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Au nord, le pays de Barqâh, que nous avons compris dans la régence de Tripoli, est ccupé par des Arabes, dont les plus connus sont les Hharabyn et les Aoulád-A'ly; et a série d'oasis qui en est voisine est habitée par des peuplades berbères. Au sud errent es tribus arabes, dont les principales sont celles des Beny-él-Hhasán, de Doghanah, 'El-Assala', de Salamat. A l'est sont les repaires des races mêlées arabes-berbères de aouatah et de Berdaouah. La région moyenne seule appartient aux Tybou, partagés en andes tribus dont voici les principales: les Tibbou de Bilma, entre le Fezzan et la tite oasis d'Aghaden; leur chef ou scheykh réside à Bilma, petite ville, mais imporate par les deux lacs salés de son voisinage, d'où l'on tire tous les ans une immense antité de sel, qu'on transporte dans la Nigritie. Les Tibbou de Gonda, qui possèdent point d'Aghaden, grand rendez-vous de brigands de toute espèce; ils attaquent les caanes qui vont du Fezzan au Bornou ; ces Tibbou, dont le chef se nomme Mina-Thar, sedent plusieurs milliers de chameaux; depuis quelques années ils sont devenus comcans et industrieux; changement qu'ils doivent à leurs communications avec les marads de Tripoli; ils paraissent être les plus nombreux de tous. Les Tibbou de Traïta, t au sud des précédeus. Viennent ensuite les Tibbou de Borgou ou Birgou, dont le Hieu semble être Yen. Les Tibbou Reschadeh ou des rochers, ainsi nommés parce que feurs de leurs tribus vivent dans les cavernes des montagnes de Tibesty. Abo parait leur chef-lieu, ou du moins leur station principale. Et les Tibbou dits d'Arna du nom ur chef-lieu.

NIGRITIE RÉGION DES NÈGRES.

ou

OSITION ASTRONOMIQUE. Longitude, entre 20° occidentale et orientale. Latitude, entre 17° boréale et 18° australe.

ONFINS. Au nord, la Région du Maghreb et proprement le Ssahhrà. st, les Régions du Nil et de l'Afrique-Orientale. Au sud, la Région de frique-Australe et l'Océan-Atlantique. A l'ouest, l'Océan-Atlantique. FLEUVES. Cette région offre un grand nombre de fleuves, mais on connait encore que très imparfaitement leur cours; il paraît qu'ils vont se rendre dans l'Océan-Atlantique, à l'exception de ceux qui appar nent au grand bassin du lac Schâd ou Tchad.

OCEAN ATLANTIQUE reçoit :

Le SÉNÉGAL, dit aussi ZENAGA; il prend sa source dans le Fouta-Djalon sous le nom FING (Fleuve-Noir), chez les Mandingo, et BALEO (Noir), chez les Péuls (Poules); on me aussi FoURA (le Fleuve), et chez les Ghiolofs (Iolofs) DENGUEN. Ce grand fleuve, Savoir arrosé le Fouta-Djalon, baigne le Djałonkadou, le Banbouk, le Kadjåga, le , le Fouta-Toro et le Qualo. Le Sénégal, dans la partie inférieure de son cours forme, les meilleures cartes, la séparation entre cette région et le Ssahhrâ. Ce fleuve passe ancien Fort-Saint-Joseph, Bakel, Podor, Dagana et Saint-Louis, et forme un grand e d'iles, parmi lesquelles se distinguent, par leur étendue, celles du Morfyl (Morou de l'Ivoire), de Bifesch et de Beyghio (Bequio). Le Sénégal reçoit un grand nomPaffluens dans la partie supérieure de son cours et très peu dans la partie inférieure ; eiterons parmi ceux de la rive droite, le Kokoro, grossi par la Ba-Oulima, Ses tipaux affluens à la gauche sont: la Falémé, qui est le plus grand de tous, et le iko, qui établit une jonction temporaire entre le bassin du Sénégal, et celui de la bie. Nous ajouterons aussi que le lac de Kayar (Cayor), à la droite, dans le pays suru par les Maures de Terȧrzah, et celui dit Panie-Foul, à la gauche, dans le do, le Fouta-Toro et le Ghiolof, déchargent leurs eaux dans le Sénégal.

