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époque de son admission dans ce grand corps politique. C'est aussi à obligeante amitié de ce savant statisticien que nous devons les résultats a recensement de 1830, que nous offrons dans les 3o et 5 colonnes. Nous avons ajouté entre parenthèses les populations que M. Tanner accorde x districts dans lesquels il a subdivisé le vaste Territoire Occidental. sont des approximations qu'il ne fallait pas confondre avec les résultats recensement officiel, d'autant plus que nous sommes bien loin de regarder comme exactes. Dans notre dissertation sur la population l'Amérique publiée dans le volume 38° de la Revue Encyclopédique, us avons démontré combien ces estimations sont exagérées. Nous nous ervons de donner les résultats de nos calculs dans le tableau statistique cette puissante confédération que nous nous proposons de publier. La quieme colonne indique de combien pour cent la population s'est accrue schaque état pendant les dix dernières années; on a supprimé, comme importantes, les fractions décimales du document officiel.

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a grande différence qu'on observe entre 9,637,999 habitans, résultat ecensement de 1820, et la somme de 10,050,000, à laquelle M. Tanner monter pour la même année la population des Etats-Unis, vient de ce ce géographe a compris dans son tableau les tribus indigènes indépen

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dantes qui vivent dans les six districts entre lesquels il a subdivisé le WesternDistrict, tribus qui ne figurent dans aucun recensement officiel. C'est aussi cette population sauvage et non recensée, que nous avons du ajouter an résultat du recensement de 1830, qui est la cause de la différence considérable qu'on observe entre les résultats de ce dernier, qui ne donne que 12,856,171 âmes, et le total que nous offrons dans le tableau. Nous verrons plus bas, dans le Tableau statistique de l'Amérique, quelle est la po pulation que nous assignons à cette puissante confédération pour la fin de l'année 1826, à laquelle se rapportent tous les calculs que nous avons fa sur tous les états du globe, que nous avons entrepris de comparer entre eux. C'était le seul moyen d'avoir des élémens comparables, et d'éviter le erreurs et les absurdités dans lesquelles tombent tous ceux qui, étrangers: à cette science, négligent cette base essentielle de la statistique.

Voici quelques faits importans que l'on peut déduire de la simple inspe tion de notre tableau, et que le lecteur pourra étendre à son loisir comparant les élémens dont ils se composent avec les élémens semblables offerts par les tableaux statistiques qui terminent dans cet ouvrage la de cription de chaque partie du monde. En ne tenant pas compte des # districts proposés par M. Tanner, ni du district de Colombie, à cause de s peu d'étendue, ni des trois territoires organisés, à cause de leur peu d'impe tance actuelle, on voit :

1o Que les états de Virginie et du Missouri sont les plus étenda l'Union, tandis que ceux du Rhode-Island et du Delaware sont les p tits; que, tandis que la Virginie surpasse en étendue les royaumes re Bavière, de Wurtemberg, de Hanovre et de Saxe, avec les deux duchés de Baden et de Hesse, sa population absolue dépasse à peine du grand-duché de Baden. D'un autre côté le Rhode-Island, le plus petit des états de l'Union, est presque égal en étendue au grand-duché de Saremar, dépasse, en superficie, tous les cantons de la confédération San. ceux des Grisons, de Berne et du Valais seuls exceptés, tandis qu' plus grand que les vingt-quatre petits états de la confédération Germa que les républiques des Iles Ioniennes, de Cracovie, d'Andore et de SaintMarin, que le duché de Lucques et la principauté de Monaco; mais sa pulation absolue est si peu considérable, qu'elle dépasse à peine cella canton des Grisons, un des moins peuplés de la confédération Suisse, est même inférieure à la population d'un grand nombre de villes care péennes du troisième ordre;

