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et célèbre sanctuaire de Notre-Dame-de-Guadelupe, bâti sur la colline de Tepejaca, sr laquelle s'élevait jadis le temple de la Cérès mexicaine (Cen-teotl, la déesse du wais sanctuaire est partagé en trois temples, dont le principal est vaste et majestueus; on voit l'image de la Vierge, que la tradition populaire croit avoir été peinte par la Vierg elle-même. Les ornemeus en or, en argent et en pierreries y abondent; un grand pulas, réuni au temple, offre des habitations magnifiques à des chanoines. Plusieurs milliers pélerius s'y rendent annuellement en grandes caravanes des parties les plus éloignées à la capitale; c'est sans contredit le sanctuaire le plus révéré de tout le Nouveau Monde,

Plus loin au nord on trouve : SAN-Christobal, joli village, près du lac de ce var on y admire la grande digue de 4 milles de long, construite par les Mexicains, rentzrem et agrandie ensuite par les Espagnols en 1634, pour empêcher le débordement des eas de ce lac dans celui de Tezcuco. HUEHUETOCA, village remarquable par le célebre dan gue (canal d'écoulement) qui y aboutit, et que M. de Humboldt range parmi les cars hydrauliques les plus gigantesques que les hommes aient exécutés. On le regarde von : une sorte d'admiration, surtout en considérant la nature du terrein, l'énorme larger, la profondeur et la longueur de la fosse. Si cette fosse était remplie d'eau, à une pros deur de 30 pieds, les plus grands vaisseaux de guerre passeraient à travers la range o montagnes qui bordent le plateau de Mexico au nord-est. Dans l'état où il se troval in 1803, ce canal d'écoulement, construit pour préserver Mexico des débordemes és lacs situés dans son voisinage, a depuis l'écluse de Vertideros, près de Huehueteca, # qu'au Salto du Rio Tula 24,530 vares mexicaines ou 20,585 metres. Dans cette ka il y en a un quart sur lequel la chaine des collines de Nochistongo a été coupée a profondeur extraordinaire. Plus loin et hors du bassin de Mexico on voit: Tura, pod ville, bien peuplée; on y a trouvé, selor, M. Beltrami, un calendrier sculpté comme ena d Mexico sur une pierre énorme, mais qui offre, selon ce voyageur, de grandes dies avec celui des Mexicains; il l'attribue aux Toulthèques ou Toltèques. M. Beltramid reconnu parmi ses signes le Verseau, les Gemeaux, la Vierge et autres emblèmes d la lune y est peinte sous l'image d'une laide figure, telle qu'il l'a vue chez les savus da Haut-Mississipi et telle qu'on la représentait chez les peuples européens, a Moria et Bianchini ne vinssent nous dire que la lune était aussi un monde.

Au nord-est nous nommerous : OTUMBA, misérable petite ville, jadis grande et tra peuplée, remarquable par son magnifique aqueduc, par deux anciennes colores 36 * rieuses et richement sculptées, et surtout par le voisinage des fameuses pyramides dito a San-Juan de Teotihuacan, du nom du village près duquel elles sont situées. La tradi populaire attribue la construction de ces monumens aux Toultèques, ce qui parait za remonter au vine ou au 1x siècle de notre ère. Ce sont deux teocallis ou temples co l'un au soleil et l'autre à la lune, appelés par les indigènes Tonatiuh-Ytzaqual soleil) et Meztli-Ytzaqual (maison de la lune). La premiere, qui est la plus élevée. 4% pieds de haut et 645′ pieds de long à la base, d'après les mesures prises en 1863 jet docteur Oteyza et adoptées par M. de Humboldt: M. Beulloch estimait son élevans@ proximativement au-dessus de 300 pieds anglais, tandis que le lieutenant Glennst. vient de visiter ces monumens, ne porte qu'à 221 pieds anglais ou 207 français A grande hauteur. En admettant cette dernière évaluation, ce monument serait la pi construction de tout le Nouveau-Moude. Nous avons vu à la page 862 que la pyram Cheops, qui est le plus haut monument de ce genre qui existe sur le globe, a, daj” mesures exactes, 428 pieds d'élévation. La hauteur du teocalli de la lune est de 34 pr moindre que celle du teocalli du soleil. Cette pyramide est plus dégradée que la p dente. M. Beulloch trouva sur son sommet les ruines d'un ancien monument de 4* 5 anglais de long sur 14 de large; les murs sont construits en pierres non taillées, hat de 8 pieds et épaisses de 3. Les faces de ces édifices sont exactement orientées selon la points cardinaux, comme toutes les pyramides égyptiennes asiatiques, et mevicales Leur intérieur est d'argile mêlée de petites pierres; ce noyau est revêtu d'un mur d'amygdaloïde poreuse. On y reconnait en outre des traces d'une couche de chaux, 4a enduit les pierres en dehors. Un escalier, construit en grandes pierres de taile duisait jadis à leur cime; c'était là que, d'après le récit des premiers voyageurs, selesa de petits autels avec des coupoles construites en bois, et se trouvaient des statues

