière unique plusieurs chaudières séparées de diamètres plus petits.

Les épaisseurs de la tôle devaient être augmentées s'il s'agissait de chaudières formées, en partie ou en totalité, de faces planes, ou bien de conduits intérieurs, cylindriques ou autres, traversant l'eau ou la vapeur, et servant soit de foyers, soit à la circulation de la flamme. Ces chaudières et conduits devaient, de plus, être, suivant le cas, renforcés par des armatures suffisantes.

L'ordonnance n'assignait pas non plus de règle pour l'épaisseur des chaudières en fonte; mais, d'après l'instruction annexée à l'ordonnance, on devait considérer comme suspecte, toute chaudière en fonte de forme cylindrique dont l'épaisseur n'était pas égale à 5 fois l'épaisseur prescrite pour la même chaudière en tôle ou en cuivre laminé.

Comme dans le commerce on ne trouve pas des tôles de toutes les épaisseurs, les constructeurs de chaudières ne faisaient usage que de tôles d'un certain nombre d'épaisseurs, mais qui devaient toujours être supérieures à celles que prescrivait l'ordonnance.

Tableau des dimensions des chaudières adoptées dans un des principaux établissements de Paris. La saillie s est celle des bouilleurs en avant du corps de la chaudière.

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0,60 2,60 0,50 2,75

6 0,70 3,50 0,50 3,65

0,70 4,40 0,50 4,55 0,50 7
0,60 4,86

12 0,80 5,60 0,60 5,76 0,56 7,5

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>> 7,5

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8,5

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9,5 >>

0,40 1,95

0,45

0,45

0,45 6,5

0,50

0,56 7,5

45

45

0,80 6,00 0,50 4,90
20 0,80 6,00 0,50 6,53
30 1,00 7,45 0,55 7,88
35 4,00 8,75
40 1,23 8,50
4,23 9,60

0,80 7,5
0,93 7,8

0,93 8,5

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0,55 9,18
0,60 8,885 4,00 9,5
0,60 9,985 1,00 9,5
0,60 10,685 1,05 9,5

0,93 8,5

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De ce tableau il résulte que la surface de chauffe par cheval est environ 2 pour les très-petites machines, 1,50 pour celles de 10 chevaux, 1,40 pour celles de 20, et 1,20 pour celles de 50 (373).

Afin de faciliter le passage de la fumée du carneau inférieur dans le carneau supérieur, l'extrémité postérieure de la chaudière dépasse de 0,25 à 0,35 celle des bouilleurs.

Une circulaire ministérielle adressée aux préfets, en date du 22 mars 1853, prohibait l'usage des calottes en fonte pour former l'extrémité des bouilleurs qui est en contact avec la flamme ou les gaz provenant de la combustion. L'emploi de la fonte ne pouvait être permis que pour la fermeture autoclave de l'extrémité extérieure et apparente des bouilleurs, et pour les tubulures qui réunissent les bouilleurs au corps des chaudières.

389. Épreuves des chaudières à vapeur. D'après l'ordonnance de 1843, aucune chaudière à vapeur ne pouvait être mise en activité dans un établissement quelconque, sans avoir été préalablement essayée, à l'aide d'une pompe foulante à eau, à une pression triple de la pression effective N — 1 (no 387), pour les chaudières, tubes bouilleurs et réservoirs en tôle ou en cuivre laminé, et quintuple pour les chaudières ou tubes bouilleurs en fonte.

Les cylindres en fonte des machines à vapeur et les enveloppes en fonte de ces cylindres étaient éprouvés à une pression triple de la pression effective.

Les chaudières qui avaient des surfaces planes étaient dispensées de l'épreuve, mais sous la condition que la force élastique ou la tension de la vapeur ne devrait pas s'élever, dans l'intérieur de ces chaudières, à plus d'une atmosphère et demie.

Le décret du 25 janvier 1865 modifie les épreuves précédentes, nonseulement sous le rapport des pressions sous lesquelles elles doivent être faites, mais aussi sous celui des pièces qui y sont soumises (386 et 387).

