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elines; l'observatoire; le laboratoire de chimie; le cabinet de physique et lui de minéralogie; la bibliothèque publique, qui est une des plus riches la meilleure de toute l'Amérique-Méridionale; la société littéraire, innée par M. Ribadavia. Nous ajouterons qu'aucune ville de l'Amérique-Sud ne peut soutenir la comparaison avec Buenos-Ayres, sous le port de l'activité de la presse périodique, surtout si l'on a égard au abre respectif des habitans; en 1826, on n'y publiait pas moins de 17 rnaux. Buenos-Ayres était la capitale de la vice-royauté de ce nom, depuis l'independance, elle l'a été non-seulement de l'état de Buenoses, mais, par intervalle, de tous les pays qui ont formé la confédéradu Rio de la Plata et la République-Argentine. Malgré les sanglantes lutions dont elle a été le théâtre depuis 1800, cette ville possède enune population qu'on s'accorde à estimer à 80,000 âmes; dans ce bre, on compte environ 4,000 Français et autant d'Anglais. oici les autres villes et lieux les plus remarquables de la confédération. ins BUENOS-AYRES, outre la capitale, que nous venons de décrire, on doit nommer: LAGAN, très petite ville, importante par sa baie, où s'arrêtent les gros vaisseaux qui euvent remonter jusqu'à Buenos-Ayres. Le FORT INDEPENDENCIA, colonie fondée que la suivante depuis peu d'années, au milieu du territoire occupé par les Aucaes. AHIA BLANCA, beaucoup plus au sud, avec un bon port et des établissemens militaires importans pour ces solitudes. EL-CARMEN, très petite colonie sur le Rio-Negro. ajouterons que d'après les journaux américains le gouvernement de Buenos-Ayres t avoir enfin réalisé le projet conçu par M. Ribadavia de fonder une colonie dans ipel de Falkland, ou ILES MALOUINES, que nous avons décrites à la page 941. che des phoques, les riches tourbières et ses beaux ports donneront en peu de une grande importance à cet établissement.

as CORRIENTES CORRIENTES, tres petite ville, à laquelle on n'accorde que habitans, mais dont la position est une des plus belles de l'Amérique-du-Sud pour ir un grand entrepot commercial. En effet elle est peu éloignée du confluent du Parana le Paraguay; comme ce dernier reçoit le Vermejo, les habitans de Corrientes peuHendre par eau leurs relations commerciales non-seulement avec toutes les provinces imes de la Confédération, mais ils pourraient les pousser même jusque dans l'in☛ du Brésil, du Paraguay et même de la république de Bolivia, lorsque le projet t par la province de Salta, de rendre navigable le Rio-Vermejo, aura reçu son exé1. Mais ici, aidé d'un voyageur qui a répandu bien des lumieres sur la géographie de partie de l'Amérique, nous nous empressons de signaler un erieur grave reproduite Jutes les cartes les plus récentes et dans tous les traités de géographie qui en parLa fameuse lagune d'Ybéra, que les géographes étendent d'apres Azara depuis le squ'au 61° degré de longitude occidentale, en ensevelissant presque tout le territoire rrientes sous cette vaste nappe d'eau, doit être réduite au quart de la grandeur lui assigne; M. Parchappe a vu de beaux coteaux, de grandes forêts de palmiers, hamps cultivés et même des villages la, où les meilleures cartes ne nous représentent des terreins marécageux. Cela nous rappelle le résultat des recherches de deux cé$ orientalistes MM. Klaproth et Abel Remusat, qui nous firent connaitre des villes $ provinces entières au nord des chaines de l'Himàlaya, dans des contrées que des raphes figurent encore comme des parties envabies par les sables du vaste desert de SANTA-ANA, village ruiné, situé sur la rive gauche du Parana, presqu'au milieu du re Territoire des Missions, dont l'ancien chef-lieu Candelaria, ainsi les autres petites villes et gros villages ont été détruits depuis bien des années, quoique artographes et les géographes continuent toujours à les figurer et à les décrire comme lieux non-seulement encore existans, mais même importans ! Le village de Santaa a acquis de nos jours une triste renommée par l'emprisonnement du célebre compavoyage de M. de Humboldt. Attiré par sa position avantageuse et par des parties. ifices assez bien conservées, M. Bompland conçut le projet d'y former un grand éta

