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remarquable par l'industrie de ses habitans, CAMAMU, par sa baie magnifique, par ses pêcheries de baleines et par son agriculture; PORTO-SEGURO, importante par ses pêchers et par son port; SANTA-CRUZ, très petite; nous la nommons parce que c'est le premi établissement fait par les Portugais dans le Brésil. CARAVELLAS, avec un port; c'est à plus peuplée et la plus florissante de toute la comarque de Porto-Seguro par son agricu culture et par son commerce; LEOPOLDINA, remarquable par la nouvelle colonic compo de Français et d'Allemands.

Dans la PROVINCE DE SERGIPE: CIDADE DE SAN-CHRISTOVAO, petite ville de viron 9,000 habitans, avec un port; ESTANCIA, encore simple village, mais superior pour la population et pour le commerce à toutes les villes de la province, sans en excepte la capitale; LAGARTO, renommée par sa carrière de pierres à fusil.

Dans la PROVINCE DES ALAGOAS : ALAGOAS, petite ville, importante par le merce des produits de son agriculture et par sa population qu'on estime à 14,000 ime MACEYO et PENEDO, florissantes par le commerce des produits de leur agriculture.

Dans la PROVINCE DE PERNAMPUCO, outre PERNAMBUCO et les autres T décrites à la page 1125 dans ses environs, on doit encore nommer: PASMADO, pe ville, remarquable par son industrie; PAMBU, remarquable par la belle cascade de Pas Affonso et par les riches mines de cuivre, qu'on trouve sur son territoire.

Dans la PROVINCE DE PARAHYBA : PARAHYBA, assez jolie petite ville, come çante, avec un port et environ 6,000 habitans.

Dans la PROVINCE DU RIO-GRANDE : NATAL, très petite ville, d'environ 3, habitans, mais importante par son commerce et par son port; VILLANOVA DA PRI la ville la plus considérable de l'intérieur, importante par ses salines. L'ile de Fr DE NORONHA, rocher stérile, avec un petit fort; c'est un lieu de déportation pour çari ques criminels du Brésil.

Dans la PROVINCE DU CIARA: CIDADE DA FORTALEZA OU CIARA, Sper mais importante parce qu'elle est la capitale de la province; ARACATY, la pls, la plus grande et la plus commerçante de la province; on lui accorde près de bitans. Icco ou Yco, petite ville, la plus florissante de la comarque de Crato progrès de son agriculture; SAN-JOAO DO PRINCIPE, avec des mines d'alun.

Dans la PROVINCE DE PIAUHY: OEYRAS, très petite ville, mais requ parce qu'elle est la capitale de la province; PARNAHYBA, la plus peuplée et a ple commerçante de toute la province, bien qu'elle n'ait qu'environ 5,000 habitans: P RUCA, remarquable par son église; Pori, par son commerce. Un grand nombre d'abais semens pour l'éducation des bestiaux, se trouvent disséminés sur toute l'étendue d province et formeront un jour des villes et des bourgades.

est 148

Dans la PROVINCE DE MARANHAO: CIDADE DE SAN-LUIZ ON MARANHÃO, sur la côte occidentale de l'ile de Maranhão, entre deux petits fleuves ou, pour p plus exactement, entre deux golfes, nommés le Rio de San-Francisco au nord et a Bacanga au sud. Cette ville, qui doit son origine à une colonie de Français, bien bâtie, et ses maisons ont en général une assez belle apparence. Le palais da verneur, le ci-devant collège des jésuites, l'hotel-de-ville et la prison, qui forment (ie ceinte de la grande place, sont, avec quelques églises et le palais de l'évéque, ses pr paux édifices. Maranhão est le chef-lieu de la province de ce nom, le siege d'un et d'un tribunal d'appel; elle possède en outre un gymnase et plusieurs écoles d taires. En 1828 on y publiait deux journaux. Son port, qui est assez bon, mais d entrée difficile, est très fréquenté; elle lui doit l'état florissant de son commerce et de s population; sous ce double rapport Maranhão est la quatrième ville de l'empire; croyons qu'on peut évaluer à 28,000 âmes sa population actuelle.

