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ade, ont trouvé des croix tout-à-fait semblables à celle de Palenque, surmontées les es d'une couronne ou cercle, les autres d'une colombe, d'un paon ou d'un coq. Confonut Go-tamâ avec Saint-Thomas, ils l'attribuèrent à l'apòtre, ainsi que des légendes tes à l'entour en anciens caractères semblables au grant'ha, relatives à la mort de richua sur un arbre en croix, et à sa conversion en un morceau de bois d'ébène qui transporté miraculeusement à Orixa et recueilli dans la pagode de Jagernat. A la e 903, nous avons déjà signalé les analogies remarquables que M. Jomard a trouvées re ces monumens et ceux de la vallée du Nil.

Jans l'ÉTAT DE TABASCO on ne trouve que de petites villes. Nous nommerons TIAGO DE TABASCO, parce qu'elle est la capitale; et NUESTRA SENORA DE LA VITLA, parce que c'est sur son emplacement que Cortez débarqua, et qu'il remporta une ire lors de sa mémorable expédition contre l'empire du Mexique.

ans l'ÉTAT DE YUCATAN: MÉRIDA, ville de médiocre étendue, siège d'un évêet de la cour de justice pour les états de Chiapa, de Tabasco et de Yucatan. CamE, petite ville, rangée parmi les places fortes du Mexique, et importante par son nerce et par son port qui n'est pas très sûr. C'est surtout dans les forêts qui s'étenau sud de cette ville le long du Rio-Champoton, que l'on fait la coupe du fameux de campeche (haematoxilon campechianum). En général, dit M. de Humboldt, l'hœxilon est très abondant dans tout le Yucatan, sur la côte de Honduras dans la conation de Guatemala, et se trouve épars dans toutes les forêts de l'Amérique-Equiile, où la température moyenne n'est pas au dessous de 22° du thermomètre centiNous ajouterons que, dans la partie orientale de cet état et surtout au sud de Mérida, ouve plusieurs bâtimens en pierre; un de ces édifices, que les naturels nomment natal, est encore assez bien conservé; le père Thomas de Sora, qui l'a visité dans onde moitié du XVIIIe siècle, dit qu'il a 600 pieds sur chaque façade; les appartele corridor extérieur, les piliers sont ornés de figures in medio relievo, de serde lézards, etc., en stuc. On y voit des statues d'hommes avec des palmes à la main is l'attitude de gens qui dansent en frappant du tambour; elles ressemblent en tous jà celles trouvées dans les ruines de Palenque. Il y a beaucoup de débris d'autres ens semblables au nord de Mérida et surtout sur la route de cette ville à Bacalar. sle TERRITOIRE DES CALIFORNIES nous signalerons : SAN-CARLOS DE EREY, petite ville, résidence du gouverneur de la Nouvelle et de la Vieille-Caliquoiqu'elle ne compte que 2,506 habitans, elle est cependant la ville la plus peuplée ut ce territoire. SAN-FRANCISCO, remarquable par son port, que M. Morineau et urs autres marins très instruits regardent comme le plus beau de tout le Nouveaument; c'est, dit M. de Humboldt, l'établissement le plus septentrional que les Esls aient fondé en Amérique. LORETO, misérable petite ville, regardée comme le chefle la Vieille-Californie. C'est dans la baie de CERALVO et autour des îles de SANTAet SAN-JOSE, Sur la côte orientale de la Vieille-Californie, que l'on fait la péche erles; malheureusement depuis plusieurs années le produit est réduit à peu de chose. cet immense territoire errent une foule de nations indépendantes et plusieurs qui la guerre aux Mexicains; c'est aussi dans ses limites que se trouvent les grandes jades des Moqui, le long du Rio-Yaquesila et les ruines de CASA-GRANDE, sur les du Rio-Gila. Ce sont, dit M. de Humboldt, les restes d'une ancienne ville aztèils occupent un terrain de près d'une lieue carrée. La grande maison est exacteorientée, et est construite en torchis; les murs ont douze décimètres d'épaisseur. enre de construction est encore en usage dans tous les villages des Moqui. Une muinterrompue par de grosses tours ceint l'édifice principal et paraît lui avoir servi fense. Le père Garcès, qui les visita en 1773, découvrit les vestiges d'un canal artiqui conduisait les eaux du Gila à la ville. Toute la plaine environnante est coude cruches et de pots de terre cassés, joliment peints en blanc, en rouge et en On trouve aussi, parmi ces débris de faïence mexicaine, des pièces d'obsidienne ). Plusieurs savans croient que cette ville ruinée a été la seconde station des Aztéques la supposition très vague d'après laquelle on trace leur migration depuis Aztlan jusTula et à la vallée de Tenochtitlan. Le même missionnaire trouva dans le pays des ui des villages peuplés de 2 à 3,000 âmes, et même une ville très régulièrement

