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dommage estimé à près de 50 millions de francs et en faisant périr un grand nombre de ses habitans, nous nommerons: BRIDGETOWN, une des plus jolies villes des Antilles, a pitale de l'ile, bâtie au fond d'une baie qui y forme un beau port, rempli constamment de vaisseaux. Parmi ses bâtimens les plus remarquables on doit citer: l'église de Sua Michel, une des plus belles et des plus grandes des Antilles; le palais de justice et a prison. Quoique le commerce de Bridgetown ne soit plus ce qu'il était dans le xvi" e cle, lorsque la Barbade était la plus florissante des Antilles, il est toujours tres consairable, à cause surtout de la position orientale de son port, rendez-vous ordinaire de p que tous les vaisseaux qui font le commerce dans cet archipel. Aussi les étrangers y enils très nombreux, et cette ville leur offre peut-être plus d'attraits et de divertissemen qu'ils n'en trouvent presque partout ailleurs dans ces parages, La Havane seule ev tée. Deux paquebots y arrivent d'Angleterre régulièrement deux fois par mois. De r breux forts et une formidable artillerie protègent le port et font de cette ville anta plus fortes places maritimes des Antilles.

Pour compléter ce que nous avons dit à la page 1148, sur L'ARCHIPEL DIST CAYES, nous dirons que le GROUPE DES TURQUES est aussi remarquable par l'opin emise dernièrement par quelques savans, qui regardent une de ces iles comme identi l'ile Guanahani de Colomb. En admettant cette opinion, cet archipel joue un grand dans les annales des découvertes géographiques, puisqu'il offre la première terre decen par Colomb dans sa mémorable navigation. Mais les savans ne sont pas encore d'accord la désignation de l'ile que le navigateur italien nomma San-Salvador, et que les naÍCH appelaient Guanahani. L'illustre commentateur des voyages de Colomb, M. de Navar pense que c'est la plus septentrionale des iles Turques, appelée la Grande-Scùm Gran-Turco, et soutient son opinion avec un talent remarquable et des raisons tres pil sibles. M. de Humboldt se range aussi de son avis. Mais Herrera, Catesby, Jean Fert feu le contre-amiral de Rossel et un géographe justement célèbre par sa vaste érusa M. Eyries, soutiennent au contraire que c'est la Grande-San-Salvador, qui doit être 7– gardée comme identique à la Guanahani de Colomb. Notre ami, M. de Laroquette, în dans la traduction des Voyages de Colomb, a résumé avec une grande sagacité ce pov & embrouillé de l'histoire de la géographie, a eu la modestie de se borner au simple ruc rapporteur, sans se prononcer ni pour l'une ni pour l'autre opinion. Ainsi done, important problème de la géographie historique est bien loin d'être complètement rest comme i! parait l'être dans les traités de géographie et dans les dictionnaires géographiqu

AMÉRIQUE RUSSE.

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale entre 133°"* 170°. Latitude boréale, entre 55° (précisément 54° 40′) et 71°. Dans ( calculs, on n'a pas tenu compte des îles.

CONFINS. Au nord, l'Océan- Arctique. A l'est, l'Amérique-Ang Au sud, le Grand-Océan. A l'ouest, le Grand-Océan, la mer de Ber le détroit de Bering et l'Océan-Arctique.

FLEUVES. Quoique cette vaste contrée offre un grand nombre ♬ fleuves dont plusieurs, pendant la saison chaude, apportent à la mer st grande masse d'eau, la partie de leur cours, reconnue jusqu'à prese est trop peu considérable pour que nous ayons à les mentionner.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. On peut dire que cette partie l'empire Russe, considérée sous le rapport administratif, appartient à d Sibérie-Orientale, et dépend immédiatement de la Compagnie Americains Russe mentionnée à la page 470. Elle doit son origine à une reunion marchands formée à Irkoutsk, sous la direction de Chelekhoff, qui ob de l'empereur Paul le privilège exclusif de faire le commerce des pellet

