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Ou doit ajouter que la vaste BAIE FUNDY, une des dépendances de l'Océan-Atlanue, si remarquable par ses hautes marées, reçoit les fleuves suivans:

LE SAINT-JEAN OU Saint-John, qui vient de la frontière du Maine dans les États-Unis, verse une partie du Bas-Canada et la meilleure partie du Nouveau-Brunswick, dont est le plus grand fleuve, passe par Frederictown et, à Saint-John, il entre dans la baie ady. Ce fleuve est devenu de nos jours d'une grande importance pour les géographes, ree qu'il traverse le vaste espace réclamé d'un côté par l'Angleterre et de l'autre par États-Unis. Parmi ses nombreux affluens nous ne nommerons que le Saint-Franis, parce que le lit de cette petite rivière, joint à celui du Saint-Jean, marque juses à son confluent la ligne de démarcation que le roi de Hollande, nommé arbitre par deux puissances, dans cette dispute, vient de déterminer; la position de cette ligne aux Anglais plus de la moitié de l'espace auquel ils prétendaient.

Le SAINTE-CROIX. Nous nommerons ce petit courant parce qu'il trace la frontière re le Nouveau-Brunswick et l'état du Maine; du côté anglais il baigne Saint-Andrews. Le SHUBENACADY, autre courant très petit devenu de nos jours d'une grande imtance par le beau canal qui y aboutit. Le Shubenacady coupe presque par le milieu Nouvelle-Écosse et débouche dans le Bassin de Minas (Bason of Minas), une des deux ades baies qui forment l'extrémité de la baie Fundy.

e GRAND-OCÉAN reçoit plusieurs fleuves dans les limites de l'Amérique Anglaise, $ ils sont tous encore trop peu connus et trop peu importans pour que notre cadre s permette d'en tracer le cours. Nous nous bornerons à nommer le TACOUTCHE-TESSE rit à la page 1005. Ce n'est que la partie supérieure de son bassin et toute la rive ite de la partie inférieure, qui, selon les cartes les plus récentes, appartiennent aux lais; tout le reste, d'après ces mêmes cartes, serait compris dans le territoire Angloéricain. Voyez l'article Division et la Région de l'Ouest, aux pages 1146 et 1147. CANAUX. Nous sortons du plan adopté pour la description des états cette partie du monde pour signaler au lecteur plusieurs beaux canaux cette partie du monde, sur lesquels toutes les géographies les plus rétes gardent le silence (à l'exception du canal de La-Chine), quoique 1 soit déjà en pleine activité depuis plus de deux ans, et que les aus aient été commencés depuis plus d'un lustre. Ces canaux sont :

e CANAL WELLAND, ouvert dans le Haut-Canada pour éviter la chute du Niagara et blir la communication entre le lac Ontario et le lac Erié. Il commence à Port-Mait4 sur ce dernier, traverse la vallée du Chippewa et aboutit au Port-Dalhousie sur le Ontario. Sa longueur n'est que de 36 milles anglais, mais par ses grandes dimensions, M. Tanner, il n'a d'égal en Amérique que le canal de la Delaware-et-Chesapeake que is avons décrit à la page 1007. La nature difficile du terrein, sa forte pente qui a essité la construction de 34 écluses, doivent le faire ranger à côté des ouvrages hyuliques dont l'exécution a le plus coûté. Son point culminant est à 334 pieds anglais. M' Gregor dit qu'il a 59 pieds anglais de largeur et 8 172 de profondeur. LE CANAL RIDEAU, qui n'est pas encore achevé; il doit joindre le lac Ontario à l'Otva, affluent du lac Saint-Laurent. Il commence à Kingston sur le lac Ontario, et à trars une chaîne de petits lacs, il va se joindre au Rideau, tantôt en longeant cette rivière, tot s'identifiant avec elle; il aboutit à Bytown, non loin du confluent de l'Ottawa avec Saint-Laurent. Sa longueur totale de Kingston à Bytown, en y comprenant la navigain naturelle des fleuves et des lacs, est de 160 milles anglais. Son point culminant aussus de l'Ottawa est à 290 pieds anglais; cette pente a exigé la construction de 19 luses du côté de Kingston et de 34 du côté de Bytown. M. M' Gregor dit que la dépense été estimée à 500,000 liv. sterlings. ·

Le CANAL DE LA-CHINE, commence immédiatement au-dessus de Montréal, en couint l'île de ce nom; il a été entrepris en 1821 par une compagnie et a coûté, selon 1. M'Gregor, 130,000 liv. sterling; sa longueur est de 9 milles anglais, sa largeur de o pieds anglais et sa profondeur de 5 pieds.

