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volcans, environnée de glaces, et habitée depuis la seconde moitie da 1x siècle par des Norvégiens, offre à l'historien une des plus florissant:républiques du moyen âge. Le dialecte de ces colons, poli par des eervains habiles, devint la langue islandaise, si renommée par ses sei ou mémoires historiques en prose mêlée de vers, et par le mérite de si littérature, qui est une des plus riches et des plus curieuses de cette ep que, car alors toute la partie occidentale du monde civilisé était, à queques exceptions près, plongée dans la plus profonde ignorance. Les s des, ou poètes islandais, étaient alors pour la Scandinavie ce que fores les troubadours, les trouvères et les minnesaenger, pour l'Europe-Medionale, la France et l'Allemagne; guerriers et poètes, ils servaient less nombrables princes de la Scandinavie dans le conseil et sur le champ de 5o taille. Enfin l'ethnographe voit dans la famille à laquelle appartiennent habitans indigènes de cette partie de l'Amérique, l'anneau qui unit le ye ritoire des langues du Nouveau-Monde au territoire de celles de l'Ancien et il y classe, avec un géographe célèbre, parmi les ancêtres des Es maux, ces Indiens mentionnés dans un passage de Cornelius Nepos, m jetés par la tempête sur les côtes des Gaules, furent présentes à Que Metellus Celer, proconsul de cette province, et sont sans doute les p miers Américains mentionnés par l'histoire, dont le pied ait touches européen.

Après avoir signalé tout ce que la nature offre de plus rem dans ces contrées polaires, nous serons très court dans la descrides lieux où vivent ses habitans. Ils n'offrent aucun de ces monusque nous avons eus à décrire jusqu'à présent, et leurs souvenirs sont trop per interessans pour être admis dans le cadre d'un Abrégé de geognan Voici les villes et les lieux les plus remarquables, d'après l'ordre a dans le tableau des divisions administratives.

Dans l'ISLANDE nous nommerons d'abord : REIKEVIG, parce qu'elle est rep comme la capitale de toute l'ile, étant le siège du grand-bailli, du tribunal supe l'Islande et de l'évèque; ou estime sa population à 500 ou 600 âmes. Malgre ș nombre d'habitans, Reikevig possède un lycée, une école d'enseignement mitt. bibliothèque de 5,000 volumes, une typographie où l'on imprime deux journ. société savante, qui est une section de la société royale des antiquaires à Copenhag une autre société, qui est une section de la société royale de la littérature isi Copenhague, et la société pour la diffusion des connaissances utiles; ces instil Ja passion pour l'histoire nationale, la poésie et l'instruction solide qu'on observe a core parmi les habitans de cette ile, rappellent les temps où, régie par ses mag elle présentait dans le moyen âge, à l'extrémité du monde connu et au milieu des 3m polaires, un des points du globe où les lettres étaient cultivées avec le plus de suers # où le génie poétique inspirait à ces habitans ces sagas à l'aide desquels les savans it a jours ont pu répandre tant de lumière sur l'histoire du Nord.

Nous nommerons ensuite: LAMBHUUS, petite bourgade dans la banlieue de Ben `-remarquable par l'observatoire qu'on y a établi; BESSESTAD, par son importance relz. *** ment à ces contrées si peu peuplées; SKALHOLT, autrefois siège d'un évêché; a quelquz tance on admire les deux plus célèbres sources ascendantes de l'Islande, le Geysers Strok, un des phénomènes les plus remarquables de la géographie physique, e HOLUM, jadis siege d'un évèché. Ici nous rappellerons que, des l'année 1530, cette pes ville posséda une typographie, qui est par conséquent la première que l'on ait eas dans le Nouveau-Monde; sa fondation est même antérieure à celle des imprimers toutes les grandes villes de l'Europe-Orientale, à un très petit nombre d'excep