2o Les états de New-York, de Pennsylvanie et de Virginie sont les seuls de l'Union, dont le nombre d'habitans dépasse un million; les trots p petits sous ce rapport sont le Delaware, le Rhode-Island et le Missisip la population de l'état de New-York est presque égale à celle de la co ration Suisse, surtout si l'on tient compte des années différentes auxque se rapportent les populations données dans nos tableaux; mais sa super cie est plus que triple de celle de la Suisse : aussi tandis que cette co dération, en 1826, comptait 177 habitans par mille carré, l'etat de Ye York n'en comptait, même en 1830, que 52. La population absolue de Pennsylvanie est presque égale à celle du royaume de Saxe, et celle de Virginie approche de celle du grand-duché de Toscane; mais leurs per lations relatives offrent des différences énormes; car le royaume de compte 314 habitans par mille carré, et le grand duché de Toscane,

andis que la Pennsylvanie n'en a que 38, et la Virginie 24 seulement. Le Rhode - Island, qui est cependant l'état le plus peuplé de l'Union, n'en ompte que 99, et le Massachusetts, qui vient immédiatement après sous e rapport, n'en a que 93;

3o La confédération Anglo-Américaine, considérée dans son ensemble, *le cinquième état du monde pour l'étendue, n'étant inférieure sous ce pport qu'à l'empire Russe, à la monarchie Anglaise (the British Empire), à Empire Chinois et à celui du Brésil ; mais son peu de population absolue la ace dans un rang bien inférieur, lorsqu'on la compare aux principaux ats du globe sous le rapport du nombre des habitans. Mème en ne tenant $ compte de l'époque différente à laquelle se rapporte la population qu'on assigne dans le tableau, et de l'exagération de la population indigène indéndante que lui accorde M. Tanner, l'Union dépasse à peine la monarchic ussienne et n'égale pas encore la population réunie des états secondaires la confédération Germanique, non plus que celle de la partie européenne la monarchie Espagnole, mais elle dépasse de beaucoup la population solue de tous les états de l'Amérique, de l'Afrique et de l'Océanie, celle de $ les états de l'Europe, à l'exception des monarchies Française, Anglaise et pagnole, et des empires Russe et Autrichien, et celle de tous les états de sie, les empires Chinois et Japonais seuls exceptés. Considérée enfin sous rapport de la condensation des habitans, la confédération Anglo-Amérihe occupe un des derniers rangs parmi les états du globe. En effet, tandis elle ne compte pas même 9 habitans par mille carré, l'empire Russe en a un plus de 10, la monarchie Britannique 32 et le Royaume-Uni 257, l'empire nois 42, l'empire d'Autriche 165, la monarchie Française 175, et le royaume France 208. Que serait-ce si l'on voulait étendre cette comparaison jusaux parties de ces états où la population est la plus concentree? Ceux qui reraient connaître ces différences n'ont qu'à consulter notre Tableau World compared with the British Empire, où nous avons donné les rétats des longues veilles que nous avons consacrées à ce sujet important. POSSESSIONS et COLONIES. Les États-Unis n'ont encore fonde 'une petite colonie en Afrique dans le voisinage du cap Mesurado. yez l'Afrique Anglo-Américaine à la page 923.

CONFÉDÉRATION MEXICAINE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 89° et 6°. Latitude boréale, entre 16° et 42°.

CONFINS. Au nord, la confédération Anglo Américaine. A l'est, la me confédération, le golfe du Mexique et la confédération de l'Amérique ntrale. Au sud, la confédération de l'Amérique-Centrale et le Grandcéan. A l'ouest, le Grand-Océan.

FLEUVES. Les contrées les plus peuplées de la confédération n'offrent is de grands fleuves navigables, ce qu'elles doivent à leur position très evée; on peut dire même qu'elles souffrent de la disette d'eau dans les arties centrales du plateau sur lequel elles sont situées. Les autres conées sont arrosées par plusieurs grands fleuves. Nous classerons de la anière suivante les principaux courans qui traversent le sol de cette

vaste région. Nous décrirons ensuite sous le titre de bassins méditerranéens les principaux courans de la confédération, qui n'aboutissent à aucune des mers qui en baignent les côtes.

Le GOLFE DU MEXIQUE reçoit :

Le MISSISSIPI. Une fraction seulement du bassin de ce grand fleuve appartient à la confédération Mexicaine; c'est celle qui est arrosée par deux de ses affluens à la droite savoir: l'Arkansas, qui naît au nord du Nouveau-Mexique, et le Rio-Ro role B River des Anglais et le Rio-Rouge de Français), qui prend sa source à l'est de ce terre toire; ils parcourent de vastes espaces où errent plusieurs tribus indigènes indépendante, et séparent le territoire de la confédération Mexicaine de celui des Etats-Unis.