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construite, ayant des maisons à plusieurs étages et deux grandes places publiques. C'est ici qu'il nous paraît plus convenable de dire un mot sur la ville fabuleuse de CIBOLAG bora), dont la magnificence, l'immense population, la police et la civilisation de ses ba bitans ont été tant exagérées par le moine voyageur Marcos de Nizza. D'après les noa velles de sa découverte, qu'il donna à Antonio de Mendoza, vice-roi du Mexique, ele y envoya, en 1540, Vasquez de Coronado avec une petite armée, pour y établir la demnation espagnole. Vasquez y trouva en effet un royaume de Cibola, qui renfermait seșt bourgades, dont la principale contenait 500 maisons assez bien construites, mais habere par des sauvages. M. Eryes a commenté avec une rare sagacité la relation de Cor dans la Byographie Universelle, ouvrage qu'il a enrichi, de même que MM. de Lare dière, Walckenaer et autres savans très distingués, d'un grand nombre d'excelleres => tices, qui offrent des documens précieux pour l'histoire de la géographie.

Dans le TERRITOIRE DU NOUVEAU-MEXIQUE: SANTA-FE, petite ville depuis quelques années a pris un accroissement considérable; c'est à cette ville qu' la caravane qui tous les ans part de Saint-Louis et que nous avons mentionnée à la 1033. TAOS, remarquable par sa population. PASSO-DEL-NORTE, dans un pays debina et bien cultivé, qui ressemble aux plus belles parties de l'Andalousie, et où l'on resta des vins excellens ; c'est le passage ordinaire du Rio-del-Norte pour aller à Santa-Fe.

Dans le TERRITOIRE DE COLIMA, remarquable par son volcan et par sa kris nous ne nommerons que COLIMA, petite ville assez bien bâtie, situće dans une take très fertile.

Nous avons déjà signalé à la page 1060 tout ce que le TERRITOIRE DE TLAS CALA offre de plus remarquable.

CONFÉDÉRATION DE L'AMÉRIQUE-CENTRALE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 15o r 97°. Latitude boréale, entre 8° et 17°.

CONFINS. Au nord, les états mexicains de Chiapa et de Yucatan, la mer des Antilles. A l'est, la mer des Antilles et le département co bien de l'Isthme. Au sud, le Grand-Océan. A l'ouest, ce même a les états mexicains d'Oaxaca et de Chiapa.

FLEUVES. Le cours de plusieurs fleuves de cette partie de l'Am offre encore beaucoup d'incertitudes, malgré la précision trompes meilleures cartes qui en donnent les détails. Tous les fleuves de Unis de l'Amérique-Centrale aboutissent ou à la mer des Antilles Grand-Océan. Nous tracerous le cours des principaux :

La MER DES ANTILLES et ses enfoncemens reçoivent :

Le SUMASINTA, qui nait dans le département de Chimaltenango dans l'étal de vap temala, traverse le département de Quesaltenango et entre dans l'état mexicain d Voyez à la page 1045.

R-D

Le RIO-GRANDE, qui traverse une partie des états de Guatemala et de Vera-Pu jette dans le lac Izaval ou Laguna Dolce, et en sort sous le nom de GOLFO OU pour déboucher dans le golfe de Honduras: le lac Izaval reçoit à gauche la Poi qui passe par Coban et par Santa-Cruz.

Le MOTAGUA; il prend sa source dans les hautes montagnes des environs de Ca mala, traverse l'état de ce nom, paraît passer par Acasobatlan, Gualan et Saint-T et se décharge dans le golfe de Honduras. Le Motagua est le fleuve de la confedera" -" offre la plus longue ligue navigable.