Le CANAL DE GRANVILLE, entrepris dernièrement par le gouvernement dans les en

virons de cette bourgade, afin d'éviter les rapides qui embarrassent la partie inférieure du cours de l'Ottawa; il s'étend de Vandrieul jusqu'au Long-Saut. On estime la dépens à 180,000 liv. sterl.

Le CANAL d'HALIFAX qui sera bientôt achevé. Il doit joindre cette ville au Shubeza cady, et par conséquent réunir l'Atlantique à la baie Fundy, et proprement le por d'Halifax au Bassin de Minas, vaste anse de la baie Fundy. Sa longueur totale sera a 54 milles angiais; sa largeur à la superficie de 60 pieds anglais et de 36 au fond; i sera navigable pour des vaisseaux qui tirent 8 pieds.

D'autres canaux ont été proposés; nous n'en citerons que deux : le casat de 1 milles anglais qui doit joindre la baie Verte, enfoncement du golfe de Saint-Laurent a Cumberland-Bason, enfoncement de la baie Fundy; la dépense est estimée à 7,5 liv. sterl. pour le rendre navigable pour des navires qui tirent 8 pieds; le CANAL DE U CAP BRETON, qui doit ouvrir une communication entre le Bras-d'Or et la baie de Sant Pierre (Saint-Peter's bay); on a estimé sa dépense à 17,150 liv. sterl.

La partie de la Guyane, actuellement dépendante de l'Angleterre, offre elle au quelques canaux navigables pour de gros bateaux ; ils ont été construits sous le rigia hollandais. Le CANAL DU MAHAICA parait être le plus considérable, surtout lorsq égard à ses différentes branches; d'un côté il met en communication le village et fleuve de Mahaica avec le Demerari, de l'autre il se réunit à un autre canal q du golfe du Mahaicony. On a projeté depuis quelques années l'ouverture d'an cand entre le BERBICE et l'ABARY, qui aboutirait ensuite au Mahaicony. Nous ignores projet a été exécuté.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. Comme nous l'avons déjà dit, le possessions Anglaises, dans cette partie du monde, ne forment pr masse de pays continus, mais seulement un ensemble de plusieurs comiters, que d'immenses intervalles séparent les unes des autres. Comme nos 12mons pas à introduire des noms nouveaux, nous retiendrons, malgre som peu de convenance, la dénomination générale de Nouvelle-Bretagne adopted dernièrement par presque tous les géographes et par les cartographe po désigner les deux Canada, la Nouvelle-Galles et autres contrées de l'A rique-du-Nord soumise aux Anglais; mais nous y rattacherons toutes in vastes solitudes qui s'étendent, au nord, jusqu'à l'Océan-Arctique, àl jusqu'à la Méditerranée-Arctique et à l'Océan Atlantique, et, à l'ouest, je qu'aux confins de l'Amérique-Russe et au Grand-Ocean. Nous reunion aussi à cette immense contrée toutes les îles qui en sont voisines, à l'ex ception de celles qui forment partie de l'Archipel Arctique ou des Teme Arctiques décrites aux pages 944 et 945. De cette manière, la Nouve Bretagne offrira la plus grande des divisions géographiques de l'Ameri02 Anglaise; elle doit en outre être regardée comme le noyau des Possession Britanniques dans l'Amérique-du-Nord, à cause de la continuité de immense territoire et à cause du développement qu'y ont pris dans ces der nières années la population, l'industrie, le commerce et l'agriculture. Le autres régions géographiques sont les Terres-Arctiques-Anglaises, les an Bermudes, les Antilles-Anglaises, la Guyane-Anglaise et la Pate Anglaise. Sous le rapport administratif, les divisions de cette partie l'empire Britannique sont bien plus nombreuses : nous les avons indiq toutes dans le tableau ci-dessous, où chaque gouvernement principal ses subdivisions les plus importantes sont rangés d'après les grandes dive sions géographiques que nous venons de tracer. Mais ici notre franchise nous engage à déclarer que, malgré toutes les recherches que nous avan faites pour connaître avec exactitude les contrées diverses qui relevent de chacun des gouverneurs, nous n'avons pu atteindre entièrement note

