263. fiituation despiece pour le renvoy. 6. coup du noir au Blave A1. B1. C1 · DC 2· E · F C 4· G · HI. PA2-PB2. PD5. PE4. PF2-PG2. PH2. noir-AB-B8.C8.D8⋅E 8-FCS.GF6. H8. PA7-PB7-PC7- PE 5·PF7-PG 7. PH 7. Et enfin s'il eût joué P. A. 6., vous joueriez P. B. 4., ce qui le forceroit à retirer fa Dame, & vous, retirant enfuite votre Fou, vous vous trouveriez avoir une Piece de gain. Renvoi de la Partie ci-deffus au fixieme coup, que le Noir, au lieu de jouer G.4. joue mieux en roquant, & joue Dans cette fituation, la Partie eft bien égale; & le réfultat de toutes ces différentes Parties du Gambit de la Dame, eft que jouant le coup jufte de part & d'autre, cette Partie rentrera dans l'ordre des Parties ordinaires qui, toutes chofes égales, doivent être remises, 264 TRAITÉ DU JEU CHAPITRE V. Des fins de Partie. SUR la fin des Parties les Rois font les meilleures Pieces pour foutenir les Pions qu'on fe propofe de mener à Dame. Conféquemment à ce principe certain, c'est la marche refpective des deux Rois, leur plus ou moins d'avancement fur l'Echiquier, le plus ou le moins de proximité où ils font de leurs Pions pour les foutenir, qui décide dans la fin des Parties. Ils doivent donc, fur-tout lorfqu'il n'y a plus de Pieces fur jeu qui puiffent les faire rétrograder, fe porter fur leurs Pions pour les pouffer enfuite en avant, fous leur protection. Dans ce cas, le premier des deux qui parvient à fe mettre en oppofition à son Adverfaire, a l'avantage; on entend par ce mot oppofition, la plus grande proximité où les deux Rois peuvent être l'un de l'autre, qui eft à une cafe de diftance, ne pouvant s'approcher de plus près, DES ÉCHECS. 265 près, en quoi leur marche differe de celle des autres Pieces. H eft donc fenfible que le premier des deux Rois parvenu à cette oppofition, à cette cafe de diftance de fon Adverfaire, a une forte d'avantage; & que toutes chofes égales d'ailleurs, cet Adversaire n'ayant rien à jouer, ne peut que, de deux chofes l'une; Ou fe maintenir dans cette oppofition en portant fon Roi à droite ou à gauche, toujours à une cafe de diftance du premier; auquel cas il fera Partie remife; Ou être forcé par l'Adversaire à rétrograder jufqu'à une ligne extrême de l'Echiquier, ce qui, fuivant les pofitions", opérera le Pat ou Partie remife, s'il peut fe maintenir en oppofition, ou la perte de la Partie, s'il eft forcé de céder le terrein à fon Adverfaire, & de fouffrir qu'il mene fon Pion à Dame. Cela va être démontré fenfiblement par la fin de la Partie fuivante qui est la plus fimple, & qui peut néanmoins, bien entendue, conduire à l'intelligence de la manœuvre des Rois, dans une infinité d'autres, par l'application qu'il fera aisé d'y faire, du même principe; la marche, & conféquemment l'oppofition des Rois M |