ertes de lames d'or très minces. Chacune des quatre assises principales était subdivisée petits gradins de 3 pieds de haut, dont on distingue encore les arrêtes. Ces deux teollis sont environnés d'un grand nombre de petites pyramides qui ont à peine 27 à 30 eds d'élévation. Ces monumens forment des espèces de rues très larges qui suivent exacteent la direction des parallèles et des méridiens, et qui aboutissent aux quatre faces des ux grandes pyramides. Sur la plupart des petites pyramides on remarque, dit M. Glen, des hieroglyphes et des débris de poterie ornés de diverses figures en bas-reliefs ou creux. Il parait assez certain qu'elles servaient de sépulture aux chefs des tribus. « On t par ces détails, dit M. de Humboldt, que ce teocalli avait une grande analogie de me avec le monument antique de Babylone que Strabon nomme mausolée de Bélus, qui n'était qu'une pyramide dédiée à Jupiter Belus. Ni le teocalli, ni l'édifice babyloa n'étaient des temples dans le sens que nous attachons à ce mot, d'après les idées les Grecs et les Romains nous ont transmises. Tous les édifices consacrés aux divinités ticaines formaient des pyramides tronquées; ces deux grands teocallis, ainsi que ceux Cholula et de Papantla, confirment cette idée; ils indiquent ce qu'ont été les temples as considérables construits dans les villes de Tenochtitlan et de Tezcuco. Des autels verts étaient placés au sommet des teocallis; ces édifices rentrent par-là dans une même se avec les monumens pyramidaux de l'Asie, dont anciennement on trouvait des traces ues en Arcadie; car le mausolée conique de Callistus, qui était un vrai tumulus coud'arbres fruitiers, servait de base à un petit temple consacré à Diane; » l'est de Mexico on trouve : TEZCUCO (jadis Acolhuacan), assemblage de petites maiset de chaumières décoré du titre de ville; on lui accorde 5,000 habitans; mais les imtantes ruines qu'on voit dans sa banlieue attestent la grande étendue de la capitale des huacans ou Acolhues, qui furent, avant les Aztèques, les dominateurs de toutes les cons environnantes. Avant l'invasion des Espagnols, quoique tributaire de Montezuma, était regardée comme la ville la plus savante de l'empire; c'était pour ainsi dire l'Athèl'Amérique, étant la résidence des historiens, des orateurs, des poètes, des artistes s hommes célebres dans toutes les sciences cultivées par les peuples Aztèques; elle a ussi le siège de plusieurs rois et entre autres du sage Nezahualcojotl, qu'on pourrait mer le Solon américan par la sagesse de ses lois et par son vaste savoir. Il fut poète ngué, et quelques-unes de ses poésies se sont conservées. Il avait aussi acquis quelques aissances en astronomie en observant fréquemment les astres, et s'était appliqué à aitre les plantes et les animaux; et tous ceux que le climat de son royaume ne lui mettait pas de posséder vivans, il les avait peints. Il rechercha les causes de plusieurs Jomenes, ce qui le conduisit à la connaissance de l'être suprême et à l'horreur de latrie et des sacrifices humains; mais les préjugés religieux de ses sujets l'obligèrent $ rétablir, à condition cependant qu'on ne sacrifierait plus que des prisonniers de Te. Il mourut en 1470, après 34 ans d'un règne qui, en admettant la vérité de tout The Hernandez et autres savans ont raconté de ce prince, nous paraît être le plus requable de toutes les Annales du Nouveau-Monde. C'est ici que, pour affaiblir l'incrété du lecteur, nous rappellerons que dans le Mexique et le Pérou, comme au Chili ans d'autres pays peu civilisés, il se trouvait dans chaque village des hommes doués e mémoire étonnante, des archives pour ainsi dire vivantes, par lesquels les tradi5 des faits, ainsi que les traditions de harangues, renfermant les traits principaux de eligion et de la politique, se transmettaient de génération en génération dans toute pureté. Les fondations, dit M. Beulloch, et les restes des temples, des forteresses, palais et autres édifices de grande étendue suffisent pour attester l'ancienne splendeur Lezcuco. O y voit encore les ruines du palais bâti par les Espagnols après la conquête, es casernes construites pour Cortez par le jeune cacique de Tezcuco son allié; ce bâent est encore entier, entouré d'une muraille de 20 pieds de haut, sur le sommet de uelle les traces des pas des sentinelles espagnoles sont encore visibles. Le palais des ciens caciques ou rois tributaires de Tezcuco, avait 300 pieds de long, et formait un côtés de la grande place; il était construit sur des terrasses en pente élevées les unes -dessus des autres; quelques-unes de ces terrasses sont encore entières et sout recourtes d'un ciment très dur, aussi beau que celui des édifices romains. D'après ce qu'on anait des anciennes fondations, ce palais devait occuper plusieurs acres de terrein.