Nous nommerons ensuite: HYCATU, parce qu'elle a été autrefois la capitale del province; Caxtas, la plus importante et la plus florissante de la province apres Maranh ITAPICURU-GRANDE et GUIMARAENS, florissantes par le commerce des produits de best agriculture; ALCANTARA, par son agriculture et par ses salines.

ce nom,

Dans la PROVINCE DE PARA: BELEM OU PARA, chef-lieu de la vaste provines située sur la rive droite du Parà et proprement sur la baie Guajarà, a l'entr où le Guama se décharge dans le Parà. Sou climat, autrefois très malsain, s'est amet

puis la coupe de plusieurs vastes forêts. Cette ville a de belles rues, des maisons assez n bâties et quelques édifices qui, relativement à ces contrées, sont remarquables par rs dimensions ou par leur architecture. Nous nommerons la cathédrale, le palais` du werneur, le ci-devant collège des jésuites, le palais épiscopal et l'arsenal. Parà est le ze d'un évèché et possède un séminaire, un gymnase, plusieurs autres écoles inféares et un jardin botanique. En 1828 on y publiait un journal. Le commerce avec produits de l'agriculture de cette province, dont le port de cette ville est le grand déché, a beaucoup contribué à l'augmentation de sa population, qu'on porte à présent rés de 20,000 âmes.

Nous nommerons encore: VILLA-VIçosa, petite ville, importante par les produits on agriculture, par son commerce et par sa population qu'on porte à 12,000 âmes. TAREM, la troisième ville de la province pour la population, le commerce et l'agriure; GURUPA et SoUZEL, importantes par l'industrie de leurs habitans; OBIDOS, requable par sa belle église, par son agriculture et parce qu'elle est le lieu jusqu'où arée est sensible dans l'Amazone; MACAPA, importante par son commerce, par son sur l'Amazone et par ses fortifications; VILLA-JOANNES, misérable bourgade, que nous mons pour désigner le chef-lieu de la comarque de Marajo, qui s'étend sur toute la de ile Marajo ou Joannes, une des contrées les plus marécageuses de l'Amé; elle a une baie. BARRA DO RIO- NEGRO, la plus importante et la plus peuplée de ste comarque du Rio-Negro, quoique sa population ne s'élève qu'à 3,000 àmes; ELLOS, chef-lieu de cette comarque jusqu'en 1807; elle est encore la plus importante * Barra.

RÉPUBLIQUE DE HAÏTI.

OSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 71o et 77°. tude boréale, entre 18° et 20°.

ONFINS. Cette république, baignée par l'Océan-Atlantique et ses ches au nord et par la mer des Antilles au sud, se trouve environnée lusieurs autres îles, dont les principales sont : les Lucayes, au nord, ndantes de l'Angleterre ; Porto-Rico, à l'est, appartenante à l'Espagne; amaïque et Cuba, à l'ouest; la première dépend de l'Angleterre; la sele est soumise à l'Espagne.

LEUVES. Quatre courans principaux arrosent cette belle île, en deslant de la partie centrale de la chaîne principale des montagnes qui la ourent en plusieurs directions. Ces fleuves sont le NEIBA (Neiva, e); il traverse la vallée de Saint-Jean qui court vers le sud; le Yuna, l'est; il arrose la plaine de la Vega; le YAYN (Yaqui, Yaque, Saintue et Monte-Christi), vers le nord; il traverse la plaine de Santiago; 1 PARTIBONITE, qui est le courant le plus considérable de la partie dentale de l'île; il prend sa source dans le Cibao, traverse toute la ie ci-devant française de Haïti et entre dans la mer à quelques milles ud des Gonaïves. Un autre fleuve, d'un cours beaucoup moindre, mais t le lit est profond, est l'Ozama; il est remarquable parce que c'est sur bords que s'élève San-Domingo. D'autres courans d'un cours très né se déchargent dans le vaste étang salé ou Laguna Enriquilo, qui ne un bassin intérieur.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. L'île de Saint-Domingue qui, avec Iques îles voisines beaucoup plus petites, forme le territoire de cette ublique, était autrefois inégalement partagée entre les Français, qui sédaient la partie occidentale, et les Espagnols, maîtres de la partie