La GAMBIE prend sa source sous le nom de DIMAN, dans le plateau du Fouta-Toro, ne le Tenda, le Bondou, le Iani, le Saloum, le Badibou, le Barra, et entre dans éan par plusieurs embouchures, regardées presque toutes, par la plupart des géo>hes, comme des fleuves différens avec lesquels la Gambie communique par des ca

naux; les plus remarquables sont la CASSAMANCE et la rivière de CACHEO, dite aussi

SANTO-DOMINGO,

La rivière de GEBA OU GESVES nait dans le Kabou, traverse le pays des Biafares et des Balantes, et par plusieurs branches se rend à l'Océan,

Le RIO GRANDE, dit aussi RIVIÈRE DES NALOUS; il naît dans le plateau du Fout> Djalon, baigne le Tenda-Maié, le Kabou, le pays des Landemans, et se jette dans l'Oceaa au sud du Geba.

Le RIO DE NUNHO-TRISTAO, vulgairement appelé RIO-NUNEZ, dont le cours est tres borné, mais important par la masse de ses eaux; il passe par Kakondy, et traverse ie pays des Sousous et des Nalous.

Tous ces fleuves appartiennent aux pays que les géographes européens nomment Sens gambie; les suivans arrosent ce qu'ils appellent la Guinée.

Le SCARCIES OU SCASSAS nait sur le revers méridional du plateau du Fouta Djaks, arrose le pays des Sousous, le Timani; dans celui de Boullom, ce fleuve entre dans l' céan. Le Kabba ou Mungo, beaucoup plus considérable que le Scarcies, est cependa regardé comme un de ses affluens; ce dernier baigne le Kouranko, le Limba et le Timanto La RIVIÈRE DE SIERRA-LÉONE, dite ROKELLE dans la partie supérieure de son a Sa source est voisine de celle du Djoliba (Dhioliba); elle traverse le Soulimana, le ha ranko, le Limba, le Timani et le Boullom; c'est dans ce dernier qu'elle entre dans l'err

Le KAMARANKA (Camaranca) prend sa source un peu au sud de la Rokelle dans Kissi, traverse le Kouranko, et, après avoir couru presque parallèlement à la riviere de Sierra-Léone, il entre dans l'Océan au sud de l'embouchure de cette dernière.

Le Mesurano. On ne connaît encore qu'une petite partie de son cours; on crait sa source est très éloignée de l'embouchure.

Le SESTOS. On ne connaît encore que la partie inférieure de son cours; c'est le d grand fleuve connu de la côte dite des Graines.

LE SUEIRO-DA-COSTA, dont le cours, d'après les rapports des indigènes, ser long; il a son embouchure près de Grand-Bassan, à l'extrémité orientale de la cièn de l'Ivoire.

L'ANCOBRA OU SEINNIE, dit aussi R10-COBRE (Serpent), dans les anciennes relatum. Il prend sa source sous le nom de Tando, au pied d'une montagne dans le ro d'Achanti proprement dit, traverse ce royaume, arrose le Dinkara, le Gura, ¡ l'Amanahea dans l'empire d'Achanti, et se jette dans l'Océan.

Le PRA, BOSSOMPRA OU RIVIÈRE SAINT-JEAN, nait dans l'Achanti propremen arrose le Dinkara, le Tufel, l'Ouarsa, et, sur les limites du Fanti, entre dans On le nomme aussi CHAMA. C'est au bassin de ce fleuve qu'appartient la rivière qu * par Komassy (Coumassie).

Le RIO VOLTA, connu dans les divers pays qu'il arrose dans l'empire d'a sous les noms d'ADIRRIE, AMOU, ASIEZAW et FANDO; c'est le plus grand courant d connu de ce puissant état. Il prend sa source au pied du mont Kondoungourie dane Banda sur les frontières de l'empire, arrose le Banan (Bann), le Coranza, l'Inta, de foto roum, le Quaou, l'Aquapim, l'Aquambou et autres pays dépendant de l'Achant), fjs d'Adda, colonie danoise, il entre dans l'Océan.

Le LAGOS, dont on ne connait encore que la partie inférieure; on suppose que source est très éloignée. D'après quelques relations des indigènes le Lagos serait identi au Mory du Dagoumba. M. Adams prétend qu'il n'est que l'issue du lac Gradon et de près d'Ardrah qui communiquent entre eux et avec le fleuve de Benin.