s aux iles Aléoutiennes et autres contrées voisines; l'empereur Alexandre endit sur toute l'Amérique-Russe. La capitale ou la principale factorefut d'abord placée dans l'île de Kodiak; mais les loutres de mer, deant toujours plus rares dans les îles Aléoutiennes, il fallut faire des éditions plus au sud-est, chasser ces animaux dans l'archipel du Roiorge, et M. Baranoff, qui était alors gouverneur, y fonda la Nouvellehangel qui, plus tard, devint l'établissement principal et par consént la capitale de cette partie de l'empire Russe. Nous avons déjà silé ailleurs la domination purement de nom que les Russes exercent ces vastes solitudes. Quelques faibles tribus qui vivent le long des côtes t le commerce des fourrures avec les Russes, et reconnaissent par fois nom seulement, la suzeraineté de l'empire; toutes les autres, ainsi celles de l'intérieur, sont entièrement indépendantes; on peut même › que la plus grande partie de l'intérieur de la partie continentale est ore inconnue aux Russes. Cette nation n'y possède encore que quelques les établissemens le long des côtes, et quelques postes entourés de fossés le palissades, décorés du titre de fort. Malgré cela nous lisons à notre ad étonnement, dans des géographies volumineuses publiées dernièreit, que l'Amérique-Russe est partagée en 8 provinces, qui prennent nom des principales tribus qui les habitent! En attendant que la civition pénètre dans ces solitudes, et que les Russes y augmentent leurs lissemens et les étendent dans l'intérieur, nous proposons de partacette région en Partie Continentale et en Partie Insulaire. C'est d'a3. ces deux divisions naturelles et géographiques que nous décrirons les les établissemens, que l'activité commerciale des agens de la Compa▸ Russe et le zèle de quelques missionnaires grecs sont parvenu à créer milieu de ces sauvages. Nous ajouterons comme une dépendance l'étasement de Bodega, dans la Nouvelle-Californie, que dernièrement on tendait avoir été abandonné par les Russes; nous ne saurions l'omettre nt été visité récemment par des voyageurs qui l'ont trouvé même asflorissant. Nous commencerons par la Partie Insulaire, parce qu'elle tient les deux principaux établissemens de l'Amérique-Russe.

a PARTIE INSULAIRE, comme l'indique sa dénomination, ne comprend que des disposées en différens groupes ou archipels, que nous désignerons sous les noms les s connus et les plus en usage, en allant du sud au nord :

L'ARCHIPEL KOLUCHIEN, dénomination que nous proposons pour ce groupe d'îles d'après le dernier traité appartient aux Russes, et qui est habité par les belliqueux luches; il embrasse les groupes suivans, que les géographes qualifient aussi d'archipels.

L'archipel du prince de Galles, qu'il vaudrait mieux appeler groupe prince de Galles, à cause de la grande étendue de son ile principale, qui porte nom et qui dépasse de beaucoup toutes les autres. Il est habité par les Koluches men unés à la page 980. Il n'offre rien de remarquable pour le cadre de cet ouvrage.

L'archipel du duc de York, dont l'ile principale porte le même nom; est habité par des tribus de Koluches.

L'ile de l'Amira u té (Admiralty), remarquable par son étendue, par sa belle gétation, par ses nombreux ports et par la férocité des Koluches qui l'habitent.

L'archipel du roi George III, qu'il vaudrait mieux appeler groupe roi George III, à cause de la grande étendue de son ile principale nommée Sitka ir les naturels, du Roi George III par Vancouver, et Baranoff par les Russes. Sur la te occidentale on trouve la NOUVElle-Arkhangel, très petite ville, d'environ 1,000 abitans, siège du gouverneur dont dépendent tous les autres établissemens de l'Améque-Russe. Les fortifications, les magasins, les casernes, la cale de construction et