orientale, dont l'étendue était presque le double de la première. La temble insurrection des Nègres, éclatée en 1791, finit par l'expulsion de to les Blancs de la partie française et par l'entière indépendance des Non révoltés. Depuis le 8 octobre 1804 jusqu'au 17 octobre 1806, Saint-De mingue forma l'empire éphémère de Haïti sous Dessalines, qui avait pes le titre de Jacques I. Christophe, son commandant en second, prit a tôt le timon des affaires sous le titre de chef du gouvernement, et parvin par la suite, en 1811, à se faire nommer roi héréditaire d'Haiti, quors son royaume ne se composat que de l'ancienne province du Nord de a colonie française; il regna sous le nom de Henri 1. Quelque temps art la catastrophe qui, en 1820, mit fin à la vie et au royaume de Herm l'ile était partagée en cinq états indépendans, c'est-à-dire, le roya Haiti, régi par Henri ou Christophe; la république de Haiti, regie pr Petion, jusqu'en 1818, et par Boyer depuis cette époque; le petit etatis par Goman dans les montagnes de Jérémie; celui des Cayes, fonde et verné, jusqu'en 1811, par le général Rigaud, et continué pendant ques mois encore par Borgella; enfin la partie Espagnole, qui, ceder et 1794 à la France, et rendue en 1814 à l'Espagne, resta toujours gouvernement de cette dernière puissance jusqu'au 1 décembre Après la chute de Henri, le royaume de Haïti se réunit spontanemet i « république Haïtienne, et, en 1822, toute l'ile se trouva former, sitle régime du sage et habile Boyer, la république d'Haiti, dont dance a été reconnue par la France et par les autres grandes pess Tout le territoire de la république est divisé en 6 départemes rapport militaire, en 26 arrondissemens; et sous le rapport finas, 8 arrondissemens. Le tableau ci-dessous offre les 6 départemens, i chefs-lieux et leurs villes et lieux les plus remarquables.

NOMS DES DEPARTEMENS.

QUEST.

SUD.

er

CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS REMARQUALLE

Port-au-Prince (Port-Républicain, Port-aux-Crimes); la Crait di
quets, l'Arcahaie; le Mirebalais; les Grands-Bois; Leogane; it was
Goave; le Petit-Goave; Jacmel; l'ile Gonave.

Les Cayes; Saint-Louis; Aquin; Miragoane; l'Anse-d'Hainant, Com
Tiburon; Jérémie.

ARTIBONITE... Les Gonaives; Saint-Marc; Ennery; le Gros-Morne, Terre-
Petite-Rivière, les Verrettes.

NORD.

NORD-EST.
SUD-EST...

...

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Cap Haitien; (nommé d'abord Guarico, et ensuite Cabo-Sant,
Français, Cap-Henri; Cap-Haitien); la Ferrière (citadelle Heer
(Sans-Souci); Dondon; la Petite-Anse; le Trou; Fort-Liberte
Fort-Dauphin); le Limbe; le Borgne; le Port-de-Paix; Jean-
Mole Saint-Nicolas (Cape-Nicolas, Mole); Plaisance; la Marmon
Grande-Rivière-du-Nord; l'ile Tortue.

Saint-Yague (Santiago de los Cavalleros); Port-Plate; Most Banica; Altamira; la Vega; les ruines de la Concepcion de la Fegics Santo Domingo (Saint-Domingue); Saint-Christophe (San-Cre Seybo; Higuey; Samana; Savana la Mar; Bany; Azua; San Neyba; Lamate (Lamoatte); les iles Saona, Beata, Alta-Fela PORT-AU-PRINCE, chef-lieu du département de l'Ouest et capi toute la république, bâtie au fond du golfe de La Gonave, avec un p et commode et une belle rade, mais dans un climat malsain. Cette V des rues bien alignées, mais pas encore pavées. A dire vrai, aucun des bâtimens publics n'est remarquable sous le rapport de l'architecton seul palais du président, qui est l'ancien hotel du gouverneur frar 2