Dans le GROENLAND nous ne nommerons que JULIANESHAAD, parce que,

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titesse, c'est le plus important de tous les établissemens dans ces régions arctiques; ODTHAAB, parce que c'est le plus ancien; NOUVEAU-HERRNHUT, à cause de la mission des ères Moraves, à laquelle il doit sa naissance; UPERNAVIK, parce que c'est l'établissement rmanent le plus septentrional; et l'ARCHIPEL DE DISCO, si important par la riche péche 'on fait dans les parages des îles dont il se compose, parmi lesquelles on doit citer celle Disco, à cause de son étendue. Nous avons déjà rappelé à l'attention du lecteur les quimaux, habitans du HIGHLAND-ARCTIQUE Sur la côte occidentale du Groënland Inendant. Mais nous ne pouvons pas entièrement passer sous silence l'exploration de la e orientale entreprise par le capitaine Graah par ordre de Frédéric VI, dont le règne idra dans l'histoire son principal lustre des sciences que ce sage et vertueux monarque ourage de sa puissante et généreuse protection. Le 20 mars 1829 ce marin aussi ile qu'intrépide partit de Nenortalik, situé à l'extrémité du Groenland-Méridional, e 28 juillet il avait déjà pénétré jusqu'à une île située à 65° 18′ de latitude, ce qui beaucoup plus au-delà du point atteint par tous ces prédécesseurs, qui sous les règues Frédéric II, de Chrétien IV, de Frédéric III et V et de Chrétien VII, avaient fait des iges le long de la côte orientale pour retrouver les restes de l'ancienne colonie fondée les Scandinaves. Obligé de revenir sur ses pas par la saison avancée et par le manque vivres, il établit son quartier d'hiver à NUGARBIK, d'où il envoya en Europe les ils de son exploration. L'illustre héritier du trône de Danemark, le prince Christian léric, en fit part à la Société de Géographie de Paris. C'est de Nugarbik que M. Graah ropose de partir de nouveau à la bonne saison pour achever, s'il est possible, la reaissance de cette côte, restée jusqu'à présent inaccessible à tous les marins. «< Mais at principal de l'expédition a déjà été atteint par la première campagne; car ayant ssé la latitude attribuée à l'ANCIENNE COLONIE ISLANDAISE, sans en avoir trouvé sindre trace, sans avoir rencontré même la plus insignifiante ruine, même dans des $, qui nécessairement auraient dû être habitées, si jamais le pays eût été occupé par uple domicilié, et, sans avoir découvert chez les indigènes, ni traditions, ni traces de igion, de la langue ou des mœurs des anciens chrétiens, il paraît évident, dit le aine Graah, que l'ancienne colonie n'a pas été à l'est de Statenhuk, mais dans la e sud-ouest du Groenland actuel, celle où se trouve aujourd'hui l'établissement de neshaab, opinion énoncée il y a déjà plus de quarante ans par M. Eggers dans un ge couronné par l'académie royale des sciences de Copenhague et adoptée par Malteet autres savans célèbres.» Nous devons cependant faire observer que les ruines déertes dernièrement sur la TERRE DE JAMESON par le capitaine Scoresby fils; la belle ation observée par ce marin, et que M. Graah lui-même a trouvée supérieure dans nvirons d'Ekolumiut (lat. 63° 30') à la végétation la plus forte de la côte occide; mais surtout la configuration des hommes si différens des peuples Esquimaux le voyageur danois rencontra durant son exploration, en même temps qu'ils s'aptent beaucoup des Scandinaves par leur haute taille, par la forme de la tête, par le et par l'ensemble des traits; toutes ces circonstances nous paraissent laisser enindécis cet important problème géographique.

ins les ANTILLES on doit citer: CHRISTIANSTED, chef-lieu de l'ile de Sainte-Croix sidence du gouverneur général des Antilles-Danoises, petite ville, bien bâtie, avec ques édifices assez beaux et ornés de portiques, un port bien fortifié et environ 5,000 tans. Elle est importante par son commerce; malgré sa petite population, c'est la la plus peuplée de toute l'Amérique-Danoise.

SAINT-THOMAS, chef-lieu de l'île de ce nom, petite ville bien bâtie, avec un port e; on peut la regarder comme une des principales places commerçantes des Antilles, out pour le commerce de contrebande des marchandises d'Europe et des Etats-Unis, elle est un des grands dépôts. Plusieurs Juifs s'y sont établis et y ont une synagogue. porte à 3.000 âmes sa population.

