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Tableau du rapport de la tension de la vapeur d'eau correspondant aux différents degrés de l'hygromètre, à la tension de la vapeur saturée, la température étant de 10°, d'après les expériences de Gay-Lussac, et du poids de vapeur contenu, aux différents degrés de l'hygromètre, dans un mètre cube d'air à la température de 15°.

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426. Propriétés physiques de la lumière. La radiation de la lumière est rectiligne, et la vitesse de ses rayons est de 77 000 lieues de 4000 mètres par seconde. Pour une même source, l'intensité de la lumière diminue dans le rapport inverse des surfaces des sections du cône de la lumière, c'est-à-dire en raison inverse du carré de la distance (306).

Mesurée directement, sans l'intervention des phénomènes astronomiques, la vitesse de la lumière a été trouvée de 298 000 kilomètres par seconde par M. Foucault (1862).

427. Vitesse du son, de l'électricité et des projectiles de guerre (426).

Dans l'air à la température de 16o, le bureau des longitudes a trouvé par expérience que la vitesse du son était de 340TM,88 par seconde. Cette vitesse décroît avec la température; ainsi à 10° elle est de 337 mètres, et à 0° elle est de 333 mètres.

D'après des expériences exécutées par M. Colladon sur le lac de Genève, la vitesse du son dans l'eau à 9° est de de 1435 mètres par seconde. La vitesse du son dans l'air étant représentée par 1, elle est 10,5 dans la fonte d'après M. Biot, et d'après Chladni, elle est 7,5 dans l'étain, 9 dans l'argent, 12 dans le cuivre rouge, 10,67 dans le laiton, 16,67 dans le fer, l'acier et le verre, 10,67 dans le chêne, 12,50 dans le hêtre, 14,40 dans le charme et l'orme, 15 dans le tilleul, 16 dans le saule et le pin, 18 dans le sapin.

Vitesse de l'électricité. D'après des expériences exécutées par MM. Fizeau et Gounelle sur les fils télégraphiques de Paris à Amiens et à Rouen, il résulte : 1° que dans un fil de fer de 0,0045 de diamètre la vitesse de l'électricité est de 101 700 kilom. par seconde; 2° que dans un fil de cuivre de 0,0025 de diamètre elle est de 177 700 kilom.; 3° que les deux électricités se propagent avec la même vitesse; 4o que la tension de l'électricité et l'intensité du courant sont sans influence sur la vitesse; que dans des conducteurs de natures différentes, les vitesses ne sont pas proportionnelles aux conductibilités électriques.

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Ordinairement les charges ne dépassent pas le 1/3 du poids des boulets, c'est-à-dire 4 kilog., 2*,66 et 2 kilog. pour les pièces de 24, de 16 et de 12; les portées maxima sont de 3000 à 2600 mètres, et les vitesses initiales de 500 mètres environ.

Au delà de 1200 mètres, le tir n'a plus de justesse.

Le canon du fusil d'infanterie a 0,018 de diamètre intérieur et 1TM,083 de longueur. La balle a 0,017 de diamètre; il y en a environ 33 au kilog. Le tir est encore redoutable au delà de 200 mètres; on peut même compter que 22 balles sur 100, à 300 mètres, et 10 sur 100, à 400 mètres, portent dans un panneau de la longueur du, front d'une compagnie; à 600 mètres, sous un angle de 4 à 5o, la balle perce une planche en peuplier de 0,02 d'épaiseur. La vitesse initiale de la balle est de 110 mètres environ. Le maximum de portée est de 1000 mètres sous un angle de 29"; la durée de ce plus grand trajet est de 10",5 environ.

Les chiffres précédents s'appliquent aux fusils et bouches à feu des

modèles non changés ou modifiés pendant ces dernières années. 428. Matières employées à l'éclairage. Il en est qui sont solides, d'autres qui sont liquides, et d'autres gazeuses.

Les matières solides employées à l'éclairage sont : 1° les branches de bois résineux, employées dans quelques contrées peu civilisées; 2° les chandelles, qui se fabriquent avec le suif provenant du bœuf, du bouc, du mouton; 3° les bougies proprement dites, qui se font avec la cire d'abeilles, et celles fabriquéss avec le blanc de baleine et les acides margarique et stéarique.