Le SABINE, remarquable surtout en ce qu'il sert de limite entre la province & Texas appartenant à l'état mexicain de Cohahuila-el-Texas, et l'état anglo-america de la Louisiane. Ce fleuve forme à son embouchure une lagune nommée Baie-Sabine. Le Rio De Los BRASOS DE DIOS naît dans les solitudes qui s'étendent à l'est da Nouveau-Mexique, et que plusieurs peuples nomades indépendans parcourent dans to les directions. Ce fleuve traverse la province de Texas et, au-dessous de Galveston, I entre dans le golfe du Mexique.

Le COLORADO DE TEXAS, descend de la Sierra de los Organos sur la fro orientale du Nouveau-Mexique, traverse le pays parcouru par les Apaches et les Cuc ches, ainsi que la partie moyenne de la province de Texas, et aboutit à la laguse de San-Bernardo.

Le RIO DEL NORTE, autrefois nommé RIO BRAVO. C'est le plus grand fleuve de la confédération Mexicaine. Il naît dans le nœud que forme la Sierra Verde avec la Serra de las Grullas dans le Nouveau-Mexique; il traverse dans toute sa longueur ce ter sépare l'état de Chihuahua des solitudes parcourues par les féroces Apaches-Fars Apaches-Mescaleros, et, après avoir arrosé les états de Cohahuila-Texas et Tampa, il entre dans le golfe du Mexique. Dans ce long cours il passe non loin de Santa-F Albuquerque et Passo del Norte, dans le Nouveau-Mexique; par Monclova, dans le Cohahuila-Texas, et Reinosa et El-Refugio, dans celui de Tamaulipas. Ses affines sont nullement proportionnés à la masse de ses eaux et à la longueur de son cousin principaux à la droite sont : le Conchos, qui descend de la Sierra Madre, et qui est qui par des courans sur un desquels se trouve l'importante ville de Chihuahua; la Seuss'. qui arrose l'état de Cohahuila. Le principal affluent à la gauche est le Puerco; il dans le Nouveau-Mexique et traverse la contrée habitée par plusieurs tribus d'Aper et de Cumanches.

Le TIGRE, dont le cours est très borné; il traverse les états de Nuevo Leone Tamaulipas, en passant par Monterey et Linares avant de se décharger dans le guida Mexique.

Le SANTANDER, dont le cours est très borné ; il naît dans les montagnes de l'etat de Zacatecas, passe près de Charcas et Guadalcazar, dans l'état de San-Luis-Potosi, et ap avoir baigné Nuevo-Santander et Sotto-la-Marina, entre dans le golfe du Mexique,

Le TAMPICO OU Panuco, qui, malgré la petite étendue de son cours, est in da fleuves les plus remarquables de cette contrée. A l'époque de la conquète du V par les Espagnols, ses bords séparaient les peuples civilisés de cette partie de l'Ame des peuples barbares; plus tard d'importans travaux hydrauliques out réuni le m fique bassin de Mexico à celui de ce fleuve par le moyen du fameux Desague. Le Pa prend sa source près de San-Luis-Potosi, passe par Altamira dans l'etat de Tama et, après avoir reçu les eaux du lac de Tampico, entre dans le golfe du Mexique. principal affluent, est le Moctezuma, nommé Tula dans la partie superien son cours; il décharge par le fameux Desague de Huehuetoca dans l'état de Mexic caux des lacs de la vallée de Mexico ou de Tenochtitlan; il passe par Tula et nou

d'El-Doctor.

LE GUAZACUALCO Ou HUASACUALCO, dont le cours est très borné, mais qui est dev fameux par la colonie qu'on a voulu établir sur ses bords, par le port qui se trouve embouchure, regardé comme un des moins mauvais du golfe du Mexique, et par le propt

qu'on a eu de joindre le Passo, qui est son principal affluent à la droite, avec le CutALAPA, petit fleuve qui se décharge dans le Grand-Océan. Le Guazacualco arrose la artie orientale de l'état de Vera-Cruz.

Le TABASCO OU GRIJALVA, vient des montagnes des États-Unis de l'Amérique-Cenale, traverse les états de Chiapa et de Tabasco, et après avoir baigné Chiepa, Santiago e Tabasco et Tabasco entre dans la baie de Campêche partie du golfe du Mexique.