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AMÉRIQUE-ANGLAISE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Les établissemens anglais en Anetque, s'étendant, quoique avec d'immenses interruptions, d'un borta l'autre de cette partie du monde, nous n'indiquerons que la longitude la latitude de la partie la plus étendue de l'Amérique-Anglaise, de cele qu'on peut considérer comme formant une masse de pays continus, maly les bras de mer considérables qui en séparent les îles regardées par Anglais et les géographes comme appartenant à cette grande division Nouveau-Monde. Les positions astronomiques que nous allons indige ne se rapportent donc qu'au Canada, au Labrador, à ce que plusi géographes modernes appellent Nouvelle-Bretagne, ainsi qu'aux archpels, dans les mers boréales, nouvellement explores par les navigates anglais, et aux vastes contrées qui, vers l'ouest, s'étendent entre les Mictagnes Missouri-Colombiennes (Rocky Mountains) et le Grand-Ocean Longitude occidentale de la Nouvelle-Bretagne et dépendances, stre 55° et 142°. Latitude boréale, entre 42° et 78°.

CONFINS de la Nouvelle-Bretagne et dépendances. Au nord, l'Ove Arctique. A l'est, la mer de Baffin et le détroit de Davis qui la séparent l'Amérique-Danoise, ensuite l'Atlantique. Au sud, l'Atlantique et la c fédération Anglo-Américaine. A l'ouest, le Grand-Océan et l'A Russe. Les autres parties de l'Amérique-Anglaise sont trop morces pour que notre cadre nous permette d'en indiquer les confins; la simple p tion d'une carte fera beaucoup plus que tous les détails que nous pout

rions donner.

FLEUVES. Cette partie du Continent-Américain offre un grand nombr de fleuves que la pente du sol fait aboutir à cinq mers différentes. Le bleau suivant présente le cours de ceux qui, plus que les autres, attiranta tention du géographe par l'étendue des pays qu'ils traversent; ils sont d sés d'après les mers différentes auxquelles ils portent le tribut de leurs a L'OCÉAN-ARCTIQUE reçoit :

Le MACKENZIE, qui est le plus grand fleuve de cette mer dans l'hémisphère dental. Il commence son cours sur le versant oriental des Montagnes Missour biennes (Rocky-Mountains) par la réunion de plusieurs petits bras, parmi lesquris cela de la PAIX, nommé aussi OUNGIGAH OU UNIJAH, est regardé comme le princip l'appelle aussi le BRAS OCCIDENTAL par opposition à un autre très considérable, qui du sud, en descendant de la même chaîne et que les géographes appellent BRAS ORENTA Le Mackenzie continue son cours sous le nom de RIVIÈRE DE LA PAIX à travers le fun Chepewyans, en passant par quelques misérables forts en bois qui appartenaient à la pagnie du Nord-Ouest; il entre ensuite dans le grand LAC ATAPESKOw (dit aussi des Ja tagnes), auquel aboutit encore la grande Rivière Atapeskow ou de l'Elan ka sortant de ce lac il prend la dénomination de RIVIÈRE Ddu lac de l'Esclave, CB à quelques milles à l'ouest du fort Chipaway. Le Mackenzie baigne ensuite le fart treprise et traverse le grand LAG DE L'ESCLAVE, sur lequel s'élève le fort Providen c'est en sortant de ce grand lac qu'il reçoit le nom de MACKENZIE. Ce fleuve passe do suite par le fort Espérance, et après avoir traversé les solitudes que paresuresi Indiens des Montagnes, les Indiens-Querelleurs et les Esquimaux, il entre enfin dans céan-Arctique. En ne tenant pas compte des nombreux affluens qui se rendent dans grands lacs Atapeskow et de l'Esclave, les principaux affluens du Mackenzie à la f sont: la Rivière de l'Elan ou Atapeskow, que quelques géographes regarant

tort comme le bras principal de l'Oungigah ou Rivière de la Paix ; c'est jusqu'à préat le plus grand de tous les affluens connus de ce fleuve comme aussi du lac Atapeskow. ent ensuite le Fleuve de l'Ours, qui décharge le vaste lac du Grand-Ours. Parmi les luens connus à la gauche, nous ne nommerons que la Rivière des Montagnes, i jusqu'à présent paraît en être le plus considérable.

Le COPPERMINE, ou la Rivière de la Mine de CuIVRE, prend sa source dans les ateurs qui sillonnent les solitudes parcourues par les Indiens-Cuivre, traverse un grand mbre de lacs, parmi lesquels on distingue ceux de POINT et de RED-ROCK, franchit une inité de rapides et de cascades, et, après avoir baigné le pays des Esquimaux, aboutit à foncement occidental du golfe de George IV, qui est lui-même un des plus remar ibles de l'Océan-Arctique.