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blissement agricole, qui servit de point de réunion aux Guaranis dispersés, et surtouta quelques centaines de ces malheureux qui vivaient cachés dans les forêts voisines, es s'occupant de l'exploitation de la yerba mate ou herbe du Paraguay. Les travaux étient déjà assez avancés et de nombreuses semailles promettaient déjà une abondante recer lorsqu'une troupe de soldats du dictateur Francia franchit tout-à-coup le Parana, cere l'établissement naissant, massacre une partie des compagnons de ce savant voyage s'empare de sa personne, et l'emmenant sur l'autre rive, laisse entre le reste da mone et lui une barriere, que le despote du Paraguay a su rendre inviolable pendant is temps et qui n'a été ouverte que depuis quelques mois en lui rendant la liberté, que ar puissantes recommandations avaient sollicitée en vain pendant plusieurs années. Dans SANTA-FE : SANTA-FE, petite ville, avantageusement située sur la rive dna du Parana; sa population, qu'on porte déjà à 6,000 âmes, et son commerce comment à se relever.

Dans CORDOVA: CORDOVA, une des plus importantes de la Confédération et s d'un évèché. Son université, qui autrefois lui donnait une grande importance, est d long-temps tombée en décadence, ainsi que sa bibliothèque publique, restée presque si lecteurs pendant plusieurs années. Mais sa position centrale, qui la rend un grac trepôt commercial, ses manufactures de draps et de différens tissus en laine et ea r et sa population, qu'on s'accorde à porter au-dessus de 11,000 âmes, lui donne: «m grande importance. D'ailleurs, cette ville a été durant les troubles un centre d'upp et joua un rôle principal dans la guerre civile qui a désolé la Confédération.

Dans le TUCUMAN: TUCUMAN, petite ville, à laquelle on accorde de 10 à habitans. C'est une des plus célebres dans la guerre de l'indépendance. En 18:644 tint le congrès général, qui publia la déclaration du droit des Provinces-Unies ab la Plata à leur indépendance absolue tant à l'égard de l'Espagne que de tout autrejet af étranger. C'est aussi sur le territoire de la province, dont elle est le chef-lieu. ordinairement organisées les troupes patriotiques, qui dans toute la révoluts a la guerre pour le Haut-Pérou. Dans ses environs on a construit dans un endroits, a Champ de l'Honneur, une citadelle avec de grandes casernes et des pavillo officiers. Tucuman est le siège titulaire d'un évèché, dont le prélat réside à Sala da s'est constamment montrée amie de l'ordre et plus dévouée que les autres villes ac de l'unité.

Dans SALTA: SALTA, petite ville, dont on porte à 9,000 âmes la population. sidence de l'évêque de Tucuman. Entourée de vastes pâturages d'une fertilite extre naire et couverts d'innombrables bestiaux surtout de mulets, on peut la regarder la foire perpétuelle pour le commerce des provinces intérieures de la Confederatios No dant la guerre son territoire a souffert plus que les autres.

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Dans JUJUY : JUJUY, petite ville, que nous nommons pour signaler l'existear volcan qu'on peut ranger à côté de ceux de Macaluba et de Taman, mentionnés a 336 et 493, à cause de ses fréquentes éruptions de torrens d'air et de poussière. Dans CATAMARCA nous nommerons la petite ville de Catamarca à cause it *** qu'on recueille dans son territoire et qu'on prétend ètre le meilleur que l'on Dans RIOJA nous nommerous la célebre mine d'argent de FAMATINA. Dans SAN-JUAN: SAN-JUAN DE LA FRONTERA, une des villes les plus perpe Confédération, en admettant que sa population s'élève à 16,000 ȧmes; elle est aussi tante par ses vins et son eau-de-vie, dont elle fait un grand commerce. Jacha, re quable par sa riche mine d'or, qui, selon M. Nuñez, rapportait dernierement, moyenne, 80,000 piastres.