Les huiles, grasses, siccatives et essentielles, sont les liquides employés à l'éclairage. Les huiles grasses sont les seules que la pratique ait généralement adoptées; les huiles siccatives ne peuvent être employées à cause de leur durcissement à l'air, et les huiles volatiles ne brûlent qu'avec fumée et dégagent une odeur fort désagréable. Depuis quelque temps, l'application des huiles de schiste et de pétrole à l'éclairage a pris une certaine extension. Parmi les huiles grasses, les plus généralement employées sont celles d'olive, de colza, de navette et d'œillette ou pavot.

Le gaz utilisé pour l'éclairage s'extrait de la houille, des résines, des acides gras de toute nature, et de presque toutes les matières organiques, puisqu'elles donnent par la distillation des carbures d'hydrogène gazeux, principe essentiel du gaz d'éclairage.

429. Unité de lumière. Pouvoirs éclairants relatifs des différentes matières. Péclet a adopté, comme type de lumière, celle fournie par une lampe Carcel dépensant 42 grammes d'huile à l'heure. Les Anglais ont adopté celle de la bougie de spermaceti (blanc de baleine) de 6 à la livre, brûlant 85,207 à l'heure. En France, on adopte souvent celle de la bougie stéarique, dite de l'Étoile.

M. Penot a constaté que la bougie de 5 à la livre brûlait 95,60 par heure. Quand on néglige de la moucher, elle peut perdre de la lumière dans le rapport de 1 à 0,88. Aussi recommande-t-on de toujours maintenir la mèche dans le même état, à une hauteur que l'on fixe à 0,01 environ.

M. D'Hurcourt a toujours trouvé la même égalité de lumière en comparant la bougie de l'Etoile à une bougie stéarique de première qualité d'une autre fabrique.

D'après M. Penot, la bougie anglaise de blanc de baleine n'équivaut qu'aux 0,9 de la bougie française stéarique.

D'après Péclet, une lampe Carcel brûlant 42 grammes d'huile à l'heure équivaut à 7 bougies; ce qui donne pour l'équivalent de 100 grammes d'huile

700

42

16,67.

D'après M. Penot, un quinquet brûlant 315,94 équivaut à 6,15 bougies, et une lampe modérateur brùlant 288,60 à 6,21 bougies; ce qui donne, pour l'équivalent de 100 grammes d'huile, 19,25 pour le quinquet et 21,71 pour la lampe à modérateur.

Ces derniers chiffres, comparés à celui de la lampe Carcel, indiquent une grande supériorité des petites lampes sur les grandes. Mais la diffé

rence qui résulte de ces chiffres est tellement grande, qu'il y a lieu de se demander s'ils ont été obtenus avec les mêmes huiles et les mêmes bougies.

D'après Péclet, un bec de 1r série (ville de Paris) brûlant 100 litres de gaz à l'heure, produit une intensité de lumière équivalant aux 0,77 de celle de la lampe Carcel brûlant 42 grammes, et par conséquent équivalente à celle de 0,77 × 7 = 5,39 bougies; un bec de la 2a série, brûlant 140 litres, produit une intensité de 1,10 fois celle de la lampe Carcel, et équivaut à 1,10 × 77,70 bougies; enfin un bec de 3 série, brûlant 200 litres, produit une intensité de 1,72 fois celle de la lampe Carcel, et équivaut à 1,72 × 7=12,04 bougies. En prenant les équiva5,39 100 lents pour 100 litres de gaz brûlés à l'heure, on trouve

pour le titre du bec de la 1" série,

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7,70 × 100
140

100

= 5,39

=5,5 pour celui de la 2o,

=6,00 pour celui de la 3; ce qui montre que les gros

becs sont les plus avantageux.

Tableau comparatif des diverses natures d'éclairage produisant l'unité de lumière, c'est-à-dire la lumière d'une bougie stéarique de l'Étoile (De l'éclairage au gaz, par M. D'Hurcourt).

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dite de l'Etoile. Chandelle.

Huile.

Gaz de houille. .

d'éclairage.

A poids égal, elle donne autant de lumière
que la bougie (M. Penot).

Lampe carcel de 42 gr., lumière de 7 bougies,
(42 gr. à 1,60 le kil. 66,72, mèche et entre-
tien 0,40, total 7o,12). Soit pour l'unité de
lumière..