L'ULUA est formé par la jonction de deux branches, dont l'OCCIDENTALE Comayagua dans l'état de Honduras, traverse cet état et entre dans le golie de Hi Le bassin de ce fleuve, encore peu connu, est surtout important par ses produits

Le YARE, dit RIVIÈRE GRAND-CAP ou HERBIAS, dans les parties moyenne et inféure de son cours. Il nait dans l'état de Honduras, en traverse une partie et, après avoir osé les vastes territoires occupés par les Indiens indépendans du district de Taguzalpa, e jette dans la mer des Antilles.

LE NUEVO-SEGOVIA, dit BLEWFIELD dans la partie inférieure de son cours. Il naît s les montagnes de l'état de Honduras, passe par Nueva-Segovia, et, après avoir traversé territoires de plusieurs tribus indépendantes et l'établissement anglais abandonné, nu sous le nom de Blewfield, se jette dans la mer des Antilles. Le Nuevo-Segovia paêtre le fleuve de la confédération, dont le cours est le plus long.

Le SAN-JUAN; ce fleuve prend sa source à l'endroit où il sort du grand lac de Nicaa dans l'état de ce nom, en passant par le fort San-Carlos; il traverse ensuite un pays ite et, après avoir franchi plusieurs cascades, il entre dans le mer des Antilles. Son in est très important par le projet de canalisation mentionné à la page 937. Le lac de ragua reçoit lui-même les eaux du lac de Managua par le moyen du Lipitapa, de maque le bassin du San-Juan doit être commencé dans les environs de Leon, dans la e la plus occidentale du lac de Managua (Lindiri), dit aussi de Leon, à cause du voisi de cette importante ville.

Tous les fleuves qui appartiennent au Grand-Océan ont un cours très borné et, ès notre cadre, ne doivent pas être mentionnés. Cependant nous nommerons le petit TOSTA, à cause du projet qu'on a eu de former la jonction des deux Océans par le in d'un canal qui réunirait ce petit courant d'eau à l'extrémité occidentale du lac de igua ou de Leon; et le GUACALAT, parce qu'il arrose Guatemala-la-Vieja et qu'il le petit port d'Istapa, un des deux par lesquels Guatemala-la-Nueva communique le Grand-Océan.

[VISION et TOPOGRAPHIE. La confédération de l'Amérique-Cenet l'état mexicain de Chiapa décrit à la page 1069 formaient, jusqu'en une grande division administrative de l'Amérique-Espagnole, sous te de capitainerie générale de Guatemala. Incorporée à cette époque fexique, elle s'en sépara à la chute d'Iturbide, et, en 1824, elle se titua en république fédérative indépendante, d'abord sous le titre de incias-Unidas-del-Centro-America, et, quelques mois plus tard, sous de Republica-Federale-de-Centro-America. Sans faire attention aux ts contentieux qui subsistent encore entre cette fédération et celle du ique, relativement au district de Soconusco, ainsi qu'avec la répute de Colombie par rapport à sa côte orientale ou le Pays des Mosis, nous ferons observer que toute la confédération de l'Amériquerale est partagée en un petit district fédéral, où se trouve sa capitale, reinq états, subdivisés chacun en partidos ou départemens. Le tableau int offre les divisions administratives actuelles de cette confédération. CAPITALES, VILLES ET LIEUX LES PLUS REMARQUABLES. NUEVA-GUATEMALA.

STRICT ET

ÉTATS.

ICT FÉDÉRAL.

DE GUATEMALA.

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Antigua-Guatemala; Ciudad-Vieja (Guatemala la Vieja, dite
Almolonga par les Mexicains); Estipa (Istapa); Mixco; Solola;
Quiche (Santa-Cruz del Quiché); Quesaltenango; Totonicapan;
Soconusco; Chiquimula, Acasaguastlan; Gualan; Santa-Cruz;
Izaval; Coban (Ciudade de Coban); Peten (Remedios).

DE SAN-SALVADOR. San-Salvador; Sonsonate; Isalco; San-Vicente ; Matapa; San

Miguel.

DE HONDURAS... Comayagua; Tegucigalpa Corpus; Ciudad-de-Gracias; NuevaSegovia (Somoto); Truxillo; Omoa; Copan.

DE NICARAGUA... Leon; Nicaragua, Masaya; Granada; Managua; Sutzaba; Chinandega; Realejo; Nicoya; San-Carlos.