On procède à l'épreuve des chaudières en chargeant leurs soupapes de poids convenables. Lorsqu'une chaudière est pourvue de deux soupapes, il convient de caler l'une d'elles pendant l'épreuve, de manière qu'elle ne puisse pas se soulever, et de charger l'autre.

Il est à désirer que les chaudières composées de plusieurs parties distinctes, comme les chaudières à bouilleurs, soient essayées toutes les parties assemblées; mais il n'y a pas lieu d'exiger que l'épreuve soit toujours faite de cette manière à la fabrique, parce que les chaudières qui doivent être placées dans des établissements éloignés sont généralement séparées en plusieurs parties, pour rendre leur transport plus facile, et ne sont montées et définitivement assemblées qu'après l'arrivée à destination.

Ainsi le fabricant peut présenter à l'épreuve la chaudière en pièces séparées. Le corps de la chaudière est alors essayé en chargeant une soupape adaptée à la chaudière même; pour les bouilleurs, on se sert comme soupape d'épreuve de celle qui est adaptée à la pompe de pres

sion; dans ce cas, les tuyaux qui mettent la pompe en communication avec la pièce à essayer doivent être libres d'obstructions.

Le poids déterminé pour chaque cas étant suspendu au levier de la soupape d'épreuve, on foule l'eau avec célérité dans la chaudière à éprouver, jusqu'à que la soupape se soulève. L'épreuve n'est regardée comme concluante et comme terminée que quand l'eau jaillit en nappe mince et à peu près continue sur le pourtour entier de l'orifice de la soupape; car si celle-ci était mal ajustée, il pourrait s'échapper des filets d'eau sur quelques points du contour, bien avant que la pression d'épreuve eût été atteinte.

Pendant la durée de l'épreuve, l'ingénieur examine avec soin si la pièce éprouvée n'a pas de fuites, et si ses parois ne se sont pas déformées par la pression. Quelques légers suintements entre les feuilles de tôle ou même à travers les pores du métal d'une chaudière, ne sont point un motif suffisant pour regarder la pièce éprouvée comme défectueuse. Ces suintements, qui se manifestent assez fréquemment, avant même que la pression intérieure ait atteint la limite fixée par la charge des soupapes, peuvent être arrêtés par quelques coups de marteau. Des fissures dans le métal, par lesquelles aurait lieu une fuite un peu forte, une déformation sensible qui ne disparaîtrait pas aussitôt que l'épreuve est terminée, sont les signes auxquels on reconnaît une chaudière défectueuse. C'est principalement aux déformations qu'on doit faire attention dans l'épreuve des chaudières qui sont à parois planes, ou concaves extérieurement, ou qui contiennent des tuyaux cylindriques pour la circulation de la flamme.

Quand la pièce a convenablement supporté l'épreuve, l'ingénieur fait frapper devant lui, d'un timbre portant l'empreinte fixée par l'administration, une plaque ou médaille en cuivre sur laquelle est gravé le nombre de kilogrammes par centimètre carré mesurant la pression effective de la vapeur, et qui a été fixée d'avance à la chaudière éprouvée au moyen de vis en cuivre. L'empreinte est apposée sur la tête des vis arasées préalablement à fleur de la plaque. Elle s'étend en partie sur le métal de cette plaque.

Il est possible qu'une chaudière qui a bien résisté à la pression présente cependant, en raison de sa forme et du mode de jonction de ses parties, des vices de construction qui peuvent devenir des causes de danger. A cet égard, une chaudière est surtout défectueuse :

1° Lorsqu'il n'est pas possible de la nettoyer complétement des sédiments vaseux ou incrustants que les eaux, même réputées les plus pures, abandonnent dans son intérieur en se vaporisant (374);

2o Lorsque les communications existant entre les bouilleurs, ou parties de la chaudière qui sont exposées le plus directement à l'action du feu, et l'espace occupé par la vapeur, sont trop étroites ou non disposées pour que la vapeur formée dans l'intérieur des bouilleurs puisse s'en dégager facilement pour arriver dans le réservoir de vapeur;

3° Lorsque les joints des tubulures qui mettent en communication les diverses parties de la chaudière ne présentent pas une solidité suf

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