toutes les habitations sont en bois ; cependant la maison du gouverneur a une sorte d'e gance pour ces sites agrestes. Tous les édifices publics et ceux dépendant de la Compare Américaine, ainsi que l'hôpital qu'elle a fondé y sont tenus avec la plus grande proprie. Dans la maison du gouverneur on trouve même une bibliothèque assez considerable cos posée des meilleurs ouvrages russes et étrangers, et même une collection d'objets Les Russes et les Créoles font tous le service militaire et sont en guerre avec les Kolachs, qui en 1808 ont détruit Sitka, le premier établissement fondé dans cette ile. M. rineau, qui a visité dernièrement cette côte et auquel nous empruntons ces détaik, di que deux frégates et deux corvettes forment l'escadre ordinaire en station dans ces va rages. La compagnie Russe-Américaine qui a ici son bureau principal et ses plus gras établissemens, possède une quinzaine de navires de toute grandeur, depuis 20 jus 200 tonneaux; les petits sont employés à recueillir les fourrures sur les côtes, scit ça a les obtiennent de leurs échanges avec les tribus sauvages, soit qu'elles proviennent or a chasse des Kodiaques; ils servent aussi à escorter les cayouques expédiées pour la père par escadrilles de 50 à 60. Les grands bâtimens sont presque toujours commande des officiers de la marine impériale, que le gouvernement regarde comme en act de service public et qui conservent par conséquent leurs appointemens. Mais le be provenant du commerce des pelleteries, que le gouvernement russe depuis plusieurs nées protège de toutes les manières, a énormément diminué à la Chine, region qua doit encore regarder comme le plus grand débouché pour les fourrures et les peau loutre. « La peau de cet animal, dit M. de Humboldt, qui varie de couleur et de fone avec l'âge, la saison et le sexe, est d'un noir de jais : elle est si estimée à la Chise, q vant 1780, une peau de loutre était payée à raison de 40, de 60 et même de 100 à 19 piastres. Jusqu'en 1787, le prix se conserva jusqu'à 70 piastres pour les peaux & mière qualité; mais depuis cette époque, les importations ont excédé de beast in besoins du commerce et la valeur de cette fourrure a tellement baissé, qu'en 17 ya plus belle peau de Noutka se vendait à Canton à raison de 15 piastres. » M. de R boldt estime la valeur totale de toutes sortes de fourrures d'animaux marins et temos introduits à la Chine par Kiakhta, année moyenne de 1802 à 1805, à 1,450,000 PREM et il croit que les marchés de Canton et de Macao étaient à la même époque abonda ment fournis avec 30 ou 35,000 peaux de loutre par an, dont il estime la vales 600,000 piastres. Il paraît que depuis lors le prix des fourrures a encore dimine. qui a dû faire éprouver des diminutions considérables dans le bénéfice que faisaient a fois cette Compagnie, celles de la Baie-d'Hudson et du Nord-Ouest, mentionnées it page 1152, et les Anglo-Américains qui depuis plusieurs années prennent une part active dans ce commerce. Un voyageur russe, M. Chabelski, qui a visité ces établissem à bord de l'Apollon, pendant les années 1821, 1822 et 1823, estime à 800,000 fra a valeur des fourrures que l'empire Russe reçoit annuellement de ces colonies.

Le GROUPE DE TCHALKHA (Hinchingbroke), dans le Prinz-William Sound, form par l'île de ce nom et plusieurs autres moins considérables. Sur l'ile Tchalkba se trarm le Port-Etches, où les Russes ont un petit fort et un petit établissement.

Le GROUPE DE KODIAK, formé par la grande ile de ce nom et par plusieurs aum beaucoup moins considérables, que quelques géographes rangent dans le grand archum des Aléoutiennes. La population de l'île de Kodiak (Saint-Paul; Kikhtak) a bean? diminué par les maladies et par le grand nombre d'habitans que les Russes lui ont pour les établir, ainsi que les Aléoutiens, dans tous leurs postes le long de la côte est les iles où ils ont fondé des colonies. Les Kodiaques sont robustes, actifs, habiles a pêche, à la chasse et excellens dans tous les travaux qui y ont rapport. Les Russes in emploient avec avantage aux différens arts professés dans leurs établissemens, Leirve barcations, que l'on nomme cayouques, sont un des produits les plus remarquables ar leur industrie; elles sont en forme de navette, entièrement recouvertes en cuir perce ou deux trous, qui ne laissent que le passage du corps des pêcheurs. SAINT-PAUL, pet bourgade sur la baie Lekhik (Læchik), était avant la fondation de la Nouvelle-Aran le chef-lieu de toute l'Amérique-Russe. Nous nommerons ensuite l'ile Sitkhirak, îm petite, mais importante par sa population, qui est assez concentrée relativement à m contrées si pauvres d'habitans.