DE COSTA-RICA... San-Jose de Costa-Rica; Cartago; Villa-Vieja; Boruca. CATEMALA (Guatemala-la-Nueva ou Nouvelle-Guatemala), capitale du rict Fédéral, et provisoirement de toute la confédération. Elle est si

tuée dans une vallée au milieu d'un plateau assez élevé au-dessus du nivea de la mer, dans un climat délicieux et au milieu de campagnes très fr tiles et bien cultivées. Guatemala a été bâtie en 1774 après la catastroph qui a détruit une si grande partie de Guatemala l'Antigua. Les rues 36 pieds de largeur, sont tirées au cordeau, très bien pavées et avec = ruisseau d'eau courante au milieu. Toutes les maisons n'ont qu'un seul et à cause de la fréquence des tremblemens de terre; leurs murs, constr en briques, sont extrêmement épais. Chaque maison a un ou plusieurs dins, des cours et des plates-formes, avec une ou plusieurs fontaine bonne eau de source, amenée à la ville et dans les faubourgs par bel aqueduc. Cette ville se distingue en général par son ensemble d gant, par sa propreté et par sa commodité. Les principaux édifies trouvent disposés autour de la grande place, dont le milieu est orne pa une belle fontaine. Nous citerons les plus remarquables : la cathedr de médiocre étendue, mais d'une belle architecture; le palais ark copal, le collège de Infantes, le palais du gouvernemeut, celui de l'ant cia ou de justice; la monnaie, l'hótel-de-ville et la douane. On doit a faire mention de deux belles églises nouvellement bâties, celle de & Thérèse et celle qui est nommée le Panthéon, ainsi que du bel a théâtre en pierres, destiné aux combats de taureaux et à d'autres am de ce genre. Guatemala a plusieurs instituts littéraires, parmi lesquels de tinguent l'université, les deux collèges de Infantes et Tridentinum, mie des beaux-arts, la société économique (sociedad economica de gos del Estado de Guatemala), la bibliothèque publique, le caba toire naturelle et le musée d'anatomie avec de beaux appareils La société économique publie un Recueil mensuel consacre spa ment à la culture et à la propagation des connaissances d'économie : litique applicables à la nouvelle république; c'est un établissement l'on pourrait comparer aux académies nationales de France. Guatemala es la résidence d'un archevêque, et provisoirement du président et du grès, ainsi que de toutes les autorités centrales de la confédération. No 7 pulation, y compris ses environs immédiats, peut s'élever jusqu'à ames. Quoique située sur un plateau et manquant de rivière navi cette ville fait le plus grand commerce de toute la confédération. grande quantité de marchandises y sont transportées à dos de E. d'Omoa par Izaval d'un côté, et de l'autre par la barre d'Estipa sur le Grand-Océan. Les habitans de cette ville se distinguent leur industrie; les étoffes de coton, la poterie, l'orfèvrerie, la sec;" sur bois et sur pierre, la fabrication des instrumens de musique et ** du tabac, sont les principaux objets sur lesquels elle s'exerce.

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Voici les autres villes et lieux les plus remarquables de la confy tion; nous les décrivons en suivant l'ordre adopté dans le tableau des visions administratives.

Dans l'ÉTAT DE GUATEMALA : GUATEMALA L'ANTIGUA, capitale de l'e'at et a fois de toute la capitainerie générale de ce nom. Détruite en très grande partie en 1** par les éruptions et les tremblemens de terre causés par les deux terribles volcams ¿' 4,7o et de Fuego, entre lesquels elle est située, cette vilie a perdu un grand nombre édifices, et a vu transférer à Guatemala-la-Nueva, l'archevêché, l'universite, le t suprême et toutes les autorités centrales de la grande province dont elle était le che Malgré ses désastres, qui avaient réduit sa population de 34,000 âmes à moins de 1,000,