t, surtout à l'égard des subdivisions des Antilles. Ni quelques Anglais s instruits auxquels nous nous sommes adressés, ni l'Edinburgh Almach de 1832, ni même le British Imperial Calendar de cette année, n'ont résoudre nos doutes. Nous croyons cependant que les divisions de notre deau peuvent être regardées comme aussi exactes que possible, ayant fité d'une foule de faits importans que nous avons puisés aux sources iquées dans la préface, comme aussi des précieux renseignemens que M' Gregor vient de publier dans son savant ouvrage sur l'Amérique-Anise (The British America), qui embrasse presque tout ce que nous venons comprendre sous le nom de Nouvelle-Bretagne. On doit aussi ajouter les auteurs et les géographes anglais s'accordent à partager toute l'Aique, qui dépend de leur monarchie, en deux divisions principales, saBRITISH NORTH-AMERICAN COLONIES (Colonies Anglaises de l'Améri-du-Nord), qui comprend le Bus et le Haut-Canada, le Nouveau-Brunk, la Nouvelle-Écosse, l'ile de Cap-Breton, celles du Prince-Edouard e Terreneuve ainsi que les vastes espaces parcourus par les chasseurs gages de la nouvelle Compagnie de la Baie-d'Hudson; BRITISH WESTAN COLONIES (Colonies Anglaises des Indes- Occidentales), qui comad les Antilles, les Lucaies, les Bermudes, la Guyane et l'établisset du Yucatan. Ces mêmes auteurs s'accordent aussi à comprendre sous énomination générale de Leeward-Islands (Iles sous le Vent), les îles goa, Montserrat, Nevis, Saint-Christophe, Barboude, Anguille et les ges-Anglaises, Tortola, etc.; quelques géographes même font de toutes les le gouvernement ou lá division administrative de ce nom. Au reste, incertitudes dans les subdivisions administratives viennent en grande ie du régime de ces colonies qui, sous certains rapports, est militaire; ela confusion faite par les auteurs nationaux et étrangers entre les sions administratives et les divisions judiciaires. Quelquefois les divis ecclésiastiques ont été une nouvelle source d'erreur.

n rappelant au lecteur ce que nous avons dit aux pages 559 et 560, ajouterons que les vastes pays que nous proposons de nommer RéMackenzie-Saskatchawan et Région de l'Ouest, ainsi que la Nouvelleles, le Maine-Oriental, le Labrador et toutes les solitudes glacées des res-Arctiques, ne sont des possessions anglaises que de nom; elles doiêtre rangées avec les prétendues possessions du même genre qui fort une si grande partie de l'Amérique ci-devant Espagnole, de l'empire Brésil, et du territoire de la confédération Anglo-Américaine. Ces es solitudes ne sont, à proprement parler, qu'une des parties les plus ortantes de ce que nous avons nommé Amérique-Indigène Indépente. C'est aussi à ce chapitre et au long article ethnographie, que nous voyons le lecteur pour tout ce qui concerne les nations qui vivent dans régions inhospitalières. A l'égard du vaste espace compris dans les sins du Columbia et du Caledonia, espace que les cartes les plus rétes représentent comme appartenant aux Etats-Unis, nous ferons obver, que par l'intéressant voyage dans ces contrées, que M. Ross Cox at de publier, il paraît que ces solitudes, où le règne végétal étale ses s grands colosses, et que de faibles tribus indépendantes parcourent s tous les sens, bien loin d'appartenir aux Anglo-Américains, sont au traire occupées de fait par les chasseurs Anglais, qui y ont déjà érigés x forts sur le Columbia. Considérées sous le rapport administratif,