Dans MENDOZA: MENDOZA, assez jolie ville, bâtie au pied des Andes sur na pude élevé et sur le grand chemin qui mène au passage d'Upsallata. Depuis quelques all elle a pris un grand accroissement, du aux progrès de son agriculture. Ses vins Go beaucoup d'analogie avec le Malaga, et les fruits récoltés sur son territoire aliment -commerce aussi riche qu'étendu. On portait dernierement jusqu'à 21,000 ames 1 lation, nombre que, sur d'assez bounes informations qu'on nous a fourn.es, no pouvoir réduire à 16,000. Mendoza, ainsi que San Juan, se distingue des autres l'intérieur par les progrès faits dans la civilisation; en 1826 on y publiait un

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JPSALLATA, petite ville, dans la vallée de ce nom, importante par la riche mine d'art, dont les travaux ont été repris depuis 1824. Les recherches de M. John Gillies ont té un nouvel intérêt sur cette vallée. Ce savant y a reconnu en plusieurs endroits et s points plus ou moins rapprochés les traces distinctes de l'ancienne route (Ca› del Inga), qui menait à la capitale de l'empire des Incas. A la page 1098 nous avons it celles qui, partant de Cuzco, aboutissaient à Quito. Les restes du chemin, que cet rvateur vient de reconnaître, appartiennent à la branche qui traversait le Potosi, se nuait par la route qu'on appelle Camino del Despoblado le long des Cordillères sur les toires de Salta, Rioja, San-Juan et Mendoza, et poursuivait à travers la vallée d'Upa; on l'a même reconnue dans la vallée de Tenuyan, à environ 34 degrés de latitude. allies croit qu'elle s'étendait encore plus au sud. Selon ce voyageur on en reconnaît races certaines le long des Cordillères, dans tous les endroits où les anciennes routes pas été détruites par leur contact avec des routes plus modernes. La façon prin!, dit M. Gillies, qui paraît avoir été donnée à cette route, consiste dans le nivelledu terrein, dans l'enlèvement des arbres et arbustes, des grosses pierres, etc. Il est at, d'après la largeur de ces routes, les soins apportés à leur construction et à leur ien, qu'elles ont beaucoup servi pour les relations avec ces peuples; leur disposition ous donner une haute idéc de la puissance et de la civilisation des Indiens du Pérou leurs communications avec l'Europe. De nos jours les indigènes sont encore si atta. ax coutumes de leurs ancêtres, qu'ils préferent généralement voyager à pied, et apables de faire ainsi de très longues courses avec très peu de vivres et sans être faPendant la guerre de l'indépendance, les officiers espagnols durent à leur infantoute composée d'Indiens montagnards, l'avantage de conserver plus long-temps ce le Pérou) à la métropole. Aucune autre troupe ne pouvait être comparée à celle-là rapidité des marches, au milieu des plus grands obstacles opposés par la nature ux. Quelques-uns de ses Indiens, qu'on nomme Cholos dans l'Amérique-du-Sud, at encore de temps en temps à pied, depuis le Pérou, sur les routes des montagnes, rendre au Chili, à Mendoza et autres endroits, où ils font un petit commerce de $ et autres productions végétales de leur pays et de quelques articles de leurs mares. Cette route par la montagne, dans une partie considérable de sa longueur, quentée maintenant par ceux des habitans de Mendoza et de San-Juan, qui vendent des, transportent des eaux-de-vie et autres articles dans le Haut-Pérou. Ils regardent min comme plus direct et le préfèrent à tout autre, à raison de l'abondance des des bois à brûler et des pâturages pour leurs mules; et il est à présumer qu'à il sera encore plus fréquenté. Cette route est coupée, en divers points de son e, par de nombreux défilés ou passages à travers les Cordilleres, parmi lesquels on iter le défilé de los Patos, devenu célèbre depuis que le général San Martin le traavec son armée, dans son expédition de Mendoza au Chili, avant la bataille de buco. Plus au nord sont les divers passages qui communiquent entre San-Juan et mbo, et entre la Rioja et Copiapo. Cette dernière place est située sur la frontiere ionale du désert d'Atacuma, et dans cette partie, qui est nommée El Despoblado; traversée par la route qui communique de Salta au port de Cobija, dans la répude Bolivia, à l'autre extrémité de ce même désert. »

ÉPUBLIQUE-ORIENTALE DE L'URUGUAY.

›SITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 55° et 61°. ude australe, entre 30° et 35°.

›NFINS. Au nord, l'empire du Brésil. A l'est, l'empire du Brésil et rritoire neutre, espace de terrein compris entre la lagune de Merim Ocean-Atlantique, ensuite cet Océan. Au sud, l'Océan-Atlantique et io de la Plata. A l'ouest, l'Uruguay, qui le sépare des états d'Entreet de Corrientes compris dans la confédération du Rio de la Plata.

FLEUVES. Plusieurs grands fleuves arrosent les vastes solitudes composent ce nouvel état. Les principaux sont les suivans.

Le RIO DE LA PLATA, dont nous avons tracé le cours à la page 935, etc: baigne Colonia del Sacramento, Montevideo et Maldonado. Son principal affluent à cet état est l'Uruguay, qui passe par Soriano ou San-Domingo-Soriano, celui-c grossi à la gauche par le Rio-Negro, qui traverse tout l'état de l'est à l'ouest.

Le CEBOLLATI, qui prend sa source dans les montagnes de Barriga-Negra dans le t trict de Concepcion-de-Minas, et, après avoir traversé dans la direction de l'ouest. la partie sud-est de cet état, se rend dans la lagune de Merim.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. Les vastes solitudes, qui compose territoire de cet état, formaient partie de la vice-royauté de Buenos-Ay sous le nom de Banda-Orientale. Après avoir été régie pendant necfa par le féroce et cruel Artigas, qui attaqua Buenos-Ayres, envahit l'E Rios, souleva Santa-Fe, arma les Indiens du Grand-Chaco et de Paraguay par des actes inouïs de barbarie, cette contrée, autrefois si fr sante, fut envahie par les Portugais et réunie au Brésil sous le titr provincia Cisplatina. Séparée de cet empire par un article du traité de pa conclu dernièrement entre le Brésil et Buenos-Ayres, elle fut déciare dépendante, et prit le titre de république Orientale de l'Uruguay, connaît aussi sous le nom de Nouvel-Etat-Oriental de l'Uruguay. la nouvelle organisation qu'elle vient de se donner, tout le terr la république est partage en neuf départemens qui prennent l leurs chefs-lieux respectifs; ces départemens sont : Montevido, nado, Canelones, San-José, Colonia, Soriano, Paisandu, Durage! Largo.

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MONTEVIDEO, chef-lieu du département de son nom et capital république. Elle est bâtie en amphithéâtre sur la rive gauche du R Plata, et sur une petite péninsule; son port, regardé comme le de La-Plata, est exposé à toute la violence des vents d'ouest noma peros. Le plan de la ville est régulier; les maisons, bâties en brig » couvertes d'une terrasse, n'ont la plupart qu'un seul étage; les rues pas pavées. Par un article de la paix conclue entre le Brésil et Buenos-** ses fortifications, qui étaient assez considérables, doivent être des ainsi que celles de Colonia. Peu de villes de l'Amérique ont plus que Montevideo. Son commerce, jadis si florissant, est reduit au qu ce qu'il était, et sa population, qu'on portait jusqu'à 26,000 habita s'élève plus qu'à environ 10,000 âmes.

Toutes les autres villes sont très petites; voici les plus remarquables : COLOS. lonia del Sacramento), importante par son port sur le Rio de la Plata, et par «** cations qui, comme nous venons de le dire, doivent être démolies; MALDONADO. A bouchure du Rio de la Plata, avec un port; FLORIDA, dans l'intérieur, remarquit qu'elle a été le siège du gouvernement de l'état pendant la dernière guerre contre le Des personnes étrangeres à l'archéologie nous reprocheront peut être de n'avou p tionné dans les environs de Montevideo le tombeau de Ptolomee, que l'on prétendre été découvert dernièrement. Ce tombeau, d'aprè; les relations publices dans nombre de journaux d'Europe et d'Amérique, serait décoré d'une inscription 27037 renfermerait plusieurs pièces d'armures d'un travail précieux, entre autres sur lequel on voit représenté Hector trainé par Achille autour des murs de Tr depuis quelques années des savans célebres, et tout récemment un des collaboral se Temps, journal savamment rédigé sous la direction de M. Coste, ont deja fat j

cette prétendue découverte et des absurdes explications, que des juges bon care

aient empressés de publier. Nous avons cru cette explication nécessaire pour nous tre à l'abri de la critique, et pour signaler une erreur archéologique, qui n'a pas mande donner une certaine célébrité aux environs de cette ville.