Lampe modérateur dépensant 28 gr., lumière
6 boug 5,20 (28 gr. à 1,60 le kil. 4,48, mèche
et entretien 0,40, total 4,88). Soit pour
l'unité de lumière.

Bec d'Argant, dit Benghel, sans panier, dé-
pense 105 litres, lumière de 7 bougies. Pour
l'unité de lumière.

Bec fendu. Largeur de la fente 0m,0006, pres-
sion 0,007, dépense 138 litres, lumière de
7 bougies. Pour l'unité de lumière (expé-
rience).

Usine à gaz de Mulhouse, titre 6,28 (M. Pe-
not)..

Gaz de boghead.

Expérience de Mulhouse, titre de 28,20.

Titre de 25.

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centimes.

95,60 1,60 la liv.

3,07

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Mixtures grasses, titre de 40.

Gaz hydrogène.. Titre maximum 5,22.

430. Éclairage à l'huile. Extrait d'une note de M. Duchesne fils.

(Moniteur du 10 novembre 1864.1

50

50

Dès 1831, M. Fennings proposait d'appliquer à l'éclairage un mélange d'alcool et de térébenthine. Ce liquide produit une lumière vive, presque sans odeur; mais il offre des dangers fréquents d'explosion.

Les huiles d'origine végétale sont assez nombreuses; mais on les falsifie aisément. Elles ont parfois une mauvaise odeur; ainsi l'huile de noix est fétide, elle porte à la tête, elle jetterait dans la stupeur. A NewYork on emploie à l'éclairage l'huile de ricin épurée, qui donne une belle lumière. L'huile de fusain présente les même avantages; 10 litres de graines de fusain donnent un litre d'huile. On connaît l'huile d'œillette, etc. On obtiendrait un très-bel éclairage en mélangeant Fhuile de pomme de terre avec des huiles minérales.

Quant aux huiles minérales servant à l'éclairage, on en distingue trois l'huile de résine, l'huile de schiste, l'huile de pétrole. On obtient l'huile de résine en distillant la colophane à feu nu; cette huile donne considérablement de noir de fumée; son gaz d'éclairage est très-brillant; la fabrication en sera toujours fort limitée.

En Amérique, on a employé avec succès le goudron comme éclairage. On a obtenu une belle lumière de certaines houilles, à l'aide d'un bain de plomb et par l'intermédiaire d'un courant de vapeur qui traverse l'appareil. On a donné à cette huile le nom de bokool; on la prépare surtout à Hambourg.

L'huile de schiste est très-employée : certaines huiles de schiste répandent une odeur infecte. Le schiste d'Écosse ne contient pas de goudron, mais quelques traces de matières résineuses. Le schiste de Dorshire donne 22 p. 100 d'huile; celui d'Écosse 56, et 47 quand il est rectifié. Ce produit offre le grave inconvénient de s'enflammer de luimême; c'est un sérieux danger. On mélange aujourd'hui des huiles de colza aux huiles de schiste; par ce mélange, on évite le danger et l'on obtient une lumière satisfaisante.

L'usage de l'huile de pétrole s'est rapidement répandu en France depuis quelques années. On découvre chaque jour de nouvelles sources de cette huile en Europe, et même en France. En Perse, on fait un commerce assez considérable d'huile de pétrole; on s'en sert pour l'éclairage et aussi pour augmenter la combustion des foyers.

Les distilleries d'huile de pétrole sont rangées dans la première classe des établissements dangereux et insalubres (444).

L'huile de pétrole du Canada est celle dont l'odeur est la plus infecte, la seule qui présente vraiment du danger pour la santé.

L'huile de pétrole pure et rectifiée est blanche, d'une consistance un peu plus forte que celle de l'eau, et répand une odeur qui lui est particulière. Quand elle est pure, elle ne prend jamais feu au contact d'une allumette c'est un moyen assuré de reconnaître si cette huile est ou non falsifiée.

Jeter de l'eau sur de l'huile de pétrole enflammée, ce serait accroître l'incendie. On étouffe le feu de cette huile par du sable, par des cendres, par une compression quelconque.

Il est d'autres modes d'éclairage qu'on n'obtient pas à meilleur

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