toutes les vastes solitudes de la Nouvelle-Bretagne, dans les limites que nous lui avons assignées, sont pour ainsi dire le domaine de la nouvelle Compagnie des pelleteries de la Baie-de-Hudson, composée, depuis 1811. de l'ancienne Compagnie de la Baie-de-Hudson et de celle du Nord-On où de Montreal. C'est de cette puissante corporation, et non pas des go verneurs des provinces susmentionnées, que dépendent immédiatemer et que dépendaient naguère les petits forts et les établissemens fonds pour faciliter le commerce des fourrures que ces deux sociétés faisa er par le moyen de leurs nombreux employés avec les peuples indigènes entièrement indépendans. Une lisière du Labrador offre le gouverneme théocratique des Missions, que nous avons déjà retrouvé dans tant d'a tres pays du Nouveau-Monde, et que nous venons de signaler dans l'An rique-Danoise.

TABLEAU DES DIVISIONS ADMINISTRATIVES.

NOMS DES RÉGIONS ET DES

GOUVERNEMENS.

CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS
REMARQUABLES.

NOUVELLE-BRETAGNE.

GOUVERNEMENT DE QUEBEC.

comtés.

Bas-Canada, divisé en 40 QUEBEC, Beaufort, Pont-Levi, l'tle Orléans, Lorrit ka real, La-Chine, La Prairie; Rivière de L, Scat Anne, Saint-Thomas, Petite-Rivière, Kamcenes. It dousac, Gaspé, Percé, Port-Daniel, New-Carise. T Rivières; Saint-Maurice; Fort-William-Henry de Nrel); St.-John, Fort-Chambly, Ile-aux-Noir, le groupe des Madeleines, ainsi nommé de l'ile principale

Région Mackenzie-Sas. Occupée entièrement par les sauvages independats. Os y katchawan.

trouve : le Fort-Franklin, près du lac du Grands, Fort-Espérance, près du Mackenzie; ce sont deux etab semens très faibles, fondés dernièrement, que nos pour signaler au lecteur les postes les plus septentri de l'Amérique-Anglaise; Fort-Chepawyan on Cheers sur les bords du lac Atapeskow ou des Montage gardé comme le chef-lieu des établissemens de la vant Compagnie du Nord-Ouest; Hudson-house, pet** gné de la branche septentrionale du Saskatchana a le regarde comme l'établissement le plus important to la ci-devant Compagnie de la Baie-d'Hudson po dans cette région; Chesterfield-house, au corferi ir deux branches, dont la réunion forme le Saskatchs 67 Méridional; c'est une des principales factoreries 2 ci-devant Compagnie du Nord-Ouest; Grand-Potgi le Fleuve-Oriental de la Pluie, un des principant semens de la mème Compagnie; enfin FertKildonan.

Région de l'Ouest.. . . . Entièrement occupée comme la précédente par des

indépendantes. Son territoire, le long de la c Nord-Ouest, est connu sous les noms de Je Géorgie, de Nouvelle-Hanovre et de veau Cornouailles; la partie intérieure est or les chasseurs anglais nomment depuis quelques Calédonie-Occidentale (West-Caledon). Dans ce nière est situé West-Caledon, établissement fonde es par la Compagnie de Montreal; il paraît être le important de tous ceux qu'on a fondé à l'ouest des tagnes Missouri-Colombiennes (Rocky Mountains To nent ensuite le Fort-Vancouver, bâti par la od Compagnie du Nord-Ouest, après avoir aband Fort-George; est situé sur la rive droite da Cata

NOMS DES RÉGIONS ET DES
GOUVERNEMENS.

CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS

REMARQUABLES.