distingue par ses dimensions, et par l'élégance de ses appartemens. us citerons encore le sénat et le lycée. L'arsenal a été brûlé en 1827; une ez belle conduite d'eau fournit cet élément à la ville. La Place-d'Armes, est devant le palais, est ornée d'un petit monument élevé à la méire de Petion. Port-au-Prince possède actuellement les principaux yens d'instruction de toute la république; nous nommerons le lycée, et l'éde médecine annexée à l'hôpital; on nous assure que les écoles militaire e dessin, ainsi que la bibliothèque nationale, mentionnées dans plusieurs rages récens comme existantes, ne sont encore qu'en projets; mais les es lancastériennes sont déjà assez multipliées. Il y a aussi deux imprime, où l'on publiait, en 1826, trois journaux; l'un d'eux, le Télégraphe, continue à paraître, est regardé comme la gazette officielle. PortPrince est aussi la plus florissante ville de toute l'ile, avantage qu'elle à son commerce supérieur à celui de toutes les autres places, et à la lence de toutes les premières autorités. Sa population, qui a beauaugmenté dans ces dernières années, s'élève peut-être à 15,000 âmes. oici les autres villes et lieux les plus remarquables:

ns le DÉPARTEMENT DE L'OUEST, outre PORT-AU-PRINCE, que nous venons erire, nous nommerons: LEOGANE, petite ville assez importante, avec un port, marquable par le rôle qu'elle joua dans l'histoire de l'Amérique; à l'époque de la verte c'était la place principale du royaume de Xaragua, régi par le cacique Be0; elle se distingua aussi dans les fastes sanglans de la guerre de l'indépendance. TIT-GOAVE, important par son port; dans ses environs, sur la route du Grand, s'élève le Tapion de Petit-Goave, montague célebre dans les annales de nomie, par la mesure du pendule faite en 1735 par les académiciens français, qui rent à 355 toises son élévation au-dessus de la mer. JACMEL, par son port et par mmerce; c'est le siège d'un tribunal civil. C'est aussi à ce département qu'appare prétendu arrondissement ou la commune des GRANDS-BOIS, qui figure dans le sement de 1824 publié par les journaux; ses habitans qui, selon M. Mackenzie, t dans l'état de nature et saus entretenir aucune relation avec les autres insulaires, ent les montagnes qui s'étendent depuis les environs du Mirebalais jusqu'à la côte t de Jacmel. Ce sont les descendans des Nègres marons ou échappés des anciens ssemens français; ils n'ont jamais reconnus et ne reconnaissent l'autorité de perOa les nomme, dit ce voyageur, les Vien-Viennent, à cause du cri qu'ils poussent, 'ils se retirent dans l'intérieur de leurs forêts à l'approche des étrangers. D'après un vateur intelligent, qui a long-temps résidé dans cette ile, et qui a déjà beaucoup ibné aux découvertes de l'Afrique et à nous faire mieux connaitre quelques parties Colombie, cette peuplade serait connue sous le nom de Vien-Vien, et serait beaumoins sauvage que nous la représente l'observateur anglais. L'île GONAVE, la plus le de celles qui avoisinent Haiti et en dépendent, est sans habitans permanens. ins le DÉPARTEMENT DU SUD: LES CAYES, chef-lieu du département, assez ville, qu'on peut regarder actuellement comine la seconde place commerçante de la lique, à cause defl'activité qu'a prise son commerce; c'est le siège d'un tribunal ; le gouvernement y a établi une imprimerie et une espèce de gymnase, où cent s sont instruits à ses frais. Les Cayes ont été la capitale de l'état éphémère fondé par neral Rigaud. Le terrible ouragan du 12 août 1831 l'a détruite entièrement. SAINTis, très petite ville, très déchue, mais encore importante par la beauté de son port r celle de sa situation. JÉRÉMIE, petite ville importante par la fertilité de son terre, par son commerce et par son tribunal civil; c'est dans les montagues de son terre que Goman avait fondé son état éphémère.

ans le DÉPARTEMENT DE L'ARTIBONITE: LES Gonaïves, petite ville, chefdu département, avec un tribunal civil, un port et des bains.

