Page images
PDF
EPUB

AMÉRIQUE FRANÇAISE.

POSITION ASTRONOMIQUE de la Partie Continentale jusqu'à yapock. Longitude occidentale, entre 54° et 58°. Latitude boréale, re 2o et 6o.

CONFINS de la Partie Continentale. Au nord, la Guyane-Hollandaise 'Océan-Atlantique. A l'est, l'Océan-Atlantique et l'empire du Brésil ou Guyane ci-devant Portugaise. Au sud, la même contrée. A l'ouest, la yane-Hollandaise. La Partie Insulaire est environnée des colonies Anses, à l'exception de la portion de l'ile de Saint-Martin, où les Hollais sont les voisins immédiats de ce faible établissement.

'LEUVES. La partie supérieure du cours des plus grands fleuves qui sent cette partie de l'Amérique est encore très peu connue; ils se rent tous à l'Océan-Atlantique. Voici les plus remarquables.

'OYAPOCK, dont on ne connaît pas encore la source; on croit qu'il naît dans la serra 'umucumaque. C'est le plus grand fleuve de la colonie après le Maroni, et il trace isoirement depuis 1815 sa frontière orientale du côté de l'empire du Brésil.

APPROUAGUE, qui paraît descendre de la chaine montueuse qui traverse du nord-ouest ad-est la Guyane-Française, et au pied de laquelle prennent leurs sources tous les es fleuves, à l'exception du Maroni.

'OYAC (La Comte); un de ses bras, auquel se réunit La-Cayenne, concourt à former de ce nom, sur laquelle est située la capitale de cette colonie.

e KOUROU, le SINNAMARY et la MANA, remarquables par la longueur de leurs cours ar les établissemens qu'on a faits sur leurs rives.

:

eMARONI; c'est le plus grand fleuve de la colonie, qu'il traverse du sud au nord; rait naître dans la serra de Tumucumaque; depuis le 3o parallèle jusqu'à son embou. e dans l'Océan-Atlantique il sépare la Guyane-Française de la Guyane-Hollandaise. ›IVISION et TOPOGRAPHIE. L'Amérique-Française offre deux dions géographiques principales, savoir la PARTIE CONTinentale, qui prend la Guyane, appartenant à la France; et la PARTIE INSULAIRE, qui brasse les Antilles-Françaises qui, d'après les derniers traités, ne comnnent que la Martinique et la Guadeloupe avec ses dépendances, et lots de Saint-Pierre et Miquelon, dans les parages de l'île Terreneuve. is le rapport administratif, cette partie de la monarchie Française préte une division différente que, dans le tableau suivant, nous coordonons avec les grandes divisions géographiques. Nous avons déjà signalé eurs toutes les vastes et importantes contrées qui ont appartenu à la ince dans cette partie du monde. Ici nous rappellerons, que la Guyane ffre encore, malgré la fertilité de son sol, que des solitudes incultes ou n parcourues par de faibles tribus sauvages, parmi lesquelles les Oyamsont les plus nombreux. D'après des documens officiels, il n'y avait core dernièrement que 7,774 hectares en culture! Les deux tiers seulent de l'ile de Saint-Martin appartiennent à la France; l'autre tiers, qui mprend la partie méridionale de l'île, appartient à la Hollande. Pour iter des méprises, il est bon que nous donnions ici l'explication de deux 'mes employés assez généralement dans les Antilles et adoptés par les ographes. Dans cet archipel, on donne le nom de Grande-Terre à l'île i est au vent ou à l'est; on appelle Basse-Terre, celle qui est située sous

le vent ou à l'ouest. Quelquefois ces deux dénominations sont contraires i la nature des îles qu'elles désignent. Les deux îles, dont l'ensemble form ce qu'on appelle la Guadeloupe, en offrent un exemple remarquable: donne le nom de Grande-Terre à la partie de l'île qui est justement la pr petite, et celui de Bassc-Terre à sa partie la plus élevée, à celle qui o tient les plus hautes montagnes.

NOMS DES COLONIES.