à 80 milles anglais au-dessus de son embouchure; le Fort-Oakinagan, au confluent de l'Oakinagan avec le Columbia, dans une position très favorable pour le commerce de ces contrées. Les iles principales, que les Anglais regardent comme partie de leur territoire sont : la grande ile Quadra-et-Vancouver, où se trouvent les deux gros villages Noutka et Ouikanaouich (Wikanauish), soumis aux deux plus puissans chefs de la nation Wakas; l'ile de la Reine-Charlotte (Queen's Charlotte Island) habitée aussi par des Wakas.

ouvelle-Galles ou Mai- Entièrement occupée par des nations indépendantes. On y ne-Occidental.

UV. DE YORK ou du HAUT-CA-
ADA, divise en 25 comtes.

trouve quelques faibles établissemens fondés par la ci-devant Compagnie de la Baie-d'Hudson; les principaux sont: Fort-York, le plus important de tous; les Forts Churchill et Moose. Des notices très récentes représentent les fortifications de Churchill comme tombant en ruines. YORK, Niagara (autrefois Newark); Port-Maitland et PortDalhousie; Dundas; London; Kingston; Brockville; Perth; Bytown.

UV. DU NOUV.-BRUNSWICK, FREDERICTON (Frederictown); Saint-John (Saint-Jean); ivisé en 7 comtés.

IV. DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE, ivisé en 10 comtés, sans compr ceux du Cap-Breton.

VERN. DE L'ÎLE DU PRINCE DOUARD, div. en 3 comtés. IV. DE TERRENEUVE.

e Terreneuve (Newundland), div. en 3 distr. bradoret Maine-Orienal.

es dépendantes.

Saint-Andrews, Newcastle.

HALIFAX, Luneburg, Liverpool ( jadis Port-Rossignol),
Shelburne, Yarmouth, Clare, Digby, Annapolis (jadis
Port-Royal), Windsor, Truro, Fort-Cumberland, Pictou
(Poictou), New-Glasgow, Dorchester (autrefois Antigo-
nische). L'ile du Cap Breton où se trouvent : Sidney,
Louisbourg, Arichat et Ship-Harbour. Les ilots St.-Paul,
au nord et de Sable, beaucoup plus loin au sud de l'ile
Cap-Breton, doivent être mentionnés à cause des nom-
breux naufrages qui ont lieu dans leur voisinage et des
phares qu'on y a établi dernièrement.

CHARLOTTE-TOWN, Belfast, St.-Andrew, George-Town,
Murray-Harbour, Tyron.

SAINT-JOHN, Harbour-Grace (Conception), Placentia (Plai-
sance), Trinity-Harbour, Twillingate, Benin, Fortune-Bay.
Encore très peu connu et occupé presque entièrement par
quelques faibles tribus sauvages. Nain, établissement
principal des missionnaires Moraves; East-Main, sur
la mer d'Hudson, factorerie de la ci-devant Compagnie

de la Baie-d'Hudson.

Les principales sont: Anticosti, sans port et avec deux
seules familles établies par le gouvernement à ses deux
extrémités pour le secours des naufragés ; l'ile Belleile,
sans habitans fixes.

RES-ARCTIQUES-ANGLAISES, où nous proposons de distinguer :
DEVON-SEPTENTRIONAL..

Encore imparfaitement connu; la partie explorée offre un
assemblage d'iles couvertes de glaces, sur lesquelles on
n'a pas trouvé traces d'habitans; le cap Clarence, à 76o
33', est le point le plus remarquable par sa grande élé-
vation et par sa haute latitude.

GEORGIE-SEPTENTRIONALE. Autre assemblage d'iles, encore imparfaitement connues,

parmi lesquelles nous nommerons : Cornwallis; Bathurst; Byam-Martin, très petite, mais remarquable par les traces qui indiquèrent au capitaine Parry qu'elle avait été visitée par des Esquimaux; Melleville, avec le Havre-d'Hiver, où le capitaine Parry et sa petite troupe passèrent l'hiver de 1819 à 1820, et où, malgré sa haute latitude, ce marin célèbre découvrit les restes de cinq huttes d'Esquimaux; Sabine, au nord de la précédente. On pourrait joindre provisoi

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