Il était bâti en gros blocs de pierre basaltique de 4 ou 5 pieds de long et de 2 on 3 pieds de large, taillées et polies avec la plus grande pureté. Une vaste église, erg auprès de ces ruines, a été presque entièrement bâtie avec les matériaux qui en ont ét tirés. M. Beulloch pense que la plupart des bâtimens de Tezcuco sont peu différens de s qu'ils étaient avant l'arrivée des Européens, circonstance qui ajoute à l'intérêt qu'insp la vue de cette petite ville. On doit aussi mentionner le bel aqueduc de constructia indienne, plusieurs tumuli ou pyramides de briques, ainsi que le palais de la ville, a Cortez et toute sa petite armée furent logés. C'est sur la place du marché de Tezeure que le premier évêque de Mexico, Summarica, mu par un zele excessif et mal entendu, re sembla tous les documens concernant l'histoire du Mexique, la littérature et les arts, enka toutes les peintures, manuscrits et hieroglyphes aztèques, en forma une pyramide, et s livra aux flammes.

A deux milles de Tezcuco est situé le village indien de Huexotla; c'était autres une place de grande importance, comme l'attestent ses murailles et ses ruines. M. Beri y a vu les fondations d'un palais, dans lequel deux grands réservoirs d'eau étaient en assez bien conservés. L'ancienne muraille, haute de près de 30 pieds et très épaisse, tend à une grande distance, et sa construction extraordinaire mérite quelques dea elle est divisée en cinq parties inégales superposées. La plus considerable est bites pierres ovales fort larges, dont les extrémités dépassent et donnent à la bâtisse Fa rence d'avoir été faite de crânes humains; une corniche en saillie sépare cette para autres. Plus loin on trouve, au pied de la montagne conique nommée Tescosing, que les indigènes appellent Baño de Montezuma, parce qu'il a servi de ce monarque. C'est un beau bassin de 12 pieds de long sur 8 de large; au milies 6'2 puits de 4 à 5 pieds de profondeur, avec un parapet de 2 pieds et demi tout ataria y voit aussi un trône ou siège, tel que les anciennes peintures représentent ceux qu vaient au roi. Il y a des escaliers pour descendre dans le bassin, et le tout 24 dans un rocher de porphyre avec une précision toute mathématique et un poi) Selon M. Trinidad-Rosalia, qui a visité ces monumens, on voit des vestiges de c tions très distincts jusque sur la cime de la montagne de Tescosingo; elle est p par des excavations artificielles; un escalier conduit à une d'elles près du sommet. trouve, dit M. Beuiloch, dans les environs des terrasses avec des parapets, ba pierres et en ciment, où il reste encore des vestiges d'un stuc plus dur et plus beau et de Portici et d'Herculanum ; quelques-unes de ces terrasses sont construites sur des pices, d'autres sont coupées dans le roc. Ce voyageur pense que ces restes étaient des d quités avant la découverte de l'Amérique, et que les monumens auxquels ils ont a avaient été érigés par un peuple dont l'histoire était perdue avant la fondation de

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Au sud et au sud-est de Mexico on trouve : XOCHIMILCO, près du lac de ville importante par sa population industrieuse, et par quelques restes de sa granded sée. Toujours dans le même rayon, mais beaucoup plus loin, on voit le voLCAS PERK PETL, qui est la plus haute cime des cordillères mexicaines, et le MoNt Iztacciatat, à Femme Blanche), qu'on doit aussi ranger parmi ses plus hautes montagnes. CHALO, N' P bords du lac de ce nom, petite ville renommée par le grand marché qui s'y tien be vendredis, par ses chinampas, ou iles flottantes mentionnées à la page 1055, et par gnifique digue construite par le vice-roi Velasco après l'inondation qu'éprouva Mex 1555, dans le but d'empêcher l'irruption des eaux du lac Chalco dans celui de Tea

Enfin, au sud-ouest, on trouve d'abord LERMA, petite ville assez bien bate, real quable surtout par sa magnifique chaussée, et plus loin TOLUCA, importante par sa pop lation, par la haute montagne à laquelle elle donne son nom, et par ses manufacture savon et de chandelle; on y prépare les meilleurs jambons et les meilleurs saucisato d toute la confédération.