PARTIE CONTINENTALE.
GUYANE.

PARTIE INSULAIRE.
ANTILLES.

Martinique...

CHEFS-LIEUX, VILLES ET LIEUX LES PLUS REMARQUALI

Cayenne; Remire; Roura; le Fort et la Mission & Approng le poste d'Oyapock; Sinnamary; la Mana,

Fort-Royal; Lamantin; Ances d'Arlet; Le Marin; Le Va clain; La Trinité; Le Français (Cul-de-sac Français); Le Rabe (Cul-de-sac Robert); Sainte-Marie; Saint-Pierre ; Le Car Le Prêcheur.

Guadeloupe...... Basse-Terre (dans la Basse-Terre), Lamantin, Capester Pointe a Pitre (dans la Grande-Terre), Moule, Port-Lens,/ tit-Canal.

Groupe des Saintes... La Terre-d'en-Haut, La Terre-d'en-Bas.
Marie-Galande.
Le Grand-Bourg (Marigot).

Petite-Terre; Desirade. Il n'y a aucun lieu remarquable.
Saint-Martin. . . . . . Marigot, dans la partie septentrionale.

GR. DE SAINT-PIERRE- Saint-Pierre, dans l'ile de Saint-Pierre. La Grande-p
ET-MIQUELON.
lon; la Petite-Miquelon.

Voici quelques détails sur les villes et les lieux les plus remarqua de l'Amérique-Française; nous suivrons l'ordre du tableau des divis administratives :

Dans la GUYANE CAYENNE, très petite ville, sur l'ile Cayenne; la partie nou est bien bâtie. Malgré sa petite étendue et sa faible population, qui n'atteint pas de 3,000 âmes, elle est la ville la plus grande et la plus peuplée de toute la coloris, " possède deux jardins botaniques de naturalisation, une cour royale, un tribema première instance, et une typographie où l'on imprime une gazette. Sa rade est vast commode. Nous nonumerons ensuite KOUROU, emplacement célèbre par la malheure colonisation de 1763, qui coûta la vie à près de 13,000 individus; c'était une bourgadert lièrement bâtie et fortifiée; en 1798 on y déporta plusieurs victimes de la révolutim. S NAMARY; malgré les pertes que cette bourgade a souffertes, comme tous les autres cialis mens de cette colonie, pendant la guerre de la révolution, on peut la regarder coma plus considérable après Cayenne; elle est aussi remarquable pour avoir été choiste t un décret de 1797 émané du directoire, comme lieu destiné à recevoir les condannes déportation; aussi a-t-elle été le tombeau de plusieurs victimes qui y furent envetes 1798. LA MANA, colonie agricole, fondée depuis quelques années sur les bords de la V. où l'on a établi quelques familles du Jura; on dit qu'elle prospere. De l'autre c Cayenne nous ne nommerons que le POSTE D'OYAPOCK, sur le fleuve de ce nom, à ca excellens bois de teinture que fournissent ses environs.

La Guyane qui n'a été jusqu'à présent qu'à charge à la France, pourrait la d'une grande utilité si l'on mettait son sol fertile en culture, si l'on défrichait ses ** vierges peuplées de colosses végétaux, qui étonnent et frappent d'admiration Tr l'Européen qui y pénètre pour la première fois. Mais il faudrait pour cela toute la sévérance hollandaise pour surmonter les obstacles opposés par la nature. Ces maga forêts sont partout embarrassées par des lianes, des arbustes, des troncs deracines, er 4rend d'un acces difficile, et l'on ne peut y pénétrer que la hache on la serpe a la m de plus le lit des fleuves qui traversent ces solitudes est barré par des sants, qu posent presque toujours à la navigation. Ajoutez encore les miasmes deleteres qui s'es au-dessus des terres-basses dont se compose toute la partie de cette vaste colonie,