L'archipel des ALÉOUTES (iles Aléoutiennes). Il nous semble plus convenable de ner cette dénomination à la chaine d'iles qui se développe entre la péninsule d'Alaska Amérique et celle de Kamtchatka en Asie. Les Russes les partagent dans les quatre upes suivans: les Aléoutes proprement dites, dont les principales sont : l'ile de ing, sans habitans permanens et remarquable par son étendue et par le naufrage du èbre navigateur Bering, qui y mourut en 1741; Vile de Cuivre (Mednoï Ostrov des ses), également sans habitans permanens; elle doit son nom aux grands morceaux de re qu'on y trouva; Attou, la plus grande et, à ce qu'il paraît, la plus peuplée de ce upe; Kiska, la plus étendue du petit groupe des iles Rats (Khao; Krisji des Russes; ten des géographes allemands), subdivision des Aléoutes proprement dites. Les iles dréanov (Nego), remarquables par leurs nombreux volcans; les îles principales sont aga, Kanaga et Atcha; elles ont chacune un volcan et nous paraissent les plus plées du groupe; Amlja (Amlai). Les iles des Renards (Lisii Ostrovi, dites aussi alany), dont les principales sont : Oumnak, une des plus grandes, avec un volcan; alachka, la plus peuplée de tout l'archipel et la seconde pour l'étendue ; elle a un an; entre cette ile et la précédente, il y a un volcan sous-marin, ou une île volcanique luite pendant l'éruption de 1795; Akutan, assez peuplée et remarquable par son vol; Akun, une des plus peuplées; Ounimak, la plus grande de tout l'archipel; elle a un an et un siège épiscopal; les Russes y ont une petite garnison et un chantier de conction. Non loin est l'ilot Cougalga (Cougalga), qui, avec l'île précédente, forme le age qu'un savant marin regarde jusqu'à présent comme le plus sûr pour passer de la de Bering dans le Grand-Océan; enfin Sannakh, dont le sol est regardé comme le as ingrat de tout l'archipel.

Dans la mer de Bering nous nommerons le GROUPE DES ÎLES PRIBYLOV, composé des Saint-Paul et Saint-George, remarquables par les deux établissemens d'Aléoutiens les Russes y ont fondés pour exploiter plus facilement la riche pêche des lions ma; l'ile NoUNIVOK, dont la reconnaissance a été faite depuis peu ; on la croyait auparaformer partie du Continent-Américain; elle est habitée et d'une étendue considérable. page 787 nous avons mentionné l'île de SAINT-LAURENT parmi les îles de cette mer nous paraissent devoir appartenir à l'Asie. Enfin, au milieu du détroit de Bering, nous ons le petit GROUPE DES ÎLES DIOMEDE, composé, selon Cook et M. Beechey, de trois que ce savant marin nomme Fairway, Kruzenstern et Ratmanoff; celle-ci est de coup la plus grande; la première, qui n'est qu'un ilot, est très remarquable parce lle forme, avec la côte de l'Amérique, le meilleur passage entre l'Océan-Arctique et er de Bering. Il ne faut pas oublier que ce groupe, que M. le capitaine Kotzebue assudernièrement être composé de quatre au lieu de trois iles, appartient par sa position nt à l'Amérique qu'à l'Asie; cette dernière même peut en réclamer la plus grande ie, à cause du voisinage de la plus grande de ces iles.

a PARTIE CONTINENTALE offre dans son état actuel des établissemens encore ns importans que ceux que nous venons de décrire dans la Partie Insulaire, mais elle aisse cependant pas d'être assez intéressante sous plus d'un rapport, que nous allons siler à l'attention du géographe, du naturaliste et de l'ethnographe dans la description petit nombre de points qui nous paraissent mériter quelques détails. En descendant du d au sud nous suivrons la côte, seule partie de ces solitudes que l'on ait encore exée. Nous la subdiviserons d'après les nations différentes qu'on y a observées. Dans le PAYS DES ESQUIMAUX proprement dits nous nommerons la Pointe-Bar", ainsi nommée par le capitaine Beechey, en l'honneur de l'illustre secrétaire de l'amité d'Angleterre, non moins connu par ses voyages et par ses savans travaux géograques que par les mémorables explorations qui, par son conseil, furent entreprises aux s du gouvernement, et qui remplirent tant d'importantes lacunes qu'offrait encore de jours la description du globe. Cette pointe est doublement importante comme limite de ploration du Continent-Américain, que les Anglais viennent de faire par l'est sous la duite de M. Beechey, et comme le point connu le plus boreal du Nouveau-Continent 71° 23′ 31′′); tout près se trouve un village d'Esquimaux, turbulens et peu pitaliers, qui parait étre le plus peuplé de toutes ces régions arctiques.