Le SUMASINTA vient des montagnes des États-Unis de l'Amérique-Centrale, arrose itat de Chiapa et, après avoir séparé l'état de Tabasco de celui de Yucatan, entre dans lagune de Terminos, dépendance géographique du golfe du Mexique.

Le BALIZE, dit MAIN dans la partie supérieure de son cours. Il vient des États-Unis · l'Amérique-Centrale, sépare l'établissement anglais du Yucatan du territoire de l'état ce nom, et, pres de Balize, entre dans la baie de Yucatan.

Le GRAND-OCEAN et le GOLFE DE CALIFORNIE reçoivent :

Le COLUMBIA, dont nous avons parlé à la page 1004; mais ce n'est qu'une partie lement de son bassin qui appartient à la confederation Mexicaine, celle qui est parrue par le Timpanagos, dit Multnomah, dans la partie inférieure de son rs. Ce grand affluent sort du grand lac Timpanogos ou Timpanagos, situé dans une tie de l'Amérique encore très mal connue, que les Mexicains regardent comme une endance de la Nouvelle-Californie.

Le SACRAMENTO, dont on ne connait pas encore la source, mais que l'on suppose ir du lac Timpanogos; ce grand fleuve parcourt un pays sauvage habité par plusieurs Hades de la Nouvelle-Californie et se jette dans le superbe port de San-Francisco, une plus belles baies du Grand-Océan.

Le SAN-FELIPE, dont on ne connaît pas encore les sources, mais auquel on sup、 un cours assez long; il traverse la partie moyenne de la Nouvelle-Californie.

Le COLORADO DE Occidente ou le Fleuve Rouge Occidental. C'est le plus grand ve de la Confédération après le Rio del Norte. Il prend sa source dans la Sierra Verde i le nom de SAN-RAFAEL, continue son cours sous celui de ZUGUANARAS, et au-dessous toufluent avec le Yaguesila, il prend la dénomination de COLORADO, sous laquelle il te dans le golfe de Californie. Dans ce long cours it traverse des pays très peu condus tabités par des indigenes indépendans, dont les Yutas, les Chemeguabas et les Jumas issent être les peuples principaux. On ne connaît encore que ses affluens à la gauche : ont le Rio de S. Xavier et le Nabajo a, qui descendent de la Sie 'ra das Gru'le Yaquesila, sur les bords duquel habitent 1's Nabajoa et les Moquis; enfin le la, qui descend de la Sierra de los Mimbres, arrose pendant son cours le territoire de sieurs tribus indigènes indépendantes, remarquables par les progrès qu'elles ont faits la civilisation, telles que les Casas Grandes et les Cajuenches; le Gila reçoit à la che le Rio San-Pedro qui vient de l'état de Sonora-et-Ginaloa, où il baigne Terrenate. Le RIO DE L'ASCENSION, qui traverse la Pimeira-Alta dans l'état de Sonora-et-Cinaloa se jette dans le golfe de Californie.

Le HrAqui, dit aussi SONORA. Il prend sa source dans les plus hautes montagnes de at de Chihuahua, traverse le Sonora, et, au-dessous de Betlen, se jette dans le golfe Californie.

Le RIO DEL FUERTE, le CINALOA et le CULIACAN sont d'autres fleuves moins consiables les précédens; après avoir arrosé la partie méridionale de l'état de SonoraSinaloa, ils se rendent dans le golfe de Californie.

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Le RIO TOLOLOTLAN OU RIO-GRANDE, dit aussi San-Yago. C'est un des plus grands uves de la confédération Mexicaine. On n'est pas encore fixé sur ses sources; en rerdant le LERA comme sa branche principale, ce fleuve naitrait dans les envias de Mexico, au pied du Nevado de Toluca. Après avoir traversé l'état de Mexico, il igne ceux de Mechoacan et de Guanaxuato, et traverse d'un bout à l'autre celui de alisco, où par trois embouchures il se rend dans le Grand Océan. Ce fleuve passe non in de Salamanca dans l'état de Guanaxuato, par Zapotitlan et San-Blas dans l'état de alisco. Quoique toutes les géographies et presque toutes les cartes placent Guadalaxara ir ses rives, nous le ferons passer avec MM. Ward et Beltrami à 16 milles au nord-ouest cette ville. Plusieurs accidens naturels rendent le cours de ce fleuve très remarquable.

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