tre la mer et la première chaîne de montagnes. M. Noyer, qui a répandu tant de luères sur cette possession de la France qu'il habite et explore depuis plusieurs années, compte pas moins de 259 espèces de bois utiles produites par ses forêts vierges. Le l approvisionnement des arsenaux français et l'approvisionnement de la Guadeloupe de la Martinique, qui tirent leurs bois de construction maritime et civile de l'île de rto-Rico, offrirait un débouché utile à l'exploitation des bois sur une grande échelle, ame cet ancien ingénieur géographe le propose dans le savant mémoire qu'il vient de puer sur cette colonie. Mais ici nous devons faire observer que les limites orientales de Guyane-Française ne sont pas encore fixées définitivement, car les troupes brésiliennes nt évacué provisoirement cette ancienne colonie que jusqu'à la rivière d'Oyapock, les Portugais prétendent être identique à la rivière d'Yapock, autrement dénommée icent Pinson, à laquelle le traité d'Utrecht fixait les bornes de la Guyane-Française. terrein en litige est de la plus haute importance, non-seulement par sa grande étendue, est de plus de 120 milles de côtes, mais parce que c'est justement dans cette partie testée que se trouve le Cachipour, dont les bords offrent les forêts les plus propres à grande exploitation de bois. La prospérité de quelques unes des colonies anglaises 'Amérique-du-Nord, due en grande partie à l'exploitation de leurs forêts, et la prosité de la Guyane-Anglaise et Hollandaise due à l'immense quantité de café, de sucre utres denrées coloniales, exportées annuellement des terreins autrefois noyés de cette trée, montrent aux capitalistes français les grands bénéfices que leur promet la mise aleur de ce sol vierge, doué d'une grande fertilité et propre à la culture des producs les plus variées et les plus précieuses, qui n'attend que des bras et des capitaux r récompenser largement les hommes entreprenans qui voudraient le défricher. Jans l'ILE DE LA MARTINIQUE nous citerons: LE FORT-ROYAL, petite ville, bâtie, quoique la plupart des maisons soient en bois. C'est le chef-lieu de la coloet le siège d'une cour royale et d'un tribunal de première instance. Elle possède un port défendu par d'importantes fortifications, une société médicale d'émulation, une fon royale d'éducation pour les filles et compte 7,000 habitans, non compris ceux a banlieue. SAINT-PIERRE, jolie ville, avec une rade superbe et environ 18,000 hans. C'est la plus grande et la plus peuplée de l'Amérique-Française, et une des plus merçantes des Antilles. Non-seulement on y fait les plus importantes affaires de l'ile, › cette place peut être regardée comme l'entrepôt du commerce d'interlope et autres se font dans l'archipel Colombien avec les produits de l'industrie et de l'agriculture çaises. Le jardin colonial établi en 1803 sert à naturaliser dans cette île les plantes Indes-Orientales, et fournit au jardin des plantes de Paris ce qui peut y manquer. t-Pierre est le siège d'un tribunal de première instance et possède la typographie la · considérable de l'Amérique-Française; on y imprime la gazette officielle et l'almanach a Martinique. LA TRINITÉ, avec un beau port ouvert au commerce et près de 4,000 itans. ANCES D'ARLET, bourgade remarquable par l'excellent café qu'on recueille s sa banlieue, regardé comme le meilleur de l'ile; LE LAMANTIN, par son commerce ar sa population, qu'on porte au-dessus de 8,000 àmes y compris la banlieue; LA RIE-SALÉE et LE MARIN.

Dans la COLONIE DE LA GUADELOUPE : La BASSE-TERRE, petite ville, bâtie la côte occidentale de la partie de l'ile que l'usage nomme Basse-Terre et même Guaupe proprement dite; c'est la résidence du gouverneur, de la cour royale et du trial de première instance. Elle n'a qu'une rade foraine assez mauvaise et très peu comçante, et sa population n'est que de 9,000 habitans, en y comprenant même ceux la banlieue. POINTE-A-PITRE, située sur la côte occidentale de la Grande-Terre ou de artie orientale de l'ile, et proprement à l'embouchure du canal qui sépare la Grandere de la Basse-Terre et qui a reçu le nom de Rivière-Salée. La Pointe-à-Pitre est assez a bâtie, et doit être rangée parmi les villes les plus agréables des Petites-Antilles. Elle n bon port, où s'est concentré presque tout le commerce de l'ile; sous ce rapport te ville est la rivale de Saint-Pierre dans la Martinique. On y publie une gazette. Sa ulation dépasse déjà 15,000 âmes en y comprenant la banlieue. Le MOULE, chef-lieu n quartier remarquable par sa population et par le commerce qui devient tous les jours s florissant. PORT-LOUIS et PETIT-CANAL, bourgades importantes par leur population.