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EMPIRE DU BRESIL.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 37° et 75°. itude, entre 4° boréale et 33 australe.

ONFINS. Au nord, la république de Colombie, les Guyanes Anse, Hollandaise et Française et l'Océan-Atlantique. A l'est, l'Océanatique. Au sud, l'Océan-Atlantique, la république Orientale de l'Uru7, et le dictatorat du Paraguay. A l'ouest, la confédération du Rio de lata, le dictatorat du Paraguay, et les républiques de Bolivia, du Péet de Colombie.

LEUVES. Parmi le grand nombre de fleuves qui arrosent le vaste terre de cet empire, nous nous bornerons à décrire le cours des vingt ans, parmi lesquels quatre l'Amazone, le Tocantin, le San-Francisco Rio de la Plata, ont déjà été décrits à la page 935 avec les plus grands es du Nouveau-Monde. Tous se jettent dans l'Océan-Atlantique, et leurs sont grossis par des affluens dont le cours égale celui des plus ds fleuves de l'Europe, le Volga seul excepté. Ces fleuves sont :

TAPOC; son cours est peu considérable, mais il est important par le volume de ses et plus encore parce qu'il sépare la Guyane-Française de la Guyane qui appartient pire du Brésil.

MAZONE; il vient de la république de Colombie, traverse de l'ouest à l'est la vaste ice du Parà et après y avoir arrosé les villes ou bourgs d'Olivença, Obidos ou Pauxis, tem, Almerim, Curupa et Macapa, il entre dans l'Atlantique. Ses principaux as à la droite sont le Javary, qui vient du Pérou et sépare cette république de ire du Brésil; il passe par Borba; le Jutay ou Hyatahy; le Jurua ou Hyarua; fe ou Jepé, qui passe par Ega; et le Purus; tous ces affluens viennent de la lique du Pérou et arrosent les solitudes encore peu connues de la comarque du Rio1 dans la province du Parà; la Madeira, qui vient des républiques de Bolivia Pérou; elle traverse la comarque du Rio-Negro, où elle passe par Borba; elle est e par le Guaporé, qui descend des Campos-Parecis et passe peu loin de Matto-Grosso illa-Bella et par le Fort do Principe da Beira; le Top ayos, nommé Juruena arena, dans la partie supérieure de son cours; il nait dans les Campos-Parecis, la province de Malto-Grosso, la parcourt du nord au sud, ainsi que celle du Parà; dans cette dernière qu'il baigne l'aldea ou village des Mundrucus, Pinhel, Aveiro et -do-Chao; l'Arinos à la droite est son principal affluent; le Xingu, qui prend sa e dans la partie orientale du plateau des Campos-Parecis, traverse le pays des Boet de plusieurs autres nations indépendantes, dans la province de Matto-Grosso, e celle du Parà, et baigne dans cette dernière Souzel et Pombal.

Les principaux affluens à la gauche de l'Amazone sont: l'Iça ou Putumayo et apura ou Caqueta, qui viennent de la république de Colombie; le Rio- Nequi est le plus considérable de tous ces affluens; on s'accorde maintenant à placer urce dans la serra de Tunuhy dans la république de Colombie, où il passe par San3s; ensuite il entre dans l'empire du Brésil, où il traverse du nord-ouest au sud-est ste comarque du Rio-Negro, en baignant Thomar, Barcellos, Moura et Barra do Negro; il est grossi à la gauche par le Cassiquiare, bras de l'Orénoque qui vient de olombie et par le Rio-Branco, qui traverse du nord au sud la comarque du Rio-Negro; le Rio-Trombetas et l'Anaura para, qui descendent du versant méridio le la Serra de Tumucumaque et traversent la comarque du Parà.

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