Le DJOLIBA, DHIOLIBA, KOUARRA, QUORRA OU NIGER. Ce fleuve mystérieux le cours a fait naître tant d'hypothèses, et dont l'exploration a coûté la vie a tant voyageurs, vient enfin d'être presque entièrement reconnu. Appelé à sa source Ï1. BA, DJOLIBA, etc., etc.; il descend du mont Loma qui s'élève entre le Soulimana et Sangara, traverse sous le nom de DJOLIBA le Sangara, le Kankan, le Quassoule, i royaumes du Haut et du Bas-Bambarra, arrose le Banan, le Pays des Diriman et royaume de Tombouctou. Au-dessous de cet état, son cours a été jusqu'à ce jour le à hypotheses. L'opinion publiée par M. Reichard de Weimar en 1803, adoptee dera ment par le célebre Clapperton et par notre savant ami M. Brué, vient, à quelques des

prés, d , d'être confirmée par l'intéressante exploration des deux frères Lauder. D'après Clapberton le Djoliba au-dessous de Kabra prendrait la direction sud-est, traverserait sous le om de QUORRA la partie occidentale de l'empire de Bello, baignerait le Borgou, le Nyffe, Yourriba, le Founda. D'après la relation abrégée du voyage des frères Lander, commuiquée par le lieutenant Becher à la société géographique royale de Londres, et la savante alyse que M. Jomard se propose de publier et qu'il a bien voulu nous communiquer, le Guarra court droit au sud, entre les méridiens de Yaouri et de Katunga, fait ensuite grand détour vers l'est entre Rabba et Kacunda, et, après avoir parcouru pendant elques milles vers le sud jusqu'au confluent avec la Tchadda or Charry, ce grand fleuve arne brusquement au sud-ouest. Arrivé à Kirri (Kirree), il forme un véritable delta, i se développe entre le VIEUX-CALABAR et la RIVIÈRE DE BENIN, que l'on doit mainteatregarder comme ses deux BRAS ORIENTAL et OCCIDENTAL; le BRAS CENTRAL ou principal sutit an cap Formoso et est par conséquent identique à la RIVIÈRE DE NUN ; c'est cette ache que les frères Lander out descendu jusqu'à son embouchure. Cinq ou six autres aches coulent dans les espaces intermédiaires. Un fait important dont la connaissance due à la célebre exploration de M. Caillié, c'est que le Djoliba à Sego, ou aux envi$, se bifurque pour former une très grande ile et une autre beaucoup plus petite à trémité de laquelle se trouve Djenny, et que plusieurs milles après la jonction des & branches qui a lieu à Isaca, ce grand fleuve continue son cours à travers le vaste Djebou (Dibbi, Debo). La carte jointe à la relation du lieutenant Becher représente une reation semblable entre Abbazacca et Kirri. Les principales villes qui se trouvent le du Djoliba, dans la partie reconnue ou supposée de son cours, sont : Bammakou, ina, Sego, Sansanding, Silla, Jiuné ou Djenny, Massina, Ten-Boktoue ou Tombouctou, ubi, Yaouri, Boussa, Raca, Rabba, Egga, Kacunda, Bocqua, Abbazacca et Kirri; lessous de cette dernière ville, on trouve Eboe sur le bras Central ou la Rivière de Benin sur le bras Occidental; Owyhere, Nouveau-Calabar, Boni et autres villes aissent aujourd'hui devoir être placées sur des bras du Kouarra. La géographie poside ce vaste bassin est encore trop imparfaite pour que nous puissions hasarder de mer tous les principaux affluens du Djoliba; nous nous bornerons à signaler les suicomme les plus remarquables à la gauche : le Cobbie (Cubbie), qui passe par Saklet Cobbie; la Coudounia, qui apporte au Kouarra une grande masse d'eau en versant le royaume de Nyffe; la Charry ou Tchad (Sharry, Chad ou Tshadda), passe a Funda et qu'il ne faut pas confondre avec le fleuve du même nom qui apparlau bassin du Tchad. A la droite nous ne nommerons que la Moussa (Moossa), passe par la ville de ce nom et aboutit au Kouarra, dans les environs de Raca; elle ire le royaume de Borgou de celui de Yarriba. Nous ajouterons que le Djoliba ou jarra franchit la chaine des montagnes Kong, dont on se plaisait à exagérer tant la haufet que la partie inférieure de son cours oppose de grands obstacles à la navigation les nombreux écueils dont tout son lit est parsemé, surtout entre Yaouri et Kirri. LE VIEUX-CALABAR OU BONGO paraît descendre du plateau du pays élevé des Calgos et déboucher dans le golfe où paraît aboutir le bras oriental du vaste delta du liba sous le nom de Rio de la Croix.