Le GRAND-BOURG ou MARIGOT, assez jolie petite ville, dont la population peat s'eever à 1,500 âmes; c'est le chef-lieu de l'ile Marie-Galande, qui est, après la Mart nique et la Guadeloupe, la plus importante des Antilles-Françaises; elle est aussi re quable en ce qu'elle reçut de Colomb, en 1493, le nom du navire qu'il montait lorsqu s y débarqua. Les autres iles et ilots compris dans cette division n'offrent rien qui aur une mention particulière.

Dans le GROUPE DE SAINT-PIERRE ET MIQUELON, situé à quelques milles :la côte méridionale de la grande île de Terreneuve appartenant aux Anglais, el ima de trois petites îles, la Grande-Miquelon, la Petite-Miquelon et Saint-Pierre, mens nommerons que SAINT-PIERRE, petite bourgade sur l'ilot de ce nom, résidence du mandant qui gouverne cette colonie. Malgré sa petite étendue et sa faible popola permanente, estimée seulement à 800 âmes, elle est d'une grande importance par sa na utile aux marins, qui par milliers y accourent des côtes de la Bretagne et de la Sa mandie à l'époque de la pêche de la morue. Selon M. Eugène Ney, qui a si bien dem plusieurs parties de l'Amérique, qu'il a visitées dernierement en voyageur intele cette pèche en 1830 n'occupait pas moins de 14,000 marins, et était une exce. 2o école pour les matelots français à cause des difficultés qu'offre la navigation dans ces a rages. Voyez à la page 930 l'article sur le golfe de Saint-Laurent. M. Maree, qun am vamment traité ce sujet important dans les Annales Maritimes, regarde cette petit louie comme une vraie fabrique de morue heureusement placée pour la pèche, ia m paration, la conservation et l'exportation régulière du poisson, réunissant toute conditions desirables pour la formation d'un entrepôt susceptible d'une grande e sion. ajoute qu'elle ne reçoit de l'étranger, en articles dont l'achat se rapporte au sume de la pêche, que pour une valeur de 300,000 francs, tandis qu'il y est introdat. France, en articles ayant la même destination, pour une valeur de plus d'un sans parler de ce qu'apportent de France, également pour leur usage particulier, is vires que la pêche attire de la métropole à Saint-Pierre.

AMÉRIQUE HOLLANDAISE.

POSITION ASTRONOMIQUE de la Partie Continentale. Lo occidentale, entre 54° et 60°. Latitude boréale, entre 3o et 6o.

CONFINS de la Partie Continentale. Au nord, l'Océan-Atlantiq l'est, la Guyane-Française. Au sud, la Guyane-Française et la Guya appartenant à l'empire du Brésil. A l'ouest, la Guyane-Anglaise. Vor pour la Partie Insulaire, l'article Division et Topographic.

FLEUVES. Trois fleuves principaux et plusieurs d'un cours beanco moins long arrosent le territoire de cette colonie qui, malgre sa faible m pulation, est la plus florissante et la plus riche partie de toute la Gay Tous ces fleuves ont leur embouchure dans l'Océan-Atlantique, mas partie supérieure de leurs cours est encore très peu connue. Le tabsuivant offre le cours des principaux, en allant de l'est à l'ouest:

Le MARONI; c'est un des plus grands; il vient de la Guyane-Française et son exem été décrit à la page 1163.