PUEBLA (Puebla de los Angeles), grande et belle ville, capitale de f de ce nom, située sur une des plaines les plus élevées du plateau d'A huac, au milieu d'un territoire bien cultivé et renommé par sa fertil par la bonté du climat. Des rues larges et tirées au cordeau; de benen églises, dont les richesses et les décors intérieurs rivalisent avec

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a cathédrale de Mexico, et surpassent celles de tous les autres temples du hristianisme; de belles places; une population qui, malgré ses pertes, elève encore à 70,000 âmes; un commerce très étendu et de nombreuses anufactures, quoique depuis quelque temps en décadence, assignent à nebla le second rang parmi les grandes villes de la confédération Mexiine. Elle est aussi le siège de l'évêché le plus riche après le diocèse de exico, et de la cour de justice qui comprend dans son ressort les états Puebla, Vera-Cruz et Oaxaca. Les maisons de cette ville sont vastes, la apart élevées de trois étages, avec des toits plats, dont quelques-uns sont uverts en tuiles vernies de diverses couleurs, arrangées en mosaïque et fornt des peintures qui représentent généralement des sujets de la Bible; ce i produit un bel effet, entièrement différent de tout ce qu'on voit en ce re en Europe. Quelques maisons sont peintes à fresque comme celles de aes. Notre cadre ne nous permet pas même de nommer tous les nomux édifices qui décorent Puebla; nous nous bornerons à signaler les rans: la cathédrale, vaste édifice qui forme un des côtés de la grande ce; on doit la ranger parmi les plus beaux temples du monde, et surt parmi les plus riches; on y admire le grand autel, qui forme à lui un temple superbe. Ses nombreuses et élégantes colonnes, avec des thes et des chapiteaux d'or bruni, son magnifique autel en argent, cout de statues, de vases, etc., etc., sont d'un effet admirable et peuvent tenir la comparaison avec la fameuse confession de Saint-Pierre-dee; cette partie de la cathédrale, exécutée par un artiste italien, d'ades dessins faits à Rome, a coûté presque un demi-million de piastres. iment ensuite l'église de Saint-Philippe-de-Neri, la plus grande après thédrale; celle du Saint-Esprit, grand et beau bâtiment; le vaste et Edifice de l'ancien collège des jésuites y est annexé; les églises et monusde Saint-Augustin et de Saint-Dominique, remarquables par leurs des dimensions et par la richesse extraordinaire de leurs maîtres-aucelui de Saint-Dominique, élevé de plusieurs degrés, dit M. Beul, est en argent ainsi que tous ses ornemens; enfin la petite église de te-Monique, qui mérite d'être citée pour la richesse de sa voûte, de ses Scouverts de sculptures du travail le plus précieux, et pour ses tableaux, tatues et ses ornemens d'argent. Mais nous ne devons pas oublier la ton de retraite spirituelle ; c'est un bâtiment magnifique, plus étendu, dit Beulloch, que le plus vaste des palais d'Angleterre, et qui a des revenus considérables qu'aucune des grandes institutions de charité en Europe. été fondé pour servir de refuge aux personnes des deux sexes qui deat se soustraire aux soins et aux distractions du monde afin de se prér dans le silence, la méditation et la prière, à recevoir les sacremens et mplir les autres devoirs imposés par l'église catholique. Tout individu. ts'y retirer sans aucuns frais pendant une semaine. Les pénitens y pastout ce temps chacun dans sa chambre, excepté les heures des repas, Is prennent en commun, et celles des dévotions publiques dans la pelle. Les longues galeries dans lesquelles ils peuvent se promener sont richement ornées de crucifix d'or et d'argent, et leur magnificence fait contraste frappant avec la simplicité des sombres cellules, où le solie est renferme pendant la plus grande partie de la journée. Plus de le personnes profitent annuellement de cette pieuse fondation. Le céte séminaire Palafoxien, un des principaux établissemens d'instruction

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publique du Mexique, et sa riche bibliothèque ouverte au public, doivent aussi étre mentionnés; cette dernière passe même pour être la meilleure de toute la confédération pour tout ce qui concerne les matières ecclésias tiques. En 1826, on publiait à Puebla deux journaux. Nous ferons remarquer avec M. Beulloch qu'un antiquaire, en visitant cette ville, pour rait se croire reporté au moyen âge, tant par la forme des bâtimens qur par des usages et des mœurs semblables à ceux de ce temps. Les mene Jours de fêtes, les mêmes divertissemens usités en Europe aux xiv et xứ siècles s'y retrouvent encore.