Le RIO DEL REY, le RIO CAMARONES, dont on regarde le MALEMBA comme un i, le DANDJER et le GABON ou OUONGAVOUNGA, sont encore très peu connus; on re la position de leur source, qu'on suppose être très éloignée de leur embouchure sective, surtout celle du Gabon; ils traversent des contrées comprises communément s le nom de pays de Biafares le long de la côte de Gabon, où ils viennent aussi tous ler leurs eaux avec celles de l'Océan.

Les fleuves suivans appartiennent aux pays communément connus sous la dénomiion de Congo; leurs sources et la plus grande partie de leur cours offrent encore beauup d'incertitude. Le Congo et le Coanza étaient encore naguère plus imparfaitement anus que les autres à cause de la longueur de leur cours, qui a été et est encore le sujet plusieurs hypotheses parmi les géographes. M. Douville vient de soulever un coin du ile qui enveloppait leur cours; nous devons à son obligeance la rectification de cette portante partie de la géographie de l'Afrique. Voici les fleuves qui passent pour avoir cours le plus long:

Le COUANGO, CONGO OU ZAIRE, que d'après d'anciennes relations les indigenes nomment aussi MOÏENZI-ENZADDI, c'est-à-dire le fleuve qui engloutit tous les autres, et ZEMBERE qui signifie mère des eaux. On ne connaît pas encore exactement la partie supe rieure de son cours; d'après les renseignemens donnés par les indigènes à M. Douville, qu en a exploré une grande partie, il prend sa source dans le haut plateau Austral, dan ie pays des Regas entre le 25o et 26o de longitude orientale et le 9o et roo de latitude austak Il tourne d'abord vers l'ouest et traverse le royaume de Humé, le pays des Mouching, s royaumes des Cassanges, de Cancobella, de Holo-ho. Le Couango fait ensuite un grand tour vers le nord-ouest et après vers le sud-ouest pour aller aboutir à l'Océan-Atlantique dans lequel il se décharge par une large et profonde embouchure. Dans ce long cours fleuve passe à quelque distance de Cancobella et de San-Salvador, arrose Conde-Yong Inga, Noki et Embomma. Ses principaux affluens à la droite sont le Hogi, que M. Do ville regarde comme le plus grand; le Rambegi, le Louimbi et le Banco Parmi ceux de la gauche nous nommerous le Cassanci. Nous rappellerous que Ri Maxwell et Mungo-Park croyaient ce fleuve identique au Djoliba; que plusieurs relat des indigènes et les observations faites sur ses débordemens donnaient une certaine babilité à cette opinion, et qu'elle a fait entreprendre en 1816 la malheureuse expect du capitaine Tuckey, qui nous fit connaître exactement la partie inférieure du cours grand fleuve.

Le LOGE OU AMBRIZ, confondu, selon M. Douville, par l'expédition anglaise a Onzo. Il prend sa source dans le royaume de Ginga et traverse celui de Holo-be. Le DANDE, prend sa source dans le royaume de Giuga et arrose les providers tugaises d'Encogé et de Dembos.

Le ZENZA, improprement nommé BENGO à son embouchure par les Portugais Fr à l'ouest du royaume de Giuga, et traverse les provinces portugaises du Haut et d loungo (Alto et Baxo-Golungo) et celle d'Ambaca.

Le COUENZA OU COANZA, dont naguère on ne connaissait encore que la p férieure du cours, prend sa source, selon les renseignemens donnés par les indus M. Douville, bien plus au sud et plus à l'est que ne l'indiquent les cartes les plus ra dans le plateau Austral, et au pied du mont Hele dans le pays des Mounibos. C fleuve traverse du côté du sud les royaumes de Cuninga, Cutato, Haco, Libolo t sama, et du côté du nord, le royaume de Quiçua et les provinces portugaises de Parg Andongo, de Cambambe, de Massangano et de Muchima. Le Coanza entre dans au sud de la pointe Palmeirinha; on doit le regarder comme le plus grand fleuve & partie de l'Afrique après le Zaïre.

Le Cuvo ou Couvo traverse les royaumes de Bihé, de Baïlundo et de Sela. charge dans l'Atlantique.

Le CATUMBELA, dont la source est encore inconnue, se jette dans l'Athafiqur nord de Benguela, après avoir traversé le royaume de Mano et les provinces poro1;5888 appartenant au Benguela.