Le SURINAM, qui paraît avoir ses sources dans la serra de Tumucumaque, sous le nom d'ARRANETEN l'extrémité occidentale de la Guyane-Française, travers sud au nord la Guyane-Hollandaise, et, après avoir baigné la belle ville de Param il entre dans l'Océan par une large embouchure. C'est, avec le Sarameca, te plus ♫*** fleuve de la colonie. Son principal affluent est le Commewyne (Commawina, Comm winie), qui est grossi lui mème par la Cottica.

Le SARAMECA (Surameca, Saramaca); il nous semble qu'il faudrait regarder le ♫* courant qui vient de l'ouest comme le bras principal de ce fleuve ; dans ce cas le Sara

ait le plus grand fleuve de la Guyane-Hollandaise; dans la partie inférieure de son urs un canal le réunit au Surinam.

Le CUPANAMA, le NIKERI et le CORENTYN (Corantine); le second donne le nom au s grand des districts entre lesquels est partagée cette colonie; le dernier est remarquable ce que son lit sépare la Guyane-Hollandaise de la Guyane-Anglaise.

CANAUX. Les Hollandais ont porté leur activité partout où ils se it établis. Les terreins bas de cette colonie offrent un grand nombre de aux d'irrigation ou d'écoulement et quelques-uns mème navigables. mi ces derniers on doit citer le CANAL SURINAM-SARAMECA, qui part lques milles au-dessus de Paramaribo et forme la jonction entre le Suam et le Saramaca; le CANAL DE LA BAIE-WARAPPA, qui part du conent de la Cottica avec la Commewine et aboutit à la mer; d'un autre éil communique avec un affluent de cette même Commewyne. De sembles canaux ont été creusés dans la partie de la Guyane que le sort des es a obligé la Hollande de céder à l'Angleterre. Nous en avons déjà lé à la page 1144.

DIVISION et TOPOGRAPHIE. L'Amérique-Hollandaise offre, elle si, deux divisions géographiques bien distinctes, savoir la PARTIEITINENTALE et la PARTIE-INSULAIRE; celle-ci se compose de deux groude petites îles comprises dans le grand archipel Colombien ou des An's, que nous proposons de nommer à cause de leur position et de leurs principales, Groupe Septentrional ou de Saint-Eustache, et Groupe idional ou de Curaçao; le premier est environné des Antilles Anglaises, nçaises, Suédoises et Danoises; le second est situé vis-à-vis les déparens colombiens de Zulia et de Venezuela. La partie Continentale comad la Guyane-Hollandaise. Cette partie, de même que la Guyane Frane et Anglaise, est encore presque entièrement occupée par des nations gènes indépendantes, surtout au sud de la chaîne de montagnes qui raverse de l'ouest à l'est. A ces nations indépendantes indigènes on doit iter les trois petites républiques de Nègres qui se sont formées depuis sieurs années, savoir la république des Auka le long du Haut-Maroni, es des Sarameca sur le Haut-Sarameca et des Cottica sur le Haut-Cottica. sont des Marons ou Nègres esclaves qui se sont enfuis dans les bois, ont parvenus à faire reconnaître leur indépendance par les colons. Les x premières républiques subsistent depuis l'année 1766; celle des Cots'est formée plus tard. Un traité conclu en 1809 par les colons avec états nègres confirma leur indépendance. Depuis lors des relations amies et de commerce se sont établies entre eux et les Hollandais; plusieurs ces nègres viennent chercher du travail dans la colonie ou y apporter bois et autres provisions. Ces trois petits états, dont quelques voyars ont extraordinairement exagéré la population, ont trop souvent jeté ouvante dans cette riche colonie, pour que nous puissions imiter emple de presque tous les géographes, qui n'en font pas seulement ntion, ou qui se bornent à nommer celle de Sarameca seulement. Sous le rapport administratif cette partie de la monarchie Hollandaise e trois divisions, savoir le gouvernement de Paramaribo ou de Surinam, comprend la Guyane; il est subdivisé en 8 districts, qui prennent leur ■omination de leur position sur les rivières qui les arrosent; le gouverment de Curaçao et celui de Saint-Eustache. Le tableau suivant offre les isions géographiques et administratives de cette partie de l'Amérique.

« PreviousContinue »