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Dans les environs et dans un rayon de 20 milles on trouve : CHOLULA (Churuden de Cortez), jolie ville assez bien bâtie, environnée de belles plantations d'agavé; on lua corde 16,000 habitans. C'était, au temps de la conquête, une grande ville, capitale d espèce de république oligarchico-théocratique, une des puissances temporelles les plus sidérables de cette partie de l'Amérique et sa première puissance spirituelle. Elle ét dit M. Beltrami, la Jérusalem, la Rome, la Mecque de l'Anahuac, l'endroit où tous in peuples de ces vastes régions se rendaient en pélerinage pour visiter les lieur sy où les dieux et les prètres faisaient plus de miracles qu'ailleurs et dictaient les plas doctrines de la foi. De même que d'autres villes saintes de l'Ancien-Continent, gorgeait de pauvres, tandis qu'on n'en trouvait pas dans toutes les autres villes de Noque». Outre le grand teocalli, il y avait, dit-on, autant de temples que dejan l'année. La grande pyramide tronquée ou le grand teocalli, consiste, dit M. de boldt, en quatre assises; dans son état actuel elle n'a que 172 pieds d'élévation, a elle en a 1,355 de largeur horizontale à sa base; elle est construite de couches de b qui alternent avec des couches d'argile. Au milieu de la plate-forme, dont la s de 4,200 mètres carrés, s'élève une église dédiée à Notre-Dame de los Remes entourée de cyprès et dans laquelle la messe est célébrée tous les matins par un tique de race indienne, dont le séjour habituel est la cime de ce monument.

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TLASCALA (Tlascallan), misérable petite ville, chef-lieu du territoire de ce pr n'a d'autres souvenirs de son ancienne splendeur que les vestiges de son grand et ceux des tranchées, des fossés et de la grande muraille de 6 milles de long vaient à la défendre, lorsqu'elle était la capitale de l'état le plus puissant de l'A après l'empire de Mexico, et qu'elle renfermait une population qui parut à Cor considérable que celle de Grenade. Tlascala était alors le siège d'un grand march, A affluaient tous les peuples voisins pour échanger leur superflu contre les denrées, ton, les toiles de maguey et la cochenille qui y abondaient. Son gouvernement. républicain, offrait des conformites avec plusieurs des gouvernemens de l'antiga moyen âge et des temps modernes. Son territoire, très fertile et très peuple, renferm près la carte faite par les indigènes et conservée à la municipalité (cabildo), qui formaient, pour ainsi dire, autant de baronies. Les barons qui les gouvernait vaient des quatre chefs, et tous ensemble formaient le grand conseil qui choisistä des chefs préposés au commandement des armées; its opinaient sur les questi portantes de la république, et, comme les barons sous l'empire du moyen 057 provisions, buaient de leur contingent respectif en hommes d'armes, en eux qui administraient la justice jusqu'à un certain degré de juridiction, chacun da district; mais on se pourvoyait devant la diète, c'est-à-dire, devant les quatre chefs r qui étaient à-la-fois investis du pouvoir judiciaire suprème et du pouvoir exécutif por affaires de haute importance, et principalement pour l'inobservation des forme quatre chefs se rendajent chacun dans son district à une certaine époque de l'an y administrer la justice, comme le préteur pellegrinus et les proconsuls des ho comme les chefs de justice de l'Angleterre et des Etats-Unis, comme les juges des 16° royales de France. Chose singulière, s'écrie M. Beltrami, les sessions anglaises, les françaises, étaient pratiquées par ces peuples que l'on a peints et traités comme des Les Tlascalthecas (Tlascalstèques), les Cempoalthecas et les Xocoalthecas allies des guols, aidérent ces étrangers à prendre Tenochtitlan et contribuerent à sa ruine Ap conquête, Tlascala continua à se régir par ses propres cachiques, sous la suzeraias of

ele. (

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