Le grand bassin intérieur du LAC TCHAD, dans la partie orientale de la Centrale (Soudan-Oriental), reçoit :

Le You, dont on ne connaît pas encore la source; on la suppose dans les mitagnes du Bocher ou Djacoba. Ce fleuve traverse le Kurry-Kurry et le Katag T'empire de Bello, le Pays des Bedes indépendans, et le Bornou proprement dit dat pire de ce nom. Katagoum dans l'empire de Bello, Bedkarfi, Habchary et Yes l'empire de Bornou sont les villes principales arrosées par ce fleuve. Le Chec (Shashum) paraît être son principal affluent à la gauche. On ne connait rien de posi": ses affluens à la droite; quelques-uns paraissent être assez considérables.

Le CHARY; on ne connait encore qu'une petite partie de son cours inférieur. La de ses eaux parait être plus considérable que celle du Yeou. Le Chary passe pres de La par Chowy et autres villes de l'empire de Bornou. Ce fleuve parait former actuellemen ligne de séparation entre la frontière de cet état et celle du royaume de Bagbermek

DIVISION. Depuis long-temps les géographes européens parta cette région de l'Afrique en quatre parties très inégales, qu'ils nomment

Soudan, Sénégambie, Guinée et Congo. Le Soudan, selon ces géographes, 'étend entre le Sahara et la Guinée, la Sénégambie et la région du Nil; 's donnent le nom de Sénégambie aux pays compris entre le Sahara-Ocdental et la côte de Sierra-Leone; ils appellent Guinée tous les pays tués entre la Sénégambie et le Congo, l'Atlantique et le Soudan; ils imprennent sous la dénomination générale de Congo ou de Guinée-Métionale, par opposition à la Guinée proprement dite, qu'ils appellent ssi Guinée-Septentrionale, toutes les vastes contrées situées le long de cean depuis le cap Lopez jusqu'au cap Frio et qui s'étendent bien avant as l'intérieur vers l'orient, subdivisant encore la Guinée-Septentrionale plusieurs côtes, nommées de Sierra Leone, du Poivre, des Graines ou Malaguette, des Dents ou de l'Ivoire, d'Or, des Esclaves, de Benin, Calabar et de Gabon; ils subdivisent en outre la côte des Dents en cóte l'Ivoire proprement dite, côte des Males-Gens et côte des Bonnes-Gens Quaquas. Nous avons déjà vu, d'après le travail remarquable de d'Avezac sur l'Afrique-Interieure-Occidentale, que toutes ces divisions eurs dénominations sont inconnues aux indigènes; nous avons fait voir si que quelques-unes de ces dernières ont même une acception difféde chez les Arabes, les seuls qui aient des noms généraux pour la graphie de l'Afrique. Pour ne pas ajouter, par l'introduction de noules denominations et de nouvelles divisions, aux difficultés sans nombre offre déjà la description de cette partie de l'Afrique, nous allons choisir is le millier d'états qu'elle comprend, ceux qui sont aujourd'hui les plus jortans. Nous les décrirons d'après les quatre divisions principales que venons de nommer; mais dans les ténèbres qui enveloppent encore te partie de la géographie, nous n'oserons pas entreprendre la tâche cile de tracer d'une manière précise la ligne de demarcation entre le dan de nos cartes et la Guinée, entre le Congo et les pays qui apparnnent à la Région que nous avons nommée Orientale ou du Zambeze. Fon voulait subdiviser cette immense région de l'Afrique d'une manière ins inexacte, il nous semble qu'on pourrait la partager en trois grandes trees geographiques qu'on pourrait nommer NIGRITIE-Occidentale, respondante à la Sénégambie; NIGRITIE-Centrale, qui comprendrait le dan et la Guinée; le premier pourrait être appelé Nigritie-Intérieure; He-ci Nigritie-Maritime; enfin, NIGRITIE-MERIDIONALE, qui embrasserait Congo, etendu jusqu'aux limites bien plus reculées vers l'orient, que lui igne la récente et mémorable exploration de M. Douville. Mais par les que nous avons déjà exposés, nous conserverons autant que possible, ns notre description, les divisions principales en usage parmi les géograes, en les coordonnant cependant à celles que nous venons de proposer.

tifs

Les

Nigritie Centrale.

pays qui forment le SoUDAN de nos cartes et une partie de la Guinée uvent être divisés de la manière suivante: Pays qui appartiennent au issin du Djoliba; Pays qui appartiennent au bassin du lac Tchad; Pays appartiennent à tous deux.

Les principaux pays qui appartiennent au bassin du Djoliba ou Kouar

à, sont :

Le SANGARAN OU SANGARA, vaste contrée habitée par des idolâtres, régis par plusieurs

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