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e s'est beaucoup relevée, et elle compte actuellement environ 18,000 habitans. Parmi édifices qui la décoraient, nous citerons la magnifique cathédrale, qui subsiste encore qui est un des temples les plus grands de l'Amérique. Nous nommerons ensuite : GuaMALA-LA-VIEJA, à cause de son antiquité, étant la plus ancienne des trois villes de ce n; elle a été détruite en 1541 par le volcan d'Agua; sa population actuelle ne monte à 2,500 ȧmes; Mixco, remarquable par les ruines de l'ancienne forteresse de son nom, struite par les Kachiquels; Quiché, très petite, mais importante par le voisinage des ines d'Utatland, la magnifique capitale du royaume de Quiché, le plus puissant e plus civilisé de tout le Guatemala avant l'arrivée des Espagnols. « Son palais royal, Torquemada, rivalisait avec celui de Montezuma, à Mexico, et avec celui des Incas, à co. Bâti en pierres de taille de différentes couleurs, il n'avait pas moins de 728 pas nétriques de long sur 376 de large, et offrait six parties principales. Dans la première ent les logemens d'une nombreuse troupe de lanciers, d'archers et d'autres soldais d'éformant la garde royale. La deuxième était destinée à l'habitation des princes et des ns du roi, qui y étaient servis avec une magnificence royale, tant qu'ils restaient cétaires. La troisième renfermait l'habitation du roi, où il y avait des appartemens pour atin, pour le soir et pour la nuit ; dans une des salles était le trône royal, sous quatre tissus de plumages; on y montait par plusieurs gradins. Dans cette partie du palais ouvaient aussi la trésorerie, le tribunal des juges de la ville, le dépôt des armes, les is, les vergers, les ménageries d'oiseaux et de bètes féroces, ainsi que diverses fa nes ou offices. La quatrième et la cinquième divisions étaient remplies de palais où deraient les reines et les concubines du roi; le nombre en était grand, et une partie conrable de cet espace était encore occupé par les jardins, les vergers, les basses-cours, les ers de tisserands et autres. Dans la sixième était la maison d'éducation pour les infantes Jautres jeunes filles du sang royal. Hors du palais était encore un vaste bâtiment ou séire dans lequel on élevait cinq à six mille garçous sous l'inspection de 70 précepteurs. » Nous ajouterons: QUESALTENANGO et TOTONICAPAN, villes importantes par leur inie et leur population; SOCONUSCO, remarquable par son volcan, et encore plus par xcellent cacao; CHIQUIMULA, à laquelle M. Thompson n'accorde pas moins de 35,000 ans; ACASAGUASTLAN, GUALAN, Santa-Cruz et IzaVAL, importantes par leur comCOBAN OU CIUDAD DE COBAN, par sa population; PETEN OU REMEDIOS, par ses ications et par des débris des temples et des idoles, qui attestent les progrès dans la sation qu'avaient faits les Itzaex on Itaix, avant l'arrivée des Espagnols. ans l'ETAT DE SAN-SALVADOR : SAN-SALVADOR, capitale de l'état, située près du in de San-Salvador, au milieu de belles plantations de tabac et d'indigo. Quelques x édifices, plusieurs manufactures, un commerce actif et une population d'environ 50 habitans, la font ranger parmi les villes principales des nouveaux états de la ci at Amérique-Espagnole. Parmi ses établissemens littéraires, on doit citer son collège. ment ensuite: SONSONATE, importante par son commerce; ISALCO et SAN-Vicente, méritent d'être signalées par leurs populations et leurs volcans; MATAPA, par ses mide fer; SAN MIGUEL, avec une population considérable malgré son mauvais air. ans l'ETAT DE HONDURAS: COMAYAGUA, ville épiscopale, avec un collège et en■ 18,000 habitans; Tegucigalpa, importante par sa population; CORPUs, par sa d'or, la plus riche de la confédération; TRUXILLO, petite ville forte, avec un bon mais dans un climat délétère; Omos, petite ville fortifiée, importante par son port est le plus commerçant de la confédération, mais également exposée à l'influence du wais air. Il est bon de rappeler au lecteur que le gouvernement fédéral vient d'accorder ermission d'abattre des bois dans ces environs et dans ceux du golfe Dulce, à tous les ngers qui en réclameraient l'autorisation; c'est sans doute pour atténuer les effets de oncurrence que suscite aux exploitations de bois de Guatemala l'établissement anglais Balize. COPAN, misérable bourgade, mais très digne de remarque par les antiquités ouvertes dans son voisinage. Nous emprunterons à l'Atlas Ethnographique du Globe la cription des principales. Le grand cirque est une place de forme circulaire, entourée pyramides de pierres fort bien cannelées. Au pied de ces pyramides se trouvent des fies d'hommes et de femmes de taille colossale, parfaitement ciselées et vêtues à la casane, quoiqu'il soit démontré que ces constructions sont antérieures à l'arrivée des Espa

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