La MER DE HUDSON reçoit :

LE CHURCHILL OU MISSINIPI, dont on ne connaît pas encore bien la source, et dont ours laisse encore beaucoup à desirer. Plusieurs géographes s'accordent à regarder la IÈRE DU CASTOR Comme la partie supérieure de ce fleuve; il traverse ensuite le LAC LA CROSSE, celui de l'OURS; après être sorti de ce dernier il prend les noms de MisstI et de CHURCHILL; c'est sous cette derniere dénomination qu'au fort Churchill, atre dans la mer d'Hudson. Le Missinipi baigne le pays des Knistenaux, reçoit à la che les eaux du grand lac des Rennes, qui parait communiquer avec le lac Wollas; ce dernier communiquant avec le lac Atapeskow par la rivière Stone, le bassin du rchill se trouve ainsi communiquer avec le bassin du Mackenzie.

Le NELSON, qui est le plus grand courant de cette mer. Il est formé par la réunion eux branches: la SASKATCHAWAN-SEPTENTRIONALE et la SASKATCHAWAN-MERIDIONALE, descendent des Montagnes Missouri-Colombiennes (Rocky-Mountains); la Brancheentrionale passe par le fort Augusta et à quelques milles au sud de Hudson-house; ranche-Méridionale, par Chesterfield-house. Après leur réunion, le Saskatchawan, mé autrefois FLEUVE BOURBON, passe par Cumberland-house, entre dans le grand Winnipeg, en sort sous le nom de Nelson, et, après avoir traversé la Nouvelle-Galles, écharge à Fort-York dans la mer d'Hudson.

Le SEVERN, selon les meilleures cartes, sort du lac Winnipeg, passe par le fort adien, et, après avoir arrosé la Nouvelle-Galles, entre à Severn-house dans la mer adson. C'est ici qu'il nous paraît le plus convenable de placer la description de deux ortans affluens du lac Winnipeg la Rivière-Rouge (Read-River) et le WinniToute la partie supérieure du cours de ce dernier offre plutôt une série de lacs que bords d'un fleuve; les principaux de ces lacs sont le lac Blanc, le lac VerMon, le lac de la Pluie et le lac des Bois qui est le plus grand; tous ces ts bassins sont sur les frontières anglo-américaine et anglaise; le lac Salé et autres artiennent en commun au Winnipeg et au fleuve ALBANY, autre tributaire de la mer udson. La Rivière- Rouge est formée par la réunion de deux branches principales : ssinibonis ou Haute-Rivière-Rouge, grossie à la droite par la Souris, et asse-Rivière-Rouge, qui vient du territoire anglo-américain, où elle est grossie la Rivière du lac Rouge. Tous les pays arrosés par ces fleuves sont occupés par les iens Chipaways, Knistenaux, Assiniboines et autres tribus indépendantes; on n'y ave que quelques petits forts qui appartenaient aux compagnies du Nord-Ouest et la Baie-d'Hudson.

Le GOLFE DE SAINT-LAURENT, qui est un enfoncement de l'OCÉAN-ATLAN-
QUE, reçoit :

LE SAINT-LAURENT, qui est le plus grand fleuve de l'Amérique-Anglaise, et dont us avons décrit le cours de la partie supérieure aux pages 934 et 1000. A son issue du Ontario le Saint-Laurent forme ce qu'on appelle le LAC DES MILLE ILES; il passe ente par Brockville, Johnstown, Cornwall; plus bas il s'élargit pour former ce qu'on pelle le LAC SAINT-FRANÇOIS; poursuivant son cours vers le nord-est il baigne Montal, forme ensuite l'élargissement nommé LAG SAINT-PIERRE, arrose Trois-Rivieres, uebec et autres villes beaucoup moins importantes, et par une embouchure qui par ses mensions ressemble à un bras de mer, il entre dans le golfe auquel il donne le nom. Ses incipaux affluens à la droite sont : le Richelieu (Sorel ou Chambly), qui offre la sin