Dans le PAYS DES KITEGNES, tribu comprise dans la grande famille des Esquimaux,

décrite à la page 980, s'élève le cap Glacé, limite de l'exploration arctique de l'amortel Cook. On doit ajouter que la côte de ce pays et du précédent a reçu du capitaine Beechey le nom de Géorgie-Occidentale (West Georgia).

Dans le PAYS DES TCHOUKTCHI, nous signalerons la péninsule formée par is golfes de Kotzebue et de Norton et par le détroit de Bering; ce détroit, un des plus remas quables du monde, sépare le Continent-Américain du Continent-Asiatique; le capa Beechey lui donne 52 milles d'ouverture, tandis que Cook ne lui en avait doume qua 44. Près du cap prince de Galles, extrémité occidentale du Nouveau-Cout se trouvent deux villages; celui de King-a-ghe est un des plus peuples de ces cotrées boréales.

Dans le PAYS DES KONAIGUES, nous nommerons la longue péninsule d'Alasts, qui en occupe la plus grande partie; elle est remarquable par ses deux hautes montage dont une est un volcan, et par le grand lac Chelekhov, qu'un fleuve assez consideram pour ces parages, décharge dans le grand golfe de Bristol; l'établissement rusik plus remarquable, quoique très petit, est situé près du cap Douglas sur le détroit a Chelekhov.

Dans le PAYS DES KENAIZES, qui s'étend au nord du précédent entre la mer de le ring et l'Entrée de Cook (Cook's Inlet), nous signalerons à l'attention du lecteur a volcan vu par Vancouver sur la côte occidentale de l'Entrée de Cook, et Roda, ptétablissement russe.

Dans le PAYS DES TCHOUGATCHES, qui comprend la péninsule si remarquable jaran par l'Entrée de Cook et la baie du prince William, que nous proposons de ponos péninsule des Tchougatches, on trouve le Fort Alexandre, une des pro cipales factoreries russes.

Dans le PAYS DES OUGATACHMIOUTES, qui embrasse toute la baie du prince W liam et ses nombreuses îles, nous nous bornerons à nommer l'ile Tchalkha qui est is put considérable et que nous avons déjà mentionnée à la page 1160.

Dans le PAYS DES KOLUCHES, qui comprend le New-Norfolk et la partie seņus”. nale du New Cornwall de Vancouver, nous signalerons d'abord le mont Saint-E qui est le point culminant de tout le monde connu au nord du 50o parallèle; Yakon's (Yakoutat), la plus importante des factoreries russes sur cette partie du Contin mont Beau-Temps (mont Fairweather), qu'à la page 951 nous avons range pan les plus hautes montagnes du système Missouri-Mexicain auquel appartient aussi le losse de Saint-Elie. A la page 1159 nous avons déjà indiqué les iles les plus remarqand * qui appartiennent au Pays des Koluches.

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Avaut de quitter cette côle nous rappellerous au lecteur un usage singulier chem par des voyageurs chez plusieurs des peuplades qui l'habitent. Dans quelques ce chaque tribu se distingue par les noms de certains animaux; celle ci s'appelle Lac celle-là Aigle, d'autres prennent le nom du Corbeau et de l'Ours; lorsqu'on entre das A village, on sait bientôt à quelle tribu il appartient, car la cabane du chef est courant d'un symbole qui représente cet animal peint avec plusieurs couleurs; ce symbole in a compagne aussi à la guerre, et peut être regardé comme leur drapeau.

Depuis 1808 les Russes possèdent un établissement dans la NOUVELLE-CALIPOLYA, entièrement séparé de leurs autres possessions et situé sur un terrein, que les Miam regardent comme une partie de leur territoire. Cette petite colonie, que les Russes a ment Bodega, est située à quelques milles au nord du port de San-Francisco, a e chure de la Slavinska-Ross. On nous avait assuré qu'il avait été abandonné; mais Na Morineau, qui l'a visité dernièrement, et le second voyage du capitaine de Kotzebce # laissent plus en doute son existence. Sa population se compose d'une trentaine d'Eam péens et d'environ 300 Kodiaques. Quoique son port ne soit pas fort bon, ce paste if pour les Russes d'une grande importance, étant un entrepôt pour les denrecs que rent de la Californie et pour les pelleteries qu'ils destinent à la Chine, ainsi qu'un drawe ché avantageux pour les produits de leur industrie qu'ils ont à donner en echange.

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