ans le DEPARTEMENT DU NORD : CAP-HAÏTIEN, chef-lieu du département,

autrefois capitale du royaume de Haïti; avant la révolution elle partageait avec Port-a Prince, l'honneur d'être en temps de guerre la résidence du gouverneur général de la partie française de Saint-Domingue. Båtie au pied de la montagne nommée Le Morac & Cap et en face d'une vaste plaine, avec un beau port, cette ville, malgré les désastres que a éprouvés depuis la fin du dernier siècle, est encore la mieux bâtie et la plus belle le l'ile, et n'est inférieure pour la population et le commerce qu'à Port-au-Prince. Ses ram sont larges et pavées, ses maisons toutes en pierre; elle a quelques belles places, des ar chés, des fontaines; ses fortificatious du côté de la mer, jadis considerables, tombaa ruines; sa belle église de Notre-Dame n'est pas en meilleur état ainsi que le sheûte, » palais du gouverneur et deux vastes couvens. Ses bâtimens les mieux conservés sont les senal et le palais de Christophe; celui-ci est destiné à loger le président lorsqu'il se ou dans cette ville. Cap-Haïtien est le siège d'un tribunal civil, d'un tribunal de comme": et le chef-lieu de l'arrondissement militaire et de l'arrondissement financier de sen Sa population, qui a beaucoup diminué depuis ces dernières années, est encore estar à près de 10,000 âmes.

Dans ses environs on trouve : Millot, petit village, près duquel on voit les a de Sans-Souci, assez belle maison de plaisance bâtie par Christophe, et où une grande partie de l'année. Ses vastes appartemens, qui étaient garnis avec une 72€ richesse, ont été dévastés après la chute de ce tyran. M. Mackenzie y vit encore à bre à coucher où il mit fin à sa vie par deux coups de pistolets. La chapelle est 2 partie de ce bâtiment que la fureur populaire ait épargnée. A trois lieues de Miss voit La Ferrière, autrefois la Citadelle Henri, forteresse bâtie par sur le sommet d'une montagne, haute d'environ 2,500 pieds, afin de s'y réfigure a d'insurrection et d'y renfermer ses trésors. Sa construction, qui a duré plast a coûté des sommes énormes, à cause des difficultés qu'offrait le transport de et de la grosse artillerie. On ne peut y arriver que par un sentier étroit et expert Ta dans le roc. Ses murailles sont d'une épaisseur extraordinaire et elles sont grand pièces de canon. Elle est très abondamment pourvue d'eau et ou la dit toujours a pour trois ans. M. Mackenzie croit très probable qu'au moment où le tounett une partie de ses fortifications et dispersa une portion des piastres qu'Henri y avaitúap la totalité de l'argent comptant que ce despote y avait accumulé s'élevait à 30,000 20 piastres, ou à plus de 150,000,000 de francs dont, après sa mort, 6 millions et qu passerent dans le trésor de l'état. Mais nous ferons observer qu'un juge tres con soutient que ce trésor ne s'est jamais élevé au-delà de 40 millions de franes, de viron la moitié passa dans les caisses de la république. Dondon, misérable vika joua un grand rôle pendant la première période de la guerre de l'indépendance on pourrait nommer le territoire montueux qui l'environne la Vendée Haitienne, de la longue résistance que les Nègres royalistes y opposerent aux insurgés.

Nous nommerons encore: FORT-LIBERTÉ, petite ville ruinée, avec un best p LE PORT DE-PAIX, petite ville commerçante, avec un port; LE MOLE SAINT-V: petite ville ruinée par Christophe, qui en rasa les fortifications; ses remparts, e grands frais par les Français, et considérablement augmentés par les Anglais dust occupation, en avaient fait, dit M. Mackenzie, une des plus fortes places mä “ monde; son port, sa position et ses fortifications, qui pourraient facilement être re lui donnent encore une grande importance militaire. L'ile TORTUE, renommer avoir été le repaire des trop célebres filibustiers et le premier établissement des F à Saint-Domingue.

Dans le DÉPARTEMENT DU NORD-EST : SAINT-YAGUE, chef-lieu du do th ment, siège d'un tribunal civil, mais très déchue depuis les dégâts qu'elle a sour de la retraite de Christophe sous les ordres de Dessalines en 1805. C'est une des p ciennes villes de l'Amérique, ayant été bâtie en 1504; elle est aussi renommer cocam des lieux les plus salubres de l'Amérique, prérogative justifiée par le mouvence! a population, qui offre une mortalité extrêmement petite comparée au nombre de wate respectives. PORT-PLATE, petite ville très déchue, mais encore importante par st et par la grande exportation d'acajou et autres produits qu'on y fait. ALTARIA Fable hameau, remarquable par la magnifique vue dont on y jouit. MONTE-CHRIST,

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