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gularité d'être beaucoup plus large dans la partie supérieure que dans la parte inferies de son cours; il sort du lac Champlain, qui appartient à la confédération Anglo-Ames caine, et passe ensuite par l'Ile-aux-Noix, St.-John et Fort William Henry, autras nommé Sorel; la Chaudière, remarquable par sa belle cascade. Les principaux affive à la gauche du Saint-Laurent sont: l'Ottawa (Outtawa ou Grande-Riviere), le plus gra des affluens de ce fleuve; il paraît naître dans les environs du lac Abbitibbe, traverse le i Temiscaming, forme les élargissemens nommés lac Chat, lae Chaudièrs autres, et après avoir séparé le Haut-Canada du Bas-Canada, il joint ses eaux à celles d Saint-Laurent près de l'ile Montreal; le Madawasca, le Mississipi, le Rideau, si portant par le canal qui doit le joindre au lac Ontario, et la Petite-Nation sout ses pri cipaux affluens; viennent ensuite la Rivière- Maurice, qui traverse le lac Sa Thomas et baigne Trois-Rivières; le Montmorency, d'un cours très borne, a remarquable par sa magnifique cascade; et le Saguenay, le plus grand apres tawa; il est nommé Pikouagamis au-dessus du lac Saint-John qu'il traverse; c'es Tadousac que le Saguenay mêle ses eaux à celles du Saint-Laurent. La reconnaisses que le gouvernement du Canada a fait faire dernièrement de cette rivière a enc géographie physique d'un fait encore unique sur le globe; c'est que le lit de la Saqueta fre, pendant environ 60 milles anglais, une profondeur qui varie depuis 600 jusq pieds anglais; à son confluent avec le Saint-Laurent, il est 600 pieds plus pro ce dernier, dont le lit a 240 pieds de profondeur, de sorte que la profondeur ab du Saguenay est en cet endroit de 840 pieds! De hautes montagnes, d'environ 2,00 pieds anglais d'élévation, bordent la profonde vallée de ce fleuve extraordinaire, f la largeur varie dans toute la partie explorée depuis un quart jusqu'à deux mills a

Le MIRAMICHI, dont le cours est très borné, mais dont le bassin est tre quable par les belles forêts qui entretiennent les nombreux chantiers étal bords et ont fourni depuis plusieurs années une immense quantité de bois de au Royaume-Uni. Malheureusement d'horribles incendies en ont détruit espaces. Le Miramichi traverse une grande partie du Nouveau-Brunswick, bage castle et débouche dans la baie de son nom.

Le GOLFE DU MEXIQUE, qui est une subdivision de la MÉDITERRANEL LOMBIENNE, reçoit:

Le MISSISSIPI, dont nous avons décrit le cours aux pages 936 et 1003. Cel1* gauche du Missouri, qui est son plus grand affluent, qu'aboutissent les peti's c qui arrosent une fraction du territoire anglais.

L'OCEAN-ATLANTIQUE reçoit immédiatement:

Le POUMAROUN, qui arrose la Guyane-Anglaise; dans quelques parties de son 1 ce fleuve marque la frontière entre la république de Colombie et cette partie de rique-Anglaise.

L'ESSEQUEBO, qui est le plus grand de tous les fleuves de l'Amérique Meridia entre l'Orénoque et l'Amazone; son embouchure est remarquable par sa grande ing on ne connaît encore qu'imparfaitement la partie supérieure de son cours. L'Es paraît naître dans la Serra de Tumucumaque dans l'empire du Brésil, arrose l'ex septentrionale de la province de Parà, sépare ensuite la Colombie de la Guyane-Ang traverse cette dernière du sud au nord en passant par Fort-Insel et se rend dans 10 Ses principaux affluens à la gauche sont : le Rupuniri ou Rupunuwini, si ren dans le mithe d'Eldorado; le Cuyuni, qui parcourt la partie orientale du departe colombien de l'Orenoco, où il est grossi par le Mazarony; c'est le plus grand de tos affluens de ce fleuve.

Le DEMERARI, dont on ne connait pas encore exactement ni les sources i la p supérieure de son bassin; il traverse du sud au nord la florissante colonie de Deat en passant par Georgetown.

Le BERBICE, dont le cours est presque parallèle à celui du Demerari. Ce fleuve dan le nom au gouvernement de Berbice, traverse cette importante colonie en passpor Nouvelle-Amsterdam; dans sa partie supérieure il offre plusieurs grandes cataractes

Le CORENTYN OU CORENTINE, court du sud au nord en séparant la Guya glaise de la Guyane-Hollandaise.

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